Cyber-harcèlement : Vos enfants en danger sur Internet !..

Après le scandale impliquant des journalistes et leur ligue du “lol”, spécialisés dans le harcèlement de la gent féminine. Il y a aussi le harcèlement qui touche les enfants et ils sont nombreux à y être confrontés. Tandis qu’une étude française a révélé, ce lundi 5 février, que la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans était le suicide, ce fléau touche également la Grande-Bretagne, notamment à cause du phénomène du cyber-harcèlement. VOIR la vidéo et l’article. Le problème n’est pas nouveau Voir tous les articles sur le sujet. Soyez vigilants. Partagez ! Volti

******

Auteur Sylvain Devaux pour Robolution

Vos enfants en danger sur Internet ! Après un article sur les fake news, mais je m’attends bien à ce que l’on en reparle dans l’actualité, je voulais partager avec vous un autre type de situation. Ce que l’on appelle le cyberharcèlement. Si notre cher gouvernement a su s’entendre avec les GAFA et autres géants du net pour bloquer toute diffusion d’information promulguée par les anti vaccins, il semble bien désemparé (?) à lutter contre ce fléau.

Pour l’Unesco ce sont environ 250 millions de mineurs qui seraient concernés par ce harcèlement. C’est tellement facile de se défouler derrière son écran ! Je me remémorais le film « la guerre des boutons ». A l’époque, et avant le réseaux sociaux, les enfants n’étaient pas tendres non plus mais au moins on pouvait s’expliquer en face ! Sans compter que la portée était limitée…au village ou à l’école.

Bref, rien à attendre de ce gouvernement là dessus qui a bien d’autres gilets à fouetter (c’est plus tendance que les chats et on ne risque pas d’avoir Brigitte Bardot sur le dos). Enfin presque, puisque notre Mounir national a plein d’idées qui sont plutôt du domaine du renforcement de la loi. Alors c’est l’Europe qui s’y colle avec l’aide de l’Intelligence Artificielle. Ce projet a un petit nom, celui du programme Creep d’EIT Digital, soit l’European Institute of Innovation and Technology. C’est un peu l’équivalent du MIT (Massachusetts Institute of Technology) américain mais en nettement moins connu…et un peu plus obscur. Ce sont les chercheurs italiens (à Trento) et aussi français qui travaillent sur ce programme qui doit détecter les insultes et autres phrases dégradantes liées au harcèlement.

Pour l’instant, pas de date opérationnelle encore mais c’est certain, il y a urgence ! A priori, le système pourrait être en place à la fin de l’année. En France, le cyberharcèlement est puni par la loi…mais les procédures sont longues et surtout, le mal est fait. En France cela concernerait près de 40 % des enfants ! De quoi réfléchir à l’accès et l’usage du net et des réseaux sociaux ! En attendant, il existe aussi une association qui gère le numéro vert Net Écoute (0800 200 000) pour répondre aux enfants et aux parents désoeuvrés… Prudence donc et prévention auprès de vos enfants, le danger est bien réel.

Sylvain DEVAUX pour Robolution

« L’homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné ».

Voir :


Mais où diable va donc Apple ?
GPS, gros plantage en vue ?
Fake news, deux poids deux mesures ?
La robotique est-elle sexiste ?

Linky, le boitier sournois n’est pas le bienvenu !

Volti

3 Commentaires

  1. Je ne crois pas que les mises en garde qui fusent de tous côtés soient entendues, que dis-je, écoutées, par les parents à qui les gosses foutent la paix quand ils sont plongés dans tablettes, ordinateurs ou mobiles.
    D’après ce que j’ai lu je ne sais plus où hier, il serait même question de laisser le wi-fi dans les écoles ou lycées…

    un jour quelqu’un m’a dit ” l’homme a continué à se multiplier quelles que soient les circonstances climatiques ou autres, donc nul besoin de se faire du souci pour les générations à venir ni même pour nous”. je pense que beaucoup de personnes pensent la même chose, donc rien ne bougera sous le soleil !

  2. J’avoue ne pas comprendre ce problème. Il suffirait de cadrer un peu ses gosses, de les surveiller quand ils surfent. Mais noooonnnn… comme le dit GDP, “ils nous foutent la paix” pendant ce temps ! Alors il ne faut pas venir se plaindre.
    Après ça, on nous pond encore loi sur loi pour réduire les libertés. Bon prétexte !

    Quand on ne veut pas attirer le loup, on évite de lui mettre des moutons sous le nez.

    Parlez aussi à vos gosses, écoutez-les, repérer leurs changements de comportement, soyez ouverts. Apprenez-leur la confiance en eux, éduquez leur flair – la société n’est pas toute rose – , faites-leurs comprendre que tout le monde peut se faire avoir, il faut juste savoir quoi faire dès qu’on s’en rend compte.

    Et commencez par réfléchir avant de faire crac-crac, au lieu de faire crac-crac et de réfléchir après ! Surtout à notre époque !

  3. Bonsoir à tous.
    Dans un premier temps cette phrase en dit beaucoup :” Je me remémorais le film « la guerre des boutons ». A l’époque, et avant le réseaux sociaux, les enfants n’étaient pas tendres non plus mais au moins on pouvait s’expliquer en face !” . Surtout sur notre incapacité à faire le distinguo entre réalité et virtualité . On en arrive à un stade où un commentaire déplaisant sur un réseau social est ressenti comme plus dommageable qu’une agression physique .
    Mais le pire est encore là :” Ce sont les chercheurs italiens (à Trento) et aussi français qui travaillent sur ce programme qui doit détecter les insultes et autres phrases dégradantes liées au harcèlement.” . Nous sommes en train d’abdiquer notre droit à vivre pour le laisse aux mains d’une “intelligence” dite artificielle , un niveau supérieur de la virtualité . Il ne faudra pas longtemps avant que cette foutue intelligence artificielle décide pour nous de ce que nous allons manger, à quelle heure nous coucher, que faire de notre temps libre et même quand on pourra (ou non) se reproduire……du moins pour ceux qui accepterons de se soumettre https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif.

Les commentaires sont clos.