« Affaire Macron. La difficulté du courage de dire non. » L’édito de Charles SANNAT…

Une excellente réflexion qui devrait “titiller” ceux qui acceptent tout.. Partagez ! Volti

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Auteur Charles Sannat pour Insolentiae

L’affaire Benalla n’est pas l’affaire Benalla. C’est l’affaire Macron.
C’est également l’affaire de tous ceux qui, aux commandes, obéissent servilement et appliquent des ordres illégaux et moralement condamnables.

Ce qui se déroule sur vos écrans, c’est l’histoire aussi vieille que le monde de la lâcheté humaine. Il faut du cran pour être courageux, car le courage cela se paie. Le courage se paie souvent au détriment de votre paie. C’est un paiement comptant. Croyez-moi, il est plus rentable de tresser des couronnes de laurier à notre Jupiter dans les grands quotidiens avec une carte de presse et l’abattement fiscal supplémentaire que de tenir un blog.

Quand le courage ne se paie pas financièrement, il se paie socialement. Croyez-moi, il est plus facile de passer à la télé pour dire ce que le système veut entendre que pour dire ou décrire la réalité que l’on ne doit pas montrer.

Quand le courage ne se paie ni par l’argent ni par votre reconnaissance sociale, alors il reste la matraque, la prison, et parfois la mort.

Cette histoire de tous les courageux d’un côté, assez peu nombreux, et des collabos de l’autre, dont on n’a jamais manqué, c’est l’histoire des bassesses humaines. C’est aussi vieux que le monde.

Encore une fois, nos bidules technologiques ne cessent de progresser, mais l’âme humaine n’a pas beaucoup changé depuis l’Empereur romain Marc Aurèle, qui est l’un de mes auteurs favoris.
Dire non c’est difficile, mais c’est ce qui fait de vous un homme.

Beaucoup pensent que nous vivons une période facile, un moment « paisible » de l’histoire où il n’y a pas à choisir.

Je vous expliquerai un peu plus loin qu’évidemment, cela est totalement faux. Mais avant, je voulais revenir sur un épisode noir de la collaboration de la gendarmerie pendant l’occupation lors de la dernière guerre mondiale.

Je ne vais pas parler de tous les actes de collaboration de la police ou de la gendarmerie. Nous les connaissons tous. Ne parlons des lâchetés, parlons du courage.

Je vais vous parler brièvement de l’histoire de ces 30 gendarmes qui ont refusé de fusiller des résistants. Une histoire méconnue. Je cite ce petit texte, très court.

« La solution du refus se déroule le 4 juillet 1944 à Nîmes, où une cour martiale avait condamné trois résistants.

Les trente gradés et gendarmes refusèrent tout net d’exécuter les condamnés ou d’être tirés au sort pour le faire.

Ce furent finalement des miliciens qui fusillèrent les trois résistants.

Les gendarmes furent alors emprisonnés, avant d’être libérés après le débarquement de Provence d’août 1944. L’un des officiers avait été condamné à 20 jours d’arrêt. »

Ces gendarmes ont payé de leur liberté leur « non » honorable. Ils n’ont rien « gagné » dans leur refus. Ils n’ont jamais été récompensé. L’histoire les a oubliés.

Les trois policiers hauts gradés qui vont être déférés devant un juge dans l’affaire Benalla n’ont pas eu le courage de dire non au Palais.

Pourtant quand on dit non, quand les forces légitimes refusent les ordres illégaux, elles forcent le pouvoir à s’afficher tel qu’il est. Le non oblige à l’exécution par les miliciens. Les forces supplétives. Et l’on sait tous que quand il y a de gros bras, des milices, nous avons affaire à un pouvoir autoritaire.

Cet exemple, très médiatisé, aura, au sein de nos forces de l’ordre, des conséquences remarquables. La première est que chaque homme et femme devra en son âme et conscience peser le pour ou le contre.

En Macronie, le gendarme désobéissant, ou le policier récalcitrant, ne risque pas la prison, juste leur paie et éventuellement une mort sociale. C’est déjà beaucoup certes, mais cela reste moins risqué que les geôles de la Gestapo en juin 44.

Le non est subversif et renvoie l’autre à son impuissance.

Le non que chacun peut prononcer est une arme redoutable, bien plus forte que ce que l’on peut penser ou imaginer, car le non renvoie l’autre, celui qui le reçoit, à son impuissance et c’est exactement cela qu’il manque à tous nos petits dictateurs de France et de Navarre, à tous ceux qui se pensent « tout-puissants ».

Lorsque l’on dit non, quel choix reste-t-il à celui à qui l’on refuse ? Soit il accepte votre refus, et vous avez gagné, soit il est obligé de devenir violent et de vous imposer un oui à la place de votre non, un oui qui ne sera obtenu que par la force. Dans ce cas, vous avez gagné également, car le régime apparaît pour ce qu’il est : une dictature en marche.

Dans la vie, savoir dire non c’est se saisir de l’un des plus grands pouvoirs. Apprenez à dire non. Le non évidemment doit être justifié. Il n’est pas une fin en soi, d’ailleurs le non n’est pas un programme. Le non ne construit pas, le non ne bâtit pas. Il faut savoir dire non, pour mieux dire oui à autre chose.

Si je dis non à l’Europe de Bruxelles et à l’Europe fédérale, je dis oui à une Europe des nations, unies de Brest à Brest-Litovsk. Si le non est redoutable, il l’est encore plus lorsqu’il est suivi d’un oui à la portée considérable. Le meilleur exemple étant le non de De Gaulle à la soumission de la France, pour un oui à la France libre. Vaste programme !

Revenons à nos moutons. Nous vivons une époque bien troublée en réalité, où la moralité s’est largement dissipée, où tout se vaut ou presque, où le bien et le mal sont à géométrie variable.

Pourtant, il faut du courage pour dire non pour licencier de façon injuste (un cas récent a défrayé la chronique chez SFR).
Pourtant, il faut du courage pour dire non quand on sait que son usine fabrique du lait contaminé.
Pourtant, il faut du courage pour dire non quand votre entreprise corrompt pour obtenir certains marchés.
Pourtant, il faut du courage pour dire non et révéler certaines affaires quand on est journaliste et que globalement, il y a beaucoup de choses que l’on sait, et beaucoup trop que l’on tait.

Le problème de l’ambition… Et la nécessité de refuser certains postes.

La conclusion est que quand vous serez manager, « on » vous demandera de vous salir les mains. De mettre la pression, de pousser vos gens, d’exploiter, mais sans vous faire attraper dans un scandale.

Quand vous serez un DRH, on vous demandera de mettre en place les plans sociaux. Vous finirez peut-être même otage des salariés en colère, ou la chemise arrachée sur un tarmac… Et alors ? Vous ne le saviez pas ? Vous ne vous en doutiez pas ? Le statut social que l’on vous donne, la voiture que l’on vous prête, la paie que l’on file sont les pelles pour creuser les tombes de votre indépendance.

Vous êtes un corrompu, comme tous les autres, un corrompu légal, certes, mais un corrompu quand même, dans la mesure où ces avantages ont fait de vous un esclave consentant qui devient « actif » pour pouvoir continuer à se goinfrer de la bonne soupe qui lui est servie.

À un moment, c’est l’ambition qui guide les hommes vers plus de pouvoir, vers plus d’argent au lieu de les pousser à plus d’autonomie et d’indépendance.

Pour être libre, véritablement libre, il faut avoir la force d’âme nécessaire pour refuser certains postes où l’on sait bien ce que l’on finira par vous demander pour ne pas avoir à dire non. Vous pouvez aussi dire oui à ces postes, en espérant que le problème ne se pose pas ou que quand il se posera, vous saurez dire non.

Pourtant, je peux vous donner déjà la réponse pour ceux qui acceptent en croyant qu’ils sauront dire non quand ce sera nécessaire. Entre le moment de l’acceptation et le moment des choix véritables, le poison de la corruption aura fait son œuvre, le confort, l’argent, le lucre, le gain, le statut social en auront fait les serviteurs serviles. Ils ne sauront pas dire non.

Pour être en mesure de dire non, il faut donc savoir faire preuve d’une très grande tempérance, une modération et une retenue de soi-même, volontaire. La tempérance c’est un peu l’inverse de l’ambition.

Dans cette affaire de milices macroniennes, on voit bien que ceux qui n’ont pas su dire non commencent à avoir quelques problèmes.

Nous savons tous qu’ils servent de fusibles et d’idiots utiles pour protéger le maître du Palais. Que cela serve de leçon à tous les autres zélés zélotes. Quand le roi est nu… ils sont jetés aux enfers.

Avoir la force de dire non est toujours une affaire individuelle. Vous êtes face à vous-même et au reflet de votre âme. Seul. Terriblement seul.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT pour Insolentiae

Voir :

 

 

Volti

25 Commentaires


  1. Quel lien peut-il exister entre un conseiller à l’Élysée, Bnai Brith, une obscure compagnie de sécurité privée, les rebelles islamistes, certains milieux financiers et des Républiques en carton pâte ?
    Le fond a été atteint depuis longtemps. Un scandale en cache d’autres bien plus graves.
    On assiste véritablement à la fin du concept d’État-Nation. Nous sommes dans l’ère de l’État privatisé, simple succursale d’un Consortium hétéroclite et intégré.
    Jadis, un Roi de France pouvait bien affirmer que « L’État, c’est moi ! « . Absolutisme conforme à l’esprit d’une certaine époque historique révolue.
    Aujourd’hui, l’État n’est même plus un VRP comme l’est sa déclinaison en France ou en Grande-Bretagne.
    C’est une propriété privée dans un autre domaine privé. Nuance de taille, le fermier général faisant figure de chef de l’exécutif n’est que de passage dans un rôle de figuration avec des petites marges de pillage.
    On a longtemps ri de certaines républiques bananières dont les citoyens ne pouvaient s’offrir le luxe de s’offrir une banane. Ce produit faisant l’objet d’un monopole horizontal. Maintenant, les favoris de la cour républicaine poussent le bouchon jusqu’à tabasser les sans-dents disposant d’un forfait de téléphonie mobile sur du vent et imposant le joug du crédit aux serfs post-modernes.
    2018 est assurément une année de progrès.
    La féodalité était quand même plus distinguée que ces parvenus…
    https://leblogalupus.com/2018/07/23/douce-france-letat-prive/

  2. Superbe texte. Malheureusement ceux qui sont capables de dire “non” ne courent pas les rues. “Le bourgeois est un cochon qui voudrait mourir dans son lit.” (Léon Bloy) Le bourgeois ne sait pas dire “non” et prend bien soin de toujours se trouver du bon côté du manche. Il est de tous les camps pourvu que lui soit donnée la sécurité et n’hésite pas à retourner sa veste au moment opportun : collaborationniste en juin 41 puis Résistant en septembre 44, attentiste entre les deux dates le temps d’y voir plus clair. Ils n’a risqué sa vie ni dans dans les maquis du Vercors, ni dans la division Charlemagne à Berlin en 1945. Ils a dénoncé ses voisins pendant l’occupation, puis a tondu les “putes à boches” à la libération. Je vois dans le peuple français d’aujourd’hui bien des analogies avec celui de cette époque.
    L’embourgeoisement est plus une tournure d’esprit que la possession d’une fortune financière même si les deux vont souvent ensemble. Toutes les classes sociales se rejoignent aujourd’hui dans les valeurs bourgeoises. C’est là le génie du Système qui par ce moyen a annihilé toute velléité de résistance populaire.

    • Guère plus les bourgeois que l’homme en général…
      Pas sûr que ces braves gendarmes auraient fait de même en juillet 41, comme tu dis.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

      • Très beau aussi ce que tu as écris Rossel.
        Un homme isolé qui cultive pour subvenir à ses besoins n’a jamais représenté un danger, un homme oisif, est un bourgeois en devenir et un danger en puissance. Pas la peine de remonter très loin dans le temps pour savoir que ces guerres n’auraient jamais eu lieu si le monde était aux mains des paysans. Les paysans de l’ancien temps trop occupés à labourer leur champs, à subir les bontés et les affres de la nature, n’avaient que le temps d’assurer leur subsistance et celle de leur proche. Ce que certain considère comme un progrès est tout le contraire, la société des loisirs fabrique des hommes déséquilibrés. Remettons les gens dans les champs, qu’ils produisent ce qu’ils veulent manger et on verra une nette amélioration dans le comportement malsain de beaucoup de nos contemporains.

  3. c est sur que si il y avait une guerre les jean moulin ne seraient pas nombreux

    source algerienne Révélation : Alexandre Benalla est un agent des services secrets marocains

    La France est infestée d’agents secrets marocains qui ont accédé aux fonctions les plus sensibles, jusqu’à avoir accès aux secrets les mieux gardés. Et l’affaire Alexandre Benalla n’est que la partie visible de l’iceberg.

    http://www.algeriepatriotique.com/2018/07/20/revelation-alexandre-benalla-agent-services-secrets-marocains

  4. Ce que l’homme a fait, il peut le défaire, rien n’est inéluctable à ce stade (sauf la mort, et encore).
    Le diagnostic est juste, et oui il faut apprendre à dire NON ► nein, no, nee, na, não, pù shi ; En Zoulou même ; cha !
    Ou en Mohawk si vous préférez : Iáhten ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/08/31/cest-non-nein-no-nee-na-nao-pu-shi/

    Mais remplacer le Bozo Macron par le Bozo Mélenchon ou FA dans ce système là vous arriverez toujours au même résultat. C’est bien pour ça qu’on pourrait essayer une société des sociétés, hors État et ses institutions ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/03/11/pour-une-societe-des-societes-hors-etat-et-ses-institutions-contre-le-travail-et-sans-argent/

    Sinon à fermer sa gu*ule à tout jamais, ce qui pour ma part est impossible…

  5. Pour les 3 gradés cela se passera en catimini et vite fait a la trappe.

  6. Moi j’ai du mal à dire Oui !!!
    C’est grave Docteur ???

    https://www.youtube.com/watch?v=Ae-tP-rFJl0

  7. Ça sent le vécu https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
    Je pense que l’on a pour la plupart déjà ressenti cela, et qu’on le ressent quasi quotidiennement dans divers domaines. Pas facile la vie d’éveillé… Sous tes dehors de gros dur, il y a une belle conscience au final.

  8. Je crois comprendre ce que veut dire Charles, même si je ne crois pas qu’il s’agisse de courage.

    C’est un peu comme quand on dit non à sa hiérarchie et qu’on claque la porte alors qu’on a un bon poste à responsabilités dans l’ingénierie des systèmes de sûreté des centrales électriques à neutrons… (exemple pris totalement au hasard, bien sûr…)
    C’est pas si facile que ça à faire, alors qu’on est ultra minoritaire face au courant de pensée général. On passe pour un marginal, quelqu’un d’excessif, voire de bizarre. Du coup on doute de soi, on se remet en cause, on se sent très mal. Ca génère beaucoup stress, d’anxiété, et d’incertitudes, mais il faut réussir à dire non, crever l’abcès, sinon ça nous bouffe de l’intérieur (en tout cas, quand on a un minimum de conscience professionnelle).

    Mais alors parle-t-on de courage, ou plutôt de sens de l’éthique ?
    Certains, s’ils ne disent pas non, ne s’en porteront pas plus mal. D’autres au contraire ne le supporteront pas et seront ravagés intérieurement.
    Je ne suis pas sûr du tout que ce que Charles évoque soit la question du courage. Il s’agit plutôt du salut de nous-mêmes face à des éléments qui s’opposent violemment à notre propre système de valeurs (celui qui fait ce que nous sommes).

    Mais ce constat n’est pas nouveau, et nous renvoie à l’expérience de Milgram, la fameuse qu’on ne présente plus : 2/3 de la population obéira en bons moutons et sans réserve à la hiérarchie ou aux symboles de l’autorité, et 1/3 à peine sera indisposée (voire pour certains ne pourra pas le supporter).

    • Beau texte.
      Mais d’ajouter, qu’exception faite des psychopathes(et encore eux aussi le savent, mais s’en foutent), les gens savent très bien quand ils font, ou pas, les choses conformément au bien commun et à la morale qui en est le garde-fou.
      …Si non, pourquoi les gens se justifieraient-ils autant, tout en voulant que les autres les imitent ?

    • Bonjour Gros
      …IL y a longtemps que ton exemple a pris cette décision remarquable?

  9. Vous comprenez bien que l’affaire Benalal révèle les ramifications de l’Etat avec les terroristes, les attentats ne sont que de l’État et qu’on vous dise conspirationiste c’est juste un mot pour se cacher de cette horreur qu’ils sont, bande de criminels.

  10. Quand on voit la poudre d’escampette de ces “hauts” fonctionnaires qui se rejettent la balle en terme de responsabilités : “non, ce n’est pas moi, c’est l’autre !” et le roitelet, le maître des horloges,
    qui reste muet, silencieux (— en dehors d’un commentaire jeté comme un os à ronger : “la république elle reste inaltérable” —) on se demande bien quelle valeur avons-nous, pauvres cons que nous sommes (et dont certains de ces cons, ont voté pour le mettre au pouvoir)… de quel droit, nous insurger et lui en retour, haut perché, de nous rendre à nous, des comptes ?

    La république et la liberté d’expression : c’était un concept d’antan, nous sommes maintenant entrés en dictature.

  11. Mais à quoi servait Benalla, en restant toujours à côté d’Emmanuel Macron ? ? ?

    A quoi servait-il ? ? ?

    Griveaux : Benalla n’est « pas en charge de la sécurité » de Macron.

    Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a affirmé aujourd’hui que l’ancien collaborateur de l’Elysée Alexandre Benalla n’était pas “en charge de la sécurité du président de la République” Emmanuel Macron.

    “Ca n’est pas lui qui est en charge de la sécurité du président de la République”, a déclaré M. Griveaux sur LCI.

    “Les personnes qui assurent la sécurité du président de la République, c’est la police, la gendarmerie”.

    M. Benalla “participe au dispositif mais il n’en assure pas la responsabilité. Il est présent physiquement mais c’est la police et la gendarmerie qui assurent depuis le premier jour de la présence d’Emmanuel Macron à l’Elysée sa sécurité”, a poursuivi le porte-parole du gouvernement.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/07/23/97001-20180723FILWWW00268-griveaux-benalla-pas-en-charge-de-la-securite-de-macron.php

  12. Mélenchon : «Bombes atomiques jetées par le préfet de police sur l’Élysée»

    Bombes atomiques jetées par le préfet de police sur l’Élysée. Ça sent le Watergate.

    https://fr.sputniknews.com/france/201807231037326933-melenchon-watergate-benalla/

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