La fin du disco pour le poisson-clown…

Qui ne connaît pas Némo, l’adorable poisson clown de Disney? Il sera la “vedette” de ce billet de notre amie de Micrologie. Sous sa plume, avec des infos scientifiques décalées mais des plus sérieuses, les déboires de Némo et de ses amis, en cause, le changement climatique. Et si on rajoute les déboires, de tous les animaux partout sur la planète, ça devrait en faire réfléchir plus d’un….

Img/Pixabay.com

Quand le blanchissement des anémones provoque un gros coup de stress
Merci Disney ! Je n’ai pas besoin de vous présenter le poisson-clown… Le tout mignon roudoudou Némo est dans une mauvaise passe. Des chercheurs du CNRS ont observé qu’il paye cher le blanchissement des anémones de mer.

Toute cette affaire est une histoire de symbiose, avec des effets en cascade. Vous le savez, le poisson-clown a trouvé chez l’anémone une alliée hors pair. Les tentacules urticantes l’abrite et le protège des prédateurs, en échange, le poisson fait un peu de ménage, win-win. L’anémone, décidément motivée par les échanges de bons procédés, a, en plus du poisson, d’autres associés : des algues microscopiques qui, par la photosynthèse, produisent de la matière organique qu’elles partagent avec leur hôte. Coup de blush, les algues mettent aussi un peu de couleur dans leur vie. En contrepartie, l’anémone fournit des sels minéraux.

Mais voilà, quand le climat s’en mêle, notamment quand El Niño fait des siennes et provoque le réchauffement de l’Océan Pacifique, les algues clapsent et les anémones deviennent toute pâles. Pauv’ ti poisson-clown, le blanchissement de sa maison lui file un gros coup de stress. Il se retrouve dans un environnement tellement triste qu’il peine à se reproduire. D’après les biologistes qui ont suivi 52 couples de poissons de 2015 à 2016 dans les récifs coralliens de Polynésie française, le nombre d’œufs chute de 73 % dans les anémones blanchies.
La couleur c’est la vie
Quand les scientifiques s’intéressent à l’état de santé des poissons-clowns, ils constatent que le taux de cortisol, hormone du stress, est en hausse, et les hormones sexuelles, en berne. Un monde sans couleur, c’est la fin du disco !

…/…

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Source Micrologie

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Volti

8 Commentaires

  1. Ce n’est pas que le poisson-clown qui est en déclin c’est toute la biodiversité et qui dit disparition de la biodiversité, dit disparition de l’humanité de surcroit. Cependant à ce rythme là, on ne peut plus nier que l’activité des hommes n’y est pour rien.

    La sixième extinction de masse des animaux est déjà en cours, selon des scientifiques.

    https://francais.rt.com/international/40849-sixieme-extinction-masse-previennent-scientifiques

    Pour Stephen Hawking, il ne nous reste plus que 100 ans pour échapper à l’extinction.

    http://www.20minutes.fr/monde/2062907-20170505-stephen-hawking-reste-100-ans-echapper-extinction

  2. Et nous irons jusqu’à cette extinction, par l’appât du gain d’une petite minorité et notre immobilisme. Les uns sont très forts et tiennent les rênes du pouvoir, avec tous les … arguments (forces de l’ordre, armes en tous genres, …) possibles, et les autres sont anesthésiés, hypnotisés, réduits en esclavage, contraints à se taire ou à s’expatrier…
    Très forts !
    Nous avons trop attendus, tant pis pour nous.

  3. “la grande barrière de corail passe à la blanchisserie du changement climatique”
    Ou à la propagande des merdias ? Vous souvenez vous au début des années 2000, on parlait de réchauffement climatique, le niveau des mers devait monter de 20 mètres au cours du siècle, d’après les brillants “modèles” infaillibles ? 20 ans ans après, les mers auraient donc du déjà monter de 4 mètres en moyenne. Ah bon ? Ou ça ? j’habite au bord et rien n’a bougé… D’ailleurs on ne parle plus de réchauffement mais de bouleversement climatique depuis, vaste fourre tout où on met ce qu’on veut selon l’évènement meteo du moment…

    Pour en revenir à notre petit Némo, il va très bien. J’ai plongé un mois en Australie en janvier dernier, sur la barrière entre autres et cet article laisse supposer que l’espèce disparaît. C’est un mensonge, il y en a plein et ils vont très bien merci pour eux, les anémones aussi.
    Certes certains endroits sont blanchis, pas tous, très loin de là, ce qui ne veut pas dire que le corail est mort. Le phénomène est parfaitement réversible. Comme le nom “barrière” l’indique, cette zone est en première ligne pour se prendre les tempêtes tropicales, et ça tabasse dur. Les premiers récifs exposés sont démolis par la puissance des vagues, ceux protégés derrière sont nickels. L’année suivante les vagues viennent d’une autre direction, où les tempêtes touchent d’autres endroits, d’autres zones sont endommagés pendant que celles abimées l’année d’avant se reconstituent. C’est normal, je connais la barrière depuis 25 ans, depuis avant qu’on nous bourre le mou avec cette propagande idiote, et c’est toujours aussi somptueux.

    Pour ceux qui voudraient vérifier, pour janvier c’est ici :
    https://www.mikeball.com/reports/2017/01/
    Ce sont de petites videos d’une minutes ou deux, et c’est exactement ce que j’ai vu.
    L’expédition se passe sur 450 miles nautiques, les récifs visités sont : Holmes Reef, Bougainville Reef, Osprey Reef et Ribbon Reef. Le grand tour.

    Perso je trouve ça épuisant ces rengaines sur la barrière, d’autant plus que ceux qui dramatisent à qui mieux mieux n’y sont en général jamais allés…

    • oui effectivement, j’habite en nouvelle Calédonie, notre lagon est toujours aussi beau, le corail se porte bien et effectivement ceux qui veulent prouver le contraire devraient au moins venir voir sur place ce qu il en est, les îlots sont toujours la, ne semblent pas vouloir disparaître, je n’ai pas constaté de montée des eaux anormale, Faudrait arrêter de dire n importe quoi pour affoler les gens.

      • Merci de confirmer mes observations. Belles plongées à toi, je ne doute pas de leur beauté par chez toi. Je t’envie même un peu je crois https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  4. LES NOTES DE FLORIAN DARRAS

    L’écologie dévoyée, au service d’intérêts éloignés

    Comment l’écologie a quitté le domaine de la science pour embrasser l’idéologie.

    L’écologie est une science. Selon le dictionnaire, c’est celle consiste à étudier les relations entre les êtres vivants dans leur environnement.

    Initialement tout à fait neutre, cette honorable matière scientifique a été totalement dévoyée.

    De science, l’écologie s’est transformée en véritable idéologie et nul bipède ne peut décemment dire qu’il échappe à son emprise.

    Dans notre quotidien, si certaines mesures écologiques ont un intérêt, d’autres paraissent sans relation avec la noble cause de départ.

    Les ours polaires instrumentalisés

    Cette majestueuse créature à poil blanc, qui même si de sa puissance vous éventrerait d’un coup de griffe, laisse difficilement indifférent et peut susciter l’empathie.

    Source : shutterstock.com

    “Le grand ours blanc était épuisé. Cela faisait des heures qu’il courait sur la banquise pour échapper au gros insecte bourdonnant dont la présence dans le ciel lui signifiait un danger imminent. Son instinct le trompait rarement et l’animal avait tenté, à de nombreuses reprises, d’échapper à son poursuivant.

    Malgré ses efforts, l’hélicoptère était toujours là et l’ours était maintenant arrivé à bout de force. Incapable d’avancer d’un pas supplémentaire, il s’arrêta et se redressa de toute sa hauteur. Levant ses énormes pattes vers le ciel, il poussa un hurlement formidable avant de s’écrouler sous les balles des chasseurs.

    Tandis que l’hélicoptère se posait dans un nuage de poudre blanche, le grand ours polaire rendait son dernier souffle. Sous lui, une mare sanglante grandissait, dessinant sur la glace immaculée une énorme fleur vermillon.

    La chasse sportive à l’ours blanc, couplée à la vente de sa peau, a failli conduire à la disparition de ce splendide et dangereux animal. Vers la fin des années 1950, la population des ours polaires avait tellement diminué qu’une prise de conscience collective eut lieu. Des règles strictes furent édictées et la chasse sportive interdite.

    Seuls les Inuits, qui vivent de la chasse à l’ours blanc depuis des générations, mais qui respectent et vénèrent l’animal, ont droit chaque année à un quota de chasse.

    L’accord, entré en vigueur en 1970, eut un effet remarquable sur la population des ours polaires. De quelque 5 000 individus en 1970, la population des ours blancs n’a cessé d’augmenter jusqu’à atteindre, vers 2010, le chiffre considérable de 20 000 à 25 000 spécimens.

    Tout allait bien dans le meilleur des mondes…”

    Le décor ainsi planté, vous découvrirez à la suite de votre lecture que le contexte était parfait pour instrumentaliser l’ours polaire et servir la cause du climatisme.

    A qui se fier ?

    Bien difficile de tirer le vrai du faux dans tout ce qui nous est raconté sur l’environnement, le climat, l’énergie, l’écologie… Mais force est de constater qu’il existe des enjeux financiers croissants colossaux tandis que les incohérences fourmillent.

    Certains écologistes souhaiteraient façonner un Homme Nouveau et prônent une société en décroissance.

    Permettez-moi d’être sceptique : alors que l’Etat dispendieux “avec l’argent des autres”, fera peser sur les générations futures une dette gigantesque doit-on croire naïvement que soudainement le Léviathan accepterait la diète pour offrir un monde plus vert aux mêmes générations à venir ?

    “Suivez-la piste de l’argent… et vous comprendrez le mobile” : le genre de phrase que l’on pourrait entendre dans un feuilleton policier, colle parfaitement à notre enquête.

    Le système politique que nous connaissons ne s’intéresse pas à la vision long terme. Il ne se meut que par petits bonds, d’élections en élections. Ce que les uns font, les autres les défont. Les logiques électoralistes polluent les tenants et aboutissants des décisions. Alors pourquoi ce subit intérêt pour le temps long et le climatisme ?

    Car “cette ‘science’ qui a besoin de l’Etat pour triompher” sert des intérêts politiques.

    La Faillite du Climatisme

    The Oyster Club est un collectif de scientifiques et d’intellectuels européens anciennement présidé par le docteur en chimie Istvàn Markó (l’homme est décédé en juillet dernier).

    Dans le livre La faillite du climatisme, The Oyster Club s’attaque vigoureusement aux thèses officielles du réchauffement climatique, requalifié par la suite de “changement climatique”.

    Ce pamphlet revient sur certains sujets principaux de la polémique du changement climatique, qui placent bien souvent l’Homme comme unique responsable des maux de notre Terre ; il n’hésite pas à démolir des contre-vérités sur certains sujets tabous comme par exemple la disparition de l’ours polaire ou la fonte des glaciers.

    A propos de la décroissance voulue par les idéologues :

    “Le dogme décroissant permet de satisfaire les pulsions idéologiques antihumanistes des écologistes, mais également d’importants appétits industriels, qui se nourrissent de subventions publiques.

    Ainsi du secteur de l’énergie renouvelable, dont pas un seul des opérateurs économiques ne survivrait au sevrage de la subvention publique. Comment s’étonner que ces opérateurs embrassent l’écologie avec la même ferveur que les idéologues écologistes ?

    […]

    Vous êtes convaincus par la position donnée à l’unisson par les médias dominants ? Pourquoi ne pas laisser une chance à votre esprit critique de s’exprimer en ayant un autre son de cloche ?”

    The Oyster Club a assurément une dent contre le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et décrit le climatisme comme étant une faillite tant scientifiquement, moralement, qu’économiquement.

    “La tradition humaniste entend créer les conditions permettant à l’homme de satisfaire ses besoins (en améliorant l’efficience énergétique, en inventant des substituts, en réalisant des progrès techniques, etc.).

    Soit l’idéologie du développement durable tente de convaincre l’individu de réorienter, de domestiquer, voire de renoncer à ses besoins, soit elle crée les conditions empêchant l’homme de les satisfaire.

    Les écologistes aiment la stratégie du fait accompli : on organise la pénurie pour contraindre à la sobriété. On ferme les centrales nucléaires de façon à contraindre le citoyen à réduire sa consommation. On impose des quotas d’énergie renouvelable afin d’augmenter le prix de l’énergie et d’interdire à une proportion toujours croissante de la population de satisfaire ses besoins et envies.

    On aggrave, voire on provoque les embouteillages par une politique de la mobilité délibérée (suppression de bandes de circulation sur les artères stratégiques, agrandissement des trottoirs, placement de chicanes, de casse-vitesse, réglage des feux de circulation, etc.) afin de dissuader les automobilistes.

    Le point commun à toutes ces stratégies écologistes, c’est le sabotage planifié.”

    ***

    • Les ours polaires instrumentalisés, je veux bien … mais écrire :
      “Vous êtes convaincus par la position donnée à l’unisson par les médias dominants ? ”
      c’est tout aussi critiquable.
      (Bon ok, j’avoue que j’aurais plus confiance en un ours polaire qu’en un journaliste).

      Il y a autre chose qui me choc : qu’est-ce que les gouvernements, et surtout les puissances économiques qu’ils représentent, on à y gagner à imposer des contraintes aux entreprises ?
      Je voie mal l’intérêt économique qu’ils ont.

      Je lis “« cette ‘science’ qui a besoin de l’État pour triompher » sert des intérêts politiques.”
      De quel intêrets parle t-on ? Qui tire profit de tout ça ? Je n’ai pas l’impression, pour ma part, que les intêrets des états soit mis en avant. Je n’ai pas l’impression qu’on accorde une place fondamentale à l’écologie soit dis en passant.

      Je lis ” « Le dogme décroissant permet de satisfaire les pulsions idéologiques anti humanistes des écologistes, mais également d’importants appétits industriels, qui se nourrissent de subventions publiques.”
      De quel pulsions parle t-on ? Ce méchoui de concepts sans fond est assez insupportable à lire. Je comprend qu’il y a des intérêts économique dans l”écologie mais vu les intêrets économique dans ce qui ne l’est pas, ça me fait un peu ni chaud ni froid… compare t-on le fric dans l’énergie verte et dans le pétrole? le bio au culture conventionnelle? L’impact de l’exploitation animal sur l’environnement? .

      Aussi, attribuer des volontés ” anti humaniste” aux écologistes ? Je ne pense pas que l’écologie soit le cheval de troie qui corrompt l’humanité : les politiciens n’ont pas besoin de ça pour façonner les humains à leurs convenances.
      Je ne voie pas les politicien très versé dans l’écologie pour être honnête. Je ne voie que quelques actes , beaucoup de maquillages, énormément d’effets d’annonce. Je voie beaucoup de profiteurs dans l’écologie, et sur ça je donne raison au texte mais ça s’arrête là : globalement ils ne le sont pas et je pense que la situation doit vraiment être urgente pour qu’ils consente, malgré leurs intêrets historique divergeant (les états sont vorace, pilleurs, exploiteurs, ne se soucie pas des conséquences à long terme : à l’opposé de l’écologie réel et pas politicienne évidemment) à lâcher un peu de mou.

      Je pense qu’ils se contraigne ainsi à quelques efforts (nécessaire, mais insuffisant) quand à l’écologie, mais que globalement ils sont du coté des pollueurs et continueront à l’être malgré les nombreux avertissement que le monde scientifique peut émettre. L’écologie, pour un politicien, c’est du green washing.

      • Je trouve au contraire les réflexions proposées par lelievremilou très instructives et très pertinentes.
        Al Gore est aussi digne de confiance qu’un Sarkosy ou qu’un Macron, il oeuvre pour les mêmes intérêts.
        Les gouvernements ne sont que les larbins d’une minorité qui tire les ficelles en coulisse.
        Qui tire profit de ça ? Voyons :
        La Nature ne vend pas la nourriture, pourtant nous l’achetons. A qui ? Aux multinationales en majorité.
        La Nature ne vend pas l’eau, pourtant nous la payons. A qui ? Aux grandes entreprises en général.
        La Nature nous laisse libre de respirer. Là encore ça devient à vendre : en Australie la taxe carbone est une réalité, il faut payer l’air que tu respires.
        Les gouvernements oeuvrent pour les grands groupes industriels / financiers (les “lobbies” comme les merdias disent pudiquement), on est bien d’accord. Mais les contraintes sont pour notre porte monnaie surtout, et ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan des bénéfices des grands groupes.
        Nous pauvres couillons, on nous fait culpabiliser et surtout raquer encore et toujours, pour tous les prétextes possibles, et se sont toujours les mêmes qui se goinfrent.
        Tu as raison, les politicards s’en tamponnent de l’écologie. S’ils disent s’en préoccuper, c’est que leurs maîtres (les banques sont au capital de toutes ces multinationales, et pas qu’un peu) eux y trouvent leur compte (sonnant et trébuchant).
        Mais cela va plus loin, cette apparente cupidité n’est pas un but mais un moyen : qui contrôle l’alimentation contrôle les populations. Car tout est gratos sur cette planète au départ, pourtant nous sommes la seule espèce à ma connaissance à devoir payer pour y (sur)vivre.
        L’écologie n’est qu’un prétexte de plus pour renforcer sans cesse ce contrôle, une illusion pour endormir les gens sur ce qui se passe vraiment.

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