La sécheresse affecte la production européenne de blé …

Pour pallier le manque d’eau du ciel, les canons à eau sont en action, quid des nappes phréatiques ? Partagez. Volti

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Auteur , pour Statista

Url: https://fr.statista.com/infographie/14977/impact-secheresse-et-chaleur-sur-production-de-ble/La vague de chaleur et de sécheresse prolongée qui sévit en Europe met les champs à rude épreuve et aura un impact négatif sur le rendement des récoltes dans de nombreux pays de l’UE, notamment en Europe du Nord et de l’Est. L’infographie qui suit se base sur les prévisions de la Commission européenne sur la surveillance des ressources agricoles (JRC MARS) et elle met en évidence les effets du climat sur la récolte de blé de 2018.

Ayant bénéficié d’un printemps plus humide que la moyenne, l’Europe du Sud est globalement épargnée par le phénomène : la France ne devrait subir qu’une légère baisse de ses rendements en blé, tandis que l’Espagne peut espérer une hausse importante cette saison. Mais la situation est mauvaise en Europe du Nord et de l’Est : en Allemagne, en Suède, en Pologne et en Roumanie la production de blé devrait sensiblement diminuer par rapport à 2017 en raison du stress hydrique inhabituel que subissent ces régions.

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Source Statista.com

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Volti

12 Commentaires

  1. Ca fait longtemps qu’on s’attendait à une hausse drastique du prix du blé. Car c’est ce qu’il va se passer. On voit pourtant que, entre les deux années, la baisse ne semble pas significative, en France et dans les pays limitrophes. Mais ce sera une “bonne” raison pourtant.
    L’Espagne a du pomper honteusement dans ses ressources pour avoir un tel résultat positif. Elle en paiera vite les conséquences…

  2. Le blé et ses dérivés, tel qu’il est cultivé ne m’intéresse pas car il est nocif pour la santé, ainsi que les autres céréales qui contenant du gluten on été totalement dénaturées.
    il existe des farines bio pour ceux qui ne sont pas intolérants au gluten. on peut ainsi faire son pain et ses pâtisseries soi-même, donc sans changer ses habitudes alimentaires.
    Mais pour en revenir au sujet, qu’il soit bio ou non le blé subit les mêmes problèmes d’eau.
    je me suis toujours indignée lorsque j’habitais la montagne, de voir les paysans arroser leurs champs de patates (largement arrosées de produits chimiques entre temps) en puisant l’eau de la rivière alors qu’il pleuvait à verse et que déjà la terre était gorgée d’eau.
    S’il s’est passé la même chose en Espagne… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • Moi ce que j’ai vu hier, c’est une parcelle de vigne arrosée avec asperseur automatique en plein cagnard (15h) avec plus de 45° au soleil. Autant dire que l’eau n’a même pas le temps de rafraîchir les feuilles; quant à atteindre le sol, elle s’est largement évaporée avant ! Avec des branquignoles pareil, on n’a pas le Q sorti des vignes https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

      M.G.

      • je me demande si ce n était pas un brumisateur pour éviter que le soleil brûle les feuilles ou les grappes …..technique employée pour éviter les dégâts des gelées tardives ….
        MG avant de prendre les vitis pour des cons , retournes te renseigner …..tiens nous au courant

        • Je vis au milieu des vignes, et par conséquent je côtoie les viticulteurs quotidiennement, alors je commence à en connaître un rayon sur les procédures et traitements de la vigne, et accessoirement je fais encore la différence entre un brumisateur et un asperseur ! Bien sûr, la grosse majorité des viticulteurs arrosent au GAG, et plutôt la nuit, mais certains ânes (pour rester poli) arrosent leurs vignes plein pot, comme s’il s’agissait de champs de maïs, et en pleines journée …

          M.G.

  3. Vu que le blé moderne est une grosse merde pour notre système imunitaire, si on en produit moins et que c’est plus cher, moi ca me va…

    Les producteurs et les industriels utiliserons peut être autre chose !

    De toute façons, le futur de cette agriculture est deja mort,
    CAR:
    Il faut les semences spécifiques,
    Les engrais spécifiques,
    Les pesticides spécifiques,
    beaucoup d’eau !
    etc..
    SINON la production n’est pas a la hauteur, une preuve de plus

    Et surtout cette terre de culture est morte, elle ne contient quasiment plus de nutriment, elle n’est donc plus fertile.

    Ce type d’agriculture détruit complètement les sols, qui n’ont plus aucune source de nutriment pour les cultures.
    Ils feraient pousser cela dans des bocaux avec du coton, cela serait pareil !

    Comme il n’y a plus de vie dans cette terre, il n’y a plus d’aération, plus de minéraux, plus de nitrument pour les cultures.

    Les bactéries, champignons, micro-organisme sont la pour recycler les matières mortes, ( y compris nous ) et apporter la vie du plus petit au plus grand.

    Ce cycle n’est plus dans cette agriculture, les seuls nutriments sont les intrants, les engrais, donc un produit fini sans qualité nutritive.

    Manger une tomate qui a poussé dans du coton ou dans une terre stérile, n’a aucun gout et n’apporte pas de nutriment.

    C’est pas cher car en grande quantité mais c’est de la merde et cela apporte les maladies qui en découle par manque de nutriments.
    Il vaut mieux MOINS MANGER cette merde pas cher mais MANGER MIEUX avec des produits de qualité.
    Au final, le prix est le même, mais la santé n’a rien a voir.

    Bormes

  4. Heureusement que les nappes phréatiques se sont bien remplies pendant cet hiver et surtout le printemps, du moins en France. La source qui s’était presque arrêtée s’est remise à bien couler, et pour le moment ça coule encore bien. (comme dirait le type qui tombe du 45° étage… Pour l’instant tout va bien)

  5. Il serait peut être temps de virer ces merdes de “blés” moderne qui n’en portent plus que le nom, et de ressortir l’engrain (petit épeautre) et ses différentes variétés locales, du placard, certes moins productif mais beaucoup plus riche (tous les acides aminés essentiels, minéraux, etc…) et nourrissant, se contentant de sols pauvres, secs, et difficilement exploitables.
    Ah bah oui merde, ça serait emmerdant pour le pain de supermarché, les levures chimiques de m… Qui ne dégradent pas le gluten, ça ne fonctionne pas sans un max de gluten, il faudrait ressortir le levain à l’ancienne et faire des levées de 6 à 8 heures… Et en plus le pain se conservera deux semaines aux lieu de deux jours, pas bon pour le commerce ça !

    Quoi qu’il en soit, nous voici donc face à notre énième facteur limitant pour la production de nourriture.

    1 : le déclin majeur des pollinisateurs en 2018 (80% sur ce qui a survécu des années passées…)
    2 : l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère (croissance végétale accélérée mais cultures moins nutritives, avec la sécheresse, combo gagnant, limitation à tous les niveaux)
    3 : la mise sous perfusion des sols “morts” qui finiront par être incapables de faire pousser les cultures et se désertifient.
    4 : la sécheresse associé à la mauvaise gestion globale des eaux douces utilisées en agriculture, dont l’utilisation sur des terres labourées entraîne un gaspillage colossal de cette ressource par évaporation, faute d’avoir un sol qui absorbe et conserve l’eau.

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