Antidépresseurs : 5 alternatives efficaces…

En France, la consommation d’antidépresseurs est toujours aussi forte. Des alternatives à ces médicaments seraient aussi efficaces, pourquoi ne pas essayer ?  Volti

**************

Source Aphadolie via Marie Céline Ray pour Futura Sciences

Neu Paddy/Pixabay

Une vaste étude de l’université d’Oxford récemment publiée montre que les antidépresseurs sont plus efficaces qu’un placebo (heureusement !). Mais ces médicaments ne sont pas anodins et présentent de nombreux effets secondaires. Quelles sont les alternatives possibles ?

Cette vaste méta-analyse parue dans The Lancet a inclus 522 études correspondant à 116.000 participants et 21 antidépresseurs souvent prescrits. 409 études étaient financées par l’industrie pharmaceutique. Globalement, les antidépresseurs étaient plus efficaces qu’un placebo, même si certains étaient moins efficaces que d’autres.

Andrea Cipriani, auteur de cette étude, a concédé dans un communiqué de l’université d’Oxford que « Les antidépresseurs peuvent être un outil efficace pour traiter la dépression avancée, mais cela ne signifie pas nécessairement que les antidépresseurs devraient toujours être le premier traitement préconisé. Les médicaments devraient toujours être considérés en parallèle d’autres options, comme les thérapies psychologiques. ». Alors quelles sont les autres solutions envisageables ?

La psychothérapie

La psychothérapie est généralement indiquée en parallèle à un traitement médicamenteux. En 2015, une étude a comparé l’efficacité d’antidépresseurs à celle des thérapies comportementales et cognitives (TCC) et a conclu que les bénéfices étaient similaires. La psychothérapie peut prendre différentes formes et s’appuyer sur des thérapies complémentaires : thérapie par l’animalart-thérapie

Du sport

L’exercice physique est un antidépresseur bien connu. De nombreuses études ont porté sur l’effet de l’exercice sur la dépression. Ainsi, en 2013, des chercheurs de l’université de Toronto ont passé en revue 30 études sur le sujet ; 25 d’entre elles montraient qu’une activité physique régulière diminuait le risque de dépression. L’exercice semble bénéfique autant en prévention qu’en traitement de la dépression.

De la méditation en pleine conscience

Dans une étude britannique réalisée sur deux ans, 424 patients dépressifs qui prenaient des antidépresseurs ont été séparés en deux groupes : un groupe a continué son traitement, tandis que l’autre a diminué progressivement son traitement pour l’arrêter, tout en suivant des séances pour pratiquer la méditation de pleine conscience (Mindfulness). Les résultats montrent que des résultats similaires ont été obtenus dans les deux groupes : dans les deux cas, il y avait une amélioration de la qualité de vie et des symptômes.

De la lumière

La luminothérapie est une autre option pour voir la vie du bon côté. En effet, la lumière du soleil agit sur la sérotonine, un régulateur de l’humeur, elle favorise aussi la production de vitamine D. En 2011, une étude sur 80.000 femmes ménopausées a montré que celles qui manquaient de vitamine D avaient plus de risque de dépression. La vitamine D peut aussi être apportée par l’alimentation ou des compléments alimentaires.

Aliments et compléments alimentaires

Notre humeur se joue aussi dans notre assiette (« Que ton aliment soit ton médicament »). Une étude qui sera présentée en avril 2018 au congrès de l’American Academy of Neurology montre qu’une alimentation riche en fruits, légumes et céréales complètes (régime DASH) diminue le risque de dépression.

Des études ont aussi montré que les personnes qui mangent plus de poisson souffrent moins de dépression ; ceci pourrait être dû aux oméga-3 qui influencent la sérotonine et donc l’humeur. Enfin en 2017, une étude a montré qu’une complémentation avec 500 mg de magnésium par jour, chez des patients dépressifs souffrant d’un déficit en magnésium, améliorait leurs symptômes.

Source Aphadolie via :

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-antidepresseurs-5-alternatives-efficaces-70314/

Voir sur Futura-Sciences

Alzheimer : de l’aspirine pour prévenir la maladie ?

Autisme, schizophrénie : pourquoi les hommes sont-ils plus touchés que les femmes ?

Les vertus du chocolat (vidéo)

Mauvaise qualité du sperme, puberté précoce : l’environnement en cause

Chez Aphadolie:

 

 

 

Volti

3 Commentaires

  1. Voilà qui est très intéressant.
    Les thérapies douces sont en générale positives. Il faut penser à tester un peu le thérapeute avant de s’engager, et surtout de tester son ressenti par rapport à lui. Le prix élevé peut montrer un gros ego, mais, si on le sent bien (et qu’on le peut financièrement bien sûr), il ne faut pas s’arrêter là. Enfin, ne pas hésiter à en changer si on sent un risque d’emprise. Risque qui peut aussi bien venir d’un besoin de transfert de la personne dépressive, provisoirement en situation de fragilité et avec un gros besoin d’attention. On la choisira en fonction de son caractère: thérapies verbales ou physiques notamment.
    Le Reiki est aussi très efficace.

    Le millepertuis (hypericum perforatum) est un antidépresseur léger, à prendre dès qu’on sent que ça ne tourne pas rond. Mais attention, il est photosensibilisant.

    Quand on sent arriver la dépression, il faudrait pouvoir en parler à une personne de confiance. Le fait de pouvoir pleurer sur une épaule attentive est bénéfique, car cela permet d’éviter le débordement, celui qui peut conduire à vouloir passer dans l’autre monde. Cela ne serait pas dramatique (nous y allons tous), mais on doit pouvoir penser APRES dépression, aux moments positifs qu’il nous reste à vivre. Ce peut être dommage de les louper.

    Attention aussi aux aidants, car le dépressif a besoin d’énergie et il va chercher à le pomper chez celui qu’il trouvera attentif. D’un autre côté cependant, le dépressif va avant tout chercher à s’enfermer dans sa coquille, à échapper à la ou aux situations qui l’ont amené là. Il est aussi très dévalorisé. Donc aider, oui, mais en donnant aussi quelques petits objectifs quotidiens. Un par jour pour les droitières et les droitiers, plusieurs pour les gauchères et les gauchers. Bien sûr, pas d’eng… si ce n’est pas fait. Tout en positif: encouragement, révision des objectifs…et de la patience. Mais surtout, ne pas s’investir dans la relation d’aide.

    La dépression est pour les types féminins (homme de type féminin, ou après l’andropause inclus). Les femmes à type masculin n’en font pas. Leurs pathologies seront plus… masculines, plus dures, plus brutales.

    Enfin sortir le plus possible d’un environnement d’ondes électromagnétiques. Ce sera un des facteurs susceptibles de manifester une dépression latente.

  2. Autre point important: quand vous lisez les notices des médicaments anti-dépresseurs, vous en avez froid dans le dos ! Même en cette saison ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif
    En effet, ils peuvent provoquer exactement ce qu’ils sont censés combattre, notamment l’envie de suicide, et/ou celui de trucider la personne avec qui on vit, ou le voisinage !
    Heureusement qu’il y a des psys intelligent(e)s qui vous disent: achetez-les pour la sécu – sinon le système ne croira pas que vous avez vraiment une dépression (parfois appelé burn-out) mais ne les prenez pas !
    Même si, pour les cas les plus graves, ils peuvent les conseiller. De toute façon… au point où on en est… Ils ne connaissent rien d’autres, donc ils ne peuvent que prescrire ce qu’ils connaissent. De plus, la fameuse sécu ne prendrait pas en charge les séances de sport ou de luminothérapie !

    C’est pourquoi les conseils ci-dessus sont vraiment intéressants !!

Les commentaires sont clos.