Préserver la qualité d’humanité: Allo, l’humanité ? Où es-tu ? Par Yves Michel…

Une question que je me pose aussi, et l’auteur répond avec de bons conseils à suivre. Partagez. Volti

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Auteur Yves Michel proposé par  Liliane Held Khawam

Pixabay

La qualité d’humanité

Au fil de ma vie, de mon implication sociale depuis mon adolescence, de mon expérience professionnelle, il m’apparaît qu’un enjeu qui en inclut bien d’autres se situe autour de notre qualité d’humanité : savons-nous encore être et vivre de façon pleinement humaine ? Ou bien plions-nous la tête sous le joug de la chosification (la réification) ?

Etre humain… ou juste une chose ?

  • La pression à tout chosifier s’est emparée de notre corps : celui-ci n’est vu que comme une machine et un outil pour stimuler la consommation. Dès la gestation, la grossesse, qui sont désormais conçues comme des maladies, la technomédecine se jette sur le corps de la femme et sur le fœtus, prétendant tout contrôler, en dépit de l’avis de la future mère ; celle-ci n’a qu’à se taire et subir tout le « monitoring », les médicaments, les examens intrusifs, jusqu’au déclenchement artificiel de l’accouchement, au cocktail médicamenteux, à la césarienne de plus en plus fréquente. Demandez leur témoignage à celles qui ont tenté de vivre leur grossesse et leur accouchement comme elles le voulaient : c’est une vraie guerre. Où es tu, notre humanité, là-dedans ? Elle est portée vaillamment par quelques sages-femmes contre vents et marées de règlements, d’assurances exorbitantes, de pressions économiques immenses, de domination masculine par les médecins ; elles tentent d’accompagner les futurs parents avec humanité: pour combien de temps encore ? Je soutiens ces sages-femmes ? J’écoute et je respecte mon corps.

Puis tout au long de notre vie, il est très difficile d’éviter les intrusions de la pharmacie dans notre corps ; la santé publique est devenue un vaste marché (plus de 1 000 milliards d’€ de chiffre d’affaires annuel) dont l’appétit financier à court terme passe loin avant les besoins des personnes : les populations sont vues en créneaux commerciaux ; les moins rentables sont laissés pour compte : c’est une immense violence. Et les dominants de s’outrer quand de rares patients explosent dans un cabinet médical ou un hôpital, quand des personnes courageuses refusent de se plier… Où est la prise en compte des besoins de la personne ? Où es-tu, l’humanité ? Disparue. Je prends ma santé en mains au quotidien, par une bonne hygiène de vie et en utilisant les plantes.

  • Quand notre rythme de vie est devenu infernal, au travail mais aussi depuis l’enfance, à l’école, et du lever au coucher, avec d’innombrables injonctions qui nous parviennent désormais via la technologie intrusive très bien organisée : nous sommes cernés. Ceux qui tirent les ficelles de cette bataille se moquent éperdument des personnes qu’elles asservissent : « Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres, depuis longtemps leurs dés avaient été jetés, dès que la main retombe, il ne reste qu’une ombre…* ». Le résultat est que les humains sont traités désormais comme du bétail, il n’y a qu’à voir les barrières métalliques au travers desquelles on nous fait circuler, les puçages, les fichages nombreux imposés… Or la façon des humains de traiter le bétail est annonciatrice de celle de traiter les humains eux-mêmes, l’histoire est riche en exemples : nous sommes au bord du précipice. Où es-tu, l’humanité ? Heureusement, un réveil de conscience se développe chez certains d’entre nous pour valoriser, respecter la dignité, y compris vis-à-vis des animaux et du règne végétal : un peu d’humanité dans ce monde de brutes… J’y participe de toute mon âme.
  • Cette immense tyrannie de l’économie néolibérale exige toujours plus de travail, de soumission de notre part, elle nous enserre dans toujours plus de règlements, lesquels favorisent toujours les plus riches et les dominants : où es-tu, l’humanité ? De quoi oublier la beauté de la vie… Je contribue à la création de nouveaux circuits économiques, à de nouvelles visions de l’économie.
  • Cette tyrannie a envahi notre culture : tout doit pouvoir être comptabilisé, même les arts… Les algorithmes doivent tout régenter : quelle arrogance et quelle folie prométhéenne ! De quoi nourrir jusqu’à l’infini les prétentions de l’ego, de l’orgueil ; de quoi oublier l’humilité. Où es-tu, l’humanité ? Je soutiens la culture gratuite et/ou en spectacle vivant.
  • Quand l’avidité, la cupidité, sont tellement encouragées qu’elles conduisent beaucoup de personnes à se gaver quitte à piétiner autrui et au mépris de l’environnement qu’elles laissent nageant dans des mers de plastique, mais où es-tu, l’humanité ? J’agis avec mesure, sobriété et sens des responsabilités au quotidien.
  • Quand les dominants nous obligent à gober leur catéchisme matérialiste et leurs fake-news, comme ils gavent des oies, quelle violence… Avez-vous déjà vu gaver des oies ? Mais où es-tu, l’humanité ? Je vérifie les informations en contrôlant d’où elles émanent.

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Yves Michel

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Volti

Un Commentaire

  1. Il viendra un jour où cette tyrannie de l’économie néolibérale s’auto détruira d’elle même, il ne peut en être autrement surtout lorsqu’on ne tient pas compte des équilibres monétaires.

    Nous sommes tous liés, si le peuple d’en bas s’écroule faute de ne plus pouvoir payer, le haut de la pyramide s’écroulera par ricoché, si les fondations s’écroulent, tout finira par s’écrouler au sommet.

    Ah quoi sert de vouloir contrôler tous nos faits et gestes, si le peuple n’a plus d’argent pour vivre, il finira par se soulever et ce n’est pas l’intérêt des tyrans qui ne peuvent pourtant pas échapper à cette réalité.

    Au final contrôler un peuple ne tient qu’à cela: apporte du pain à ton peuple, permet lui de payer ses factures, augmente son pouvoir d’achat et tout ira bien !

    Dans le cas contraire, nous savons que ventre affamé n’a pas d’oreille et ça les tyrans le savent très bien mais parfois ils jouent avec le feu en pensant qu’il n’y aura aucune rébellion mais le peuple ne les laissera jamais s’endormir sur leurs acquis.

    Donc nous pouvons conclure que le pouvoir appartient aux ventres vides et un homme qui n’a rien n’a rien à perdre ! Les Romains avaient bien compris ça et que pour acheter la paix sociale, il fallait deux choses essentielles, du pain et des jeux.

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