« Coup de force en Italie ! Un ancien du FMI nommé Premier ministre » L’édito de Charles SANNAT…

Si voter servait à quelque chose, il y a longtemps que ce serait interdit! dixit Coluche.

Il est sans majorité, il ne représente rien et pourtant, c’est lui que le président italien charge de former un gouvernement.

Son nom ?

Carlo Cotarrelli !

Son expérience ?

Le FMI !

Ses convictions ?

Pro-européennes.
Mondialistes.
Europhiles.
De surcroît, il aime et adore… l’austérité, la vraie, la pure, celle du FMI !

D’un gouvernement eurosceptique à un Premier ministre du FMI !

En refusant le ministre de l’Économie du gouvernement que lui avait présenté Giuseppe Conte, cela a précipité l’Italie dans une gravissime crise politique. Le parti Ligue souhaitait la nomination de l’économiste Paolo Savona, 81 ans, qui doute de la pertinence du maintien de l’Italie dans la zone euro… Pour protéger l’euro, le président italien a finalement refusé ce gouvernement. Mais ce n’est pas tout.

Allant jusqu’au bout de la logique de « protection » non pas de la Constitution italienne mais des institutions européennes, le président italien, Sergio Mattarella, a demandé à l’ancien haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) de devenir le Premier ministre du pays par intérim et de former un gouvernement de transition.

« Chargé d’essayer » de former un nouveau gouvernement de transition, parce que sans aucune majorité, alors que les Italiens ont voté pour l’exact contraire des valeurs par ailleurs respectables que porte cet homme, il n’a strictement aucune chance de former ce gouvernement.

Pire, ce qui vient de se passer est une terrible provocation démocratique car vous avez sous les yeux la négation (encore une fois) d’un vote populaire.

De nouvelles élections début 2019… ou en septembre !

« Je me présenterai au Parlement avec un programme qui, si j’obtiens la confiance, inclura le vote du budget 2019. Ensuite, le Parlement sera dissous, avec des élections début 2019 », a-t-il expliqué en précisant que sans la confiance du Parlement les élections se tiendront « après le mois d’août ».

M. Cottarelli a en outre assuré que « le gouvernement resterait alors neutre » et s’est engagé « à ne pas être candidat aux prochaines élections » promettant que la situation des comptes publics était en ce moment « sous contrôle ».

Alors il devrait se tenir de nouvelles élections. En attendant, le parlement sera dissous ou presque, il ne servira à rien, et un « gouvernement dit technique » se chargera d’appliquer en Italie les demandes édictées à Bruxelles exactement comme ce fut le cas lors de l’épisode de l’éviction de Silvio Berlusconi par Merkel et Sarkozy qui avait installé par un coup de force, là déjà, Mario Monti qui avait fait la politique demandée à Bruxelles.

La démocratie oui, mais que si votez comme on vous le demande !

L’Union européenne est devenue un monstre. Un « empire » qui poursuit sa propre logique de toute puissance et qui veut s’étendre. Tous ces empires ont toujours été, à travers les âges et l’histoire de l’humanité, des systèmes qui finissent en dictature.

L’Union européenne n’échappe pas à ce funeste destin.

Plus elle se fragilise, plus elle montre et démontre son inefficacité, plus elle est rejetée par les peuples qui la composent et plus, pour survivre, elle doit se montrer violente.

Ne vous faites aucune illusion.

Soit nous tuons cette Union européenne, soit nous liquidons ce système politique abjecte, négation de la démocratie et du droit légitime des peuples à disposer d’eux-mêmes, soit, dans 10 ans, l’Union européenne aura sa propre Stasi, ses lieux d’interrogatoires secrets de la Loubianka, ou encore ses propres goulags pour réprimer ses dissidents.

Lutter contre l’Union européenne est le devoir de chaque citoyen épris de liberté.

Je veux bien que Poutine soit un horrible dictateur avec de mauvaise élections. Que Maduro soit aussi un dictateur. Je veux bien accepter qu’en Chine aussi ce soit mal et la dictature, et ne parlons pas de la Corée du Nord et de tous ces pays qui oppriment leurs citoyens.

Mais posons la question qui fâche.

Quelle est la différence entre une élection en Russie et une élection en Italie ?

Aucune me semble-t-il car pour rester « politiquement correct », dans les deux cas, nous connaissons le résultat à l’avance.

Combien de fois l’Union européenne et ses commissaires politiques feront-ils revoter les Italiens ?

Ce qui est certain c’est que la prochaine fois, le score sera encore plus élevé contre le parti europhile.

Au bout du chemin, l’Union européenne devra accepter d’être ce qu’elle est : une véritable dictature où le droit de vote ne compte plus, ou alors elle devra accepter de disparaître.

Dans tous mes éditos en bas de page je cite cette phrase de Kennedy : « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes. » Je la cite exactement pour ces raisons.

Une dictature, par nature et par essence, engendre de la violence. Nous en sommes au début de la décomposition de l’Empire européen. Comme toute décomposition, elle sera violente, et nous fera entrer dans une période d’immenses troubles.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT pour Insolentiae

 

Voir aussi:

 

 

Volti

14 Commentaires

  1. En France aussi, on connaissait les résultats des élections. Tout se jouait au premier tour, pas au second.

    • Salutations,
      nul besoin de parler de “tour”.
      Les fourberies de scapin, suffisent.
      Depuis le temps que ce blog informe sur l’arnaque des élections…
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  2. bonjour

    “La dictature c’est ferme ta gueule et la démocratie cause toujours” Monsieur Coluche….

    tant que les gens avisés voteront pour des assassins, des escrocs, des bandits l’injustice règnera sur cette planète

    Pour les votants ils ont ce qu’ils méritent….. les non votants subissent la connerie des précédents…

    • Ce qu’il faudrait c’est que Vote Blanc soit réellement pris en compte car si il est majoritaire personne ne devrait être élu !!!!

      • bonsoir

        je crois aux énergies de l’eau, de la terre, de l’air et du soleil….pour ce qui est du reste mes croyances sont au point zéro…….

        Les vecteurs de gros merdier: les dirigeants du N.O.M, leurs vassaux (banksters, pourris-tiques, religieux, veaux-tants)

      • @ Passetec
        Vous faites encore trop d’illusions.

  3. En France, les élites politiques, les élites médiatiques, les élites bancaires, les élites universitaires ont pris parti en faveur du coup d’état de l’européiste Sergio Mattarella.

    Devant les caméras de télévision, à la radio, dans les journaux, les élites politiques et les élites médiatiques défendent le coup d’état de l’européiste Sergio Mattarella.

    Il s’agit d’un réflexe de classe.

    Les élites françaises sont européistes.

    Les élites françaises représentent les 10 % les plus riches de la population française.

    Les élites françaises veulent continuer à garder leur pognon, leur patrimoine, leur pouvoir politique, leur pouvoir médiatique, leur pouvoir bancaire, leur pouvoir universitaire.

    La guerre des classes fait rage : aujourd’hui encore, sous nos yeux, la classe des 10 % les plus riches continue à faire sa propagande européiste à la télévision et dans tous les médias.

    Les élites françaises sont retranchées dans la forteresse européiste, comme les partisans de l’Ancien Régime étaient retranchées dans le Palais des Tuileries le 10 août 1792.

    De la même façon, les élites italiennes sont européistes : les élites italiennes sont retranchées dans la forteresse européiste, et elles sont prêtes à tout pour garder leur pouvoir.

    Le président de la République italienne, l’européiste Sergio Mattarella, vient de faire un coup d’état.

    Il vient de refuser le choix du peuple italien.

    Il refuse de nommer un Premier Ministre eurosceptique, alors que les élections législatives du 4 mars 2018 avaient envoyé une majorité eurosceptique à l’Assemblée Nationale italienne.

    Les élites italiennes n’accepteront JAMAIS le verdict des urnes.

    Les élites françaises n’accepteront JAMAIS le verdict des urnes.

    Il faut une révolution à l’Italie.

    Il faut une révolution à la France.

  4. Tandis qu’en Angleterre c’est le scandale Tommy Robinson emprisonné à 13 mois de prison pour… s’être filmé devant le procès supposé de prédateurs sexuels indo-pakistanais. Si on faisait pareil pour tous les journaleux lors de pseudos prêtres pédophiles… Y aurait du monde en taule !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/angleterre-tommy-robinson-condamn%C3%A9-et-incroyablement-censur%C3%A9.html#comments

    Italie, Angleterre… l’oligarchie se défend mais fait tomber les masques de sa dictature.

    • …Ah… après 4 jours de black-out des merdias et 500 000 signatures plus tard, Libé ose – enfin- rompre le silence sur ce scandale.

  5. Seuls les non-complotistes professionnels et les cons peuvent-être surpris ce ce comportement UE/Elite-and-Co…

  6. Et il y en a encore après ça qui ne sont toujours pas de fervents abstentionnistes ?
    Trump lui-même s’est soumis aux injonctions de l’état-profond et a fait un virage à 180° en appliquant la politique étrangère préconisée par H. Clinton candidate ouvertement soutenue par le N.O.M. Ils sont TOUS tenus d’une manière ou d’une autre et ne doivent leur place qu’au bon vouloir d’un Système qui leur attribue un rôle.

  7. Les Italiens auront-ils plus de c… courage que les Français, pour réagir au vol de la démocratie ? Ou bien vont-ils se conduire comme nous ?

  8. Cela me fait penser au Brexit….
    Personne n’a fait allusion au principal argument des européistes a ce sujet.
    L’angleterre doit etre un pays énorme pour arriver a se tirer toute seule des problemes dans ce grand monde.
    Nombre de fois nous avons entendu que la France était trop petite…….

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