« Non l’ISF n’a pas été supprimé, il a été remplacé par l’IFI !!! » L’édito de Charles SANNAT..

Explications de Charles Sannat sur cette ISF qui fait tant parler, est-il raisonnable de la remettre, comme le demande Ruffin et la France Insoumise ?. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Je n’aime pas la démagogie pas plus que l’idéologie et pour ceux qui me suivent régulièrement, je refuse d’être accusé de « macronmania »… Néanmoins, quand on parle de sujets économiques et fiscaux, il ne faut pas nier la complexité.

Ne pas nier la complexité ne veut pas dire que rien n’est possible. Cela veut dire que nous devons donner les moyens à tous les citoyens de ce pays de comprendre ces complexités pour pouvoir se positionner en toute liberté.

Un citoyen éclairé, c’est un citoyen à qui on explique les choses. Il n’y a pas de démocratie sans connaissances. D’ailleurs, les gilets jaunes sont nettement plus informés que ce que l’on veut bien dire ou croire. En France, nous adorons en réalité la politique !! Et c’est une excellente chose.

Revenons donc à cette suppression de l’ISF qui n’a jamais été une revendication de départ des gilets jaunes, mais une demande qui a été insufflée par la France Insoumise et ses militants, ce qui est parfaitement respectable.

Pourtant, si cette mesure peut sembler « injuste », et je parle de la suppression de l’ISF, elle était nécessaire économiquement parlant… dans le cadre qui est le nôtre.

L’ISF doit être supprimé ou les frontières fermées !

Je ne vous promets pas du sang et des larmes si on remet l’ISF !!!! Ce ne sera pas la fin du monde, mais j’attire l’attention de tous sur l’indispensable cohérence des politiques économiques par rapport au cadre dans lesquelles elles sont menées !

Si vous voulez imposer encore plus fortement les méchants riches, il faut les attacher au fauteuil pour leur faire les poches tranquillement, parce que vous savez, tondre un mouton qui bouge, ce n’est pas simple, mais dans un monde ouvert, et où il y a la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes, vos moutons courent à toute vitesse se réfugier sous des cieux où la tonte est plus douce. Ils vont en Irlande, grande terre d’élevage de moutons, pour les entreprises, ou au Luxembourg. Pour les particuliers, vous pouvez trouver asile fiscal dans un pays très agréable qui est le Portugal où de surcroît la vie est douce, et nos amis portugais tellement accueillants et aimables.

On peut remettre l’ISF donc, mais si nous faisons le choix de mettre l’ISF alors… les sous partent de France, les petits « riches » partent de France. Je parle des petits « riches », ceux dont la fortune est de 1 à 5 millions d’euros. Certes, cela peut sembler beaucoup de sous, mais tous ces sous ont déjà été taxés, retaxés et surtaxés… L’ISF est l’impôt de trop, surtout dans un environnement de taux bas ou proche de 0.

L’ISF n’a pas été supprimé, il a été remplacé par l’IFI !

Macron avait annoncé, et j’en avais fait tout un dossier spécial consacré au fait de « comprendre la nouvelle fiscalité » dans ma lettre STRATÉGIES. J’y expliquais que l’idée cardinale était de taxer « l’improductif non délocalisable » et de détaxer le « productif délocalisable ».

Je vais vous donner un exemple. Le mien. Étant un bon citoyen, j’accepte de payer tous mes impôts, charges et taxes, y compris ma CFE de 344 euros et tous les autres trucs que ma femme, qui s’occupe de mes papiers (heureusement), me demande de payer… Quand il y a un abonnement vendu à 98 euros que nous allons arrondir à 100, l’État prend environ 70 euros, soit 70 %… Après, il y a les charges, les frais techniques, les honoraires du comptable ou encore les frais de la banque… Bref, quand vous faites 100 euros de chiffre… au bout du compte, il vous reste entre 10 et 15, mais les taxes pures et impôts et TVA, c’est plus de 70 %, oui, vous avez bien lu, plus de 70 % !!!! C’est considérable.

Ayant la chance de travailler « sur Internet », je peux le faire de n’importe où dans le monde. Je peux aussi le faire du Portugal, où on ne me taxera juste pas !!! En partant à Porto, je peux, avec une simple décision de partir, multiplier par deux mes revenus… Franchement, parfois, je me dis que je suis un gros imbécile !!!

L’idée de Macron était donc de réduire les charges, taxes, et impôts sur ce type d’activités dites « productives » (les entreprises petites et grandes) et délocalisables surtout… pour taxer plus le non-délocalisable.

Dans le non-délocalisable, il y a évidemment l’immobilier, déjà objectivement là aussi surtaxé !!! Vos loyers, quand ils sont payés et vos logements non dégradés, sont imposés aux revenus, donc cela peut monter jusqu’à 45 % des loyers perçus… C’est évidemment considérable, car les propriétaires ont des charges, doivent assurer l’entretien des logements et l’adaptation aux nouvelles normes de plus en plus complexes et… coûteuses ! Bref, le rendement immobilier est très souvent négatif.

Pourtant, le gouvernement a laissé peser l’ISF… sur l’immobilier. C’est ainsi que l’ISF, ou impôt de solidarité sur la fortune, est devenu l’IFI, ou impôt sur la fortune immobilière. Le gouvernement aurait pu l’appeler l’Impôt de Solidarité sur la Fortune immobilière ou ISFI, FI pour France Insoumise ou encore Fortune immobilière !!!!

Le secteur immobilier va craquer…

La logique n’était donc pas franchement ultralibérale, et de vous à moi, à force de surtaxer ainsi le secteur immobilier non délocalisable, nous nous préparons une crise immobilière d’anthologie, car tout ce secteur finira par craquer.

La raison est simple.

D’un côté, vous avez des locataires surprotégés, y compris quand ils commettent des dégradations, car évidemment il n’y a rien à voir entre un locataire qui devient insolvable et laisse une ardoise avec un locataire qui en plus détruit son logement. Un simple fichier des locataires indélicats suffirait à remettre chacun face à ses responsabilités individuelles et forcerait les gens à se tenir convenablement. Du simple bon sens.

De l’autre côté, des propriétaires qui doivent payer 50 % de taxes (rajouter les impôts fonciers qui explosent et qui représentent souvent jusqu’à 2 mois de loyers par an), l’entretien et les problèmes, et vous allez assister au fait que plus personne ne voudra investir dans l’immobilier.

La seule chose qui sauve pour le moment le secteur, ce sont les taux proches de 0. Dès que les taux remonteront, massivement, les épargnants délaisseront l’immobilier. Les prix baisseront, la construction chutera et… il n’y aura plus assez de logements disponibles.

Alors de vous à moi, l’IFI n’est même pas une bonne idée économiquement parlant si l’on veut construire encore plus de logements et faire baisser les prix à la location.

On ne doit pas opposer les « riches » et les « pauvres » !

Je ne paye ni l’ISF ni l’IFI, je suis à l’abri de l’argent !! Mais lorsque mon voisin à plus que moi, il ne m’a rien retiré. Quand le gus d’à côté est heureux, je le suis pour lui. Son bonheur ne retire rien au mien. Au contraire, si mon voisin est heureux et épanoui, il y a peu de chance qu’il vienne vraiment m’emmerder sur la hauteur de la haie qui vient de dépasser de 3 centimètres la taille réglementaire !!

Il en va de même avec les « riches ». Le problème n’est pas la richesse de mon voisin (je ne parle pas des milliardaires), le problème c’est la pauvreté de mon autre voisin.

Nous avons besoin de riches, et pas de pauvres, nous avons besoin d’un pays où les conditions de création de richesses sont présentes, car il n’y a rien de pire que les pays dans lesquels, plus rien n’est possible.

L’ISF était totalement contre-productif et coûtait beaucoup plus cher à notre pays en perte d’opportunité qu’il ne nous rapportait en milliards sonnants et trébuchants…

Si la France souffre aujourd’hui, c’est justement parce que rien n’est possible. Ouvrir un resto est devenu tellement compliqué que plus personne ne veut se lancer.
Ouvrir son échoppe est devenu tellement complexe que les commerçants en ont assez. Voilà le vrai problème.
Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le bout du doigt.

L’ISF devenu IFI c’est objectivement regarder le bout du doigt. Car les mêmes qui veulent remettre l’IFI ne veulent surtout pas sortir ni de l’Union européenne, ni de la zone euro, or si nous voulons notre propre fiscalité, et continuer à l’augmenter encore et encore, alors il faudra nous refermer sur nous-mêmes parce que c’est une politique impossible à mener dans le cadre actuel.

Enfin, et c’est important, la France a la pression fiscale la plus élevée des pays développés. Génial non ? De quoi part la manifestation des gilets jaunes ? D’un problème de trop de taxes !

Le vrai sujet pour notre pays n’est pas de rajouter des impôts, mais bien d’en supprimer.

Le vrai sujet pour notre pays c’est de rendre l’effort individuel « rentable » et « utile ».

Le vrai sujet pour notre pays c’est de rendre les incitations positives vraiment positives. Si je crée mon commerce, de l’activité et de l’emploi, oui, je dois pouvoir devenir riche. Devenir riche n’est pas sale ni mal.

Ce ne sont pas les grands riches à milliards qui « ruissellent », mais les milliers de petits riches, de petits bourgeois qui peuvent prendre un jardinier, une assistante maternelle, une employée à domicile et qui sont les gros, très gros créateurs d’emplois et de « ruissellement ».

Le vrai ruissellement est un ruissellement de proximité.

Tous ceux qui vivent dans des petites villes savent de quoi je parle. Dans mon petit coin de Normandie, les petits patrons font de la responsabilité sociale sans même le savoir. Quand le club de foot doit acheter une nouvelle camionnette, « on » se cotise pour la financer. C’est du ruissellement rendu possible uniquement parce qu’il peut y avoir un peu de gras et une « bourgeoisie » locale. Lorsqu’il faut des sous pour la kermesse, c’est toujours les mêmes qui « payent » et qui remplissent les gamelles.

Oui le ruissellement existe, mais pas celui des GAFA vers les gens d’en bas !

Le vrai sujet qui se pose après, c’est la justice sociale, et la justice sociale n’a rien à voir avec l’égalitarisme qui est une excroissance erronée de l’égalité parce que l’égalitarisme dégénère forcément en un alignement vers le bas et vers la négation des capacités différentes de chaque individu.

La véritable justice sociale c’est d’aider chacun à atteindre son plein potentiel pour le bien de la collectivité, la véritable justice sociale consiste à ne laisser personne sur le bord de la route, pas à mettre un droit opposable au dernier iPhone ou aux vacances au ski !

Si Macron a échoué, ce n’est pas parce qu’il a supprimé l’ISF et qu’il l’a transformé en IFI. Il a eu raison, et même l’IFI est économiquement de trop en réalité.

Il a échoué pour d’autres raisons et notamment des raisons que nous qualifierons pudiquement avant tout de « comportementales ».

Attention à ne pas s’égarer !

Si nous voulons plus d’impôts et de taxes sur un mouvement qui est né d’un ras-le-bol fiscal ? Eh bien c’est une erreur !

Si nous voulons un ISF dans un monde ouvert ? Eh bien c’est une erreur qui fera fuir les riches dont on a besoin pour créer un écosystème économique fonctionnel et dynamique !

Si nous voulons rester dans l’Union européenne et dans la zone euro en augmentant les déficits, et en rajoutant encore plus d’impôts qui finiront par étouffer totalement notre économie ? Eh bien c’est une erreur !

Macron vient d’annoncer environ 10 milliards de dépenses en plus qu’il faudra bien financer… par plus d’impôts et de taxes puisque nous ne sommes pas en mesure de réduire la dépense.

Bref, rien n’est réglé, au contraire. Nous venons d’acter que la France ne peut pas supporter les conséquences d’une politique d’austérité permettant d’éviter la faillite. Ce n’est pas une surprise en ce qui me concerne. La question c’est le « et après ».

Notre économie crève littéralement d’un excès de taxes, de règles, lois et normes. Notre économie et notre pays crèvent de la complexité. C’est cela qu’il faut régler.

Enfin, si notre seule ambition collective est de répartir équitablement la misère, excusez-moi, mais cela ne peut pas me faire rêver !

Tout n’est pas possible « en même temps ». Il faut faire des choix, débattre, encore et encore, et définir collectivement la société que nous voulons. C’est pour cette raison que la mise en place du référendum populaire dont on peut aussi discuter des modalités pratiques était une solution positive pour sortir de cette crise et en faire une réelle opportunité.

Je reste persuadé qu’en mettant nos concitoyens face aux complexités, ils sauraient prendre les bonnes décisions. Nous devons faire confiance et enfin, parler à l’intelligence et aux raisons, inlassablement. Nous devons avoir une grande, une immense ambition pour tous.

L’heure des choix de fond approche.

Nous avons éludé le débat sur la souveraineté, l’Europe et l’euro.

C’est évidemment ce débat-là qu’il faut avoir et qui est refusé depuis… 2005 ! Car c’est là que réside la seule manière de créer ou de recréer des marges de manœuvre et de pouvoir décider réellement comment et à qui les attribuer.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

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Volti

16 Commentaires

  1. Oui, Charles, il y a trop de taxes en France, c’est une évidence!! mais ces taxes servent a assurer le fonctionnement de l’état , il serait grand temps de demander à l’état ou va tout cet argent, et dans les moindres détails!

    Mais il y a aussi un gros problème de PIB en France, en effet, avec 6 millions de chômeurs+minima sociaux, le manque a gagner pour l’état est au alentour de 200 milliards par an, dans un contexte de plein emploi, il n’y aurait donc aucun mal à effacer les dettes de l’état et payer les retraites de nos retraités!

    Mais l’état, à la botte du capital à préférer produire un chômage de masse pour mettre la pression sur les salaire (voir le NAIRU), plutôt que de mettre des politiques en marche pour tendre vers un plein emplois, les solutions ne manque pourtant pas, développement des économies locale, robotisation de l’industrie, taxes sur les importations etc….etc…. Résultat, cette politique a permit de créer de la dette et d’appauvrir encore plus les Français auprès de banque privée… Bref, depuis 40 ans, l’ensemble du capital se gave sur le dos des Français qui perdent jours après jours leurs maigres acquis sociaux…

  2. ah ! j aime bien quand on explique clairement les choses https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif……ça va faire un bien fout aux moutons de bergerie qui ne regardent pas plus loin que leur museau pour nourrir la propagande ….
    j ai l impression que charles retourne sa veste …en tout cas il remonte dans mon estime
    faudrait que tu fasses un complément d information pour logic ,pour lui expliquer tout ce que peut percevoir le citoyen en aides diverses …..

    • les aides sont des droits, ce n’est certes pas le cas de la fraude fiscales, ni de la fraude aux cotisations sociales!….
      tu reste égale à toi-même, un bon mouton smicard croyant au système!

    • Le citoyen ne veut pas d’aide.
      Il ne veut pas avoir l’impression d’être assisté.
      Il ne veut plus être culpabilisé parce qu”on lui impose d’avoir besoin d’aide pour vivre.
      Le citoyen veut vivre dignement, comme tous, parce qu’il aura contribué à l’effort collectif.
      Il comprend que chacun ne peut occuper la même place car n’étant pas constitué de la même façon.
      Certains ont la force, d’autres la technique et d’autres l’organisation…
      Mais il ne comprend pas que ceux qui ont eu la chance d’être du bon lignage sont les ayants droits, même modestes parmi les grands soient-ils.
      Le citoyen a déjà mené les combats gagnés des anciens petits grands…ils sont devenus les dominants et le citoyen a perdu ses dents.

      • j en connais qui en veulent ,des aides , et qui sont de grands spécialistes sur la connaissance de leur droit …..et se moquent pas mal d être des assistés
        ils sont d ailleurs de bons conseils

        • que cela te plaise ou non, les droits sociaux on été durement acquis par tes ancêtres, souvent même au péril de leurs vie!! ces droits que tu appelle des aides, ne sont que des miettes tombées de l’assiette pantagruélique du capital…. il faudrait être d’une fierté frôlant la connerie la plus sombre pour ne pas les prendre!
          Nous n’avons qu’une vie, je n’ai jamais bradé la mienne, et je ne la braderai jamais, cela s’appelle le respect de soi! et de nous deux, ce n’est certes pas moi qui dirai sur mon lit de mort “mon dieu, quelle vie de merde”

  3. Bonjour,
    Une entreprise qui a des difficultés ou pas, change régulièrement d’organisation pour s’adapter. Notre organisation nationale fonctionne avec un logiciel d’après guerre. Elle ne risque donc pas d’être performante, d’autant plus qu’elle est rafistolée de partout au point que me gouvernement ne sait plus comment ajouter 100€ au Smic!
    Les taxes et niches, les lois, etc…font partie des rafistolages qui font l’usine à gaz!
    Bref, on ne sait plus comment ça marche!
    Les taxes sont le résultat de cet état de fait, de l’ incompétence des politiques, sauf pour protéger leurs intérêts, du manque d’analyse sérieuse.
    L’impôt est nécessaire pour financer nos besoins sociétaux.
    Encore faut-il pouvoir le payer!
    Ceci n’est possible qu’en créant de la valeur ET en évitant les gaspillages et dépenses inutiles.
    C’est vrai au niveau de l’état, c’est vrai pour les entreprises.
    Exemples:
    A l’heure de la connexion instantanée un parlement sous les dorures est il utile? Ne pourrions nous pas tous voter de notre téléphone? On arrive bien à payer nos impôts en sécurité!

    Les mutuelles sont un travail en doublon avec celui de la sécurité sociale. Nos cotisations servent donc à payer du personnel administratif, des locaux, du matériel, des actionnaires au lieu de nous soigner et payer du personnel médical! La CPAM pourrait faire le tout, d’un coup, quitte à ce que chacun puisse choisir une formule.
    Les entreprises! Toujours à se plaindre. Mais sont elles des entités parfaites, optimisées, sans gaspillage, sans stock excédentaires, etc? Non! Et de très très loin!

    Ceci pour dire que chaque gaspillage est une manière d’affaiblir la communauté, de ne pas pouvoir payer rémunérations et impôts.
    Chaque gaspillage peut se mesurer en énergie et donc en gaz carbonique.
    Que chacun balaie chez lui, qu’on en revienne au basique utile nécessaire.
    Et ça c’est quelque chose qui n’ est pas enseigné à l’ ENA, et on le voit bien!
    C’est de la graine de rond point!
    Ce ne sont là que des exemples, je pourrais écrire un livre sur le sujet en détaillant la méthode pour y arriver!

  4. Merci à Charles d’être précis, car c’est vrai que ce qui est dit sur l’ISF n’est pas vraiment vrai. Ok.

    En revanche, quand il commence à donner son opinion… “D’un côté, vous avez des locataires surprotégés”, putain! Oh, ça va Man, tu vas te mettre à envier les esclaves? Qu’on ai des protections, ok (et c’est la moindres des choses) mais personnellement, je me passerais bien d’être locataire. Quand je vois le pognon que je passe dans ça, et qu’aucune banque n’a jamais accepté de me prêter pour changer de condition… J’ai même dû l’an dernier choisir entre manger et payer le loyer, alors merde. Marchander le vital, le logement, c’est dégueulasse. Point. POINT. Et qu’on ne nous parle pas de “plus assez de logements disponibles”, y a 3 millions de maisons de vacances en France. Fuck Off.
    Je ne célébrerai jamais les petits riches, comme tu le fais, car ils le sont par leur exploitation des autres, rien d’autre. Alors qu’ils “ruissellent”, ouais, ils ruisselleront de leur sueur quand on les mettra au boulot. En attendant, leur pseudo ruissellement, c’est un bien maigre extrait du sang des pauvres.

  5. Mouais…

    C’est marrant, et ce n’est pas de moi, mais nous vivons dans un pays où les individus qui gagnent 50 000 €uros ont convaincus ceux qui en gagnent 5000 que tout va mal à cause de ceux qui en gagnent 500… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • le probleme est que ceux qui gagnent 50 000 sont ceux qui RE finance LA DETTE et qui profitent du systeme, car ils tiennent l etat par les couilles avec cette dette et ils dictent les lois pour saigner les 500 et ponctionner les 5000.
      Le tout sans que cela se sachent puisque ceux la possedent aussi les mediss et donc la pensee du peuple.

      Et effectivement ils font de la lutte de classe entre les 500 et les 5000 pour leus plus grand bonheur ET CA MARCHE !

  6. l IFI ne devrait pas etre !

    La supprision de l ISF est une bonne chose, et n aurait pas du etre remplacer par l IFI.

    Mais, la SUPPRESSION de L ISF aurait du se faire avec la suppresson des niches fiscales dont « profitent «  ceux la pour reduire ou echapper a l impot.

    Les niches fiscales coutent beaucoup, beaucoup plus cher a l etat que ISF ou IFI ne rapporte.

    Les seules niches fisvales qui devraient perdurer sont celle UTILES a l isolation et a la reduction de la consomation energetique, et les aides aux personnes.

    Les niches fisvales pour l emploi ne devrait exister que pour les pme pmi, et que pour les entreorises nationnales qui payent leurs impots .

    Bien sur qu il y trop de complexite.
    Bien sur unil y a trop d impots
    Bien sur qu il y a trop de charge

    Bien sur qu il faut naisser tout cela, mais il faut que tout le monde participe, et c est LA que ca coince.

    La pyramide ne fait pas de ruissellement, mais de l aspiration, vers le sommet, a cause de l ETAT devenu putain des banquiers.

    Tout comme les classes basses sont a l agonie,
    les classes moyennes sont en train de tout prendre en charge, et de se reduire, alors que la petite caste ultra superieur en tire tout les profits et sans payer.
    Tant que les regkes qui permattent cela sont en vigueur, il n y a point de salut…

    Ceux qui devraient payer le plus, en impots ou en inflation, sont ceux qui defiscalisent ou profitent le plus.

    La charge de la dette n existe que parceque l inflation est limite ( a moins de 2%) et parceque on paie des inetrets a ceux qui defisvalisent le plus, LA FINANCE !

    Desole mais sur tablette mettre des commentaires c est la chianlie

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