« De la dette aux révoltes ! » L’édito de Charles SANNAT..

Il y va par petites doses Charles, c’est logique et/ou dérangeant ? Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Lundi, après la manifestation violente des Champs-Élysées, je vous ai parlé du fait que les gens, sur les barrages, demandent des diminutions de taxes et pas des augmentations de salaire… A quel point il fallait entendre, écouter, et assimiler pour prendre en compte ces colères.

Mardi, je vous ai parlé de Total et de la complexité de lutter contre les sanctions américaines dans un monde interconnecté, mondialisé, imbriqué et où les actionnaires de l’entreprise française Total sont aussi américains.

Mercredi, j’ai voulu alimenter la réflexion collective sur l’idée qu’il ne fallait pas se braquer sur le concept de transition écologique, auquel personne ne croit, et s’orienter vers le véritable sujet qui est celui de la transition économique. Il nous faut un immense projet collectif. Une grande vision commune. Tout redéfinir, de la cave au grenier par et pour le peuple.

Hier, jeudi, j’ai voulu rappeler que la France était dans une situation de « faillite » virtuelle qui explique une grande partie de nos difficultés. Les caisses sont vides. Prendre conscience de la faillite, dire enfin la vérité sur le fait que la fiscalité écologique n’était qu’un prétexte compréhensible politiquement pour rapiner avec consentement, mais qui ne doit pas se refermer en un piège destructeur nos dirigeants préférant le « suicide » politique à l’inconfort de la confession et à la guérison par la vérité.

Aujourd’hui, je vais aborder le non-remboursement de la dette. C’est très logique. Si l’on parle de faire faillite, la question qui arrive tout de suite est évidemment « et si on ne payait pas les dettes ».

Eh bien il va y avoir des conséquences. Il ne s’agit pas d’être pour ou contre, mais de savoir ce qui se passe dans un cas ou dans un autre. Comme les gens, les citoyens, les électeurs, les Français sont majoritairement des gens raisonnables, je suis persuadé qu’ils feraient le meilleur choix, ou les moins mauvais, si tout était expliqué à tout le monde.

Parler à l’intelligence collective, à la raison et aux cerveaux !

Être simple, mais pas simpliste. Ne rien cacher. Tout aborder.

Quand vous parlez de la dette, inévitablement arrive la loi Pompidou/Giscard. Dans les années 70, brutalement, une loi votée a obligé l’État à emprunter et à ne plus faire imprimer de billets par la Banque de France. C’est à partir de ce moment-là qu’effectivement la dette de la France a commencé à se créer, puis à se développer, jusqu’au point de devenir hors de contrôle de nos jours.

Était-ce une trahison ?

Pas si simple. Pourquoi ?

Parce qu’il y avait une logique à cette décision. Beaucoup sont trop jeunes pour s’en souvenir. Personnellement, je n’ai jamais connu cela, mais je l’ai lu dans les livres. C’est pratique les livres. En tant que rat de bibliothèque, j’aime les livres et j’y découvre un tas de choses passionnantes.

Avant que l’on ne s’endette, nous faisions des dévaluations. Il n’y avait pas de dette mais la mauvaise gestion était sanctionnée par une perte très importante de pouvoir d’achat régulièrement. Les riches, eux, savaient avant et ils avaient les bons tuyaux. Le peuple, lui, se faisait couillonner à chaque fois.

Retenez cette règle : IL N’Y A RIEN DE GRATUIT. Jamais. 

La Banque de France imprimait les billets nécessaires qu’il manquait au Trésor pour finir nos fins de mois, et notre monnaie, à force d’être imprimée, perdait de la valeur. Personne n’en voulait. Il fallait dévaluer, faire le nouveau franc, l’ancien franc, le franc moderne, le franc Pinay tous les quatre matins.

Il fallait dévaluer parce qu’à l’époque il n’y avait pas de changes flottants, mais fixes. Le monde était très différent, économiquement également. Il n’y avait d’ailleurs pas de mondialisation, et nous tremblions devant les forces du Pacte de Varsovie.

Vous vous couchiez le vendredi avec 1 million de francs, et le lundi vous aviez 100 000 francs… Ce n’était pas franchement pratique. Et puis, si vous créez de la monnaie sans avoir besoin d’emprunter, vous empêchez la création d’un placement sous forme d’emprunt d’État pour vos épargnants.

Bref, ce n’était pas, dans l’esprit de l’époque, le fonctionnement d’une économie moderne.

L’Allemagne, elle, ne dévaluait jamais… Elle ne créait pas de monnaie. Quand l’Allemagne a dû financer sa réunification, elle a tout emprunté et rien imprimé ! Emprunter est théoriquement plus vertueux et vous force à faire des efforts. Enfin… en théorie, cela vous rend plus économe et plus prudent, car… il faut rembourser. C’est un peu appliqué à l’État le principe de l’épargne forcé d’un crédit immobilier pour un jeune homme qui débute dans la vie et qui est un peu trop dépensier ou imprévoyant.

Ce principe a été dévoyé, et les dirigeants de notre pays ont usé et abusé de la dette pour offrir aujourd’hui ce qu’il faudrait bien payer demain. Démagogie année après année. Nous avons signés des chèques et des chèques. Ce n’est la faute de personne et la responsabilité de chacun.

Demain est aujourd’hui. Difficile réveil collectif. C’est le jour des comptes.

Quelles sont les possibilités qui s’offrent à nous ?

1. Ne pas rembourser.
2. Rembourser partiellement.
3. Rembourser mais sans les intérêts.
4. Sortir de l’euro et imprimer.
5. Payer jusqu’à la lie

… Voilà, en gros, ce que l’on peut faire.

Chaque solution aura des conséquences douloureuses. Aucune ne sera indolore. Aucune.

1. Si on ne rembourse pas, plus personne ne nous prête d’argent. Il faut fonctionner sans « découvert ». Nous dépensons donc que ce que nous gagnons… Il manque, dans ce cas, en gros 100 milliards par an dans les caisses.

Cela veut dire qu’il faut réduire les dépenses de 100 milliards… Cela va couiner très fort.

2. Si nous remboursons partiellement, nous en revenons au cas numéro 1. Personne ne voudra plus nous prêter, car il y aura perte de confiance. Autant ne rien payer du tout !!!

3. Si on rembourse sans payer les intérêts, c’est la même chose. C’est techniquement possible sans aucun problème, mais plus personne ne viendra prêter.

En plus dans les cas 1, 2 et 3, comme nous n’avons plus notre banque centrale, nous ne pouvons pas faire marcher la planche à billets pour tenter de compenser, quitte à générer beaucoup d’inflation en raison d’une baisse de la valeur de notre monnaie.

Alors à ce niveau, on se demande logiquement pourquoi ne pas sortir de l’euro.

Je pense que c’est une bonne idée dans la mesure où les économies européennes sont trop hétérogènes pour que l’euro soit une monnaie techniquement fonctionnelle à long terme. Elle ne marche pas. C’est tout. En revanche, sortir de l’euro ne réglera pas d’un coup de baguette magique notre dette et ne constitue en aucun cas une solution miracle ou facile et sans douleur.

Il faut dire les choses honnêtement. Sortir de l’euro oui, mais pas pour ne pas payer la dette française… Nous allons la payer dans tous les cas par un appauvrissement proportionnel. Il faut juste choisir le mode de supplice… (par effacement de l’épargne, par baisse de notre nouvelle monnaie, par inflation), bref, choisissons l’arme et la douleur. Sur une échelle de 1 à 10, vous voulez souffrir à combien?

Si nous sortons de l’euro et que nous reprenons notre banque centrale, et imprimons, la valeur du franc baissera et le litre d’essence sera vraiment très cher. C’est un choix. Il est respectable, MAIS… c’est un choix très, très douloureux. N’imaginez pas qu’il n’y aurait pas de casse. C’est bien la raison pour laquelle personne ne veut appuyer sur le bouton, ni la Grèce, ni l’Italie, ni la France. Pas encore du moins.

En réalité, je pense que personne ne fera le choix de sortir de l’euro. C’est la situation qui conduira à une éventuelle explosion de l’euro. Si notre pays s’enlise dans un conflit social quasi révolutionnaire, alors l’euro vacillera fatalement. Rajouter l’Italie, et le Brexit et l’Union Européenne poussée par Trump s’effondrera comme le château de carte soviétique. Tigre de papier.

C’est donc la raison pour laquelle nous sommes enferrés et notre gouvernement avec dans le cas numéro 5, qui est le paiement jusqu’à la lie… et là aussi c’est douloureux.

Expliquer les complexités, remettre l’intelligence collective, faire confiance.

Comme c’est douloureux, cela déclenche des mouvements populaires.

Ces mouvements populaires déclenchent des révoltes, et des révoltes aux révolutions, il n’y a qu’un pas qui peut très vite être franchi quand nous avons un ratio gamelle/gabelle qui se dégrade.

La situation est très complexe, et c’est l’ensemble de ces complexités qu’il faut expliquer au peuple de France.

Pas pour ne rien faire, mais justement pour décider quoi faire collectivement et en assumer les conséquences.

Chaque citoyen doit être mis en face de ces complexités et assumer ses responsabilités.

Si notre navire coule, nous sommes ses passagers. Si notre maison commune brûle, n’oublions pas que nous en sommes ses habitants.

De la dette… aux révoltes !

Il faut faire confiance à l’intelligence collective si nous acceptons de l’alimenter et de nourrir ce qu’il y a de meilleur en chacun plutôt que d’exciter ce qu’il y a de plus mauvais en nous (je pense à la pub et à la consommation par exemple).

De façon historique, quand les caisses des États sont vides, les gamelles se vident et les gabelles (les impôts) augmentent. Les effets sont redoutables, surtout quand vient se rajouter à un ratio gamelle/gabelle dégradé une gouvernance défaillante ou un fonctionnement institutionnel inadapté.

C’est pour cette raison que lundi nous parlerons d’un principe incontournable et que nous avons oublié qui est celui de subsidiarité.

Enfin, compte tenu de la situation explosive de notre pays, j’ai travaillé ce mois-ci sur les révolutions et … le patrimoine !!!

Nous sommes dans une situation très délicate, et les similitudes avec des situations « révolutionnaires » sont assez marquantes et frappantes pour être analysées, disséquées et mises en perspective.

Votre lettre STRATÉGIES spéciale « Révoltes, révolution et patrimoines » est disponible dans vos espaces lecteurs. Pour vous abonner et avoir accès aux 35 lettres et dossiers déjà édités, c’est ici !! Je ne vous souhaiterai pas une « joyeuse » lecture tant je trouve d’une tristesse insondable notre situation et tant le sujet est en réalité aussi inquiétant que notre situation est sombre. Gagner de l’argent pendant une révolution ce n’est pas simple à part avec le marché noir… mais c’est risqué! Côté patrimonial c’est donc très compliqué mais je partage avec vous mes pistes de solutions ici.

À lundi… pour une causerie autour du concept de subsidiarité. Et après, nous parlerons d’une autre idée géniale qui consiste à dire que « YAKA » faire payer les riches… Passez un bon week-end mes amis, mes chers lecteurs. Prenez soin de vous et des autres, et en toute circonstance, préservez la vie. Je crains que nous ne vivions encore un week-end de violences. Parler à l’intelligence et à la raison de tous est le devoir de chacun de nous.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Voir :

 

 

Volti

29 Commentaires

  1. La dernière solution amènera de toute manière les effets des solutions précédentes, mais sur une durée plus longue, c’est ce qui a été choisit.

    Les français manifestent pour du pouvoir d’achat sans vraiment ce rendre compte de ce qui se trame.

    Le SMIC doit sauter, plus de flexibilité.
    La sécu doit sauter, moins d’aide aux soins de santé, passage au tout privé.
    L’épargne aura des taux négatifs, donc taxation, et évidemment tout sera gelé advitam eternam comme le pseudo état d’urgence.
    Encore un recul du départ à la retraite + de nouvelles augmentations des cotisations.
    Matraquage d’impôts sur les propriétaires.
    Augmentation carte grise et des vignettes en tout genre pour les véhicules diesel et vieux véhicules tout carburant confondu.
    Grace aux prélèvements à la source, de nouveaux impôts verront le jour, un peu comme le modèle chinois, bonus malus, surtout malus… envers les mauvais citoyens.
    Les points enlevés sur le permis seront sans doute diminués, et en contre partie explosion du niveau des amendes, les radars auront enfin atteint leur vrai potentiel/but.

    A vous d’imaginer la suite, mais à mon avis on va vivre tout ça, sur la longueur, mais on les aura, c’est inévitable.

    http://www.fawkes-news.com/2018/11/les-gilets-jaunes-publient-une-liste-de.html

    J’ai la même conclusion, l’ignorance des citoyens quant à la création monétaire rend inutile toutes contestations et revendications, bordel l’abrutissement a bien fonctionné.

  2. Article qui explique bien la situation économique présente, et les éventualités en terme de suite. Par contre, il faut expliquer que le carcan de l’euro et des traités européens a accéléré notre chute économique, et que plus on reste dedans, plus on s’affaiblit.
    Il faut donc prendre en compte le fait dans un choix de direction future, que plus on reste dans l’euro et plus on s’affaiblit. C’est l’impossibilité de dévaluer qui a entre autres (trahison des élites) tué notre industrie, et aucune solution sur le long terme n’est viable dans l’euro. Seule une dévaluation forte peut booster notre économie, et redonner des perspectives.

  3. Dévaluer ou emprunter, le résultat est le même, nous sommes d’accord, mais il y a quand même un problème dont on ne parle pas!
    En effet, quand une famille dépense plus que de raison, elle est vite sermonnée par son banquier, et doit ensuite rembourser sous peine d’être interdite bancaire! Mais, l’énorme majorité des Français gèrent bien leur budget et c’est plutôt tant mieux!!

    Et depuis des décennies, tout le monde trouve normal, que des énarques gèrent le budget de la France par dessus la jambe, en faisant des emprunts, en veux-tu en voilà! Et cela en toute impunité !!!
    Ces fameux énarques sont tout de même sensés être les élites de la nation et donc les personnes les plus à même de résoudre un problème d’arithmétique !!
    Et bien non! ils sont nuls! même archi-nuls!!

    ils seraient grand temps de conditionné leurs mandats à une gestion saine des comptes public!!! sinon Dehors! et en plus avec remboursement des indemnités touchées pendant le mandat !!

    Quand un employé fait mal son boulot, on le licencie, non???
    les privilèges ne seraient toujours pas abolit?

    s’ils étaient patrons de grosses entreprises, ils se seraient fait virer par les actionnaire en moins de 6 mois !

    • Devaluer ou emprunter, ce n’est pas du tout la même chose.

      Bien évidement, lorsque l’ETAT dépense il faut bien payer…

      Sauf que:
      Avec le dévaluation, ou l’inflation, on ne paye qu’une fois,
      Avec l’emprunt sur les marchés, non seulement on paye A VIE, mais en plus le marché décide de nos taux d’emprunts, et donc nous tiens par les couilles !

      Les états ont toujours utilisé l’inflation et la dévaluation pour détruire leur DETTE.

      C’est la loi GISCARD POUPIDOU de 1973 qui OBLIGE a emprunter aux BANQUES, et asservir le peuple.
      On voit bien ce que cela donne 40 ans plus tard…

      Le montant de notre dette n’est pas beaucoup plus élevé que la sommes des intérêts payés depuis 1973, et la dette grossit chaque jour…

      Soit on fait défaut et si on a pas un budget a l’équilibre on est mort !
      Soit on fait de l’inflation, (5% pendant 10 ans détruit la dette par plus de 2) , mais il faut sortir de l’Euro PE

      Bormes

      • éxact ! je me suis un peu emballé sur ce coup là, trop axé sur l’incompétence de ceux qui gère la france !!

        tu as raison, car en effet, quand on dévalue, on devient compétitif à l’export , ! Mais en premier lieu il faudrait tuer la dette par l’inflation , mais comme l’inflation tue le capital, il faut d’abord tuer le capital 😉

        • Pas besoin de tuer le capital, c’est l’inflation qui s’en charge.

          C’est proportionnel au capital de chacun, ( puisque cela revient a une dévaluation annuelle, )donc les gros paient gros, et les pauvres ne paient rien.

          Les salaires, retraites et acquis sociaux augmentent de l’inflation, donc le pouvoir d’achat est le même.

          Avec l’inflation, c’est LE CAPITAL qui paie la DETTE.

          C’est bien pour cela que le SEUL MANDAT de la BCE est de limiter l’inflation à moins de 2% pour préserver les RICHES !

          Lorsque l’on connait la courbe de PHILLIPS qui dit que le chômage est inversement proportionnel a l’inflation…. on comprend le chômage.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_de_Phillips

          Le mandat de la BCE est donc de faire augmenter le chômage.
          ce qui permet en plus une forte pression a la baisse sur les salaires.

          Coup double, les riches restent riches et s’enrichissent encore plus…

          L’argent va du bas vers le haut et non du haut vers le bas.

  4. Qui a endetté la France ? Certainement pas la majorité des Français, de pauvres bougres qui travaillent à plein temps pour moins de mille euros par mois, qui roulent avec de très vieilles voitures qu’ils réparent eux-mêmes (celles des riches, bourrées d’électronique, nécessitent une réparation chez le concessionnaire) .
    Alors qui ? Ces présidents et ces ministres interchangeables qui, en plus de très hauts salaires, ont droit TOUTE LEUR VIE à des chauffeurs , des résidences et des voitures de luxe payés par les contribuables . Comme il suffit d’avoir été ministre pendant six mois pour avoir droit à une retraite de ministre, chaque président les renouvelle au moins une fois pour en faire bénéficier un maximum de copains . Toute cette dérive n’était pas inscrite dans la Constitution rédigée par le peuple .
    Ils ne sont pas nuls, mais cyniques, ces énarques . Ils veulent vivre dans l’opulence et tant pis pour le peuple qu’ils méprisent et qui devra rembourser .
    D’accord avec vous, Logic, ils devraient être à notre service . Or ils nous nuisent . Il faut donc les virer, nous faire rembourser leurs indemnités, leur privilèges pour cause de travail mal fait et refuser de voir arriver une autre équipe gouvernementale du même type . Assez de privilèges ! Un président et des ministres ne font que prendre des décisions et donner des directives . Il suffit de réunions en soirée après le travail ou le week-end pour prendre des décisions collégialement et donner des directives générales . Cela leur laisse le temps d’exercer un emploi salarié ailleurs .Le président et les ministres devraient être des bénévoles, comme le conseil d’administration d’une association caritative, et ne pas se comporter comme un pseudo-monarque et sa cour . Par contre, les fonctionnaires qui transmettent , qui planifient, qui font exécuter et qui exécutent ces directives y travaillent à plein temps et doivent être des salariés .
    Le bénévolat et l’absence de privilèges doivent être les premières conditions à accepter pour devenir président de la République ou ministre . S’il y a la moindre preuve de corruption, prison à vie pour le président et les ministres, sans régime de faveur puisque le peuple aura été trahi . Il est extrêmement important qu’un pays soit dirigé par des personnes dévouées, honnêtes et compétentes .

    • C’est l’histoire d’un bébé Francais.

      A sa naissance ON lui achete a CREDIT son hôpital, sa crèche, sa nounou, son école, son université, son médecin, ses médicaments, sa maison, sa voiture, etc etc…

      Lorsque cet enfant devient adulte et en capacité de travailler, au moins 20 ans plus tard, ON lui présente sa DETTE.
      (Sa dette a plus que doubler son credit en 20 ans)

      Ce jeune homme parviendra a payer les intérêts de sa dette mais il lui sera bien évidement incapable de rembourser cette DETTE.

      Cet esclave de la DETTE travaillera donc toute sa vie et n’aura pas de retraite, car il faut qu’il paye coute que coute,
      c’est le juste retour de sa prise en charge depuis sa naissance.

      Cette histoire semble invraisemblable !

      mais c’est pourtant ce qui se passe pour la France et les Pays de l’UE lorsque l’on OBLIGE ces ETATs a emprunter aux BANQUES.

      “ON” représente l’ETAT
      DETTE représente les BANQUES, les MARCHES

      Jusqu’en 1973 l’ETAT empruntait directement a sa banque centrale
      Depuis c’est aux banques que l’état emprunte avec un taux d’intérêt conséquent.
      Banques qui elles ont le droit d’emprunter a la banque centrale avec un taux ridicule pour répondre aux besoins financier des états, et de toute l’économie,
      mais surtout prendre leurs grosses commissions et tenir ces états par les couilles.

      https://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs

      Tant que ce jeux de dupe fonctionne, l’histoire du bébé Francais n’est que le reflet de la réalité.

      La vérité c’est que c’est le rôle de l’ETAT d’investir dans les infrastructures pour sa population,
      et que pour cela il emprunte a sa banque centrale avec un taux quasi nul,
      Bien sur cela crée de l’inflation mais aussi de la croissance, car il y a une contrepartie.
      et c’est cette inflation qui ECRASE la dette, et cela ne coute qu’une fois, ce n’est pas A VIE.

      Bien sur si l’état dépense sans compter, et sans contrepartie il y a que de l’inflation et pas de croissance.

      Si on regarde notre dette 2200 Mds qui nous coute env 44 Mds par an actuellement, (donc 2 % de PIB), ainsi qu’une inflation de 2% (soit une dévaluation équivalente de 2% sur l’année.)
      Le tout avec un budget en deficit d’env 88 Mds, soit 4% de PIB qui s’ajoute a cette même dette.

      Au final on paie 2% aux banques, on a 2% d’inflation et notre dette augmente de 4%, et la finance nous serre les couilles un peu plus chaque année.
      c’est pour LA VIE, c’est beau la finance.

      Il vaudrait mieux avoir 4% d’inflation et écraser notre dette, et surtout dire MERDE a la finance.

      Bormes

      • Dans la mesure ou chaque pauvre est un “SDF hors sol” , c’est à dire qu’on ne lui attribue pas un bout de terre à sa naissance pour qu’il ait des ressources et y construise plus tard son habitat, oui, il est déjà un esclave, car il doit “gagner sa vie” !
        aucune autre espèces sur terre ne doit gagner sa vie, elles ont toutes accès libre aux ressources terrestres…..

        • Si Gagner sa vie c’est gagner de l’argent nous sommes effectivement la seule espèce,

          SI gagner sa vie c’est agir pour gagner sa nourriture, sa protection, nourrir sa famille, etc… c’est le cas de toutes les espèces.
          Sauf pour l’animal de compagnie, mais lui il est esclave.

          L homme peut toujours aller sur une ile déserte et y vivre, c’est un choix, certains le font

    • Faire des économies c’est aussi stopper les “dons” aux associations dont certaines sont bidons !
      34 milliard d’euros de subventions… cela laisse rêveur…?

      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/06/29/20002-20120629ARTFIG00476-ces-tres-cheres-associations.php

  5. ….et s’il se passait un tout petit miracle! Mémé et sa couronne sur son ile, les fauxcons.. Américains et leur OTAN hors d’Europe, les sio…heu oula pardon, j’ai failli être antisémite! Bref heuuu eux la, et leur usure out aussi. Nationalisation ou Européanisation des sociétés énergétique, transport, etc etc reprendre les rênes en quelque sorte et lancer une nouvelle alliance sans les précités. Retravaillez avec la Lybie pleine de pétrole, la Syrie, l’Iran,.. la Russie, la Chine etc etc. Essayons de fédérer autour de l’idée d’une société fondée sur un autre concept que le travaille/consomme productivité efficacité croissance…..on pourrit tout yes!! Ha oui, leur dette..enfin la nôtre il parait, je crois qu’il peuvent s’en faire un “plûgue” et aller faire mumuse ailleurs. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

    • Le miracle serait que les gens se réveille,
      mais la, on peut se rendormir…

      Je suis d accord avec la partie analyse de Charles, mais pas ses options,
      mais il a surement raison, ce sera le 5, jusqu’a la LIE.

  6. INFLATION OBSOLETE CAR MONDIALISATION….

    hausse des prix. Si l’inflation est nulle, les investisseurs
    accepteront des emprunts rapportant 5 %, mais si elle
    est à 10 %, ils voudront 15 % et le « bénéfice » de l’infla￾tion disparaîtra.
    Concernant la dette actuelle de la France, il se rajoute le
    problème de la maturité puisqu’une grande partie est à
    court terme. Nous l’avons vu, 36,5 % de la dette de l’État
    (1 206 milliards d’euros) arriveront à échéance d’ici
    moins de deux ans, il faudra donc lever 429 milliards
    d’euros (36,5 % de 1 206 milliards) en plus des déficits
    budgétaire des deux prochaines années (disons
    200 milliards), soit environ 600 milliards d’euros. Si
    l’inflation passe à 15 %, cela allègera incontestablement
    la dette, mais pour lever ces 600 milliards d’euros sur les
    marchés, il faudra proposer 20 % d’intérêt et l’avantage
    de l’inflation s’évanouira.
    Plus fondamentalement, la mondialisation a complète￾ment changé la donne. Avec une concurrence interna￾tionale qui concerne l’ensemble des produits de
    consommation, la pression à la baisse des prix est
    permanente. L’entreprise qui augmente ses tarifs est
    immédiatement évincée du marché. Elle doit même
    délocaliser pour garder ses clients. L’inflation avec
    indexation automatique des salaires, caractéristique des
    années 1970, vient d’une époque où la Chine n’exportait
    rien, où les capitaux circulaient bien moins librement
    qu’aujourd’hui, où le contrôle des prix s’exerçait en
    partie et où de grands secteurs (énergie, transport, télé-
    communications) étaient encore réglementés.

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • Si cela intéresse quelqu’un, je peux vous filer une des principales sources des lettres payantes de Sannat et largemment pompée dans cet article .

      Gratuitement bien sur ! 🙂

    • Scénario n° 1 : nier le problème……………………….. 111
      Scénario n° 2 : tergiverser en attendant
      que la crise passe……………………………………………… 112
      Scénario n° 3 : refuser de payer ……………………….. 114
      Scénario n° 4 : rééchelonner la dette………………… 116
      Scénario n° 5 : demander l’aide de l’Europe …….. 118
      Scénario n° 6 : se placer sous la tutelle du FMI … 119
      Scénario n° 7 : revenir au franc………………………… 121
      Scénario n° 8 : la solution médiane, franc + euro.. 123
      Scénario n° 9 : l’Allemagne quitte l’euro !………… 124
      Scénario n° 10 : retrouver le chemin des marchés
      par un « choc de confiance »……………………………. 126

      • ET NE PLUS EMPRUNTER SUR LES MARCHES ??
        Cela n’est pas prévu dans les listes de SANNAT !

        C’est pourtant LA SEULE SOLUTION

        Bien sur il faudra remettre a plat la fiscalité et le budget.
        Cela ne peut se faire que en faisant payer ceux qui profitent des largesses de l’état, et ne paient quasiment pas mais le devraient.

        Mais cela est INTERDIT par les TRAITES fait par les TRAITRES DES BANQUES

        • c’est surtout techniquement impossible du fait que la majorité de la dette est détenue par des capitaux étrangers. C’est ce qui est arrivé sous Louis XV. Tant que la dette était détenue par des français, l’argent restait “à la maison”, avec l’arrivée des dettes héréditaires et ouvertes aux capitaux étrangers, Louis XV a mis la France en esclavage, on connait la suite.

          • Certe la dette coté étranger, ce n’est plus aux Francais , mais la dette coté Francais c’est les assurances vie, les LDD, Livrets A etc, des Francais
            Donc il faut honorer nos engagements.

            Il suffit de transférer cette dette de contrat en dette monétaire centrale.

            Methode:
            Lorsque l’on rembourse cette dette étrangère ou pas, au taux du contrat, on emprunte les nouveaux contrats a notre banque centrale au même taux que les banques se refinance auprès de cette même banque centrale.
            donc on ne fait PAS DEFAUT et on récupère la maitrise de notre dette.

            • Bon, la creation monétaire induit de la dette, et ce depuis le moyen age au moins, bien qu’on en trouve des traces à Rome , entre autre.

              Car en effet, il est possible qu’un Etat, genre CdN ou Cuba n’émettent des bons du trésor achetés uniquement par les citoyens dudit pays. Le problème, c’est que cela limite la masse monétaire.

              Le problème , c’est le commerce international qui est , avec la guerre, le grand pourvoyeur de dettes.

              Enfin, au Japon, pays hyper endetté, (et c’est normal! Monnaie -> dette) la dette est détenue majoritairement pas des locaux , ce qui faciliterait grandement une restructuration de la dette.

              Car faut pas l’oublier, et l’Histoire de la dette le rappel : dès qu’il y a création monétaire, il y a dette , d’où que provienne l’argent.

              Il me semble que l’upr a fait une conf’ dessus.

              https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

              • Tout a fait !

                La création monétaire est une dette, la question est plutôt QUI ?

                Qui a le droit de faire cette création monétaire et donc de faire et gérer la DETTE ?

                Le problème est que ce sont les banques commerciales qui maitrise TOUTE la création monétaire du pays, pour le plus pauvre, et pour toutes les entreprises, y compris le financement de l’ETAT.

                Le problème est que l’ETAT ne maitrise rien, il subit.

                Les banques commerciales sont AU DESSUS des ETATS, alors que cela devrait être l’inverse.
                Tout est LA.

  7. Et si des personnes de bonne volonté, s’inspirant de l’Islande
    des solutions utilisées et des résultats, envisageaient un vrai programme
    politique et économique?
    ils ont viré leur dirigeants, refusé de se faire plumer, et la
    croissance est revenue.
    plus petit? trop différent?
    peut-être, mais ils se sont adaptés, on peut le faire aussi.
    et on ne deviendrait pas fous à force de tourner en rond

    • l’Islande est un petit pays de 300000 habitants, isolé sur une île au large du Groenland. Ce qui a été autorisé à l’Islande ne le sera jamais pour des pays plus grands.

  8. MA CORRECTION DE L’ARTICLE:

    Quelles sont les possibilités qui s’offrent à nous ?

    1. Ne pas rembourser.
    2. Rembourser partiellement.
    3. Rembourser mais sans les intérêts.
    4. Sortir de l’euro et imprimer.
    5. Payer jusqu’à la lie

    … Voilà, en gros, ce que l’on peut faire.

    Chaque solution aura des conséquences douloureuses. Aucune ne sera indolore. Aucune.

    1. Si on ne rembourse pas, plus personne ne nous prête d’argent. Il faut fonctionner sans « découvert ». Nous dépensons donc que ce que nous gagnons… Il manque, dans ce cas, en gros 100 milliards par an dans les caisses.

    Cela veut dire qu’il faut réduire les dépenses de 100 milliards… Cela va couiner très fort.
    IL N’EST PAS POSSIBLE DE REDUIRE LES DEPENSES DE 100 Mds SAUF A METTRE LE PAYS EN RECESSION DE 5%.
    CELA VEUT DIRE QU’IL FAUT AVOIR UN BUDGET A L’EQUILIBRE, ET QU’IL FAUT DONC FAIRE PAYER CEUX QUI NE PAIENT PAS ET QUI DEVRAIT.

    2. Si nous remboursons partiellement, nous en revenons au cas numéro 1. Personne ne voudra plus nous prêter, car il y aura perte de confiance. Autant ne rien payer du tout !!!

    3. Si on rembourse sans payer les intérêts, c’est la même chose. C’est techniquement possible sans aucun problème, mais plus personne ne viendra prêter.
    POUR 2 ET POUR 3:
    UN ETAT NE REMBOURSE JAMAIS SA DETTE, IL L’ECRASE en % du PIB.
    SI UN ETAT REMBOURSE DE LA DETTE, IL ENLEVE CET ARGENT DE LA MASSE MONETAIRE
    ET PUISQUIL Y A MOINS D’ARGENT DISPONIBLE POUR L’ECONOMIE, CELA AUGMENTE LES FAILLITTES, LE CHOMAGE, LA PAUVRETE ETC
    On l’a bien vu en Grece, et c’est ce que ne souhaite les Italiens C’est juste mathématique.

    En plus dans les cas 1, 2 et 3, comme nous n’avons plus notre banque centrale, nous ne pouvons pas faire marcher la planche à billets pour tenter de compenser, quitte à générer beaucoup d’inflation en raison d’une baisse de la valeur de notre monnaie.
    JUSTEMENT C’EST L’INFLATION LA SOLUTION, IL FAUT DONC RECUPRER NOTRE BANQUE CENTRALE

    .

    LA SOLUTION EST BIEN LA 4 ! c’est pourquoi il a fait un gros pavé de dissuasion !

    Il faut dire les choses honnêtement. Sortir de l’euro oui, mais pas pour ne pas payer la dette française… Nous allons la payer dans tous les cas par un appauvrissement proportionnel. Il faut juste choisir le mode de supplice… (par effacement de l’épargne, par baisse de notre nouvelle monnaie, par inflation), bref, choisissons l’arme et la douleur. Sur une échelle de 1 à 10, vous voulez souffrir à combien?

    Si nous sortons de l’euro et que nous reprenons notre banque centrale, et imprimons, la valeur du franc baissera et le litre d’essence sera vraiment très cher. C’est un choix. Il est respectable, MAIS… c’est un choix très, très douloureux. N’imaginez pas qu’il n’y aurait pas de casse. C’est bien la raison pour laquelle personne ne veut appuyer sur le bouton, ni la Grèce, ni l’Italie, ni la France. Pas encore du moins.

    IL FAUT SORTIR DE L’EURO, ET DE L’EUROPE, pour récupérer la capacité d’imprimer ET la capacité d’emprunter a SA banque centrale, la BANQUE DE FRANCE
    IL FAUT TRANSFERER LA DETTE, ON REMBOURSE AU FUR ET A MESURE LES ANCIENS EMPRUNTS FAIT SUR LES MARCHES PAR DE NOUVEAUX EMPRUNT FAIT A SA BANQUE CENTRALE. PLUS DE TAUX ABUSIF
    IL FAUT RE NATIONNALISER NOS INFRASTRUCTURES
    IL FAUT IMPRIMER 2% à 3% de PIB POUR REALISER LES MISES A NIVEAU DE NOS INFRASTRUCTURES, CE QUI CREE DE L’INFLATION MAIS AUSSI DE LA CROISSANCE.
    AVEC 5% D’INFLATION, ON ECRASE LA DETTE DOUCEMENT PAR 2 EN 10 ANS.

    Bormes

  9. le formidable Coup de gueule Richard Bohringer résume tres bien

    putain de dette
    https://www.youtube.com/watch?v=yNoxXKOoYOg

  10. Vous trouvez normal que la BCE IMPRIME de L’ARGENT pour LES BANQUES et pas pour LES ETATS ?

    Depuis 2015, la BCE IMPRIME 30 Mds d’Euros chaque mois, puis 60 Mds chaque mois, puis 80 Mds chaque mois… pour faire SURVIVRE les BANQUES ??
    Plus de 2600 MDS au total, plus que la dette de la France, pour financer le casino bancaire ! et avec une futur inflation lorsqu’il faudra payer a la caisse !
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Assouplissement_quantitatif
    http://www.lalibre.be/economie/placements/la-bce-annonce-la-fin-de-son-programme-qe-de-soutien-a-l-economie-5b9a4f50cd704df8b49936e1
    .

    Vous trouvez normal que les Banques aient accès directement a la Banque centrale et pas l’ETAT ??

    .
    Vous trouvez normal que L’ETAT ne s’adresse qu’aux BANQUES et pas directement a Sa Banque centrale ??
    .

    Au final, LA FINANCE PROFITE DES DETTES, ET DE L’IMPRESSION MONETAIRE,
    et LES ETATS, donc LES PEUPLES, CRACHENT CRACHENT KRACH…

    On est chez les fous et les aveugles sont légions !

    Bormes

  11. il faut arrêter de vouloir rembourser la dette, car le capital de la dette est une chose virtuelle, sortit du néant uniquement par le privilège d’être banquier!
    Dans la réalité économique, seuls les intérêts de la dette compte, contentons-nous de rembourser une fois pour toutes ces intérêt, et ensuite confions le budget de l’état à une commission d’expert comptable choisis parmi les meilleurs (licenciés en cas d’endettement, et primés en cas de bénéfices)

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