Implication d’un conseiller de l’Elysée, abus sexuels : les dessous de l’école 42 de Xavier Niel (RT) via Crashdebug..

J’ai cet article que l’on m’a envoyé depuis quelques jours, Folamour l’a publié aussi. C’est encore un article sulfureux qui s’ajoute à la longue liste des affaires ou des “conseillers” ou proches de la macronie sont impliqués dans des opérations, aussi juteuses financièrement, que sordides moralement. Partagez ! Volti

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Source RT-France relayé par Crashdebug

J’ai approché l’école 42 pour un de mes fils qui avait été admis. J’ai assisté à la réunion de présentation, et j’ai dissuadé mon fils de poursuivre dans cette voie. En fait ils n’enseignent rien aux gamins, ils doivent s’auto-former à la programmation (ou autres) sur internet, et après ils leurs donnent des tests à passer. Bref, bullshit, alors quand j’ai vu cet article, je n’étais même pas étonné. Folamour

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Des élèves travaillant à l’école 42/Illustration

Mediapart a enquêté sur l’une des écoles les plus prestigieuses de France et financée par le milliardaire Xavier Niel : 42. Empêtré dans plusieurs affaires, son directeur général avait été évincé en 2018. Mais l’histoire ne s’arrête pas là…

Mediapart a livré le 18 avril son enquête sur la gestion douteuse et les dérives au sein de l’école 42, fondée par Xavier Niel en 2013. Propulsé par le milliardaire à la direction de son école, Nicolas Sadirac a un profil brillant, à en croire son curriculum vitae. Sauf que Mediapart ne trouve trace de son cursus disciplinaire. Aux demandes du journal en ligne, Nicolas Sadirac ne fournit aucune preuve de ses diplômes de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) et du master en sciences physiques de l’université de Stanford en Californie. Le directeur général est malgré tout bien loti niveau salaire, d’autant plus qu’il va lui-même s’octroyer des augmentations pour atteindre au mois de juillet 2018 une rémunération mensuelle de près de 39.000 euros.

Mais les incidents vont s’accumuler, comme le note Mediapart. Une caméra de surveillance surprend Nicolas Sadirac le 2 novembre 2014, en train de fesser une jeune femme dans l’amphithéâtre avant de «poursuivre par un acte sexuel». Tout va ensuite s’enchaîner. «La gravité des comportements exhibitionnistes et machistes du directeur général […] est d’ailleurs vite confirmée», ajoute Mediapart.

Trois ans plus tard, le 16 novembre 2017, L’Usine nouvelle rapporte que «des étudiantes de l’école 42 racontent une ambiance délétère». Des élèves filles ne se sentent «pas en sécurité», victimes également de certaines attitudes de leurs camarades masculins. Après plusieurs plaintes, aucun élève ne sera exclu mais certains seront sanctionnés par, notamment, des travaux d’intérêt général. A aucun moment Nicolas Sadirac n’est tenu pour responsable des agissements de ses élèves.

C’est un autre événement qui va précipiter la chute de Nicolas Sadirac. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) met en demeure le 8 octobre 2018 l’école informatique 42, pour «vidéosurveillance excessive» au sein de l’établissement. L’association 42, qui a créé l’école éponyme en 2013, est ainsi mise en demeure de «mettre en conformité avec la loi Informatique et Libertés son système de vidéosurveillance» dans un délai de deux mois sous peine de sanction. Au cours d’un contrôle effectué en février 2018, la CNIL a constaté «que des caméras filmaient en permanence les espaces de travail des étudiants, les bureaux dédiés au personnel administratif ainsi que des lieux de vie», sans que les personnes filmées n’en soient «correctement informées». Nicolas Sadirac s’était employé à installer la soixantaine de caméras de vidéosurveillance.

D’après Mediapart, entre 2013 et 2018, des dérives financières auraient été également constatées. «Mediapart détient aussi la preuve que Nicolas Sadirac a longtemps profité de versements en liquide pouvant atteindre jusqu’à 10.000 euros par mois en provenance d’un compte détenu par un dénommé Archad Burahee», individu «condamné en 2007 pour un vaste trafic de cigarettes sur internet». «Mediapart a aussi la preuve que Sadirac et quelques-uns de ses proches détenaient un compte en Suisse, alimenté par des financements dont nous n’avons pas trouvé l’origine», poursuit le média.

Xavier Niel aurait commencé à douter de la gestion de son école dès février 2018. Il va découvrir de nombreuses irrégularités dans les comptes de l’école 42, comme «l’existence d’un compte offshore à l’île Maurice». En juin 2018, il offre deux choix à Nicolas Sadirac : «Soit il démissionne, ce qui permettra à l’école 42 de ne pas être éclaboussée par le scandale ; soit il refuse de démissionner et sera licencié, sans parler des poursuites pénales dont il pourrait faire l’objet.»

Un macronien de l’Elysée intervient

Si Nicolas Sadirac accepte de démissionner, officiellement en octobre 2018, entre alors en scène Alexandre Carayon, un conseiller en poste à l’Elysée.

Avant 2016, Alexandre Carayon faisait justement partie de l’équipe de l’école 42. A partir de 2016, celui-ci intègre En Marche (LREM), nouvellement créé par Emmanuel Macron. Mediapart affirme que les deux hommes vont alors conclure un marché : «Nicolas Sadirac laisse travailler secrètement Alexandre Carayon deux jours par semaine pour LREM, sans que le reste de l’équipe de “42” ne le sache. En retour, le second, qui dans ses activités confidentielles pour LREM rencontre beaucoup de dirigeants d’entreprise, notamment dans la high-tech, sert de rabatteur pour le premier.»

Alexandre Carayon va aussi permettre à Nicolas Sadirac de tisser des liens avec les marcheurs comme l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron, Ismaël Emelien. Lors de la négociation de départ entre Xavier Niel et Nicolas Sadirac, Alexandre Carayon aurait en outre joué les intermédiaires. Il se serait d’ailleurs chargé de récupérer l’ancien ordinateur de Nicolas Sadirac, et Mediapart de s’interroger : «Qu’y avait-il de si important dans cet ordinateur exigeant qu’un conseiller officieux du chef de l’État s’occupe en personne d’aller le récupérer ?»

Source : RT.com via Crashdebug

Voir aussi :

ENQUÊTE FRANCEINFO. Pourquoi « gilets jaunes » et black blocs ont fini par faire cause commune
Comment François Hollande a « servi sur un plateau » 15 milliards d’euros aux autoroutiers (Sputnik)

Suppression de l’ISF : moins d’un tiers des exemptés investit dans les entreprises (Marianne)

Volti

2 Commentaires

  1. Mediapart est sous contrôle sioniste

    INFO PANAMZA. Le service investigation du site Mediapart est dirigé par Fabrice Arfi, un admirateur de la mafia israélienne, et Michaël Hadjenberg, fils de l’ex-patron du Crif. La preuve par les sources.

    Le 14.09.2018 à 16h43

    http://www.panamza.com/?s=mediapart

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