RFI trafique le contenu d’un rapport de l’ONU pour salir la Russie..

Encore un média mensonge mis en cause pour sa désinformation et une russophobie délirante. La loi sur les fakes-news ne s’appliquent pas pour ceux qui manipulent les informations, premiers propagateurs de fausses infos. Partagez ! Volti

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Christelle Néant pour Donbass-Insider

La russophobie maladive de certains médias occidentaux les pousse à toutes les violations des règles et devoirs du métier de journaliste pourvu qu’ils puissent traîner la Russie dans la boue. Y compris mentir sur le contenu d’un rapport confidentiel de l’ONU, pour accuser les instructeurs russes présents en Centrafrique de torture, comme l’a fait Radio France Internationale (RFI).

Dès le titre de l’article, l’auteure, Marie Bourreau, légitime son accusation en y mêlant l’ONU, prétendant que l’organisation internationale enquête sur des accusations de torture portées contre des Russes.

Voici ce que dit l’article de RFI ;

« Sur les photos l’homme, âgé de 38 ans et qui dit être un simple commerçant, présente des plaies sur le corps. Sa main gauche est bandée, son auriculaire a été coupé. Dans la déposition, qu’il fait aux enquêteurs de l’ONU, il assure avoir été torturé par des militaires russes qui pourraient appartenir à la société militaire privée Wagner. […] L’ONU a pu interroger la victime le 16 janvier avant qu’elle ne soit transférée à Bangui. Son témoignage a été jugé suffisamment sérieux pour que l’organisation décide de diligenter rapidement une enquête sur place. Un porte-parole indique que les autorités centrafricaines ont été alertées de ce cas de torture commis par des individus de nationalité russe. Selon une source, les cas pourraient cependant être plus nombreux. »

Tout cela serait issu d’un rapport confidentiel de l’ONU. Une confidentialité bien pratique, car ainsi, personne ne peut aller vérifier la source de la journaliste, et nous devons la croire sur parole concernant le contenu dudit rapport.

Sauf que la Russie a décidé de répondre à cette diffamation, en publiant un extrait de ce rapport et ce qu’elle pense de l’article de RFI, sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.

Voici ce que contient ce rapport confidentiel :

« Le groupe d’experts a recueilli des informations concernant la détention illégale, les mauvais traitements et la torture d’un musulman de 38 ans qui vit dans le quartier de Bornu, qui ont eu lieu à Bambari. Le 11 janvier vers 8 heures du matin, l’homme a été arrêté à l’extérieur du bâtiment municipal par deux officiers des Forces armées centrafricaines. Il a été emmené dans une base militaire (où sont également basés des instructeurs militaires russes) et interrogé sur son affiliation présumée au groupe de l’Union pour la paix. Bien qu’un commandant local des forces armées centrafricaines ait tenté d’intervenir et exigé que l’homme détenu soit libéré, la victime a été emmenée dans un camp voisin. La victime a été détenue dans le camp avec les bras et les jambes attachées jusqu’au 16 janvier, date à laquelle la gendarmerie locale a été informée de l’incident et l’a libéré. La Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine a ouvert une enquête. Le groupe d’experts travaillera à déterminer les personnes impliquées dans l’incident ainsi que leurs supérieurs responsables de l’événement. »

À aucun moment les instructeurs russes ne sont accusés de quoi que ce soit dans ce rapport. Ils y sont mentionnés parce qu’ils partagent avec les forces centrafricaines la base où l’homme a d’abord été emmené et interrogé. Mais ce sont deux officiers centrafricains qui sont clairement mentionnés dans le rapport comme ayant arrêté et emmené cet homme dans cette base militaire pour interrogatoire.

Pour arriver à transformer deux officiers des forces armées centrafricaines en Russes de la société Wagner, soit Marie Bourreau a de sérieux problèmes de vue, ou de compréhension de ce qu’elle lit, soit elle est d’une mauvaise fois tellement crasse qu’elle n’a pas hésité à travestir la réalité pour accuser les instructeurs russes présents en Centrafrique de crimes commis par des officiers centrafricains !

Le pire à mes yeux, étant qu’elle s’est servie de l’ONU comme caution pour donner une légitimité à ses accusations mensongères ! Utiliser l’organisation et sa réputation pour salir un pays membre en déformant sciemment le contenu d’un document officiel de l’ONU est inacceptable.

Le contenu du rapport de l’ONU a été confirmé par le ministre de la Sécurité publique et de l’administration territoriale de Centrafrique, Henri Wanzet Linguissara, qui dans une interview accordée à l’agence FAN a démenti les accusations délirantes portées contre la Russie. Il a d’ailleurs déclaré qu’au moment où les faits énoncés dans le rapport se sont déroulés, les instructeurs russes n’étaient pas présents !

Ce n’est pas la première fois que des médias occidentaux se font prendre les deux mains dans le pot de mensonges et de reportages trafiqués en tout genre. Surtout quand ça concerne de près ou de loin la Russie. De ZDF à France 24, en passant par RFERL et maintenant RFI, décidément les médias occidentaux donnent à voir un exemple déplorable de ce que ne devrait jamais être le travail de journaliste.

Christelle Néant

Volti

2 Commentaires

  1. C’est pour cela que j’encourage les GAFAM (une fois n’est pas coutume) à ne pas céder aux pressions gouvernementales leur demandant de retirer ou de sanctionner de diverses façons les sites diffusant prétendument des “fakes news” (selon ces Etats menteurs).

    Google, Amazon, et tous les autres, résistez !
    Vous n’êtes pas les larbins des Etats, ni à leur service, et encore moins leur bras oppressif.

    La constitution dit Liberté d’expression”.
    Elle est la même pour tous. Si les gens ont le droit d’accéder aux informations qu’ils souhaitent.
    Les Etats n’ont pas à s’en mêler.

  2. Et si les gens au courant faisaient une chose simple .
    Leur envoyer un mail leur mettant le nez dans leur caca. Quelques milliers de mails de protestation les feraient réfléchir.

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