Quand la Banque de France tente de se justifier !

Les Gilets jaunes, qui dans les médias suggèrent un retour à une Banque Nationale, obligent les Loups de Wall Street et de la City à sortir du bois notamment par la voix du communiqué de la Banque de France (BdF) du 23 janvier 2019.

La BdF y indique, avec raison, que ce n’est pas la loi de 1973 mais celle de 1993 qui interdit l’Etat (via les « avances au Trésor ») de lui emprunter à faible coût sans s’endetter auprès des banques privées, grâce à « la planche à billets ». Mais elle omet de préciser, comme évoqué dans la pétition, que c’est par choix idéologique que les politiques dans les années 80 abandonnent les « avances au Trésor » pour emprunter sur les marchés financiers.

Par contre, la BdF se moque de nous quant au rôle inflationniste qu’aurait « la planche à billets » entre les mains d’une vraie Banque Nationale. N’existe-t-il pas d’inflation aujourd’hui, ayant poussé des centaines de milliers de personnes dans la rue, alors même que la dite planche est aux mains des banques privées qui l’utilisent pour se shooter aux profits de court terme sur les marchés financiers ?

La BdF, qui est membre de l’Eurosystème sous l’égide de la BCE, se moque d’autant plus de nous au vu de son statut pour le moins surprenant ! Selon la Cour des comptes, il s’agit d’ « une institution sui generis au capital détenu par l’État ». Autrement dit la BdF est une banque centrale indépendante et une personne morale publique indépendante ou encore une entreprise publique indépendante qui n’a aucun compte à rendre à son actionnaire unique, l’État, tout en assurant des missions publiques !

Et avec çà, une vraie Banque Nationale aux mains du Peuple créerait plus d’inflation ? Même les juristes en perdent leur bagou !

La BdF se moque encore plus de nous par rapport à ce qu’elle ne dit pas. Une bonne politique de crédit public (« la planche à billets ») peut ne pas être inflationniste. Pour cela, elle doit être dirigée vers des investissements productifs dans des secteurs d’activités améliorant notre qualité de vie et celle des générations à naître. Les emplois seront des emplois qualifiés bien rémunérés capables d’absorber les éventuels effets inflationnistes.

V’là une bonne dette !

Source : pétition de Julie Péréa “Un RIC pour une Banque de France et se libérer de la dette” sur Change.org

 

Julie Perea

21 Commentaires

  1. On ne cesse de le dire ici : quoi qu’il en soit, emprunt à taux 0% à la banque centrale ou pas, dans tous les cas il faut arrêter d’avoir des budgets publics déficitaires.

    • On s’en fout que le budget public soit déficitaire.

      Un état n’est pas un ménage car il a la possibilité de la création monétaire.

      Ce qui est important c’est que l’argent soit correctement investi !

      https://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs

      https://www.youtube.com/watch?v=1RsYJIa0ZJM

      c’est l’inflation et/ou la croissance qui résorbe le déficit.

      Créer un déficit pour donner sans investissement fait de l’inflation.
      Créer un déficit pour réaliser un investissement fait de la croissance.

      Si pour chaque génération, on investi dans des crèches, des écoles, des universités alors que les impôts ne rembourseront que 25 ans plus tard avec un taux d’emprunt de 2% par an, l’investissement initial ne sera jamais remboursé !
      C’est bien la société qui doit payer dans son ensemble ces infrastructures, donc cela doit se faire initialement payer par de la création monétaire donc de l’inflation, et pas par de la dette. Ensuite cette éducation fournira la croissance.

      • Leur idée est que la dette se résorbera d’elle même en supprimant toutes les redistributions sociales !
        Et puis, entre nous, la dette, ils s’en foutent complètement ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

        • Oui Kalon exactement,

          Ce qui les interessent c’est de payer les interets sur la dette…seule vraie valeur.
          La dette(du moins pour une bonne partie ) n’etant qu’une simple creation monnaitaire ne reposant sur rien

    • ATTENTION, PRÉCISIONS !!

      D’accord sur plusieurs points : le refus de financer l’Etat est idéologique, notamment. On peut très bien défendre l’idée d’un déficit de l’état qui ne soit pas contraint.

      Par contre sur un point l’article se trompe lourdement. De fait il n’y a pas d’inflation, et il n’y en a jamais eu si peu !

      Par contre, il y a certes un problème massif de pouvoir d’achat des ménages (et c’est pour ça que les gens “descendent dans la rue”).

      Mais Il ne faut pas confondre les deux notions : les gens (le peuple) NE GAGNENT PAS ASSEZ par rapport au coût de la vie.
      En revanche il est VRAI que les prix évoluent très très peu (inflation très faible). L’un n’empêche pas l’autre !!!

      On peut très très bien (et c’est le cas actuellement en zone euro) avoir une qualité de vie mauvaise, et de plus en plus mauvaise (parce que le revenu des ménages n’augmente pas assez, parce que nous avons de nouvelles habitudes de consommation – abonnements multimédia, smartphones.. -) et en même temps avoir une inflation faible.

      Autrement dit : j’ai un problème (le peuple a un probleme) si (par exemple) mon revenu augmente de 1% par an et que les prix augmentent de 1% par an (car alors au mieux ma situation ne change pas, voire se détériore si je suis amené à avoir des dépenses imprevues). Bref : il n’y a pas besoin d’avoir de l’inflation pour que la situation financière des ménages soit mauvaise (actuellement c’est le cas : détresse des ménages malgré l’absence d’inflation). Au contraire (par exemple dans les 30 glorieuses) il y avait énormément d’inflation mais les ménages s’en portaient en moyenne très bien (car leur revenu augmentait encore plus vite que l’inflation).

      Mon commentaire porte seulement sur la partie de l’article qui prétsentait comme “évident” qu’il y ait de l’inflation. NON. ! Il y a une grande détresse financière d’une grande partie de la population mais la BCE a tout-a-fait raison de dire qu’il n’y a pas (ou tres peu) d’inflation.

      Si on veut s’informer, on doit être précis et intègre et ne pas tout confondre. Si on commence à prétendre qu’il y a de l’inflation alors qu’il y en a (C’est objectif et vérifiable) peu, on ne va pas être crédibles!

      En revanche il faut parler de l’évolution relative du revenu des ménages et de l’indice de prix. Il faut parler de qualité de vie des ménages. Il faut parler d’équité sociale et fiscale.

      • Pour mémoire, l’unique mandat de la BCE est de limiter l’inflation a moins de 2%.
        Ceci, afin que les rentiers ne perdent pas la valeur de leur capital !

        Mais la contrepartie de limiter l’inflation c’est un grossissement permanent de la dette,
        c’est soit l’un, soit l’autre….car il faut bien une augmentation de la masse monétaire !

        • Plus exactement le mandat de la BCE est de garder l’inflation inférieure “Mais proche” e 2%
          (L’inflation est un peu comme la tension arterielle : il n’est pas sain d’en avoir trop, mais il n’est pas sain non plus d’en avoir trop peu).

          Bref…

          Mais sinon, non ! Le principe de limiter l’inflation c’est précisément (à tort ou à raison je ne me prononce pas) de lutter contre l’augmentation de la masse monétaire, et donc de l’endettement, indirectement.

          Je trouve ton argument étrange (Mais c’est sans doute moi qui ai mal compris). Quand on veut limiter l’inflation (encore une fois : je décris l’objectif de l’écosystème, mais je ne me prononce pas sur s’il est bon ou non), c’est précisément qu’on veut limiter la création monétaire. Ensuite la création monétaire, soit elle se traduit en inflation (augmentation des prix à la consommation) soit elle se traduit en augmentation de liquidités, qui ensuite peuvent se loger sur telle ou telle catégorie d’actifs et créer des bulles.

          Donc (1) à priori (dans la théorie) les banques centrales veulent limiter la création monétaire car elles pensent que l’inflation “hors de contrôle” (genre Venezuela) est mauvaise, mais aussi parce que la création monétaire qui ne se traduit pas en inflation se traduit alors en “bulles” ou en surendettement (également vu comme mauvais, mais pour d’autres raisons que l’inflation.
          Donc (2) c’est pourquoi (encore une fois je ne dis pas que c’est une bonne idée) les banques centrales ne financent pas la trésorerie des états : parce qu’elles ont peur que ça crée de la masse monétaire qui se retrouve soit en hyperinflation, soit en bulles (financière, immobilière), soit en endettement excessif.

          • Plus exactement le mandat de la BCE est de garder l’inflation inférieure, Mais proche, de 2%
            Tout a fait !
            et je confirme que l’objectif INITIAL est de préserver le capital.

            SAUF que la courbe de PHILIPS nous indique et cela s’est encore une fois réalisé pour la zone euros, que limiter l’inflation augmente le chômage ( dans une économie normale )
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_de_Phillips

            Et limiter l’inflation créera forcement de la dette puisqu’il faut forcement augmenter cout que cout la masse monétaire.

            Donc en fait c’est assez drôle !
            tu écris:
            (limiter) l’inflation c’est précisément (à tort ou à raison je ne me prononce pas) de lutter contre l’augmentation de la masse monétaire

            Alors que le système essaie d’augmenter a tout prix cette masse monétaire pour survivre.

            MAIS depuis plus de 40 ans, le seul moyen d’augmenter la masse monétaire c’est de vendre du CREDIT…

            Et puisque il faut A TOUT PRIX augmenter la masse monétaire, alors que les gens sont frileux depuis la crise de 2008, les banques font des SOLDES (des taux bas) depuis 2008 pour inciter les gens a prendre du credit afin d’augmenter cette masse monétaire afin de faire SURVIVRE LE SYSTEME et ne pas le faire mourrir de lui même.

            On est toujours dans cet objectif de SURVIE 10 ans après…
            Du coup les banques ne gagnent plus trop d’argent avec les particuliers, donc elles ont augmenté les FRAIS BANCAIRES.

            Les taux ne peuvent plus remonter sauf a faire faire immédiatement faillite aux états trop trop endettés.

            En fait ils sont coincés, n’arrivent même plus a avoir un minimum d”inflation et ne peuvent pas remonter les taux pour cela.

            Le jeu est donc grippé et en fin de course jusqu’a son explosion

            • Pour mémoire,
              L’INFLATION est la quantité de monnaie en circulation FOIS sa vitesse de circulation.

              Inflation = QE x Vitesse

              En réalité, énormément d’argent a été créé pas les banques centrales pour inonder les banques de liquidités,
              MAIS cet argent ne circule pas dans l’économie, il est bloqué dans les banques.

              Donc grosse création monétaire SANS INFLATION, car la vitesse est nulle !

              SAUF QUE lorsque le système va exploser, cette liquidité sera déversée dans l’économie réelle puisque c’est a l’économie réelle que l’on va demander de payer pour le RESET du système.

              A ce moment la, la vitesse de circulation de cette liquidité engendrera une forte inflation qui détruira la valeur de la monnaie, détruira le capital et ENFIN écrasera la dette grâce a cette inflation.

              Mais, ce ne sera pas joli a voir !

              • Couper les banques en 2,
                Laisser faire faillite les banques casino,
                Détruire cette liquidité casino est la meilleure solution.

                La création monétaire doit servir l’économie REELLE et pas l’économie casino au seul profit de quelques uns.

                C’est bien l’idée de la série LA CASA DE PAPEL pour tenter d’ouvrir l’esprit des gens.

      • comme tu le dis le gros problème c est le changement des habitudes de consommation ,et pendant les trente glorieuses les gens n étaient pas spécialement plus riches ,mais se contentaient de bcp moins
        ce n est pas l augmentation des salaires qui va résoudre les problèmes bien au contraire, car il va falloir s endetter encore plus pour financer cette augmentation
        , faudrait déjà veiller à faire baisser le prix de l indispensable ,comme les loyers ce qui pénaliserait déjà les plus riches ,20m2 à 850 euros par mois à paris ,c est tout de même un peu cher ….

        • Oui exactement.
          D’ailleurs on sait bien que ce qui pénalise le plus le “reste à vivre” ce n’est ni Orange ni Samsung ni Total : c’est le logement !!
          Mais on va nous dire que le loyer c’est un prix de marché : chaque proprio (y.compris parfois une petite vieille qui n’a qu’un studio à mettre en location comme complément de retraite) fait payer le prix “de marché” à son locataire.

          C’est clair que le prix du logement est délirant en part de revenu (Mais à ce jeu il est infiniment moins défavorable qu’en italie) mais que faire ? Quand Hollande avait proposé l’encadrement des loyers, beaucoup de gens “bien intentionnés” avaient râlé car c’était la mainmise de l’Etat sur des contrats de location privés…
          Les pouvoirs publics peuvent (et devraient) baisser les prix de loyers qu’ils contrôlent. Mais comment réguler les loyers qui sont dans le marché ?

          • OUI, le ratio salaire loyer est trop important dans le budget !

            Le problème ne serait pas si compliqué a résoudre si les salaires était adaptés aux loyers et dépenses des ménages, c’est a dire de baisser la valeur de l’argent donc augmenter les salaires pour rééquilibrer les ratios de tout cela.

            Mais il n’est plus possible d’augmenter les salaires, car nous sommes dans la MEME ZONE économique que nos voisins qui ont des salaires bien mois élevés que les nôtres.

            Et il faut bien faire tourner l’immobilier qui est le 3 eme pan économique du pays.

            Entre l’enclume et le marteau les particuliers ont un loyer qui augmente en fonction des crédits des propriétaires tout en ayant un salaire qui n’augmente pas ou presque plus.

            Le fait que l’état ne maîtrise plus la création monetaire est encore une fois a l’origine de ce problème.

  2. C’est assez bien résumé,

    La particularité est que l’état a obligation d’emprunter sur la marchés, c a d les banques et ce sont elles qui définissent le taux d’emprunts.
    D’autre part, nous ne savons pas réellemnt a qui nous empruntons et les remboursements d’emprunts partent en grande parti a l’étranger, ce qui est une vraie fuite des capitaux.

    .
    Pour desserrer la main des banquiers qui nous serre les couilles a cause de notre dette et de nos emprunts sur les marchés, et endiguer cette fuite des capitaux, il suffit:

    De redonner la capacité a l’ETAT d’emprunter à la BDF, et ce au même taux de refinancement que les banques privés vers la BDF ou la BCE.

    De redonner la capacité a l’ETAT d’émettre des emprunts aux Français, ce qui permet de garder notre dette en interne et d’alimenter notre économie, sachant que l’état en retirera a chaque tour au moins entre 60 et 80%.

    D’utiliser la création monétaire pour réaliser des investissements,
    (donc créer de la croissance de PIB et réduire le ratio DETTE/ PIB).

    Tout cela en respectant tous nos engagements précédents, donc sans faire défaut.

    Bormes

  3. Supprimons cette dette qui n’est que du vol !
    Comme en Islande.
    Banksters en prison !

  4. Quelque soit le CONtribuable,
    du chômeur au Gilet jaune, au retraités, du fonctionnaire au patron de PME-PMI, et autres
    .
    Tous ceux qui payent des taxes ou des impôts, et tous ceux qui recoivent une part des acquis sociaux, sont dans le même bain, celui de l’étranglement de l’état par la dette et son incapacité de création monétaire, d’inflation, de dévaluation.

    Il n’y a pas de solution possible sans le retour de notre souveraineté monétaire !
    donc du contrôle de la création monétaire, donc du contrôle de la BDF.

    Les seules gagnants sont ceux qui nous pillent tout en ne payant presque pas d’impôts en France.
    Les banques, la finance, les multinationales.

  5. C’est SIMPLE:
    Le modele mathématique de notre système économique ne peut fonctionner et n’exister QUE SI il y a augmentation de la MASSE MONETAIRE.
    Or, les états n’ont plus la capacité de l’augmenter par la création monétaire.
    Ce sont les banques qui font de la création monétaire temporaire par les PRETS, les CREDITS, les EMPRUNTS
    Cette masse monétaire est donc quasiment constitué QUE de DETTES.

    DETTES qui réduisent la masse monétaire au fur et a mesure de leurs remboursements. AIE !
    Il faut donc encore plus d’emprunt et de DETTES pour continuer a augmenter inexorablement cette masse monétaire.
    Et cela est exponentiel !

    Celui qui dit qu’il faut rembourser (même partiellement) LA DETTE n’a rien compris et celui qui dit qu’il faut moins dépenser pour moins emprunter non plus n’a rien compris ou est un gros menteur.

    Tant que l’on ne retrouvera pas une création monétaire réelle, donc une souveraineté monétaire, nous sommes condamnées a emprunter toujours plus afin de rembourser les PRETS précédents !
    Donc créer de l’argent qui n’existe pas pour rembourser de l’argent qui n’existait pas non plus avant.
    Nous ne pouvons rembourser (même partiellement ) cette MASSE de DETTE MONETAIRE sauf a ce que le système explose de lui même ou génère une MEGA CRISE.

    Et comme c’est EXPONENTIEL, c’est INEXORABLE !

    Puisque l’on ne peut réduire cette masse monétaire, il faudra qu’elle augmente pour ECRASER LA DETTE.

    Pour cela, seule l’INFLATION détruira LA DETTE.

  6. bonjour

    les baiseurs : marchands de mort…..religieux…banksters….pouris-tiques (N.O.M)

    les baisers …..ceux qui leurs accordent leur confiance…(les inconscients)

    et les conscients qui en subissent les conséquences

  7. bonsoir
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