À force de chercher, tout le monde est malade… par Merlin

Un article de derrière les fagots (2016) publié par Merlin et qui répond à bien des questions sur la propension du corps médical à trouver des maladies. Pour ma part, je conseille à tous les angoissés, de ne pas chercher une explication à des symptômes réels ou supposés dans des pages médicales, on y est presque certain de se diagnostiquer une maladie quelconque, pourvu quelle corresponde à ce que l’on s’attend à y trouver. Laissons notre corps nous lancer des alertes et, apprenons plutôt à les reconnaître. Tous les individus sont différents, bien se connaître évite bien des soucis. Partagez ! Volti

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Publié par Merlin pour Homme et Espace

Comment et pourquoi la médecine préventive nous trouve ou nous invente des maladies imaginaires, et ou bénignes pour lesquelles elle nous propose ensuite des remèdes souvent coûteux, dangereux, voir mortels… ?

Laissons la parole (pleine de bon sens) à Jean-Marc Dupuis publicateur dans “La Lettre Santé Nature Innovation”

Un conseil simple pour ne pas devenir malade…

Jean-Pierre a 55 ans et il est en excellente santé. Mais s’il cherchait, il pourrait se découvrir une bonne douzaine de maladies !

En effet, il lui arrive de s’énerver au volant ou quand ses clients le harcèlent.
Si un médecin passait à ce moment là avec un appareil pour mesurer sa pression artérielle, le diagnostic serait clair : hypertension.

Jean-Pierre mesure 1,83 m et pèse 84 kilos. Son indice de masse corporelle (IMC) est de 25,1. Un IMC « normal » varie de 20 à 24,9. Diagnostic : surpoids.

Lorsqu’il mange certains aliments, il lui arrive de sentir une brûlure intense en bas de la poitrine, un peu au-dessus de l’estomac. Cela se produit particulièrement après le jus d’orange concentré et le cidre. Diagnostic : reflux gastro-œsophagien.

La nuit, il lui arrive souvent de s’éveiller pour aller aux toilettes soulager sa vessie. Diagnostic : hypertrophie bénigne de la prostate.

Le matin, quand il se lève, il se sent raide dans le dos et les jambes. Il a besoin de quelques minutes pour retrouver sa souplesse et sa mobilité. Diagnostic : maladie dégénérative des articulations.

Il a souvent froid aux mains. Cela se produit en particulier les jours froids et pluvieux d’hiver. Quand il a neigé, il ne sort pas sans une double paire de gants. Le café aggrave son problème, mais l’alcool le soulage. Diagnostic : maladie de Raynaud.

Il a pris l’habitude de faire une liste de ses courses et choses à accomplir, pour ne rien oublier. Il peine à se souvenir du prénom des gens. Alors qu’il est recommandé de ne jamais noter son code de carte bancaire ni son mot de passe, vous pouvez tout trouver dans un petit carnet soigneusement rangé dans son bureau. Diagnostic : déficit cognitif léger, pré-Alzheimer

Mais tout ça n’est rien. Jean-Pierre obtiendrait encore bien d’autres résultats de maladies s’il allait voir un médecin pour faire un « check-up » complet.

Une foule de « maladies » cachées…

Il suffirait à Jean-Pierre de faire des analyses de sang un peu approfondies, notamment les tests de fonction hormonale (thyroïde, hormones sexuelles) et la formule sanguine (globules rouges, globules blancs, plaquettes).
Il est pratiquement sûr d’avoir au moins une valeur anormale sur la vingtaine qui seront mesurées.

Mais là où Jean-Pierre (et sa femme) pourraient vraiment s’inquiéter, c’est s’il passait un scanner complet et une coloscopie (caméra introduite par le rectum pour inspecter la paroi interne de l’intestin).

Nodules dans le poumon, kyste du rein, polypes dans le côlon (gros intestin), cellules cancéreuses dans la prostate, hernies et anomalies osseuses diverses, il est presque sûr qu’on lui découvrirait plusieurs signes suspects – et inquiétants.
 

Diagnostiquer une maladie n’implique aucune amélioration pour le patient

On imagine souvent qu’il est avantageux de se faire diagnostiquer les maladies le plus tôt possible, car il sera alors plus facile de les guérir.

Ce n’est pourtant pas du tout prouvé sur le plan médical.

Dans tous les cas cités ci-dessus, le fait que Jean-Pierre s’aperçoive qu’il a une « anomalie » suite à un examen médical ne permettra absolument pas d’empêcher qu’elle évolue.

Prendre des médicaments ou subir des opérations ne fera, selon toute probabilité, que lui faire courir des risques inutiles.

Si Jean-Pierre se sent en bonne santé, l’important pour lui est de continuer à profiter de la vie sans chercher à se créer des ennuis.

Et de toute façon, il n’y a pas d’autre moyen d’empêcher une évolution défavorable que de suivre un mode de vie sain, par exemple tel que celui que je recommande jour après jour dans cette lettre.

Malade ou en bonne santé, ce mode de vie sain est recommandé pour toutes les personnes qui souhaitent éviter les ennuis et aller mieux.

Des moyens d’investigation trop puissants…

Chaque année qui passe, scanners et IRM deviennent plus puissants et les examens plus répandus.

Les nouveaux scanners permettent de visualiser des tranches de votre corps d’un millimètre d’épaisseur. Cela veut dire que, sur la longueur qui va de votre tronc jusqu’en haut de votre tête (soit 80 cm environ), on peut faire 800 photos de tranches. Les images peuvent ensuite être agrandies des centaines de fois pour visualiser la moindre anomalie.

Le corps humain n’est pas un produit industriel standardisé. C’est un organisme vivant d’une extrême complexité. La plupart d’entre nous vivons sans le savoir avec des organes ou des choses dans notre corps qui sont « un peu trop » ceci, ou « pas assez » cela.

Aller mesurer le moindre organe au scanner est le meilleur moyen de vous causer des angoisses inutiles.

Mais cela fait les affaires de certains…

À force de chercher, tout le monde est malade

L’étude de la Cleveland Clinic faite par les pathologistes de Détroit (USA) dans les années 80 au sujet de la prostate [1], a révélé que vous découvrirez un « cancer de la prostate » chez 45 % des hommes de 50 à 59 ans si vous allez fouiller dans leur prostate avec une aiguille (un examen appelé biopsie).

La proportion d’hommes prétendument atteints du cancer de la prostate monte à 68 % chez les hommes de 60 à 69 ans et 82 % chez ceux âgés de 70 à 79 ans.

Même parmi les hommes entre 20 et 30 ans, près de 10 % ont déjà un « cancer de la prostate ».

Cela veut-il dire qu’il faille s’inquiéter, opérer ? Absolument pas. L’important est de laisser ces hommes tranquilles. On envisagera d’agir uniquement le jour où le cancer de la prostate se manifestera par des signes extérieurs gênants.

En effet, on sait maintenant que de nombreux cancers sont non progressifs.

C’est le cas en particulier du cancer de la prostate :

Certains cancers s’atrophient (se réduisent) parce qu’ils dépassent la capacité d’apport sanguin des vaisseaux qui les irriguent 

  • D’autres sont repérés par le système immunitaire de l’hôte qui parvient à les détruire 
     
  • D’autres encore ne sont pas agressifs et stagnent jusqu’à la mort du patient (par une autre cause)
     
  • D’autres enfin évoluent si lentement que, de la même façon, le patient souffrira et mourra d’une autre maladie avant que la taille de son cancer ne soit devenue gênante.

Il existe de nombreuses causes biologiques expliquant l’absence d’évolution négative d’un cancer, que les scientifiques sont en train de découvrir actuellement.

Et c’est vrai de bien d’autres « maladies » qui n’en sont pas réellement.

D’innombrables personnes ont des douleurs occasionnelles dans le ventre. Si vous leur faites une échographie, vous trouverez souvent des calculs biliaires. Ces calculs sont-ils pour autant la cause des douleurs ? C’est très difficile à dire. Parmi les gens qui n’ont jamais mal au ventre, vous trouverez presque autant de calculs biliaires si vous faites l’examen.

De même, beaucoup de gens ont mal au dos ou aux genoux. Faites un IRM (résonance magnétique) et vous avez de grandes chances de trouver des lésions du cartilage, ou des disques déplacés ou qui sortent de l’axe (hernie discale).

Mais la plupart de ces anomalies ne sont pas la cause des douleurs. Là aussi, de nombreuses personnes qui n’ont ni mal au genou ni mal au dos ont malgré tout des lésions du cartilage ou des hernies.

Si vous explorez en détail le système vasculaire d’une personne cardiaque, vous trouverez très vraisemblablement de petits anévrismes, thrombophlébites, embolies dans l’aorte, les jambes, les poumons…

Faut-il prendre des médicaments ou opérer ? Une fois que vous avez fait la « trouvaille », il est très difficile au patient comme au médecin de se décider.

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Source. via Homme et Espace

Volti

14 Commentaires

  1. Il faut inventer des névroses pour que le patient est peur du moindre petit bobo qui pourrait se transformer en grosse maladie mortelle, sans compter les culpabilités que cette société créait à cause du fait que si on n’a pas de travail, d’enfants, d’argents ou la dernière voiture à la mode… enfin bref si on ne correspond pas à la norme sociale, on n’est pas normal, voir pire on est marginal…

    Et si le cancer venait de toutes ces frustrations de ne pas s’écouter, écouter quand notre corps nous dit de nous reposer, de profiter de la vie, du présent et d’arrêter les obligations pénibles pour plaire à notre entourage ou de ne pas écouter notre âme quand elle nous dit de suivre ses rêves en dehors de toutes normes sociales qui ne représentent rien ni personne à part un ensemble de schémas programmés hérités de notre éducation souvent à des fins mercantiles…

    Sortir des conditionnements, des croyances, des peurs, voilà un premier pas vers la guérison… ! Redevenir nous et suivre ce que notre âme nous dicte de faire en dehors de toutes influences extérieures…

    Alors oui cela demande du courage car nous nous marginalisons, mais c’est un cap nécessaire pour retrouver notre unicité, notre spécificité propre, notre moi profond en dehors de toutes consciences collectives.

  2. Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore…

    Docteur Knock.

  3. bonj,
    1) on ne fait pas un diag en posant une question.
    2) le questionnaire ou anamnèse n’ est qu’une etape ds la comprehension de la maladie.
    3) il necessaire de proceder a des investigations complémentaires ; auscultation, palpation, visualisation…ce qu’on appelle la clinique.
    4) parfois pour verifier certaines hypothèses avant de se prononcer sur le diag il est necessaire de proposer des examens complémentaires, biologie, imagerie.
    5) au vu des resultats des points 1+2+3+4 il est parfois possible de porter un diag. mais c’est le debut de la demarche pour recouvrer la sante. il reste a trouver la meilleure strategie pour guérir. c’est une autre affaire car si la medecine allopathique dispose d’énormes moyens d’investigation ( enorme en terme technologique ) elle n’a en fait que tres peu de moyens pour guerir hormis l’allopathie ( chimie) et la chirurgie. toute la compréhension allopathique de la maladie repose sur deux hypotheses .
    # la maladie est entierement determinee par le corps physique. ce postula néglige la psyché, l’énergétique et le spirituel.
    # la chimie est le seul media d’action sur le corps. le corps ds son integralite est reduit a des echanges chimiques. ce deuxieme postula ignore 50% des echanges qui se produisent ds n’importe quel univers : la medecine ignore les lois de la physique. ni plus ni moins !
    cela fait tout de meme bcq de manques pour une demarche qui se voudrait scientifique !
    l’avantage de l’allopathie c’est que la reponse a la maladie est toute entiere ds les mains des labos. aujourd’hui , personne n’a le droit de pretendre a se declarer medecin s’il ńest pas en accord avec les regles edictées par les labos. ils se font un pognon de dingue ! il suffit de mettre en relation un symptome avec une molecule chimique et de tirer le tiroir caisse. demain les medecins disparaitront car ils n’apportent aucune plus value par rapport a un échange du malade avec une plate forme numerique dirigée par une intelligence artificielle ! pour contre ballancer les deserts medicaux la loi autorise les consultations internet. demain le numero que vous appellerez pour une consultation vous mettera en lien avec un un robot. ni vu ni connu ! qd la revolution des GJ sera consommée il faudra raser notre systeme de sante et le reconstruire integralement…

  4. suite.
    cela fait 20 ans que je consacre mon temps aux malades qui defilent ds mon cabinet. Et je suis moi meme stupéfait de constater que la medecine dite quantique ameliore les malades sans edicter de diagnostic, sans ordonner de prescription et sans realiser de manipulation du corps physique ! une comprehension spirituelle de leurs symptomes guérit certains malades ! c’est sans doute une des voies d’avenir ds la prise en charge de certains malades ( je ne parle pas de maladie car c’est une approche exclusivement individuelle . ce qui est vrai pour l’un n’est vrai pour personne d’autre ) .

    • En fait, la biologie quantique nous enseigne qu’il est possible de ne jamais être malade dès l’instant ou l’on préserve une information hertzienne correcte des cellules !
      La vraie médecine est celle qui ne guérit pas car elle nous empêche d’être malade ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif
      A cet effet, dans le temps ( et, peut être encore aujourd’hui ) les médecins Chinois n’était payés que lorsqu’ils vous maintenaient en bonne santé.
      Dés que vous étiez malade, vous ne deviez plus payer le médecin !
      Quelque part, cela me semble plus logique ! 🙂

      • Le problème de la recherche pharmaceutique est qu’elle ne intéresser qu’ à la molécule sans essayé de comprendre l’information qu’elle contient !
        Or, cette information circule grâce à des champs d’énergie qui sont différents chez chacun d’entre nous !
        La recherche pharmaceutique est une recherche empirique ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  5. La médecine quantique guérit même certains cancéreux !

  6. L’hypertension était diagnostiquée à partir de 155/85 il y a une dizaine d’années.
    Aujourd’hui ce seuil a été abaissé à 125/75
    Pour quelle raison à vôtre avis ?
    Nous faire bouffer des médocs qui ne servent à rien vu qu’ils ne s’attaquent qu’aux symptômes et masquent de cette façon les causes ! 😉

  7. Tu as raison Kalon c’est exactement ça.
    Quand je dis à des toubibs que j’ai fait passer une tension entre 19 et 23 que j’avais depuis des années sans rien prendre, et que simplement avec la lithothérapie puis un peu d’homéopathie, et qu’elle était descendue à 13 ils ne me croient jamais !
    Là, à la suite de problèmes divers et variés elle est remontée à 19, j’ai pris des ampoules d’olivier – j’oublie un peu trop de porter ma pierre – elle est en train de redescendre doucement. Comme quoi !
    Tout ça pour faire marcher les labos, une honte !
    Ce qu’il faut c’est la surveiller souvent et y remédier tranquillement, et comme tu le dis chercher la ou les causes et travailler dessus.

    L’allopathie que je déteste ne s’intéresse qu’aux cas et jamais à la personne ou aux causes des problèmes.

  8. Tout à fait d’accord avec cet article ! Les corps animaux aussi sont complexes: un exemple:
    mon chat (âgé) fait de l’hyperthyroïdie. L’homéopathie lui convient très bien, j’ai bien diminué les doses d’ailleurs.
    Mais il fait aussi des malaises vagaux quand il vomit. Pour la véto, c’est fréquent et pas grave, certains chiens et chats vont jusqu’à la syncope. Il a fait un malaise dehors, dans la rue. J’ai cru à un empoisonnement, je l’ai embarqué vite fait chez la véto, en prenant la voiture, qu’il déteste. Sinon, je le prends sur moi pour le rassurer et je laisse passer la crise.
    Elle a trouvé un coeur qui battait trop vite, une tachycardie, et soupçonnait une hypertension (qui va avec l’hyperthyroïdie en général). Elle aurait aimé le garder un peu, j’ai refusé.
    Explication:
    – le minou venait de vomir, avec ce trouble vagotonique qui l’effraie à chaque fois.
    – Je l’embarque en voiture, sans même sa maison de transport.
    – Il se retrouve à se faire manipuler par un véto alors qu’il est craintif,
    = je crois qu’il a de quoi être hyper-stressé !
    Et maintenant, il va bien…

  9. Je vous raconte cette histoire car je pense aussi aux prises de sang: à chaque instant de la journée, les taux changent, notamment au niveau hormonal. Le stress les fait bouger aussi. Si vous craignez les piqûres, si vous craignez un mauvais diagnostic, si vous êtes fatigué(e)… les résultats ne seront pas les mêmes.

    Occupons-nous donc de la tête, du stress, des conflits divers et variés (les nôtres, ceux de nos ancêtres…) et de notre coeur (= amour) et ensuite, on verra à aider le corps. Il pourra réparer ce que le mental aura détruit avec efficacité, surtout si le conflit ne dure pas trop longtemps. La médecine doit accompagner, par attenter à l’intégrité physique car le cerveau déteste les agressions en tous genres ! Même les tatouages et les piercings !

    • Je pense comme toi mais c’est un peu plus compliqué !
      Henry Laborit défini deux sortes de stress, le stress psychologique et le stress physiologique, ce dernier provenant d’un dérèglement hormonal au niveau des glandes surrénales.
      Le psychologique pouvant enclencher le physiologique mais l’inverse est tout aussi plausible !
      Les deux étant des facteurs d’hyper et/ou d’hypotension.
      Perso, j’ai réussi à maitriser le psychologique par la méditation et le biofeedback mais sans pouvoir, à court terme, maitriser le physiologique !
      Et pourtant, sur le long terme ( +/- un an ) j’ai pu remarquer que le physiologique se modifiait de lui même.
      Mais bon, nous avons, tous, un fonctionnement différent car aucune vie n’est vécue de la même façon.
      Manger sainement des aliments diversifiés et faire de l’exercice modérément me semble les meilleurs fondations d’une santé sans problème.
      Quant à la méditation, c’est vraiment génial pour dialoguer avec son corps ! 🙂

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