Entre 16,4 et 24 millions d’Européens seraient contaminés en cas d’accident nucléaire, selon une étude..

On sait déjà que nos vieilles centrales sont prolongées, que les “incidents” sont nombreux et que les malfaçons sur l’EPR inquiètent. Les réseaux “sortir du nucléaire” sont actifs un peu partout et dénoncent inlassablement, le danger du tout nucléaire. La France est particulièrement exposée, avec ces 58 réacteurs, des régions entières contaminées pendant des milliers d’années, nous n’y pensons pas mais, on en parle beaucoup en ce moment. Partagez ! Volti

******

Source Reporterre

Centrale nucléaire du Bugey. Wikipédia (Spiritrespect/CC BY-SA 3.0)

Entre 16,4 et 24 millions d’Européens seraient affectés par une forte radio-contamination en cas de catastrophe nucléaire,selon une étude réalisée par l’institut suisse Biosphère à la demande du réseau Sortir du nucléaire Suisse romande, dévoilée mardi 21 mai. Pour arriver à ce résultat, l’étude a modélisé un accident nucléaire majeur dans cinq centrales nucléaires d’Europe de l’Ouest (Beznau, Gösgen, Leibstadt et Mühleberg en Suisse et Bugey en France), dans 365 situations météorologiques réelles (celles de chaque jour de l’année 2017).

Selon l’étude, cette contamination pourrait provoquer entre 20.000 et 50.000 cas de cancers radio-induits (causés par la radioactivité) et entre 7.500 et 18.000 cas de maladies cardio-vasculaires induites (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux), en fonction des conditions météorologiques. Le nombre de personnes à évacuer et à réinstaller pourrait atteindre en moyenne 250.000 personnes pour la petite centrale nucléaire de Beznau et jusqu’à 500.000 pour la plus grande, Leibstadt. La taille moyenne des cultures et des pâturages radio-contaminés serait comprise entre 16.000 et 37.000 kilomètres carrés. « Les conséquences d’un tel accident pourraient affecter gravement la survie économique et même politique des pays concernés », alerte l’étude.

L’étude modélise un accident nucléaire majeur dans 365 situations météorologiques réelles, en utilisant le modèle de trajectoire et de dispersion Hysplit. Les effets sur la santé ont été estimés à partir des doses efficaces collectives engagées (DEC) et utilisés en relation avec trois modèles de risque pour différents problèmes : cancer, maladies cardiovasculaires et autres maladies non cancéreuses — maladies génétiques et autres problèmes de reproduction.

Publié par Reporterre

Voir les derniers articles :

À Londres, une action de Greenpeace contre la multinationale du pétrole BP
Lire sur reporterre.net
21 mai 2019

La fin des véhicules thermiques en 2040 inscrit dans le projet de loi Mobilités
Lire sur reporterre.net
20 mai 2019

Affaire du siècle : la procédure judicaire est lancée
Lire sur reporterre.net
18 mai 2019

San Francisco interdit la reconnaissance faciale
Lire sur reporterre.net
18 mai 2019

Les subventions aux fossiles responsables de 28 % des émissions de CO2
Lire sur reporterre.net
17 mai 2019

Dans l’Aude, des Faucheurs volontaires occupent l’usine de Monsanto
Lire sur reporterre.net

Volti

4 Commentaires

  1. Vu la densité de population et au vu des contaminations réelles et non celle annoncée par les gouvernement c’est en réalité 60 a 70% de la population européenne.

  2. C’est possible… en cas d’accident extrême…
    Mais ca reste tout de même très inférieur a la totalité de la population qui l’est actuellement et tous les jours , sans accident, depuis des décennies grâce à nos fabuleuses émissions de polluants en tous genres…
    Et c’est négligeable face à un gros météore sur la gueule… 🙂

  3. Tant qu’il restera 2 humains, 1 adam et 1 eve, l’humanité sera sauvé, alors continuons !

Les commentaires sont clos.