Climat : Les cinq questions auxquelles doit répondre la politique sur le réchauffement climatique..

Les scientifiques toujours aussi divisés sur le “réchauffement” climatique. Est-ce l’homme le responsable, comme on veut nous le faire croire et le lui faire payer ? Le Professeur Roy Spencer climatologue nous donne son avis. Partagez ! Volti

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Source et traduction  Résistance71 via Aphadolie

Titre Original : Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique: Les 5 questions qui tuent (Pr. Roy Spencer, climatologue) Les cinq questions qui doivent être répondues par la politique sur le réchauffement climatique.

Article original en anglais

Ce n’est un secret pour personne que je doute que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère aura suffisamment d’effets négatifs sur l’environnement planétaire pour justifier l’énorme coût pour l’humanité de réduire substantiellement ces effets. Notez bien que cette prise de position possède deux composants, un scientifique et un concernant la politique énergétique. En fait, avec le “verdissement global”, nous devrions considérer la possibilité des bénéfices nets pour l’humanité.

La perception publique des risques du réchauffement climatique a impliqué un mélange de déclarations exagérées en regard à la fois de la science et de la politique énergétique, à l’instigation par une minorité d’activistes scientifiques et amplifiée par des médias en mal de sensationnel. Dans mon e-book Global Warming Skepticism for Busy People, je fais la liste de 5 questions qui je pense doivent être répondues affirmativement avant de s’embarquer dans une large dé-carbonisation de l’économie mondiale:

Les Cinq Grandes Questions

1) Est-ce que le réchauffement et les changements climatiques associés sont principalement anthropiques, c’est à dire causés par l’Homme ?

2) Est-ce que la portion de réchauffement et changements climatiques associés causés par l’Homme est suffisamment importante pour créer des dégâts ?

3) Est-ce que les modèles climatiques que nous utilisons pour proposer des changements de politique énergétique sont justes à prédire ces changements climatiques ?

4) Est-ce que les changements de politique énergétique proposés réduiront substantiellement le changement climatique et ses dégâts résultant ?

5) Est-ce que ces changements de politique produiront plus de bien que de mal à l’humanité ?

Comme je le dis dans mon livre, il n’est pas du tout évident que la réponse à aucune de ces 5 questions soit un oui résonnant, il est encore plus douteux de le prétendre pour les cinq. Les trois premières questions ont à faire avec la science, les deux dernières avec la politique énergétique.

En ce qui concerne la première question, je peux concéder qu’il soit possible que la plupart du réchauffement causé depuis 1950 soit d’origine humaine. Ceci est une conclusion phare du 5ème rapport d’évaluation du GIEC (AR5).

Et alors ?… Ce que cela reconnaît est assez fade et sans intérêt étant donné (comme nous allons le voir), la lente progression de ce réchauffement global. Comme le pose la seconde question, est-ce que le composant humain est suffisamment conséquent pour causer des dégâts ? Il n’y a pas encore eu de fortes preuves produites montrant que les extrêmes météorologiques sont pires dans les décennies les plus récentes que dans les siècles précédents. Le réchauffement lui-même semble avoir commencé dans les siècles précédents, avant même que l’humain ne puisse être blâmé, avec des preuves de récessions précédentes des glaciers et de minima dans les glaces arctiques (et très étendues durant le petit âge glaciaire), ceci ne faisant que poser les questions évidentes de savoir à quel point tout cela n’a pas de causes naturelles en première instance et quel est l’état de prédilection naturel du système climatique quoi qu’il en soit ?

Ceci mène à la troisième question, qui a trait au fait de ce que les derniers modèles climatiques produisent, en moyenne, environ deux fois plus de réchauffement en comparaison des ratios de températures observés pour les températures  de l’air et des océans globales et leur réchauffement, avec la toute dernière étude pour le budget énergétique (qui fait les mêmes suppositions de forçage climatique sur les 100 dernières années + et les modèles informatiques), suggérant une augmentation de 1,6oC de réchauffement éventuel en doublant le CO2 atmosphérique, plutôt qu’un 3,2oC projeté en moyenne par les modèles climatiques informatiques. (Cela assure même que TOUT le réchauffement est de cause HUMAINE !!)

Ces 40 dernières années, l’erreur entre les modèles et l’observation empirique pour la température globale moyenne de l’atmosphère inférieure ressemble à ceci:

[voir les graphiques dans l’article original en anglais]

Comment de tels modèles, qui sont de plus en plus dépeints comme étant imprécis, peuvent-ils être sérieusement défendus afin de prendre des décisions énergétiques valides ? La quantité de réchauffement produite par ces modèles n’est pas basée sur des principes premiers de physique comme cela est souvent affirmé. Dire qu’une certaine quantité de réchauffement se produise est fondé sur des principes solides, mais la quantité de réchauffement due à l’augmentation de CO2 est totalement sujette à débat.

Le sale petit secret résidant derrière tout cela est que les modèles sont fabriqués de telle façon que seule l’augmentation de CO2 induit un réchauffement, car les sources variées incertaines de changement climatique naturel ne sont soit pas connues suffisamment pour les inclure, ou ne sont pas programmées de manière volontaire dans les modèles. (Comment est-ce que je le sais ? Parce qu’AUCUN des flots naturels d’énergie entrant et sortant du système climatique ne sont connus de manière suffisante pour blâmer le réchauffement récent seulement sur l’augmentation du CO2 atmosphérique, plutôt que dame Nature. Ces flots énergétiques naturels sont simplement forcés en équilibre dans les modèles ce qui a pour effet dans les modèles informatiques de ne considérer que la cause anthropique. Ainsi les modèles créé ne sont que des systèmes de raisonnement en boucle ne servant qu’à établir une cause humaine à l’évènement).

Les 4ème et 5ème questions sont au sujet de savoir si nous pouvons vraiment réduire les émissions de CO2 aussi longtemps que l’humanité doit utiliser des produits pétroliers pour réduire la pauvreté et créer de la prospérité. Je n’ai absolument rien contre les sources d’énergies alternatives, aussi loin qu’elles soient pratiques, efficaces et économiques. Tout ce que fait l’humanité a besoin d’énergie et aussi longtemps que la Chine et l’Inde réduisent la pauvreté avec une augmentation croissante d’énergie issue des hydrocarbures, les émissions de CO2 mondiales vont continuer d’augmenter et ce indépendamment de ce que font les Etats-Unis. Avec plus d’un milliard de personnes dans le monde toujours sans électricité, je pense que c’est immoral de priver ces gens d’un accès économique à l’électricité.

De ces 5 grosses questions, lesquelles sont les plus importantes ? De manière ultime, les affaires économiques sont celles qui régissent la vie quotidienne des gens. La pauvreté tue et forcer les gens à utiliser des sources d’énergie plus chères renforcera la pauvreté.

En France, nous sommes les témoins du violent rejet populaire de la politique énergétique “verte” (essentiellement des problèmes économiques) et nous n’avons pas encore atteint le stade où les mesures politiques réduiront les futures émissions de CO2 pour en mesurer les effets avant la fin de ce siècle. Alors si vous pensez que les manifestations et émeutes de Paris sont une mauvaise chose, attendez de voir la réponse publique sur les politiques qui vont réduire les émissions de CO2 de disons.. 50%.

Mais nous ne pouvons pas ignorer la science. Et si la science était absolument certaine que nous nous dirigeons vers un réchauffement de 20 degrés celsius avec une montée des eaux des océans de 60m ? Alors l’humanité ferait les sacrifices pour se sauver. Donc la science est importante… la question est: peut-on lui faire confiance ?

Au vu de l’observation du réchauffement global (qui est trop infime pour un individu le ressentir au cours de sa vie) et les échecs des projections des modèles climatiques informatiques, je dois dire que l’état actuel de la science n’est pas encore prêt pour les feux de la rampe.

Maintenant, la science soutient le fait d’un réchauffement modeste et sans conséquence majeure, mais en aucun cas un réchauffement suffisant pour justifier des réductions drastiques d’émissions de CO2 qui détruiraient l’économie, empirerait la pauvreté mondiale et qui n’ont aucun effet mesurable sur les températures globales et n’en auront aucun à la fin de ce siècle quoi qu’il en soit.

Pr Roy Spencer traduction Résistance71

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Notre dossier « Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique »

Voir par Aphadolie vidéos Vincent Courtillot : la Terre et le réchauffement climatique – Michel Alberganti

Le géophysicien V. Courtillot et le réchauffement climatique – Arti Bus

Sur le sujet :

Les variations climatiques viennent essentiellement du Soleil – Pr Vincent Courtillot

Global Warming : le GIEC pond ses rapports à partir de données bâclées inexploitables

Chemtrails : « Le climat, c’est un programme mondial » – Scott Stevens, ancien météorologue [Vidéos]

Changement climatique à l’échelle du système solaire : plus de rayons cosmiques galactiques atteignent la Terre que la normale

François Gervais – L’urgence climatique est un leurre – Solidarité et Progrès

 

 

Volti

8 Commentaires

  1. Vouloir résoudre le problème écologique par une taxe carbone était le meilleur moyen pour les élites d’enterrer la question écologique!
    n’oubliez pas que le mouvement des GJ s’est déclenché la dessus…..

    • Oui et non, à voir l’empressement que les journalopes ont mis pour mettre en avant la succès inédit de la pétition pour le climat : La pétition pour le climat rencontre un succès inédit

      Avec 1,8 million de signatures, elle bat des records. Son succès s’explique aussi par sa méthode : une alliance de personnalités, de youtubeurs et d’ONG. Source Le Monde

      Alors si pétitionner, veauter, référendemusier et cahierdedoléanciariser devaient changer les choses, y’a longtemps qu’ils (les 0.00001%) l’auraient rendus illégal ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/12/15/resume-sott-11-2018-larnaque-de-la-transition-ecologique-a-la-francaise/ Dans ce billet ;

      Non, l’incendie qui a ravagé la Californie n’est pas dû au Réchauffement Climatique Anthropique
      Et l’inondation meurtrière à Trèbes non plus comme l’a insinuée Emmanuelle Wargon sur LCI lors de La Grande Explication le 29 novembre dernier
      Nouvel Ordre Mondial : l’alchimie climatique de la fadaise du RCA refait surface dans un ClimateGate 2.0 Source R71…

      • peut importe, mais au bout du compte, je suis prêt à parier que le résultat de toutes les controverses sur le RCA, aboutira à une non-action pour l’écologie en général, c’est à dire la continuité au même rythme du système de production global! bref, la destruction de la faune, de la flore et de l’eau potable, 3 besoins vitaux pour l’humanité….

        rentrer dans le faux débat du RCA n’est là que pour discrédité une fois de plus les questions écologiques via le doute

  2. Une pétition contre le CETA signée par 3,5 millions de personnes remise au Parlement européen ► https://francais.rt.com/economie/33990-petition-contre-ceta-signee-par-3-millions-europeens-remise-parlement

    Et qu’est-ce quizonfait ?
    Ce sons assis dessus, comme d’hab !
    Donc, quand ça les arrange = Bien !
    quand ça les dérange = Pas Bien !
    Moralité ? Ben y’a pas de solutions au sein du système, la preuve, encore une fois par Macron ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/02/23/apres-le-ceta-puis-le-jefta-cest-au-tour-du-mercosur/

    Le CETA c’est ça, depuis le 24/02/2016, et c’est assez je crois, non ?
    Et donc maintenant au tour du MERCOSUR !

    Après le CETA signé le 21 septembre 2017, après le JEFTA signé le 8 décembre 2017, voilà le MERCOSUR, que l’UE veut signer le 2 mars 2018 : Dans cet article il est écrit : il serait temps qu’Emmanuel Macron habille sa politique d’une vision claire sur l’avenir de l’agriculture. Sauf qu’il est pas là pour ça, car depuis qu’il est tout petit il s’habille en TAFTA, lui !

  3. Il manque les questionnements essentiels :
    – quels sont les effets globaux de toutes les techniques de manipulation du climat expérimentées depuis les années 1950 (opération parapluie au Canada entre autres) ?
    – quels sont les effets des chemtrails utilisés dans les pays sous dominance de l’otan (un ministre italien répondait que les avions de l’otan n’ont pas de comptes à rendre sur leurs destinations) ?
    – depuis que le pôle nord a été ouvert à l’exploitation minière, il fond, contrairement au pôle sud… quel heureux hasard pour tous les prospecteurs
    – quelle est la part de pollution et de réchauffement liée aux conflits et expériences militaires (en incluant Castle Bravo et Tsar Bomba ayant occasionné de graves perturbations des hautes couches atmosphériques ) ?

    Tant que la réflexion “scientifique” sera privée de tous les paramètres en jeu, il sera facile pour les merdias de criminaliser chaque citoyen pour légitimer un impôt supplémentaire, comme la récente taxe carbone pour compenser la défiscalisation des grandes fortunes.

    • « – depuis que le pôle nord a été ouvert à l’exploitation minière, il fond, contrairement au pôle sud… quel heureux hasard pour tous les prospecteurs »
      Une bonne raison de plus, de ne surtout pas s’occuper du réchauffement (anthropique ou pas), et qui sert les mêmes intérêts….

Les commentaires sont clos.