Une dentiste en guerre contre l’Ordre, l’ARS et la CPAM après l’installation d’un centre dentaire low cost en bas de son cabinet…

Voici un article envoyé par une chirurgien dentiste de 74 ans, qui est en conflit avec l’Ordre des chirurgiens-dentistes et la CPAM. Ce qui est assez paradoxal, c’est qu’on lui ait imposé l’ouverture d’un centre dentaire “low-cost”, juste en bas de l’immeuble ou elle officie. Ça ressemble fortement à de la concurrence déloyale et, une volonté délibérée de l’obliger à fermer/déménager son cabinet. Les questions que ça soulève, c’est est-ce qu’il y a une volonté de faire disparaître les médecins libéraux ? Va-t-on bientôt devoir se rendre dans des centres médicaux, sans possibilité de choisir son médecin? La relation patient/médecin est basée sur la confiance, si on ne peut plus choisir, c’est la médecine à deux vitesses. Cette praticienne doit se sentir bien seule face à la machine à broyer.

La destruction de notre pays est bien actée, comme en Amérique, on aura les soins à la hauteur du contenu de notre compte en banque. La plupart des dentistes refusent les “pauvres” avec CMU, la CPAM reproche à cette chirurgien d’avoir dépassé le quota de “pauvres”, elle a osé soigner 50% de ces patients démunis, au lieu des 9% imposés par la “sécu”. Le combat va être rude pour cette praticienne, qui mériterait bien un peu de repos. Que pensez vous de cette situation ?

Carole Pascar, chirurgien-dentiste de 74 ans, est en conflit avec l’Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD), l’agence régionale de santé (ARS) et la caisse primaire d’assurance-maladie des Bouches-du-Rhône, qu’elle accuse de « collusion ». Tout serait parti de l’installation fin 2013 d’un centre dentaire low cost Dentalya juste en bas de l’immeuble où est installé son cabinet dentaire, à Aix-en-Provence, dans lequel elle exerce depuis 2008. À la suite de cette installation, qu’elle considère comme de la concurrence déloyale, la chirurgienne-dentiste obtient que le panneau publicitaire principal du centre Dentalya soit retiré.

« J’ai ensuite été soumise à des menaces de mort dès 2014, notamment par téléphone », assure Carole Pascar, qui a détaillé ses problèmes dans une lettre au ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, sans réponse. Elle en informe également le conseil de l’Ordre régional et national des dentistes. Entre-temps, le centre Dentalya est assigné pour « concurrence déloyale et détournement de clientèle ».

L’affaire reprend, selon la professionnelle de santé, début 2017, lorsque plusieurs personnes de l’ARS et un membre de l’Ordre lui auraient rendu visite dans son cabinet. « On m’a proposé de déménager et de changer d’immeuble », assure la dentiste, pour qui ces contrôles de son activité sont liés à son conflit avec Dentalya.

91 000 euros à verser

La CPAM lui a en effet fait parvenir une saisine au même moment. Il s’avère qu’après étude, son activité présente un taux de patient en CMU très supérieur à la moyenne du département (50 % au lieu de 9 %). La caisse lui reproche également plusieurs manquements à la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP), mais également d’avoir fait des doubles facturations, notamment de prothèses.

Carole Pascar, qui parle « d’acharnement », décide entre-temps de porter plainte contre la CPAM, l’Ordre et l’ARS. En juillet, elle est condamnée à verser plus de 91 000 euros à la CPAM des Bouches-du-Rhône par la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de première instance du conseil régional de l’Ordre. La dentiste a fait appel de cette décision.

Contactée, la CPAM a confirmé qu’il y avait bien appel du jugement de la chambre disciplinaire. Mais selon cette dernière, ces contrôles d’activité et les sommes demandées n’ont « aucun lien » avec l’installation du centre dentaire low-cost.

« J’ai perdu mon activité, et je n’ai plus de ressources depuis le mois de janvier et je dois continuer à régler les charges de mon cabinet », se défend Carole Pascar, qui a également écrit une lettre à la ministre de la Santé.
L’ordre régional et l’ARS n’ont pas répondu à nos sollicitations.

Source Le Quotidien du Médecin

L’article ci-dessus ne révèle que le sommet de l’iceberg, les enjeux financiers et politiques dépassant largement les apparences.
L’implication réelle des institutions publiques pour ces associations low-cost, soit disant, si bien surveillées.
Le déguisement et les méthodes employées pour cacher leurs implications et intérêts pour la survie de ces dernières.
Comment toute obstruction est réduite au silence, peu importe les lois ou éthique.
Si toutes ces questions ont suscité votre intérêt, sachez que j’en ai les réponses ainsi que les preuves et suis toute disposée à dévoiler les agissements de ces institutions et de son personnel délégué par l’état.

Je vous remercie pour l’attention que vous aurez pu porter à mon message, et espère que vous serez curieux(se) de découvrir ce que d’autres tentent par tous les moyens d’étouffer.

Carole Pascar

Volti

22 Commentaires

  1. un dentiste qui travaille à 74 ans ? ça fait penser à ces retraités allemands pauvres
    et pourquoi avoir une clientèle essentiellement CMU ? là, on n’a qu’un son de cloche https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  2. il est de notoriété publique que les dentistes en france pratique des tarifs exorbitant notamment sur les prothéses, dont d’ailleurs les 4/5eme du boulot revient aux prothésiste! une niche commerciale que l’état laisse sans rien faire depuis des années, donc le low-cost, il est temps qu’il arrive !!!

    Quand a ce professionnel qui exerce encore près de 10ans après l’age de la retraite, c’est honteux face aux million de chômeurs.

    • une dentiste juste bonne pour les caries sages ?!?

    • Pourquoi être étonné qu’un praticien exerce encore à cet âge, s’il est très bon ? mon dermato exerce toujours alors qu’il a presque mon âge et je n’en changerais pour un empire tant il est excellent. Il a d’ailleurs une renommée internationale ayant des clients de tous pays dans son cabinet, il fait souvent des séjours à l’étranger pour s’occuper d’eux lorsqu’ils sont rentrés.
      Je préfère quelqu’un de son âge avec ses compétences, qu’un jeune à peine formé ou un d’âge moyen, moyen aussi dans ses interventions !

      • Pour avoir changé souvent de dentiste avec les déménagement, j’ai pu constater la qualité de soins des nouvelles générations et leur aptitude a prendre en charge la douleur dans les soins….

        En attendant, elle prend l’emploi d’un “jeune” faudra pas après venir se plaindre du genre “mes petits enfants sont au chômage”

  3. N’en déplaise à certains : Le Système tu l’aimes ou tu le quittes !

    Lorsque l’on accepte en pleine conscience de “gagner” sa vie au cœur d’un système dévoyé basé sur l’argent et le pouvoir, il faut en accepter les règles du jeu. Sinon, on s’inscrit dans un modèle de société éthique, équitable et solidaire, mais peu de gens choisissent cette dernière voie, car il est bien plus facile de se laisser bercer d’illusion par un système qui promet amour, gloire et beauté, prospérité et sécurité, avant de vous indiquer la direction de l’abattoir quand il aura fini de vous rincer …

    M.G.

  4. On ne peut qu’émettre des suppositions sur le sujet. Cette doctoresse ne semble pas devoir gagner trop sa vie si elle a tant de CMU. La CMU ne permet pas de se soigner convenablement, elle ne rembourse que le minimum des soins, une extraction par exemple mais pas une reconstruction.
    Donc le fait qu’elle travaille encore ne serait pas étonnant, surtout si elle aime son boulot.
    Ce n’est sans doute pas dans son éthique justement de sortir du système car alors seuls les plus riches pourraient venir se faire soigner chez elle.

    • « Ce n’est sans doute pas dans son éthique justement de sortir du système car alors seuls les plus riches pourraient venir se faire soigner chez elle. »

      Au contraire, de part son ancienneté elle pourrait tout à fait mettre un terme officiel à sa carrière (prendre sa retraite) et mettre alors ses compétences au service des personnes les moins bien lotis, en échange d’autres services par exemple, et pourquoi pas accepter la monnaie libre comme paiement ?

      Si mes souvenir sont bons, il me semble avoir entendu parler d’un(e) praticien(ne) qui offrait des soins en échange de l’entretien de ses espaces verts (je n’ai pas retrouvé le lien). C’est un exemple parmi tant d’autres. Nous avons tous des compétences diverses, offrons-les, au moins en partie, sur le marché du troc et de l’échange de services entre citoyens libres …

      M.G.

      • OK MG, mais c’est risquer de se faire prendre pour exercice illégal de la médecine puisqu’elle ne cotisera plus à l’ordre des médecins ! Ou ici, l’ordre des dentistes, je suppose.
        C’est d’une stupidité déconcertante puisqu’elle reste toubib mais c’est le système qui veut ça. Et au moindre pépin, paf ! Elle se retrouve en taule et avec une somme faramineuse à payer.
        De plus, un dentiste a besoin de matériel coûteux et qu’il faut entretenir, remplacer…

      • Vivre libre comporte des risques. C’est dingue comme affirmation, mais authentique puisque expérimentée par de nombreuses personnes chaque jour à travers le monde. Certains paient même de leur vie pour demeurer libre !

        Sinon, il est toujours possible de demeurer bien au chaud dans le système qui broie de l’humain à la chaîne …

        M.G.

      • Tu parles d’une solution!https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif
        Évidement qu’elle se retrouverait illico en taule.
        A 74 ans jouer les Ché-Guevara idéaliste c’est facile à dire, mais sûrement énormément plus dur à vivre…Et puis, pour quel remerciement?

    • En plus de la CMU, il y a la CMU “complémentaire” pour les plus démunis….

      Par ailleurs, sous prétexte que la santé doit être remboursé intégralement, les Français hesite a se faire soigner les dents!!!….. par contre, ils n’hesitent pas a faire réparé leur auto en carrosserie et payer de leur poche!!! il est vrai qu’une belle carrosserie est plus important que la santé !

      Croire qu’en étant aisé les soins dentaires sont moins impactant est une illusion, la plupart des Français ont des mutuelles pour pouvoir être “remboursé”…… mais non seulement ils ne sont pas remboursé, mais cela leur coûte en définitive beaucoup plus cher…. Il suffit juste de comparé leur cotisations a la mutuelle avec leur dépense de santé (non remboursé par la sécu), leurs cotisations dépassent de très loin la partie non remboursé par la sécu!
      Bref, les mutuelles, une arnaque qui a encore de beaux jours devant elle! tant que les Français croiront que ces gens travaillent sans but lucratif……

  5. C’est bien pour cela que je n’ai pas de mutuelle !

  6. Bonsoir à tous.
    @ MG
    “Vivre libre comporte des risques. ” Que c’est bon d’entendre ça https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    Tout le monde braille contre les contraintes , les taxes, les lois liberticides, la dictature , mais personne ne veut prendre le risque de désobéir .

    Vivre libre de nos jours c’est devenir hors la loi , puisqu’elles n’ont plus pour but que de nous parquer , nous retirer nos dernières libertés au nom du socialement correcte et nous imposer les choix d’une poignée de traitres . Celui qui veut rester libre doit entrer en guerre contre le système ,il prend alors le risque de se voir ciblé et détruit . Mais c’est le prix à payer pour avoir sa place au banquet d’Odin.

    • En effet, vivre libre comporte des risques, mais la vie étant une maladie mortelle, je dirai que cela coule de source!
      Une chose est sûre, vivre c’est comme entreprendre, il y a une prise de risque chaque jours!! mais quels résultats au final !!!!
      par contre, l’immobilisme c’est la survie !

      On nous dit très souvent ici que nous ne seriont pas libre, mais on est toujours libre de faire notre vie comme bon nous semble, non?

  7. bonjour les ME,
    pour abonder dans la dénonciation de la casse de notre systeme de santé…
    1) la France est au environ du 10° rang mondial pour son systeme de santé alors que nous étions 1er ds les annees 1980.. je parle de son efficacite pas de son budget ! faut il rappeler que nous sommes la 5° ou 6° puissance économique. normalement on devrait etre dans les 5 ou 6 premiers !
    2) le budget de la sécu tout confondu ( qui est en dehors du budget de l’etat ) est d’environ 600 milliards d ´ euros soit l’équivalent de presque 30 % du budget de l’état. ceci pour fixer les ordres de grandeur.
    3) une connaissance travaille dans un labo et m’a dit que depuis peu les labos passaient sous controle de trusts financiers. Ceci n’était pas possible auparavant , car il fallait etre medecin pour avoir son labos. c’est finit tout ca. les médecins , ayant vendus leurs âmes au dieu argent, deviennent salariés des structures dans lesquelles ils travaillent et non plus rien a dire quand a la nature des soins qu’ils dispensent. ils sont verrouillés par ; l’ordre des médecins qui une association tres critiquable pour etre poli, le ministere de la santé (dirigé par les lobby pharmacologiques) qui reglemente avec précision les actes qu’ils peuvent et doivent pratiquer, et maintenant l’industrie pharmacologique qui les emploie directement. Certains trusts regroupent plusieurs centaines voir des millier de petits laboratoires de quartier. On entend pas bcq parler de cela parce que derriere il y a une logique de profit de type industriel et certainement pas pour le mieux etre des patients. Désormais, les employés de ces méga structures ont pour objectif (le personnel est note en fonction de la réussite ou non des objectifs assignés pour leur avancement …et mutation si pas assez performant) de proposer systématiquement des examens complémentaires hors convention avec la sécu aux malades qui viennent faite des examens.

  8. PS:
    notre systeme de santé est en train de démotiver les personnes qui s’etaient engagées par ” vocation ” . Demain on aura a faire a des commerçants en blouse blanche…. dur, dur pour ceux qui garderont les yeux fermes et feront confiance a l’etat pour garantir leur santé. Ca va faire tres tres mal. Ces gens là serviront de cobays pour le transhumanisme et les labos… à leur frais bien sûr !

  9. PS2:
    Pour les personnes désireuses de sortir du cauchemar en cours d’installation, il faut juste comprendre que la santé ne dépend absolument pas des pillules qu’on veut bien nous vendre. La santé est avant tout un art de vivre et cela s’apprend car il faut du temps pour l’assimiler. Cela ne necessite pas un centime de dépense en médicaments ou examens mais beaucoup d’effort et de persévérance pour se déconditionner de la croyance qu’un principe chimique puisse vous guérir de quoi que ce soit.

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