Alerte ! Avenir des éoliennes usagées. Vent de panique…

Nous avons depuis longtemps dénoncé les éoliennes et les arnaques associées. Une alerte de La FED (Fédération pour le Développement Durable) met en évidence le laxisme des concepteurs, qui mettent en action des engins “sophistiqués” de plus en plus gigantesques, sans avoir au préalable, pensé à la fin de vie de ces dits engins, et à leur recyclage. Alors ? On enterre les énormes pales de ces moulins à vent constitués de matériaux composites. L’incinération coûterait des sommes énormes, avec la construction d’incinérateurs dédiés à cette tâche, pour ne pas rejeter de la dioxine entre autres polluants toxiques, sans compter la perte des sols où ces moulins sont implantés. On marche sur la tête. Merci à Mr Jean Louis Butré, Président de la FED. Et pendant ce temps là, Macron discute écologie et environnement, avec son grand débat, et ses minuscules implications pour la Planète. Partagez ! Volti

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Alerte de la Fédération pour le Développement Durable. contact@environnementdurable.net

Socle d’éolienne

Vent de panique concernant  l’avenir des éoliennes usagées

Suite au communiqué de  presse de la FED du 5 février 2019 annonçant une  plainte de la  FED en cours de constitution contre l’état, puis à notre intervention avec Bernadette Kaars administratrice de la  FED , devant la commission de l’assemblée nationale, à l’émission de FranceTVinfo du 12 fevrier 2019, le pot aux rose vient d’être dévoilé:

Le démantèlement et le traitement des déchets des éoliennes  est un vaste problème majeur qui a été soigneusement caché par les promoteurs, l’ADEME et le ministère de l’environnement

Voici  l’article publié à l’instant par l’usine nouvelle qui montre l’acuité du problème des déchets des éoliennes , les industriels essaient de trouver des solutions
Il est en effet possible de traiter complètement ces matériaux composites mécaniquement et chimiquement , de les recycler ou de les incinérer .  Mais pour le faire sans polluer la planète, c’est une autre affaire et c’est une question d’argent
Qui qui va payer ????
On peut se demander pourquoi l’ADEME cache  depuis des années cette question ?

A titre de simple remarque concernant les époxys.  Ce sont des plastiques fabriqués à partir de bisphénol  dont la réputation est de plus en plus mise en cause…et pour incinérer les centaines de milliers de tonnes ces plastiques,   proprement et sans produire de dioxines, de composés toxiques divers voir des nano-particules, il faut des installations particulièrement  fiables,  ce qui veut dire probablement la construction de nouveaux incinérateurs sur notre territoire.
 
JL Butré

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En préambule un article à lire de Laurent Rousselle pour Usine Nouvelle.

Et si on arrêtait d’enfouir les pales d’éoliennes?

Huit cent quarante tonnes de béton, 300 tonnes d’acier et 25 tonnes de composites, c’est à peu près ce que représente une éolienne de 2 MW. Quelques dizaines seulement de ces moulins à vent ont été démantelées en France depuis l’installation du premier parc en 1996. Dans cinq ans, ils seront 1 500 à laisser la place à des modèles plus puissants.

Un nombre qui va inévitablement augmenter compte tenu de l’accélération des investissements en matière d’énergie renouvelable prévus par la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). “À partir de 2020, plusieurs centaines de machines devront être démantelées chaque année”, prévient Didier Evano, le président de Net-Wind, une PME spécialisée dans la maintenance éolienne située en périphérie de Nantes, à La Chevrolière (Loire-Atlantique). Un démantèlement qui pose un nouveau défi, celui de la valorisation des composants des éoliennes.

Une préoccupation récente

…/…. Essentiellement conçues à partir d’un mélange de résine époxy ou de polyesters et de fibre de verre (60% à 70% des éoliennes), les pales les plus récentes intègrent aussi de la fibre de carbone, pour raidir des longueurs de plus en plus importantes. En quarante ans, le diamètre des rotors est passé de 17 à 160 mètres avec des perspectives à 250 mètres pour l’offshore. En outre, chaque pale contient de l’électronique, du fil antifoudre, du balsa, de l’adhésif… Une masse hétérogène qui représente 5 à 10 tonnes et présente pour l’instant des perspectives limitées de valorisation…/…

Rarement brûlées en cimenterie, souvent enfouies

…/…. À l’instar de ce qui se passe dans l’industrie nautique qui utilise, elle aussi, une grande quantité de composites en fibre de verre. “Il n’y a pas encore de filière de valorisation matière”, reconnaît Ivana Lazarevic, chargée de mission pour la Fédération des industries nautiques, qui pointe un gisement éparpillé et compte sur l’union des secteurs pour massifier les flux et justifier la création d’une filière de recyclage.

En l’absence de marché aval, les pales terminent au mieux, valorisées énergétiquement, au pire enfouies en décharge.

Peu de débouchés pour les composites

Lire l’article complet

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L’éolien terrestre programme un gigantesque préjudice écologique. La FED envisage d’attaquer le gouvernement      

La Fédération Environnement Durable envisage d’attaquer le gouvernement français pour inaction contre la pollution du territoire générée par les déchets des éoliennes industrielles. La situation de l’Allemagne (1) confrontée à ses premiers démantèlements d’éoliennes, nous révèle qu’aucune précaution à la hauteur des enjeux n’a été prise par l’État français (2) pour protéger l’environnement.     
   

Selon le calendrier de la programmation pluriannuelle de l’énergie, (PPE) annoncé par le gouvernement (3), environ 14.500 éoliennes seront installées à l’horizon 2028, ce qui correspondra à une artificialisation massive des sols ruraux, puis à la constitution d’une colossale déchetterie industrielle.

Le démantèlement de multiples éoliennes géantes est en effet illusoire compte tenu de son coût (plus de 400 000 euros par éolienne ce jour, hors retrait du massif en béton, pour une consignation de seulement 50000 euros). Le territoire de la France, lorsque la perfusion de deniers publics cessera, sera couvert de friches industrielles disséminées sur tout le territoire et de lignes de très haute tension devenues inutiles.           
           
Après avoir détruit des haies, rasé des chemins ruraux historiques et construit des routes en plein champs pour acheminer des éoliennes atteignant aujourd’hui 250 mètres de haut, les industriels de l’éolien dont les structures financières sont volontairement insuffisantes, vont abandonner une quantité gigantesque de matériaux polluants non recyclables, voir non traitables : (4

  • 36 millions de tonnes de béton armé pour fabriquer les socles, à tout jamais enterrés, soit l’équivalent de 1,8 millions de camions toupies représentant une file de 18.000 km.
  • 435 mille tonnes de plastiques spéciaux pour les pales fabriquées à base de polymères, de fibre de verre et de carbone, très difficilement traitables voire non recyclables. Si ces pales de 55 mètres étaient mises bout à bout, elles couvriraient 2.800 km.
  • 8 millions de tonnes d’acier ordinaire, d’aciers spéciaux à base de manganèse, de chrome, de nickel, de molybdène pour les mâts, les rotors etc.
  • Des centaines de milliers de tonnes de cuivre, pour les génératrices d’électricité, les câbles électriques, les milliers de transformateurs constituant les postes sources, sans compter les milliers de km de nouvelles lignes à HT pour raccorder les 14 500 éoliennes au réseau et distribuer leur courant intermittent.
  • 6 mille tonnes de terres rares dont principalement le néodyme, un produit chimique stratégique pour fabriquer les aimants des nouveaux alternateurs, difficilement recyclable et produit en Chine dans des conditions écologiques et humaines toxiques défrayant la chronique depuis des années (4)
  • 15 mille tonnes par an d’huile de vidange dont une partie s’écoule dans les sols, polluant durablement les nappes phréatiques.

La Fédération Environnement Durable constate qu’aucune structure de dépollution, de traitement, ni de recyclage, n’a été mise en place à la hauteur de la quantité déchets industriels en cour de dissémination, dont des matériaux chimiques toxiques potentiellement dangereux pour la santé et la sécurité humaine.

Elle estime que cette défaillance traduit une carence fautive de l’État à respecter son obligation de protection de l’environnement et des citoyens.

En conséquence la Fédération environnement durable étudie la possibilité d’attaquer  le gouvernement français en responsabilité, au motif de son incitation à la pollution du territoire de la France par des déchets industriels éoliens, les atteintes à l’environnement étant irréversibles.

Si cette démarche aboutit elle en informera le Président de la République avec un document dit de « demande préalable », avant de saisir les tribunaux.

Jean-Louis Butré
Président
Fédération Environnement Durable

(1Le (polluant) recyclage des vieilles éoliennes allemandes
Article du figaro  Publié le 29/01/2019   Par  Luc Lenoir
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2019/01/29/29002-20190129ARTFIG00141-le-polluant-recyclage-des-vieilles-eoliennes-allemandes.php
De nombreux sites, subventionnés pendant des années, ne sont plus compétitifs au prix actuel de l’électricité. Leur démantèlement implique des investissements que n’ont pas prévus les exploitants, et risque de poser de vrais problèmes écologiques…        

( 2Provisions actuelles pour démantèlement d’une éolienne : 50.000 €

(3) Renouvelables-La France vise un rythme soutenu d’appels d’offres
PARIS, 25 janvier (Reuters) –
La France prévoit un rythme soutenu d’appels d’offres dans l’éolien terrestre et le solaire photovoltaïque afin de doubler ses capacités de production d’électricité renouvelable en dix ans, selon le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) publié vendredi.…
Selon le calendrier prévu de développement des renouvelables, des appels d’offres représentant près de deux gigawatts (GW) de capacités d’éoliennes terrestres …. seront lancés chaque année sur la période 2019-2024….
Pour multiplier par environ 2,5 les capacités installées d’éoliennes terrestres …. en dix ans, environ 14.500 mâts seraient installés sur le territoire métropolitain à horizon 2028, contre 8.000 à fin 2018,

(4) Evaluation de la quantité totale de matériaux du parc éolien français constitué de 14.500 mats
Chiffre issus des brochures techniques de constructeurs allemands et danois d’éoliennes

(5) La guerre des métaux rares : La face cachée de la transition énergétique et numérique
janvier 2018 de Guillaume Pitron


Volti

17 Commentaires

  1. “On savait pas…”

    Les grandes éoliennes ont TOUJOURS été une arnaque environnementale pour écolos bobos.
    De plus, elles sont un véritable gouffre pour le “contribuable sans-dent”.
    Elles ne sont absolument pas rentables.
    Sauf évidemment pour le lobby des fabricants et des exploitants. Qui eux s’engraissent comme des porcs grâce aux aides étatiques et au rachat subventionné de la production.
    …Heureusement pour la filière, les rétrocommissions aux intérêts personnels bien compris, trouvent toujours ses élus…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    • …Sans compter le coût d’entretien de ces ventilateurs champêtres, un véritable scandale que nous payons aussi.

      Ps: Attention à la prochaine tempête qui s’en vient, notre société n’est plus que du vent…

      Bien à vous.

    • j’aimais bien quand il y en avait une par ferme (ça ressemblait à Bagdad café) c’etait cool

      • Moi aussi…
        En ce temps là elles servaient à pomper l’eau des nappes phréatiques …et non à pomper l’argent des éborgnés sans dent.
        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  2. Bonjour à tous.
    “On peut se demander pourquoi l’ADEME cache depuis des années cette question ?”
    C’est juste qu’elle n’est pas à l’ordre du jour, si tant est qu’elle le devienne.
    Notre vision des choses n’est pas celles des dirigeants . Nous rêvons d’une amélioration du cadre de vie par une harmonisation avec la nature . Eux ne visent qu’à augmenter toujours plus les flux financiers .
    Nous prônons la réduction du gaspillage et de l’impact sur l’environnement , alors qu’eux ne cherchent qu’à faire tourner la machine à consommer . Peu leur importe l’avenir des sites d’éoliennes du moment qu’elles ont généré des contrats juteux, des emplois (même temporaires) des ventes de matières premières et matériaux de constructions. Leur seul souci est le profit immédiat et si les problèmes de démantèlement peuvent aussi devenir rentables par le biais de création de structures de retraitement , c’est tout bénéf.

  3. Bien sûr, on n’aurait pas pu y penser avant ! Tôt ou tard le problème allait se présenter. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  4. Bonjour

    Comme si les océans n’étaient pas suffisamment gigantesques pour qu’on puisse les déposer dans les profondes abysses.
    Polémique absurde.

  5. Comme d’hab, ceux qui nous ont imposé par la force les centrales nucléaires et les éoliennes n’ont pensé qu’à leurs profits immédiats mais n’ont jamais envisagé leur démantèlement ni le recyclage des matériaux qui les composent. Pourquoi leurs écoles d’ingénieurs ne les formaient-elles pas à avoir une vision à long terme et à devoir envisager, pour chaque innovation technologique de leur création, son futur démantèlement et le recyclage des éléments et des matériaux qui la composent ? Est-ce toujours pareil dans les écoles d’ingénieurs, le nez dans le guidon ?

  6. idem pour ceux qui ont conçu les voitures électriques !!

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