Le cerveau décide de notre poids, pas nous…

Une neurobiologiste américaine explique pourquoi les régimes ne peuvent pas aider à maigrir durablement.

«Il a été maintes fois démontré que les régimes fonctionnent rarement à long terme et que leurs effets secondaires indésirables sont considérables. Quand j’ai découvert ces preuves, j’ai pris pour résolution de passer une année entière sans faire de régime, ni me peser, et d’avoir une activité physique tous les jours. Désormais, mon poids reste stable.» L’histoire que relate Sandra Aamodt dans son ouvrage Pourquoi les régimes font grossir est tout à fait personnelle.

Son expérience a déclenché chez cette neurobiologiste américaine devenue rédactrice scientifique l’envie de comprendre comment le cerveau régule le poids et d’apporter la preuve de l’inutilité des régimes. Alors elle a épluché la littérature scientifique et dressé trois constats : l’homme ne décide pas de son poids, les régimes sont voués à l’échec et, pour améliorer sa santé, il faut pratiquer une activité physique chaque jour.

Première leçon, le poids idéal n’est pas celui que l’individu se fixe mais celui que le cerveau décide, sur la base d’éléments génétiques et d’expériences de vie. «Tout comme le corps a besoin d’un certain nombre d’heures de sommeil, le cerveau a une fourchette de poids privilégiée qu’il va s’efforcer de défendre pour chacun d’entre nous», explique-t-elle. Ce système de régulation est basé dans l’hypothalamus, une zone du cerveau impliquée dans de nombreuses fonctions comportementales comme la thermorégulation, le contrôle du rythme circadien ou encore la faim. Il reçoit différents signaux relatifs aux stocks de lipides, au taux de sucre dans le sang, aux apports alimentaires et agit en réponse sur l’appétit ou encore le métabolisme, c’est-à-dire l’énergie consommée en permanence par l’organisme pour fonctionner, afin de maintenir un poids corporel stable.

Ce poids de référence s’inscrirait dans une fourchette d’environ cinq kilogrammes. Des personnes qui font de l’activité physique se situant plutôt vers le bas et les sédentaires vers le haut. Il peut augmenter au cours de la vie. Ainsi, une personne qui grossit et reste en surpoids plusieurs années verra son poids cible augmenter car le cerveau considérera le nouveau poids comme la référence. «Pour le cerveau, il n’y a pas de surpoids, juste un poids stable à défendre», clarifie Sandra Aamodt.

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Source Crashdebug via Le Figaro.fr

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Volti

6 Commentaires

  1. Bonjour ! 😊

    Est-ce vraiment scientifique ?
    Ou simplement du bon sens.
    Ca a le mérite de mettre un coup de pied dans la fourmilère du tout contrôle ( enfin tentative), d’offrir une occasion de confiance en soi et en la merveilleuse complexité qu’est un être humain complet corps/esprit/âme.
    Maintenant, il apparaît nécessaire de prendre en compte l’environnement physique, social, la “configuration” émotionnelle, la psychogénéalogie ( qui conditionne la génétique ) la qualité de l’alimentation qui laisse des messages d’addiction (les industriels s’amusent !), et peuvent leurrer le cerveau, brouiller les pistes de l’équilibre endocrinien interne naturel … et tant encore …

    Bravo en tout cas ! J’espère qu’elle en aidera beaucoup à retrouver le chemin d’eux-mêmes.
    Belle journée de fleurs de printemps !

    • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif Je mettrais la psychogénéalogie et l’émotionnel en premier.

      Mais aussi un facteur qui rejoint ce que tu dis là:
      – La perte du pouvoir masculin va donner des personnes “enrobées”. Si la personne ne peut pas compter sur son propre pouvoir masculin (actif), ni sur celui d’une autorité quelconque (l’Etat notamment), elle va se mettre à grossir. C’est le cas de la population après un tsunami qui a été mal géré. Souvent dans l’enfance, le père était absent, ou n’a pas joué son rôle.

      – La perte du pouvoir féminin va donner des personnes qui n’arriveront pas à grossir. Dans ce cas bien sûr, c’est la mère qui était absente (virtuellement ou physiquement). La mère, ou l’archétype de la mère. Et de ce fait, l’enfant n’a pas pu se construire une identité féminine équilibrée.

      Alors, me direz-vous, si les deux étaient absents ? Je pense qu’il y a une dominante. Mais les personnes qui ont des troubles sérieux sont de plus en plus légion. Vous l’avez sans doute remarqué comme moi https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  2. “Le piège du “sans calories”

    Pour maigrir, Maguy a remplacé les sodas traditionnels par leur version allégée. Mais en quelques mois, sa consommation a triplé : huit cannettes par jour, et même la nuit. Cette consommation l’empêche de maigrir, car les édulcorants agissent sur son cerveau. Dans le cas d’un soda classique, le cerveau déclenche une réaction, le circuit de la récompense. Des neurorécepteurs détectent le sucre et en redemandent jusqu’à ce que les calories apportent la sensation de satiété et stoppe l’envie de sucre. Dans le cas des sodas allégés, l’absence de calories empêche la satiété et multiplie l’envie de sucre. On mange alors davantage.”

    https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/aspartame-le-faux-sucre-qui-fait-grossir_2660436.html

  3. Je ne sais pas si c’est le cas pour tout le monde.
    Mais on peut imaginer que certaines personnes, inconsciemment, ne souhaitent pas être désirables. Ou du moins, se complaisent dans leur solitude. La malbouffe et le surpoids leur permet alors d’être tranquilles.
    Mais pourquoi ne pas vouloir être désirable, inconsciemment ?
    Bah… parce qu’il y a tout de même des avantages à vivre seul (on fait ce qu’on veut, quand on veut et comme on le veut, y compris en ce qui concerne la sexualité). Mais souvent, on ne les assume pas ces avantages (pression sociale, familiale qui nous dit “mariez-vous, faites des gosses et achetez une maison”). Alors on s’arrange pour être gros et ainsi on a un prétexte tout trouvé pour ne pas avoir à vivre en couple.
    Mais je pense que ce phénomène ne concerne pas tout le monde.
    D’autres personnes sont en surpoids à cause de l’intoxication chimique de notre monde.

  4. les bactéries décide de notre poids

    pour le liens sur le ventre je pense que les lobbys savent déjà depuis très longtemps que la malbouffe nous tue, joue sur nos émotions etc….
    Et il en use bien pour leur cause comme pour beaucoup de chose

    Je serait curieux de voir l’impact sur les intestins, cerveaux, comportement, émotions etc.. des bactéries industriel qui tendent à être tous identique

    et l’impact des bactéries sauvages comme l’ortie par exemple ( impact qui est déjà visible sur le plan santé/ immunité )

    Une guerre chimique silencieuse contre l’humain agit depuis bien longtemps “c’est mon avis”

    Les bactéries sauvage offre t’il une plage de liberté plus grande aux cerveaux? je pense que oui

  5. Les fameux 10 000 pas prescrits ne tiennent aucun compte soit de la difficulté de parcours, par exemple cela ne veut absolument rien dire en montagne, même à vache, soit si c’est en terrain plat.
    Je pense que la longueur du pas joue aussi. Une personne qui fait de petites enjambées fera beaucoup plus de pas sur une distance donnée qu’une autre qui fait de grands pas.
    D’un autre côté l’être humain est complexe. Un exemple remarqué lorsque j’étais jeune : quand ma cousine avait une grosse contrariété elle perdait du poids sans rien faire, pour moi c’était exactement le contraire, cela nous amusait beaucoup.

    Dans l’exemple donné, qu’une femme marche moins qu’un homme, je ne suis pas certaine de sa réalité, car en fait une femme marche beaucoup plus dans sa maison ou son appartement ! ayant un podomètre je me suis amusée à voir à la fin de la journée, quand je n’étais pas sortie, où en était le nombre de pas et j’ai été très surprise du résultat, je ne pensais pas marcher autant !
    Autre chose, est-ce que son nombre de pas a aussi été compté lorsqu’elle sort faire ses courses ? je ne le pense pas et pourtant…

    D’autres aspects ont été évoqués dans les commentaires précédents, je n’y reviens donc pas.

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