Chimie : comment les nano-particules nuisent-elles à notre santé ?…

La nourriture mais pas que, “améliorée” avec des nanoparticules. Il y en a partout et à long terme qu’est-ce que ça donnera pour la santé ? C’est ce que nous explique Jimmy.. Partagez ! Volti

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Auteur  Jimmy pour Terraponia

Après avoir connu les OGM, des nouvelles substances se font peu à peu connaître dans les produits alimentaires : les nano-particules. Pourquoi l’avènement des nanotechnologies dans l’alimentation ? Comme toujours, la réponse est très simple : faire exploser les profits de quelques-uns au détriment de la santé de tous les autres ! La preuve en est : aucune règle ou contrôle ne s’applique au domaine des nanotechnologies alimentaires.

L’avènement du nano-monde, que cela veut-il dire ? Des aliments intelligents s’adaptant aux goûts du consommateur aux vêtements hydrophobes, en passant par des matériaux capables de s’auto-régénérer … bienvenue dans ce que l’on appelait l’autre fois l’univers de la Science-fiction. Aujourd’hui, la fiction n’existe quasiment plus.

Soit dit en passant, en physique, un nanomètre équivaut à 10^(-9) mètre, ou alors à un milliardième de mètre. Pour vous donner un ordre d’idée, c’est environ 1000 fois plus fin qu’un cheveu … c’est dire si c’est petit.

Mais où est le problème, me direz-vous ? Eh bien, étant donné l’infime petitesse des nanoparticules, ces dernières sont capables de pénétrer et de traverser les barrières biologiques de la peau et peuvent donc pénétrer au fin fond de l’organisme.

Enquête…

Des centaines de nano-aliments en vente libre

Étant donné l’extrême opacité de l’industrie sur les nano-aliments, il est compliqué de tous les recenser. Néanmoins, une ONG a établi, en 2008, que toute la chaîne alimentaire était déjà compromise et a dressé une liste de 106 pseudo-aliments contenant des nano-particules (p. 51 à 57) : Out of the laboratory and on to our plates: Nanotechnology in food and agriculture

Une étude parue dans Beilstein (études scientifiques sur les nanotechnologies) a montré que : « L’inventaire corrigé [des produits alimentaires contenant des nanotechnologies] a été réalisé en Octobre 2013. Il liste 1814 produits de consommation provenant de 622 entreprises dans 32 pays ».

Une aubaine financière pour les pays développés

« Du silicate d’aluminium pour empêcher l’agglutination des aliments en poudre, du ketchup épaissi avec du dioxyde de silicium, des vinaigrettes blanchies au dioxyde de titane… Les nano-aliments nous apporteraient, selon leurs partisans, des avancées culinaires majeures : du chocolat ou des glaces sans lipides et sans sucre, qui conservent le même goût que l’original, une huile (Shemen Industries) qui inhibe l’entrée du cholestérol dans le sang, un substitut alimentaire (Nanotrim de Nanonutra) qui brûle les graisses. Ou la possibilité de modifier le goût d’un aliment selon nos désirs. Des industriels comme Nestlé cherchent à concevoir les « nano-aliments du futur ».

Le géant agroalimentaire Kraft Foods (Etats-Unis) fait partie de ces pionniers. En 2000, il a financé un consortium de 15 universités et laboratoires de recherche, Nanotek, pour concevoir de la nourriture « intelligente » et personnalisée, tels des aliments qui contiennent des centaines de nano-capsules, remplies de saveurs, de nutriments, de couleurs différentes. Un four à micro-ondes pourrait déclencher, selon la fréquence des ondes, telle ou telle capsule, selon les désirs du consommateur. Une nourriture interactive en quelque sorte, qui peut même se transformer elle-même si une personne est allergique à un composant, ou libérer une dose de supplément nutritif si elle détecte des carences. Kraft Foods, le concepteur de ce projet, est propriétaire des marques de chocolat Milka, Côte d’Or, Toblerone, Suchard, et de café Carte Noire, Grand’Mère, Jacques Vabre ou Maxwell. » (Source : MrMondialisation)

Les nano-particules dans l’alimentation

Les nano-particules majoritairement présentes dans les aliments sont : les nano-particules d’argent ; les nano-particules de dioxyde de titane et les nano-particules de silice. Pour ce qui est des nano-particules d’argent, elles possèdent des propriétés de conservation bien supérieures aux conservateurs traditionnels. Elles permettent aussi de conférer un aspect de fraîcheur aux aliments. Ce conservateur « high-tech » est déjà présent dans de nombreux plats préparés, charcuteries, pâtisseries, boissons alcoolisées, sodas et autres.

Les nano-particules de dioxyde de titane (E171) accentuent la coloration des produits alimentaires. Il devient fréquent d’en trouver dans les yaourts, biscuits, confiseries et les fruits et légumes traités chimiquement pour valoriser leur aspect.

Les nano-particules de silice (E550 et E551) permettent de conférer une consistance très fine à de nombreux produits tels que le sucre, le sel, la farine ou encore la poudre de cacao. Elles sont également employées dans les sauces, mayonnaises, ketchups, soupes, yaourts et autres.

Scandale sanitaire en vue !

L’ex-Afssa a déclaré, dans une étude qui a disparu des écrans radars, que « le foie et la rate seraient des organes cible, mais certaines nanoparticules sont retrouvées dans les reins, les poumons, la moelle osseuse et le cerveau ».

Si l’on s’en réfère, par exemple, aux nanoparticules de silice, il semblerait (selon l’Afsset) qu’elles ne présentent pas de facteurs cancérogènes ou génotoxiques. Néanmoins, elles produisent bel et bien effet sur nos cellules : « L’interférence avec [certains constituants cellulaires] peut mener à un dysfonctionnement de la division cellulaire et perturber le trafic cellulaire. »

Concernant les effets des nano-particules d’argent, testées dans le sang de rats, une seule conclusion s’impose, à savoir que les nano-particules ont été se loger jusque dans le noyau des hépatocytes (i.e les cellules du foie) et qu’elles sont fortement cytotoxiques (= altèrent les cellules) pour cet organe vital qu’est le foie. Une étude toxicologique, publiée par la revue médicale d’Oxford, montre indubitablement le caractère toxique et inflammatoire des nano-particules d’argent dans le foie, une fois ces substances ingérées.

Les nano-particules … ou l’amiante 2.0

Une étude britannique, publiée dans Nature Nanotechnology, a formellement établi un lien indirect entre les nanoparticules et une modification de l’ADN.

M-C Jaurand, directrice de la recherche à l’INSERM, s’inquiète des effets potentiels des nano-tubes de carbone dans la mesure où leurs effets seraient similaires à ceux de l’amiante. Ceci concernerait tout particulièrement la production de lésions de l’ADN lui-même et la formation d’aberrations chromosomiques.

Néanmoins, il est navrant de constater que les soi-disant « instances compétentes » restent de marbre. D’autant plus que les mesures en vigueur sont tout à fait inadéquates pour évaluer les risques liés aux nano-particules. Les gouvernements et les agences sanitaires sont clairement dépassés et aucun d’entre eux ne cherche à rattraper cet incroyable retard acquis depuis des années. L’évaluation des risques est totalement fausse et biaisée.

Comment les éviter ?

En 2009, l’Afssa affirmait que la prudence devait être de mise à l’égard l’utilisation des nano-particules concernant l’alimentation humaine et animale.

Le problème est que, depuis 2009, tout s’est aggravé puisque les contrôles sanitaires n’ont pas bougé d’un poil et que les industries continuent à déferler sur le marché des nano-particules alimentaires.

Actuellement, il n’existe aucun étiquetage annonçant l’éventuelle présence de nanoparticules dans les produits consommés. Dès lors, il faut se tourner vers des aliments BIO et naturels ainsi qu’une suppression de TOUS les produits issus de l’industrie agro-alimentaire classique. Il en va de votre santé.

Prenez soin de vous et visez votre indépendance en termes de santé avec Terraponia.fr.

Jimmy pour Terraponia

Volti

5 Commentaires

  1. Sans même le savoir, nous avons tous mangé une sécrétion anale du castor !

    Saviez-vous que l’industrie alimentaire utilisait du castoréum, une sécrétion issue de glandes anales utilisée par le castor pour marquer son territoire ? Quel est l’ingrédient star contenant cette sécrétion ? L’arôme de vanille ! […]

    Source et suite : SciencePost, le 06/08/2018

  2. de toute façon c’est tellement petit, cela ne peut pas faire de mal a la grosse bete.

    Un peu comme la radio activité. On ne la voit pas donc c’est pas grave.

  3. Le problème, c’est le fait que ces particules soient des NANO-particules ??

    ou bien est ce le fait que ces nano-particules soient de l’aluminium, du titane etc…. et que cela n’apparaisse pas sur les compositions ?

    Quand a l’argent en nano particules, l’argent est utilisé pour les brûlés, pour aider les cellules souches, etc… mais j’aimerais quand même savoir si le produit en contient !

    Par contre je n’ai pas envie de manger de l’aluminium ou d’en mettre sur ma peau ou sur mes aisselles ! encore moins en injection vaccinale.

    ARGENT COLLOIDAL:
    http://secteur-3.net/bibliotheque/Sante%20-%20Medecine%20alternative/Argent_colloidal-Une_arme_secrete_contre_la_maladie.pdf

    Bormes

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