Nos esprits sont façonnés….

Beaucoup devraient lire ou relire le discours d’Etienne de la Boétie sur, La servitude Volontaire. C’est ancien mais d’une cruelle actualité, tellement le conditionnement est la règle pour faire avancer le troupeau. Une petite réflexion qui devrait titiller les râleurs de tous poils et, les focaliser sur les causes plutôt que sur leurs conséquences. Le changement ne dépend que de vous. Bonne réflexion à tous et partagez.

« Nous sommes gouvernés. Nos esprits sont façonnés, nos goûts formés, nos idées suggérées en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler. Dans presque tous les actes de notre vie quotidienne, que ce soit dans la sphère de la politique ou dans celle des affaires, dans notre comportement social ou dans nos réflexions sur l’éthique, nous sommes dominés par ce nombre relativement petit de personnes. »

Edward L. Bernays, neveu de Sigmuund Freud. Propaganda, Liveright 1928. Traduit en français sous le titre : Propaganda – Comment manipuler l’opinion en démocratie, Zones 2007.

Trouvé chez Aphadolie

Edaward Bernays, neveu de Freud et qui devient (avec Ivy Lee) le père fondateur des relations publiques modernes, plaidait pour la mise en œuvre d’une « psychologie » permettant d’orienter l’opinion publique.

« Si nous comprenons les mécanismes et les mobiles propres au fonctionnement de l’esprit de groupe, il devient possible de contrôler et d’embrigader les masses selon notre volonté et sans qu’elles en prennent conscience. […] La psychologie des masses étant encore loin d’être une science exacte et les mystères des ressorts qui font mouvoir les hommes ne sont pas tous élucidés, tant s’en faut. Mais au moins la théorie et la pratique se sont combinés avec assez de succès pour nous permettre de savoir que dans certains cas nous pouvons modifier l’opinion publique jusqu’à un certain point […] en faisant jouer certains mécanismes. »

Voués à suivre avant tous les rythmes industriels, les psychologues sociaux virent dans la machine le modèle universel de la vie sociale. Pour maîtriser les masses, il fallait que les gens, comme le monde qu’ils habitaient, adoptent une mentalité mécanique, c’est-à-dire que leurs réactions soient prévisibles et ne traduisent aucune aspiration à l’autonomie. Tout comme l’appareil industriel fabriquait des biens normalisés, de même les psychologues de la consommation cherchèrent à forger un concept de « masse » « aux caractéristiques mentales et sociales pratiquement homogènes ».

Source 

Voir aussi:

Prêt à jeter – l’obsolescence programmée

Vladimir Poutine : « Le monde est poussé dans une direction irréversible »

Nos aliments contiennent la vie sous forme d’ondes vibratoires

Iron Man : il bat le record du monde de vitesse en jetpack

Volti

6 Commentaires

  1. D’où le besoin crucial de retour a l’autonomie individuelle , tant sur la production des besoins fondamentaux que sur le fonctionnement du cerveau!

  2. hello les ME,
    effectivement, les conditionnements sont a l’origine de la facilté d’adaptation de l’humanité considérée sous l’angle de l’espece. mais ces conditionnements sont aussi la pierre d’echoppement sur laquelle bute tout aspirant a l’éveil. conditionnements et liberté sont en effet antagonistes. les conditionnements vont favoriser les mimétismes qui permettent les apprentissages donc c’est une bonne chose….jusqu’a ce que l’on que ressente ses memes conditionnements comme une prison pour ” l’esprit ” ! il n’est pas facile de se reveler a soi meme ses conditionnements car ils s’imposent dans les moments de crises , ou l’individu n’a pas la solution naturelle a la problematique qu’il experimente dans la soufrance ! il faut du courage pour affronter ses peurs sans utiliser les conditionnements qui surgissent dans ces moments cruciaux (justement pour echapper aux peurs). apprendre a detecter ses conditionnements et ne plus y adherer fait partie du travail sur l’élargissement de la conscience necessaire a l’éveil.
    La vie entiere est une école pour celui qui a compris comment utiliser les ressorts des evenements douloureux de la vie pour progresser vers sa libération.

    • Soyez résolus de ne servir plus et vous serez libres !
      Et pourtant ce tyran, seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni même de s’en défendre ; Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à la servitude. Il ne s’agit pas de lui rien arracher, mais seulement de ne lui rien donner.
      Étienne de la Boétie – Extrait du Discours de la servitude volontaire, version PDF Écrit en 1576, en français, par Étienne de la Boétie à l’âge de 17/18 ans

      Servir c’est accepter et nous, nous refusons l’un comme l’autre ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/10/17/vaincre-linertie-de-depart-grace-au-manifeste-pour-la-societe-des-societes-de-resistance71/

      Justement Schuss, remplaçons l’antagonisme à l’œuvre depuis des millénaires qui, appliqué à différents niveaux de la société empêche l’humanité d’embrasser sa tendance naturelle à la complémentarité, facteur d’unification de la diversité dans un grand Tout socio-politique organique : La société des sociétés.

      Même les Zapatistes au fin fond du Chiapas l’ont intégrés dans leur texte politique fondateur que je propose en PDF de 18 pages (illustrations rarer) et gratuitement car tout ce qui participe du développement de l’humanité DOIT être accessible à tous et gratuitement, pas plus de « droits d’auteurs » et de « propriété intellectuelle » que de beurre en branche ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/03/pdf6emedeclaration2005.pdf

      JBL

  3. La propagande,ce sont des Covielle qui flattent des peuples de messieurs Jourdain pour en tirer des avantages.
    Hollywood en est un bon exemple.
    En général,la propagande,la consommation sont invoquées par ceux qui n’ont rien de convaincant à dire,qui n’ont rien à apporter.

    “L’homme a été créé plus vil que tu ne ne crois”
    C’est ce que dit le grand inquisiteur s’adressant au Christ dans les Frères Karamazov.

  4. Pour façonner l’esprit d’un mouton c’est facile, vous l’innondez, vous le faites crouler sous les mauvaises nouvelles et vous lui donnez la liberté de les commenter, pour qu’il se sente de connivence.
    “Il se croit de mèche, il n’est que suie”.
    Plus il y a de mauvaises nouvelles, plus il passe son temps à les commenter et moins il en fait pour s’en sortir.
    Le mouton n’aime pas les bonnes nouvelles, la preuve en est que sur ce site ceux qui en mettent se font presque insulter. Voir ce qui est mauvais c’est voir la réalité; c’est ce que pense le mouton.
    Le ME ne sera jamais un ME mais deviendra un ME.
    Mouton Enragé n’est pas Mouton Engagé mais Mouton Endormi.
    Bonne nuit!

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