Une seule responsabilité pour les abolir toutes. Sylvain Rochex

Une petite réflexion sur “l’école et métro, boulot, dodo” pour de grands résultats ? Lisez ce qu’ils ont fait à l’Adrey au mois d’août et, relisez : De vanités en vanités, se dessine notre terre promise. Quand on réfléchit à un projet, déterminer les priorités est essentiel.

Une seule responsabilité pour les abolir toutes.
Un monde de sous-hommes.

​L’homme de cette société est tombé en tentation : n’avoir plus qu’une seule responsabilité pour ne pas avoir la foule des responsabilités de l’homme. C’était trop tentant, comme d’envoyer un SMS pour s’affranchir de l’autre, ou prendre sa voiture pour tuer la marche. Trop tentant comme un morceau de viande dans l’assiette ou dans son lit.​

Il s’agira pour les grands d’un TRAVAIL, et pour les petits de l’ÉCOLE. Comment refuser, comment ne pas se laisser tenter ? Si je fais mon travail, si je remplis ce devoir-là ensuite, je n’ai plus à me soucier de rien et je ne suis plus responsable de rien. Je peux devenir et rester un sous-homme. En allant au travail et à l’école, je peux continuer de porter des couches et de sucer mon pouce dans un océan de doudous toxiques sans aucun problème.

Être responsable : répondre de, honorer la promesse qu’on s’est fait, qu’on a faite et que Dieu nous a faite. Les sous-hommes répondent de leur travail et de l’école. Sur le reste, ils n’ont rien à dire aucune promesse à tenir.

Je suis venu sur Terre, et ma venue me demande une seule chose : de faire mon travail si je suis grand et d’aller à l’école si je suis petit, c’est tout. Ma venue sur Terre n’implique rien d’autre. En remplissant cet unique office, tous les autres disparaissent, magique ! Magie noire du travail de l’adulte et de celui de l’écolier.

Autre point fondamental : cette seule responsabilité, si je la remplis, m’offre la possibilité de n’avoir plus rien à apprendre. J’apprends un métier ou j’apprends par cœur, mécaniquement, ce qu’on me demande d’apprendre (donc je désapprends), et ensuite, me voilà dispensé d’apprendre, de cette constante mise à l’épreuve et appel au dépassement de moi-même à la découverte de moi-même !

Apprendre, est-ce un plaisir ou une souffrance ? Ni l’un ni l’autre, c’est juste l’essence de l’homme. Mais c’est trop tentant de ne pas être un homme, et le travail et l’école m’en fournissent le moyen (quand je suis petit et ensuite quand je suis grand). — mais je ne suis jamais grand, je reste mineur toute la vie, un sous-homme, un irresponsable —.

Quelle joie de retourner au travail ou à l’école même si je fais semblant de râler et de m’en plaindre. Quelle joie sans borne de rejoindre la corvée qui m’offre ce que je désire par dessus tout : ne point être un homme. Quelle joie de disparaître dans les rouages, d’être un prolo toute la vie ! Quelle joie secrète de m’astreindre à ce qui m’offre la possibilité totale de rester toute ma vie un irresponsable, un sous-homme !

La culture de la noix ? Faire un abri pour le hérisson ? Méditer, trouver la paix ? Fabriquer des pulls en laine ? Venir en aide à autrui ? Gérer mes excréments ? Tailler les ongles de mon cheval ? Creuser un puits ? Ramasser des mûres et des graines de calendula ? Semer des épinards ? Couper du bois pour le feu ? Traire biquette ? Masser mon amie ? Récolter la sève du bouleau, le miel de mes abeilles ? Consulter le calendrier lunaire ? Fabriquer un savon ? Prendre le temps d’écouter les autres ? Organiser une assemblée ? Ranger mes affaires, en prendre soin, mettre en valeur chaque chose tellement tout est précieux ? Écrire un poème ? Observer avec attention des parties infinitésimales du réel ? Descendre en ville pour tenter de faire sortir les gens de la caverne ? Apporter une tartine à une enfant ? Construire une petite éolienne, une serre, un séchoir ? Rassurer quelqu’un ? Aller voir l’Élu, le prêtre ou le professeur pour leur dire qu’ils se trompent ? Pêcher du poisson pour me nourrir ? Construire ma maison ? Planter des arbres fruitiers ? Réparer le manche d’un outil avec du bois de frêne ? Allumer un feu au sens propre comme au sens figuré ? Lire de la philosophie ? Élever des canards ? Nourrir mes poules ? Préparer un repas ? Arroser le jardin ? Ramasser les pommes de terre ? Mettre des lauzes sous les courges ? Soigner un animal ? Faire un bouquet de fleurs ? Faire un baume contre les irritations ? Fabriquer une étagère, des paniers ? … Bon j’arrête ici, la liste incommensurable de tout ce que je peux éviter, simplement, en allant travailler et en allant à l’école.

En allant travailler, je peux accéder au confort de n’avoir rien d’autre à faire ensuite. Ce seul inconfort : le travail ou l’école, pour que la vie soit « confortable » par ailleurs. « Confortable », c’est-à-dire avoir constamment la possibilité de dégénérer en paix, sans culpabilité.
Après avoir « travaillé » ou après avoir été à l’école, j’ai le droit de me droguer, de m’avachir, d’être nul, sale, de cultiver la médiocrité, de polluer, de gaspiller, de « rien glander », de manger comme un porc, j’ai le droit de m’atrophier sans honte, de me racornir, de me livrer à toutes sortes de bassesses, j’ai le droit de rire comme un con (le rire du sous-homme) au lieu de rire de bon cœur (le rire de l’homme). Travailler ou aller à l’école me donne le droit si sublime, si enivrant, si doux, d’être une merde, d’être bon à rien, et de foutre le bordel partout, de chier dans mes couches. Le fait d’avoir travaillé me donne par exemple le droit bien connu de disparaître dans mon canapé devant la télévision. Ce dernier droit est vraiment terrible, mais je l’obtiens facilement en ayant préalablement été au travail ou à l’école (ou avant d’y aller).
Rendez-vous bien compte de tout ce que le travail permet d’éviter ! Des milliards de choses difficiles comme ramasser des pommes de terre dans la quiétude du soir les tubercules apparaissant comme des pépites d’or avec des micro-bulles de joie qui pétillent dans la tripe à chaque nouvelle patate qui jaillit… Ça, et toutes les choses difficiles de la vie qui sont évitées d’un coup d’un seul ! Grâce à mon travail, je peux m’acheter un pot de miel et m’éviter ainsi une récolte pénible avec du miel qui dégouline sur mes doigts, et je peux par exemple m’épargner de contempler l’univers merveilleux d’une ruche. Ça, et tellement d’autres choses que je peux tout simplement éviter en allant travailler et en allant à l’école. Avec mon travail, je peux aller m’acheter un banc en bois au lieu de le faire moi-même ! Ça, et tellement d’autres choses horribles !!!!!! Qui sont tellement horribles !!!!! Tellement inconfortables !

Saint Exupéry disait que pour qu’un homme soit heureux, il fallait d’abord qu’il soit un homme.
Et les gens sont si malheureux car ils ne sont point homme. Ils sont seulement des travailleurs et des écoliers une fraction du temps et des grosses merdes pendant le peu de temps qui leur reste. Mais ils ont parfaitement le droit d’être des grosses merdes irresponsables, pollueurs et gaspilleurs qui ne prennent SOIN de rien et qui sont curieux de rien ! Car ils sont allés au travail et à l’école !
Et surtout, d’être allés à l’école quand ils sont petits, ils vont avoir le droit d’aller au travail une fois plus âgés, et ainsi de suite.
Hashtag jevisavecdessoushommes.

Sylvain Rochex – 20 août 2017 – www.descolarisation.org

Volti

11 Commentaires

  1. Un Gamma+ en manque de Soma ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  2. Ce que m’évoque cet article :
    Encore un gus qui s’imagine qu’il y a un lien de causalité évident entre travail et manque de bonheur (ce qui est faux), et qui fantasme à une vie joyeuse au pays des schtroumpfs.
    Encore un rêveur, quoi.

  3. Pour ma part cela me fait penser a l’abdication générale au niveau politique.
    Seuls les anarchistes sont prets a se charger de leurs affaires, et a ne pas demander a des représentants de s’en occuper.

  4. Aaah! les Untermenschen!
    C’est un peu ce que m’ont dit mes chats au printemps, après que l’un de mes voisins ait empoisonné plusieurs de leurs congénères dans le quartier. Voilà le message qu’ils m’ont demandé de délivrer à mes congénères à moi :

    Message de la gente féline aux bipèdes dégénérés qui assassinent et mutilent nos frères et soeurs.
    (Traduit du Nyan par Naao.)

    Vous pensez que parce que vous pouvez nous tuer vous en avez le droit.
    Vous pensez que parce que vos vétérinaires (supposés nous soigner) peuvent nous ôter nos parties génitales sans nous tuer vous en avez le droit. C’est d’ailleurs le seul moyen que vous avez trouvé pour nous faire rester à vie sur votre canapé, un matou avec ses burnes, il se balade. Vous voulez qu’on ronronne sur commande pour vous détendre après votre journée de travail, mais nous ne somme pas des machines. Achetez vous un vibro et foutez vous le dans le cul.
    Il ne vous appartient pas de décider pour un autre être vivant s’il a le droit ou non de se reproduire.
    Les seules couilles que vous avez le droit de couper sont les vôtres propres, mais vous n’en avez pas. Ce qui pend dans le sac entre vos jambe, ce sont deux boules de merdes que vous aller essorer dans vos conasses de femmes pour qu’elles chient des rejetons dégénérés à votre image.
    Lorsqu’en 5 minutes vous massacrez un arbre de 300 ans votre aîné, il ne vous vient jamais à l’esprit que vos enfants et petits enfant ne verront pas de leur vivant d’aussi vieux arbres, parce que vous les aurez tous coupés pour chauffer vos immenses maisons vides, et qu’il faudra 300 ans pour qu’il y en ait à nouveau. (ne parlons pas des arbres millénaires que vous broyez avec vos machines pour en faire des meubles Ikea que vous jetez au bout de 5 ans).
    Enfants et petits enfants, “les jeunes”, que vous traitez de “sales jeunes”; dont vous vous plaignez à coup de “aaaah les jeunes de nos jours, ils n’ont aucun respect” (il faut admettre qu’à cela, chialer pour d’la merde, vous êtes exceptionnellement doués). Vous êtes vous déjà dit au moins une fois dans votre vie “si les jeunes font de la merde c’est parce que moi le vieux con dégénéré je ne leur ai jamais rien montré d’autre” ?
    Vous osez dire que s’il y a trop de chats ils vont manger tous les mignons petits oiseaux, mais rien ne vous arrête lorsqu’en rasant les haies les unes après les autres vous détruisez des centaines de nids, ainsi que l’habitat de centaines d’animaux.
    Vous vous permettez de qualifier les renards de nuisibles parce qu’ils mangent “vos” poules, mais vous détruisez les forêts et les champs à longueur d’années avec vos machines.
    Terminator c’est vous, un téléphone portable dans une main, une tronçonneuse dans l’autre.
    En plus, “vos” animaux, ne sont pas à vous, ils n’appartiennent qu’à eux-même. Ce sont des êtres vivants, avec une âme et une conscience, n’en ayant pas vous-même, bande de marionnettes vides, vous les en pensez dépourvus.
    Vous vous prétendez le prédateur ultime de la chaîne alimentaire, mais vous avez besoin de l’aide des chiens et d’un fusil (qu’au passage vous ne savez pas fabriquer vous même) pour chasser. Et encore, les chasseurs au moins font l’effort de chasser, la plupart d’entre vous chassent au rayon boucherie. Et pour éviter que vos cadavres soient compostés correctement par les charognards, vous les faites enterrer dans des caisses en bois sous une tonne de caillasse.
    Vous n’êtes intéressés que par le pognon et le rang social, le votre étant tellement dans le caniveau, bande de clodos, qu’il ne reste plus que les likes sur facebook pour vous remonter le moral.
    Quand vous faites de la merde, plutôt que de le reconnaître, vous vous empressez de trouver quelqu’un de pire que vous pour pouvoir dire “y a pire”. Mais même s’il y a des sous-sous-merdes en dessous des sous-merdes, vous restez des sous-merdes. Trouver pire que vous ne fera jamais de vous quelqu’un de bien.
    Vous êtes tellement des êtres inférieurs qu’il vous faut mutiler et assassiner des créatures vingt fois plus petites que vous pour vous sentir puissants.
    Vous vous ulcérez pour des crottes sur votre pelouse, alors que les crottes fertilisent et sont donc parfaitement à leur place là ou nous les laissons.
    Contrairement à vous, nous, les chats, on ne pourrit pas 15 litres d’eau potable à chaque fois qu’on va chier.
    Et puis, si une crotte dans l’herbe ruine votre journée, c’est que votre vie c’est tellement de la merde que, honnêtement, vous feriez mieux de vous pendre, il n’y a plus rien pour vous en ce bas monde.
    Vous dites “il y a trop de chats errants, en plus ils portent des maladies”:
    Bande de trou du culs incultes de merde, il ne peut pas y avoir trop de chats, les maladies sont la pour ça justement.
    Contrairement à vous nous l’acceptons. La mort fait partie de la vie, alors nous pensons à vivre tant que nous vivons; et nous ne nous chions pas dessus de peur d’attraper une éventuelle maladie mortelle un jour dès qu’un trou de balle de la télé nous en apprend l’existence, en oubliant de vivre tant que nous sommes en bonne santé, .
    Vous maintenez des morts nés en vie pendant des dizaines d’années à l’aide de machines et de médicaments hors de prix, mais vous laissez naître, grandir et crever des enfants nés en bonne santé dans vos décharges publiques qui couvriront bientôt toute la planète.
    Et ce sont eux qui vont devoir ramasser le gros tas de déchets que vous laissez derrière vous.
    Vous ne supportez rien que vous ne pouvez acheter ou contrôler, c’est aussi une raison qui vous fait nous détester, parce que nous sommes indépendants et autonomes.
    Vous êtes tellements des impuissants que voir une petite bète de 3 kilos se démerder sans aide pour faire sa vie avec dignité vous enrage, la votre, de dignité, est dans le fond des chiottes.
    Vous êtes racistes au dernier degré, “les arabes sont des voleurs”, “les noirs sont bêtes et ils puent”, “les chinois nous piquent notre boulot”.
    Vous oubliez de préciser que votre ressentiment vient du fait que vous êtes une sous-race d’esclaves, reproduits en captivité depuis des générations, dans une cage dont vous êtes vous même les barreaux, par une bande de fils de putes consanguins depuis Paris.
    Et en bonnes petites putes soumises vous allez tous courir aux urnes à la fin du mois pour choisir votre nouveau fils de pute consanguin de maître, que vous allez ensuite dénigrer pendant 5 ans.
    Mais vous êtes vous-même tellement une sous-race que même François Hollande, baltringue reconnu au niveau planétaire est encore trop bien pour être votre chef.
    Nous ne vous traiterons pas de moutons, ça serait une insulte pour les moutons.
    vous affublez vos semblables de noms d’animaux pour les dégrader, mais vous ne faites qu’insulter les animaux. Aucune espèce vivante sur cette terre n’est capables des atrocités qu’a inventé la votre. Aucun animal, même les plus consanguins, dégénérés par vos soins dans vos élevages, ne violent des nourrissons en réunion pour s’occuper le week-end.
    Vous vouez un culte au travail, comme si le travail était quelque chose de bon en soi. Alors vous vous faites réveiller tous les matins par une machine pour courir à votre boulot, même s’il consiste à couper la branche sur laquelle vous êtes assis.
    Vous collez vos enfant sur une chaise pendant 15 ans dans vos écoles, pour qu’ils apprennent à obéir et à fermer leur gueule. Pour qu’ils aillent ensuite gâcher 40 ans de leur vie à bosser pour un fumier qui saccage la planète pour du pognon et payer vos retraites.
    “Etre adulte c’est commettre l’adultère. Tromper l’enfant qui est en soi pour devenir ce qu’on nous dit d’être.” (Keny Arkana, “Sans terre d’asile”. )
    Nous, les chats, et d’ailleurs tous les êtres vivants de cette planète à l’exception de votre sous-race, ne travaillons pas. Nous ne gigotons que pour aller chercher à manger quand nous avons faim, ou quand c’est la saison des amours.
    L’amour, vous savez le truc que vous êtes incapables de donner. Notre petit frère Pedro que vous avez assassiné alors qu’il n’avait qu’un an, en a donné plus chaque semaine aux enfants avec qui il vivait que vous ne serez capables d’en donner, vous tous réunis, sur l’ensemble de vos longues vies de merde.
    La devise de votre pays est “Liberté, égalité, fraternité”. Vous ne connaissez ni l’une ni l’autre, ni l’autre.
    Vous êtes tellement terrorisés par la liberté que vous la fuyez en courant, et recrutez des matons pour vous en priver.
    Vous êtes tellement des merdes que vous passez votre vie à vous comparer aux autres, à la recherche d’êtres inférieurs pour vous rassurer. Pour l’égalité on repassera.
    Vous êtes tellement égoïstes que vous vous fâchez à vie avec (et allez même jusqu’à assassiner) vos frères et soeurs, pour gratter l’héritage de vos cons de parents qui n’ont pas été foutus de partager de toute leur vie, et confient ça à un parasite d’huissier qui va gagner 3 fois votre salaire juste pour vous faire signer un bout de papier chiotte.
    Signature qui ne vaut pas plus que votre parole, vous mentez comme vous respirez. Vous puez la malhonnêteté à des kilomètres.
    Vous devriez changer votre devise pour “pas de couilles, pas de cerveau, pas de coeur”, car ce sont les trois qualités essentielles qui font de vous de bon citoyens dans votre civilisation décadente.
    L’un des grands de votre espèce (oui, il y a des gens biens dans l’espèce humaine) a dit à Dieu son père le jour où vos sous-race d’ancêtres l’ont crucifié “pardonne leur père, ils ne savent pas ce qu’ils font”. En effet vous ne savez pas, parce que vous n’avez jamais cherché à savoir.
    Il parait même qu’il doit revenir un jour pour arrêter le carnage dont vous êtes les architectes et les ouvriers. Son message à papa ce jour là sera “Composte les tous père, ce ne sont que des fumiers”.

    Comme il reste quelques humains corrects et que nous ne désespérons pas de voir certains d’entre vous s’améliorer et purger votre espèce du cancer qui la ronge, nous vous faisons part d’un dicton à nous: “Pour arrêter d’être con, il faut commencer à réfléchir”.

    NDT. : La langue des chats étant pleine de subtilités, certaines traductions sont un peu approximatives, par exemple “sous-race”, en chat “miaou mimimiamiaou”, veut dire littéralement:
    “sous-êtres, fils du diable, nés de la rencontre d’une goutte de pisse avec le gros cul plein de merde de vos salopes de mère, par lequel elles vous ont pondus.”
    Je leur ai dit “hey vous y allez un peu fort là” mais ils m’ont répondu “il faut appeler un chat un chat.”

    • C’est vulgaire, insultant, plein de sous entendus, mal écrit mais après tout, ce ne sont que paroles de chats… de caniveaux, ceux bien élevés, chats de salon, gâtés et choyés, n’emploient pas ce langage, sortit des tréfonds de la “cour des miracles” où du fin fond d’un obscur lieu oublié, de la gent bien née…. Aristo’chat !

      • Vulgaire et insultant certes. Disons que le meurtre par empoisonnement de deux frères et une soeur prête à mettre bas, n’est pas spécialement de nature à inspirer la poésie et les éloges dans la famille en deuil.
        Pour ce qui est du plein de sous entendus, je ne vois pas bien ce que tu entends par là, le propos me semble assez explicite.
        Mal écrit, OK. Mais encore une fois, ce message ne se prétend pas de la grande littérature.
        Quant aux chats qui m’ont confié ce message, ils ne sont pas des chats des villes mais des chats des champs, ceci dit, vu l’urbanisation actuelle, c’est effectivement bientôt dans les caniveaux plutôt que dans les haies qu’ils vont devoir vivre.
        Et enfin j’ai vécu en ville avec un aristo’siamois, qui me crachait “magne toi d’ouvrir connard!”, quand je mettais plus de 10 secondes à arriver à la porte de notre cour après son premier “oh ! portier! arrive !”

        • Je comprends ta colère, nous sommes ici des amis des animaux, la généralisation n’est pas de mise,
          la langue française est très riche, les mots percutants ne manquent pas, sans qu’il faille employer un langage que la gent féline que tu aimes tant, n’emploierait pas. Ta pensée t’a poussé dans l’anthropomorphisme, en prêtant des sentiments humains à tes minous, tu leur a fait dire ce que tu ressens sur les actes barbares commis par des dégénérés. 😉

      • Bah, c’est même plus de la colère, c’est du dégoût.
        Cela dit, si plutôt que de l’anthropomorphisme je faisais du félinomorphisme, j’utiliserais griffes et crocs plutôt que clavier et mots.
        Mais bon, quand on parle de nettoyage pour décrire l’annihilation de toute forme de vie sauvage, j’ai pas envie de parler de barbarie mais de sous-merderie.
        Parce que ce n’est pas par ignorance ou méchanceté qu’ils agissent mais par peur. Etre tellement réceptif au terrorisme et réfractaire à l’amour et au partage, ça limite le niveau de langage que je suis prêt à utiliser pour communiquer.
        C’est l’esclave chétif qui remonte son statut social en devenant le maître d’un infirme.
        Faut quand même être pas fini pour broyer les ronces le long des chemins de champs la semaine avant que les mures ne soient mures.
        Monter une association de protection des animaux pour organiser des rafles de chats sauvages pour les stériliser et les pucer (avec l’aide d’un salopard de veto qui prend son billet), ça me donne envie de pratiquer la technique Hot pie (game of thrones): “i knocked him on the ground, i kicked him in the balls, and i kept kicking until he was dead!”.
        Parce que mutiler un animal pour son bien, non… ça veut pas. Je ne peux pas comprendre le principe.
        Mais apparemment c’est normal pour la plupart de mes congénères/voisins.
        Enfin bref, ceci-dit, le post d’ouverture est un bon article.

  5. Tant que nous sommes enfant, nous ne sommes pas responsables de ce que nous devenons.
    Cette responsabilité incombe à nos parents, professeurs et éducateurs.
    A l’age adulte, quoi qu’il nous soit arrivé, nous devons nous prendre en charge et être responsable de ce que nous sommes devenus et si nécessaire commencer à nous reconstruire et évoluer.
    Si nous sommes prêts et que le temps soit venu, alors quelque chose va venir nous toucher pour nous indiquer le chemin à prendre. Pour cela, nous devons être attentifs et à l’écoute.
    Pour moi ce fut la chanson de J.Brel : Sur la place.

    http://www.youtube.com/watch?v=nfmSffmFmHY

    Une fois la décision prise de travailler sur soi-même, tout ce qui est matériel devient secondaire.
    Ainsi nous ne cherchons plus de solutions à nos problèmes, mais nous les vivons et en faisons l’expérience. Ce n’est pas que les problèmes disparaissent, mais ils sont à chaque fois vécus sur un plan différent et de plus en plus aisément.
    Ne laissons pas la lueur de notre cœur s’éteindre!

    « Il faut dire des chose émerveillées » C.B.

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