La faillite de la science matérialiste ?

Vu la vitesse de propagation des nouvelles technologies et, des nouveaux médicaments, nous pouvons nous poser la question sur quels sont les bénéfices, et quels sont les inconvénients que cette science nous a apporté ? Le bilan n’est pas tellement probant si l’on tient compte des scandales passés et à venir. Nous avons gagné en confort, au prix d’une pollution exponentielle, tant environnementale que physique. Des sommes faramineuses sont employées pour des objets, devenant obsolètes des qu’une nouvelle version est produite. Au niveau médical, les “molécules”, camouflent la maladie réelle, puisque l’on ne soigne que les symptômes. Il serait tant de redescendre de l’Olympe, les nouveaux Dieux de la science ont plus à voir avec l’extermination de la vie, que sa préservation mais, ça profite bien à quelques uns. Partagez ! Volti

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Auteur Joseph pour Nouveau-Monde

La science moderne a émergé approximativement au moment de la Révolution française, il y a maintenant plus de deux siècles. Depuis lors, l’Humanité s’est lancée dans une course au « progrès » technologique qui en est directement issu et qui lui reste étroitement associé. Un tour d’horizon rapide permettra de déterminer si la progression scientifique et technique exponentielle a permis ou non l’amélioration des conditions humaine et planétaire.

Et si malgré le temps et les ressources (notamment financières) investies, le bilan reste plutôt défavorable autant aux êtres humains qu’aux autres êtres vivants et qu’à la planète elle-même, peut-être sera-t-il nécessaire d’envisager la faillite de notre science éminemment matérialiste, ceci pour permettre de passer à autre chose.

La science moderne, de plus en plus morcelée en disciplines hétérogènes et en domaines hyper spécialisés, s’est considérablement éloignée d’une vision synthétique et holistique telle que celle pratiquée par les savants de l’antiquité. Pour ces derniers, l’étude des astres n’était pas nécessairement séparable de celles des mathématiques, de la terre, des êtres vivants et même de la philosophie. Nous en sommes arrivés à un point paradoxal où, par exemple, pour étudier des particules minuscules plus petites que les atomes, nous n’avons pas trouvé mieux que de construire de gigantesques accélérateurs de particules de plusieurs kilomètres de diamètre ! Parallèlement, la conscience morale semble avoir déserté de plus en plus les milieux scientifiques, ce qui explique notamment la facilité croissante avec laquelle nos actuels champions de la science se font acheter et corrompre par la politique et la finance et ne voient plus guère d’inconvénients à trafiquer allègrement leurs « études » pour aboutir aux résultats voulus d’avance.

La corruption n’est cependant pas encore parvenue à s’universaliser et nous le devons à quelques réels savants pour lesquels la science ne doit pas s’exercer sans conscience. L’ennui pour eux est qu’en général plus ils s’opposent à ces pratiques qui n’ont plus grand-chose à voir avec l’esprit scientifique véritable, plus ils sont « descendus » d’une manière ou d’une autre : dénigrés, radiés, virés, ostracisés, ou même parfois carrément « suicidés ». Si leurs découvertes s’opposent à la pensée unique ou aux intérêts des milieux économiques et des multinationales, elles sont souvent ignorées ou ridiculisées. Si elles sont inattaquables, tellement les résultats sont flagrants, ce sont les chercheurs eux-mêmes qui sont attaqués. Leur réputation peut être démolie par un scandale totalement fabriqué, sexuel ou d’une autre nature. Et par amalgame, leurs découvertes passent alors plus facilement à la trappe.

La science sans conscience n’échappe pas à l’une de ses découvertes : la loi d’entropie (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Plus elle avance dans le temps vers son idéal matérialiste de progrès infini, plus elle se dégrade et tend à produire des fruits pourris. Parlant de fruits, l’examen de ses prouesses peut commencer par celles concernant le milieu naturel. Qu’en est-il sur ce plan particulier ? Eh bien, la science est parvenue à inventer des milliers de poisons de différentes natures, capables de tuer non seulement des insectes, mais aussi des animaux, des plantes et des êtres humains, ceci bien sûr de différentes manières, des plus lentes (faisant mourir et souffrir à petit feu) aux plus expéditives (particulièrement appréciées des militaires et des agences d’espionnage).

Elle a aussi découvert des engrais dont les effets à long terme, combinés avec le labourage, vont de l’appauvrissement des sols à la désertification. Elle a isolé le radium puis d’autres éléments radioactifs et fini par permettre la création de centrales puis de bombes et d’autres armes nucléaires dont les déchets contaminent les sols pendant des millions d’années. Ces merveilleuses inventions et leurs déchets contribuent à détériorer plus ou moins radicalement le code génétique des diverses espèces vivantes.

Le tour d’horizon serait nettement partial si l’on ne reconnaissait pas dans chacun des domaines les quelques avantages apportés par la science matérialiste. Sur le plan particulier de la nature, cette science a malgré tout permis en particulier les bénéfices suivants : euh… Attendez ! Nous cherchons… Plus sérieusement : si, il y a quand même eu quelques bons effets, semble-t-il, tels que la capacité à analyser les déséquilibres chimiques aussi bien dans les sols que dans les plantes, les animaux et les êtres humains. L’ennui toutefois est que ces déséquilibres sont trop souvent la conséquence de l’approche scientifique ou technologique moderne éloignée des considérations relatives à la conscience morale. La science moderne a également copié de nombreuses molécules médicinales qui se trouvaient déjà dans la nature. Elle a aussi trouvé des produits capables de nettoyer ou de purifier les saletés dont elle était en définitive elle-même responsable. Il lui reste à découvrir comment éliminer radicalement les déchets nucléaires autrement qu’en les glissant juste sous le tapis. Il lui faudra aussi trouver le moyen de supprimer les milliers de milliards de micro et de nano particules plastiques polluant toutes les mers du globe. Nous devons quand même reconnaître le mérite des encore nombreux chercheurs qui cherchent à réparer les pots cassés par la science elle-même ou par sa fille la technologie.

Sur le plan plus particulier de la santé, spécialement celle des êtres humains, si la pénicilline et les autres antibiotiques ont pu tuer de supposées mauvaises bactéries responsables de maladies plus ou moins mortelles, elles ont aussi conjointement tué les bonnes appartenant au microbiote intestinal et rendu des « mauvaises » bactéries résistantes. Ceci a contribué en bout de course à déséquilibrer plus ou moins radicalement l’état physique aussi bien des hôtes que de leurs invités microscopiques. Même si initialement les découvertes scientifiques semblent particulièrement bénéfiques au moins sur le court terme, elles engendrent presque immanquablement des conséquences plus ou moins désastreuses sur le long terme. Ou bien elles ont conjointement des effets négatifs secondaires sur le court terme. Ceci est particulièrement le cas pour les découvertes médicales contre les cancers. La chimiothérapie semble faire au moins autant de dégâts que ces derniers.

Concernant la lutte contre les cancers, si l’immunothérapie paraît plus prometteuse et moins nocive, il reste à connaître ses effets à moyen et long terme. En matière de bilan actuel, la recherche dans ce domaine est un gouffre financier sans fond qui n’empêche nullement une croissance par ailleurs pratiquement exponentielle du nombre de cancers et d’individus qui en sont malades. Et la cause est loin d’être une affaire de longévité croissante, car en un siècle, celle-ci n’a tout au plus que doublé dans certains pays, alors que dans le même temps, le nombre de cancéreux a été multiplié par cent ou par mille. De plus, les jeunes enfants sont eux-mêmes touchés. Nous en arrivons à un point où un individu sur deux peut maintenant s’attendre à mourir du cancer, ceci en dépit de toutes les découvertes et de tous les moyens déployés contre ce fléau.

Les impératifs budgétaires, financiers ou politiques laissent rarement le loisir à la science de lancer des recherches de longue haleine qui sont pourtant les seules aptes à apporter des réponses fiables et significatives dans la plupart des domaines, y compris en médecine. La plupart des inventions technologiques sont mises sur le marché sans la moindre étude sérieuse en termes d’effets potentiels négatifs sur la santé et sur l’environnement. Ce qui l’emporte, c’est le gain immédiat : combien cela rapporte-t-il financièrement, politiquement, économiquement ou même socialement (par exemple comme moyen de contrôle des foules) ? Le cas tout frais de la 5G en est un exemple tout à fait représentatif. Quelques scientifiques dotés d’une conscience ont pourtant tiré la sonnette d’alarme. Mais leur voix se perd dans le désert. Et la plupart des gens qui parviennent malgré tout à l’entendre ne veulent pas l’écouter. Ils préfèrent entendre les sirènes de la technologie confortable et de la science matérialiste.

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Source Nouveau-Monde

Voir aussi :

L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources

La foi en les médias, une nouvelle religion…

La conscience humaine et l’ego

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Volti

4 Commentaires

  1. “Des sommes faramineuses sont employées pour des objets, devenant obsolètes des qu’une nouvelle version est produite. ”

    oh que oui ! ma minette ayant mis en petits morceaux mon kit main libre, impossible, je dis bien impossible, d’en retrouver un qui aille avec ce foutu Wiko ! il faut obligatoirement la même marque, or on n’en trouve plus le modèle étant obsolète et il n’y a que trois ans que cet engin m’avait été offert !

    • Eh oui GdP, aujourd’hui, le nouveau “marketing” consiste à jeter le bébé avec l’eau du bain ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • Bonsoir Gde P,
      J’ai un Wiko, simple modèle de base, si cela t’intéresse, je peux te l’envoyer gratos,
      Il est complet avec chargeur et écouteur, il a servi moins de 3 mois.

      Il faut que je trouve la référence pour plus de précisions.

  2. Je nous compare à la mode
    chacun défend son style, ses goûts de la mode , argumente sur sa mode ou impose sa mode

    Mais au final cette mode ne vient pas de nous on nous la dicte et celui ou ceux qui nous la
    dicte ne sont pas plus apte que nous à différencier les choses

    la mode d’hier était la vérité d’hier, celle d’aujourd’hui est notre vérité, et la mode de
    demain sera notre prochaine vérité, des vérités de passage qui tendent à revenir à celle du
    passé déjà oublier au fil des modes

    Tous le monde se retrouvent dans un magasin géant avec des milliards d’ habits ne sachent
    pas lequel prendre

    Tous ses genres sont bien pour rigoler à essayer de paraître le plus à la mode rien de plus

    Pourtant on sort du ventre de notre mère nu

    On se reposent que sur les habits avec notre esprit rivet sur eux, on ne ressent plus notre
    peau, notre corps qui devient prisonnier de ses habits

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