Une guerre sinistre sur notre droit à détenir du cash..

Depuis 2016, on a parlé dans de nombreux articles de la suppression du cash avec le renforcement des restrictions sur les paiements en espèces, limitation des retraits et dépôts d’espèces, contraintes sur les systèmes de paiements acceptés par les commerçants, mesures tendant à rendre obligatoires les paiements par cartes de débit ou de crédit etc.. Petit à petit, la mise sous tutelle des peuples se précise. Si on ne fait rien et que nous acceptons, ce sera le dernier acte avant l’esclavage total, la fin de notre liberté, déjà bien mise à mal. Maintenant, il y a le paiement via le téléphone portable et le “sans contact” via la CB, c’est facile, pratique mais pervers, en cas de “bug” on fera comment ? Merci à Françoise G. Partagez ! Volti

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Une opération qui a commencé comme une discussion académique assez obscure il y a trois ans est en train de devenir une campagne de propagande massive par certaines des institutions les plus puissantes du monde industrialisé. C’est ce qu’on appelle à juste titre la guerre contre le cash. Comme la guerre contre la terreur, la guerre contre le cancer ou la guerre contre les drogues, son véritable agenda est sinistre et opaque. Si nous sommes assez sots pour avaler la propagande de l’élimination complète du cash en faveur de l’argent bancaire purement numérique, nous pouvons bientôt dire adieu à notre autonomie restante et à notre vie privée. La dystopie de George Orwell, 1984, sera devenue réalité et sous stéroïdes.Permettez-moi d’être bien clair. Nous ne discutons pas ici de diverses technologies numériques comme la blockchain, appelées crypto-monnaies. Nous ne traitons pas ici des systèmes de paiement privés tels que le système chinois, WeChat. Nous ne discutons pas non plus du commerce électronique ou de l’utilisation de cartes bancaires telles que Visa ou Master Card ou d’autres. Ces moyens sont d’une qualité totalement différente de l’objectif de la sinistre guerre en cours contre le cash. Ce sont tous des services privés non étatiques.

Ce dont nous discutons, c’est d’un complot. Et c’en est un, dirigé par les banques centrales, des gouvernements choisis, le Fonds monétaire international en collusion avec les principales banques internationales pour forcer les citoyens – c’est-à-dire nous ! – à abandonner le cash pour payer nos achats. Au lieu de cela, nous serions forcés d’utiliser les unités bancaires numériques. La différence, aussi subtile qu’elle puisse paraître d’abord, est énorme. Comme en Inde à la suite de la folle guerre contre le cash de Modi, inspirée par les États-Unis, à la fin de 2016, les citoyens perdraient pour toujours leur liberté personnelle de décider comment payer ou autrement dit leur vie privée en termes d’argent. Si je veux acheter une voiture et payer avec de l’argent liquide pour éviter les frais des intérêts bancaires, je ne peux pas. Ma banque limitera le montant d’argent numérique que je peux retirer un jour donné. Si je veux rester dans un bel hôtel pour célébrer une journée spéciale et payer avec de l’argent liquide pour des raisons de confidentialité, ce n’est pas possible. Mais ce n’est que la surface des choses.

Visa se joint à la guerre

En juillet, Visa International a lancé ce qu’il appelle « Le défi Visa du sans cash ». Avec des mots-clés soigneusement calibrés pour montrer la façon dont la technologie a transformé le commerce mondial, Visa a annoncé un programme pour payer certains petits propriétaires de restaurants aux États-Unis s’ils acceptent de refuser d’accepter l’argent liquide de leurs clients en ne prenant que les cartes de crédit. Le site officiel de Visa annonce : « Jusqu’à 500 000 $ de prix. 50 propriétaires de services alimentaires admissibles. La quête du 100% sans cash. » Maintenant, pour une société gigantesque comme Visa avec des revenus annuels dans une fourchette de 15 milliards de dollars, un montant de 500 000 $ est une broutille. De toute évidence, ils croient que cela va faire progresser l’utilisation des cartes Visa dans un marché qui préfère jusqu’à présent l’argent liquide, celui du petit restaurant familial.

Le « défi » de Visa pour atteindre ce qu’il appelle la « quête du 100% sans cash »n’est pas un jeu en toute décontraction. Cela fait partie d’une stratégie très réfléchie non seulement de Visa, mais aussi de la Banque centrale européenne, de la Banque d’Angleterre, du Fonds monétaire international et de la Banque de Réserve de l’Inde pour n’en citer que quelques-uns.

FMI fait bouillir les grenouilles

En mars de cette année, le Fonds monétaire international à Washington a publié un document de travail sur ce qu’ils appellent « la réduction du cash ». Le document recommande que la « suppression complète du cash devra être progressivement échelonnée ». Il constate qu’il existe déjà « des étapes initiales et des mesures largement non contestées, telles que l’élimination progressive des coupures de gros montants, le placement de plafonds sur les opérations de trésorerie et la déclaration des mouvements de trésorerie à travers les frontières. D’autres mesures pourraient inclure la création d’incitations économiques pour réduire l’utilisation du cash dans les transactions, en simplifiant l’ouverture et l’utilisation de dépôts transférables et en informatisant davantage le système financier ».

En France, depuis 2015, la limite pour une personne voulant payer une entreprise en espèces est de seulement 1000€, «… pour lutter contre le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale ». En outre, tout dépôt ou retrait de cash d’un compte bancaire excédant 10 000 € par mois sera automatiquement signalé à Tracfin, une unité du gouvernement français, chargée de lutter contre le blanchiment d’argent, des « étapes largement non contestées » et qui n’augurent rien de bon.

Le document du FMI ajoute encore comme argument pour éliminer l’argent liquide que la « suppression du cash devrait améliorer la collecte des impôts en réduisant l’évasion fiscale ». Dit autrement, vous allez être obligé d’utiliser uniquement des transferts d’argent numériques depuis une banque. Les gouvernements de presque tous les pays de l’OCDE ont aujourd’hui un accès juridique aux données bancaires de leurs citoyens.

En avril, un mois après le document du FMI sur la fin du cash, la Commission européenne de Bruxelles a publié une annonce qui déclare :

« Les paiements en espèces sont largement utilisés dans le financement d’activités terroristes. Dans ce contexte, la pertinence des limites supérieures potentielles de paiements en espèces pourrait également être explorée. Plusieurs États membres ont mis en place des interdictions pour des paiements en espèces supérieurs à un seuil spécifique. »

Même en Suisse, à la suite de campagnes implacables de Washington, leur secret bancaire légendaire a été gravement compromis dans le cadre d’un argument fallacieux d’entrave au financement d’organisations terroristes. Un coup d’œil sur les récents titres de presse européens sur les attaques de Barcelone, à Munich, à Londres, à Charlottesville expose cet argument comme un simulacre.

Aujourd’hui, dans l’UE, suite à la pression de Washington, en vertu de la Loi sur la conformité à la taxe sur les comptes étrangers (FATCA), les banques extérieures aux États-Unis où les citoyens américains détiennent un dépôt, sont obligées de déposer des rapports annuels sur les actifs de ces comptes au Financial Crimes Enforcement Network du Trésor des États-Unis. De manière opportune, les États-Unis en tant que principal paradis fiscal émergent, ont refusé pour eux-mêmes, bien que ce soit spécifié dans la loi, de se joindre à la loi FACTA.

En 2016, la Banque centrale européenne a cessé d’émettre des billets de 500€ en arguant que cela entraverait le crime organisé et le terrorisme, une mauvaise blague, comme si les réseaux sophistiqués de criminalité organisée dépendaient encore des devises papier. Aux États-Unis, les principaux économistes comme l’ancien président de Harvard, Larry Summers, défendent l’élimination des billets de 100 dollars pour la même raison.

Limite de 10 dollars ?

Le but réel de la guerre contre le cash a cependant été souligné dans un journal de Wall Street, OpEd, par l’économiste de Harvard et ancien économiste en chef au FMI, Kenneth Rogoff. Celui-ci fait valoir qu’il devrait y avoir une réduction drastique de l’émission de cash par la Réserve fédérale. Il demande que tous les billets au-delà de 10 $ soient retirés de la circulation, ce qui obligera les gens et les entreprises à dépendre uniquement des paiements numériques ou électroniques. Il répète le faux mantra que son plan réduira le blanchiment d’argent, réduira ainsi le crime tout en exposant les tricheurs qui échappent à l’impôt.

Cependant, l’agenda caché de cette guerre contre le cash, c’est la confiscation de notre argent lors de la prochaine crise financière inévitable, que ce soit dans les pays membres de l’UE, les États-Unis ou des pays en développement comme l’Inde.

Déjà, plusieurs banques centrales ont utilisé une politique de taux d’intérêt négatifs alléguant, faussement, que c’était nécessaire pour stimuler la croissance suite à la crise financière et bancaire de 2008. En plus de la Banque centrale européenne, la Banque du Japon, la Banque nationale danoise adhère à cette politique étrange. Toutefois, leur capacité à baisser encore  plus les taux d’intérêt des banques membres est limitée tant que les liquidités sont abondantes.

Ici, le document du FMI ci-dessus permet de dévoiler le pot aux rose. Il y est dit  :

« En particulier, la politique de taux d’intérêt négatif devient une option disponible pour la politique monétaire si les économies en devises physiques sont découragées et considérablement réduites. Avec la fin du cash, la plupart des fonds seraient stockés dans le système bancaire et, par conséquent, seraient facilement affectés par des taux négatifs, ce qui pourrait encourager les dépenses de consommation… »

C’est parce que votre banque commencera à vous facturer le « service » consistant à vous permettre de déposer votre argent chez eux, d’où il peuvent l’utiliser [comme collatéral, NdT] pour gagner plus d’argent. Pour éviter cela, on nous dit que nous devrions dépenser comme s’il n’y avait pas de lendemain. De toute évidence, cet argument est faux.

Comme le souligne l’économiste allemand Richard Werner, les taux négatifs augmentent les coûts de fonctionnement des banques.

« Les banques répondent en transmettant ce coût à leurs clients. En raison des taux de dépôt déjà nuls, cela signifie que les banques augmenteront leurs taux d’intérêts pour les crédits. »

Comme le note Werner,

« Dans les pays où une politique de taux d’intérêt négatif a été introduite, comme le Danemark ou la Suisse, la découverte empirique est que ce n’est pas efficace pour stimuler l’économie. C’est plutôt l’inverse. Et cela parce que les taux négatifs sont imposés par la banque centrale sur les banques – pas sur le public emprunteur. »

Il souligne que la politique de taux d’intérêt négatif de la BCE vise à détruire le fonctionnement, traditionnellement conservateur des caisses d’épargne de l’UE telles que l’allemand Sparkassen et Volksbanken en faveur du sauvetage en douce des méga-banques géantes et financièrement corrompues telles que Deutsche Bank, HSBC, la française Société Générale, Banque Royale of Scotland, Alpha Bank of Greece, ou Banca Monte dei Paschi di Siena en Italie et beaucoup d’autres. Le président de la BCE, Mario Draghi, est un ancien partenaire de la méga banque, Goldman Sachs.

Pourquoi maintenant ?

La question est pertinente de savoir pourquoi maintenant, soudainement, y-a-t-il urgence à pousser à l’élimination du cash par les banques centrales et des institutions telles que le FMI ? Les roulements de tambour pour l’abolition du cash ont commencé nettement après le forum mondial de l’économie de Davos, en janvier 2016, où les principales personnalités des gouvernements occidentaux, les banquiers centraux et les sociétés multinationales ont été rassemblés. L’offensive de propagande préparant l’offensive actuelle de la Guerre contre le Cash a commencé immédiatement après les discussions de Davos.

Plusieurs mois plus tard, en novembre 2016, guidés par des experts de l’USAID et, et oui, Visa, le gouvernement indien de Narenda Modi a annoncé la démonétisation immédiate ou le retrait forcé de tous les billets de 500 roupies (8 US $) et de 1000 roupies (16 US $) sur la recommandation de la Reserve Bank of India. Le gouvernement Modi a affirmé que cela réduirait l’économie de l’ombre et restreindrait l’utilisation de l’argent illicite et contrefait pour financer les activités illégales et le terrorisme.

Notamment, le Parlement indien a récemment réalisé une étude de suivi des effets de la guerre de Modi contre le cash. Le rapport du Comité parlementaire sur la démonétisation signale que pas un seul objectif déclaré n’a été atteint. Aucune somme importante d’argent sale n’a été trouvée et la démonétisation n’a eu aucun effet sur le financement du terrorisme, les raisons invoquées par le gouvernement pour mettre en œuvre une politique aussi drastique. Le rapport a noté que, bien que la banque centrale de l’Inde se serait attaquée à l’argent noir par démonétisation, la grosse partie de cet argent illégal, qui se trouve dans les paradis fiscaux offshore, a été simplement recyclé de retour en Inde, « blanchi » via des investissements étrangers directs par des groupes criminels ou des entreprises appliquant légalement une pratique connue sous le nom de « Round Tripping ».

Pourtant, le rapport du Parlement détaille que la véritable économie indienne a été dramatiquement touchée. La production industrielle en avril a diminué d’un gros 10,3% par rapport au mois précédent, alors que des milliers de petites entreprises dépendant de leur cash ont fait faillite. Les principaux médias indiens auraient été prévenus par le gouvernement Modi de ne pas publier le rapport du Parlement.

Si nous relions tous les points, il devient plus clair que la guerre contre le cash est une guerre contre notre liberté individuelle et nos degrés de liberté dans nos vies. Forcer notre argent à devenir numérique est la prochaine étape vers sa confiscation par les gouvernements de l’UE ou des États-Unis ou partout ailleurs où la prochaine crise bancaire majeure, comme en 2007-2008, va éclater.

À la fin de juillet de cette année, l’Estonie, en tant que présidence tournante de l’UE, a publié une proposition soutenue par l’Allemagne qui permettrait aux régulateurs nationaux de l’UE d’empêcher « temporairement » les gens de retirer leurs fonds d’une banque en difficulté avant que les déposants puissent créer une « panique bancaire ». un précédent dans l’UE a déjà été vécu à Chypre et en Grèce, où le gouvernement a bloqué les retraits d’argent au delà de petits montants quotidiens.

L’ancien analyste bancaire américain Christopher Whelan souligne dans une analyse récente sur l’échec des autorités de l’UE à nettoyer efficacement leur désordre bancaire depuis la crise financière de 2008, « l’idée que la clientèle des banques – ceux qui généralement ont des montants de dépôts bien en-dessous de la limite maximale assurée – pourrait se voir interdire d’accès au cash assure pratiquement qu’ils vont s’envoler et qu’une contagion plus large se produira en Europe la prochaine fois qu’une institution de dépôt sera en difficulté ». Whelan souligne que neuf ans après la crise de 2008, les banques de l’UE restent dans un état dramatique. « Il reste près de 1 000 milliards d’euros de prêts douteux dans le système bancaire européen. Cela représente 6,7% de l’économie de l’UE. C’est énorme. Il souligne que les prêts douteux des banques en tant que part du PIB pour les banques américaines et japonaises sont respectivement de 1,7 et 1,6%. »

Comme les gouvernements, que ce soit dans l’UE ou en Inde ou ailleurs, refusent de freiner les pratiques frauduleuses de leurs plus grandes banques, cela les oblige à éliminer l’utilisation du cash et à conserver toutes les liquidités dans des dépôts numériques auprès des banques réglementées par l’État, ouvrant la voie à une confiscation par l’État de ces biens lorsque la prochaine urgence va survenir. Si nous sommes assez sots pour permettre à cette escroquerie d’être mise en place sans répondre, peut-être méritons nous de perdre tout vestige d’autonomie financière. Heureusement, la résistance populaire contre l’élimination du cash dans des pays comme l’Allemagne est massive. Les Allemands se rappellent les jours de la république de Weimar en 1920 et de l’hyperinflation et que c’est la crise bancaire de 1931 qui a mené au Troisième Reich. L’approche du FMI est celle du proverbe chinois sur les grenouilles que l’on fait bouillir lentement. Mais les êtres humains ne sont pas des grenouilles, semble-t-il ?

F. William Engdahl

Article original en anglais :

A Sinister War on Our Right to Hold Cash

New Eastern Outlook, le 21 août 2017

Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone

Note du Saker Francophone : Il ne faut pas oublier que si seulement 1% à 2% des crédits sont pourris aux USA, la situation n’en demeure pas moins explosive car les premières faillites en entraîneraient d’autres, pesant sur la barque, et du fait des effets de levier dans le système bancaire qui provoqueraient la destruction du capital des banques et leur mise en faillite.

F. William Engdahl est conseiller et conférencier en risques stratégiques, il est titulaire d’un diplôme en politique de l’Université de Princeton et est l’auteur le plus vendu du pétrole et de la géopolitique, exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

Volti

14 Commentaires

  1. Payer par carte bancaire permet de savoir où vous êtes et à quelle heure vous étiez.
    Payer par carte bancaire permet de savoir ce que vous avez acheté et à qui.
    Payer par carte bancaire amènerai que demain les citoyens travaillerait pour avoir des chiffres dans un établissement bancaire, ce serait un contrôle total de l’individu , qui serait soumis à un établissement bancaire.

  2. bonjour

    tic..tac…tic…tac..les puces arrivent lentement ..mais sûrement……

  3. Vous voulez faire avancer un âne…
    Offrez lui une carotte.

    Vous voulez supprimez le cash et prendre le contrôle total d’une population…
    Instaurez le Revenu Universel…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  4. Il existe une monnaie différente, libre, totalement déconnectée des systèmes monétaires mondiaux et du cartel bancaire. Une monnaie faite par et pour chaque citoyen. Une monnaie qui retrouve simplement sa place initiale d’outil d’échange. A chacun de s’en saisir, de la créer et de l’utiliser pour générer une nouvelle économie citoyenne plus juste, plus équitable et plus locale, loin de l’infernale machine à fric industrielle et mortifère.

    Si le peuple souhaite réellement s’affranchir du totalitarisme politico-financier qui le broie à chaque instant de la vie, s’il veut récupérer sa légitime souveraineté, il va lui falloir un outil monétaire sur lequel il aura un contrôle total afin de réorganiser la société sans que les échanges entre humains ne soient bloqués. La monnaie libre est à ce jour le seul outil fonctionnel disponible (depuis mars 2017) qui permet cela …

    Pour une fois n’écoutez pas les GROS détracteurs qui vous diront que c’est une utopie, que les autorités ne laisseront pas faire. C’est du baratin d’asservi ! L’autorité et le pouvoir, pour ceux qui l’auraient oublié, c’est le peuple souverain. Renseignez-vous, la monnaie libre fonctionne, une nouvelle économie citoyenne existe belle et bien et permet chaque jour de nombreux échanges de biens & services entre humains responsables. Encore une fois, si vous ne voulez pas finir vos jours dans la servitude, rejoignez le peuple qui se libère. Plus nous seront nombreux, plus les esclavagistes perdront de leur pouvoir.

    Les Gilets Jaunes devraient largement s’intéresser de près à cette monnaie qui fait ses preuves, plutôt que de tenter de créer un énième “bitcoin”, aussi jaune soit-il, qui ne profitera jamais à tout un chacun faute de “moyens” pour y avoir accès …

    M.G.

    • Ce n’est possible qu’en monnaie complémentaire et ça rejoint le S.E.L. Système Echange Local qui existe depuis fort longtemps.
      Mais un fonctionnaire ou salarié d’une grosse boite ne seras jamais payé autrement que par une monnaie d’état, de mêmes que tous ceux qui reçoivent des pensions (retraites ou autres) sans parler des minimas sociaux, ils seront tous dépendants d’un système bancaire et de l’état qui paye avec des zeuros.
      Tourner en circuit fermé avec une monnaie locale est possible que pour une minorité de citoyens
      ( dont beaucoup ont échangé au départ des zeuros contre une monnaie libre) la majorité est dépendante du système, alors autant faire pression pour que le système ne soit pas encore plus dépendant qu’il ne l’est actuellement.

    • La monnaie libre est une bonne chose, mais en terme de liberté gagné, ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des charges qui pèsent sur les travailleurs!

      Avant de pensé monnaie, le futur homme libre doit penser “indépendance”, c’est à dire ne plus être en situation de devoir travailler 8 h par jours pour subvenir à ses besoin!

      l’indépendance passe par devenir plus autonome et réduire sa consommation, sans cela, rien de changera!

      Par ailleurs, devenir le plus possible autonome, c’est aussi arrêter d’engraisser les multinationales, c’est donc une solution aussi au problème global! Nous pouvons nous passez d’eux, mais ils ne peuvent se passer de nos achats !

  5. Bonjour MG https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif ,

    Je rejoins l’analyse de Blackout, mais en plus pessimiste.

    Les individus sont encore moins prêt pour passer à la monnaie libre, qu’à écrire leur Constitution. Alors même qu’ils pourraient faire une pierre deux coups.

    C’est une course de vitesse entre les Banksters&Co et les Citoyens.

    Soit ils mettent en place leur système totalitaire de contrôle total des transactions financières, soit nous obtenons la convocation d’une Assemblée Constituante issue d’un Tirage au Sort.

    Et vu que tous les Partis, les plus à la solde des Banksters&Co, ont déjà tous évoqué le Revenu Universel, ne serait-ce point l’occasion pour eux, de régler la crise des Gilets Jaunes, et de préparer la fin du cash.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

    • Salutations Marabout https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

      Je n’evoquais pas les Cryptos, mais l’utilisation de la mise en oeuvre d’un Revenu Universel, par nos attentionnés dirigeants, pour nous empapaouter sur la nécessité de supprimer le cash.

      “Si pas cucu, pas toto”…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

      • ce qui n est pas tangible c est ta démonstration ,les réglements chez un notaire se font par virement de compte bancaire à un autre ,pas d espèce n y de chèque ,alors l économie souterraine pour financer l achat d immobilier ce n est plus concevable ….

  6. le cash ,il n y a plus grand monde dans les entreprises qui tient à ce mode de réglement pour des raisons de compression de personnel , n y de chèque ,tout par virement
    il y en a qui font même des ristournes de l ordre de un ou deux pour cents si on autorise le prèlévement automatique

  7. Pour rappel : Michel Tellinger et le projet d’une société SANS argent.
    Projet démarré en 2017 à North Frontigna au canada en 2017
    https://michaeltellinger.com/ubuntu/

  8. Bonsoir à tous.
    La fin du cash est une des lubies du NOM. Mais comme toutes les autres elle repose sur une confiance absolue et inconditionnelle dans la technologie . A ce sujet je vous propose cet article sur les voitures électriques en cas de gros souci .
    http://echelledejacob.blogspot.com/2018/12/larnaque-de-la-voiture-electrique-face.html
    Je sais que le sujet n’est pas le même mais le parallèle est intéressant et évident .
    Dans l’esprit de nos technocrates tout est prévu d’avance et donc gérable …..sauf que…….le propre d’un imprévu c’est justement son caractère imprévisible .
    Tout un système financier basé sur le virtuel et l’informatique ne peut survivre sans une continuité sans faille de la logistique . Ce qui implique une fourniture permanente et stable de l’énergie, des logiciels à l’abri des piratages, des lieux de stockage des données inviolables…..La moindre faille et c’est le jeu de dominos . Hors nous savons tous que ce qui est informatique se comporte plus ou moins comme une centrale nucléaire …..jusque là tout va bien….et prions pour que ça dure . Si le moindre grain de sable vient gripper la belle machine financière , personne en veut en imaginer les conséquences . Que ce soit par un acte de résistance, ou une émission de masse coronale la mécanique peut se trouver HS très rapidement ce qui implique que les flux financiers en font de même . Plus de salaires versés, ni de pensions, plus de règlement des factures ni de paiement dans les circuits de la distribution . Actuellement le cash peut faire office de tampon le temps qu’une certaine normalité fasse son retour, mais sans cash , aucune solution de repli . Plus personne ne mange, ne circule, ne paie quoi que ce soit ….
    Du coup la question qui se pose et s’impose est la suivante : la disparition du cash ne serait-elle pas une mesure destinée à accélérer le chaos général prévu par de nombreux textes et inscrit sur chaque billet en dollar ?

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