Réchauffement climatique : des généticiens préparent une vache qui résistera aux climats plus chauds…

Et Soleil Vert c’est pour quand ?

Des chercheurs de l’université de Floride ont reçu une bourse fédérale de 733.000 dollars pour mettre au point une vache génétiquement modifiée qui pourra s’adapter au réchauffement climatique. L’objectif est de conserver la qualité de la viande malgré les températures qui s’annoncent de plus en plus élevées dans l’avenir.

Et si au lieu de lutter contre le changement climatique, nous l’acceptions et cherchions des solutions pour vivre avec ? Ce raisonnement, des chercheurs américains ont décidé de le mettre en pratique en essayant de mettre au point des vaches génétiquement modifiées qui pourront résister au réchauffement climatique.

Plus de la moitié du bétail dans le monde vit déjà dans des environnements chauds et humides. Aux États-Unis, cela concerne 40 % des vaches, d’après Raluca Mateescu, qui travaille sur ce projet à l’UF/IFAS (University of Florida Institute of Food and Agricultural Sciences). La première étape de cette recherche consiste donc à étudier celles qui supportent le mieux la chaleur, ce qui est le cas de la Brangus, un croisement entre les races Angus et Brahmane.

Produire une viande de qualité malgré un climat chaud

Les chercheurs espèrent trouver comment la vache Brangus contrôle sa température corporelle pour vivre dans des climats chauds. Lorsqu’ils auront identifié des variants génétiques intéressants, ils pourront utiliser un outil d’édition génomique (CRISPR) pour transmettre cette propriété à d’autres races. Rappelons que CRISPR a déjà permis de créer des vaches transgéniques résistantes à la tuberculose.

Rachel Mateescu a expliqué à Digital Trends« Le stress thermique est un des principaux facteurs limitant la production de protéines animales et affecte négativement la santé et le bien-être des bovins dans les régions subtropicales et tropicales, et son impact devrait augmenter considérablement en raison du changement climatique. D’où la nécessité de trouver des moyens de faire face au stress thermique pour améliorer la productivité de l’industrie du bétail des États-Unis et sécuriser les approvisionnements alimentaires mondiaux. »

Auteur Marie Céline Jacquier pour Futura-Sciences
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Volti

8 Commentaires

  1. Soleil vert c’est commencé…..
    Daesh mange déja le cœur de ses victimes.

  2. Une étude sur l’expérimentation animale qui vous fera peut etre bondir.
    Pas Sage En Seine n’est pas qu’un rassemblement d’informaticien/hacker.
    L’Hacktivisme est une façon de voir la Socièté.

    http://data.passageenseine.org/2017/audrey-jougla_face-cachee-experimentation-animale.webm

  3. Les manipulation génétiques sur les animaux sont déjà présente, celle-ci se rajoute à une longue liste …

    Amélioration d’animaux d’élevage
    Dès 1985, des chercheurs du ministère de l’agriculture des États-Unis (USDA) réussissaient à générer des porcs sur-exprimant l’hormone de croissance. L’objectif est de créer des animaux plus maigres et plus musclés. L’objectif a été atteint, mais les porcs sont alors plus sensibles à certaines maladies, comme les pneumonies et l’arthrite. Le projet est alors abandonné. Des travaux similaires sont actuellement en cours chez le poisson. Par exemple, en 2001, une compagnie a déposé aux autorités américaines une demande de commercialisation pour un saumon transgénique exprimant un surplus d’hormone de croissance. Ainsi il atteint sa taille adulte plus rapidement, sans toutefois la dépasser. La demande de commercialisation est toujours à l’étude. Toujours en 2001, des chercheurs de l’Université de Guelph ont inséré chez le porc un gène bactérien qui exprime la phytase dans les glandes salivaires. La raison de cet insertion est la nature de cette enzyme qui aide à mieux absorber le phosphore contenu dans la moulée. Contrairement aux animaux polygastriques (ex. vaches et chèvres), les animaux monogastriques, dont les porcs, ne sont pas des hôtes pour les micro-organismes qui sécrètent cette enzyme. Ainsi, pour maximiser leur croissance, du phosphore doit être ajouté à leur alimentation. Conséquemment, le lisier qu’ils produisent en contient beaucoup. Or, ce rejet de phosphore constitue le facteur de pollution principal de la filière porcine. En effet, il provoque, à forte dose, l’eutrophisation des lacs. Quant à eux, les porcs modifiés « EnviropigsMC » rejettent jusqu’à 75 % moins de phosphore dans leur lisier que les porcs non modifiés. En 2012, L’Université de Guelph annonçait qu’elle arrêtait les recherches sur ce porc GM « Enviropig ».

    Chez la vache, plusieurs modifications ont été effectuées afin de changer la composition de son lait ou d’en augmenter la production. Par exemple, il est possible d’en diminuer la teneur en lactose, qui provoque de l’intolérance chez certains consommateurs. Afin de faciliter la fabrication du fromage, la teneur en caséine peut être augmentée. D’autres modifications visent l’augmentation des oméga-3, considérés bénéfiques pour la santé. La transgénèse permet aussi la production de protéines anti-bactériennes dans les glandes mammaires des vaches, diminuant ainsi l’utilisation d’antibiotiques pour prévenir les mammites (infections des pis).

    Les modifications génétiques ne s’appliquent pas seulement aux animaux d’élevage. En effet, depuis 2004 une compagnie américaine commercialise un poisson rouge fluorescent (GlofishMC). Ce dernier exprime un gène de fluorescence provenant d’un corail. Aussi, dernièrement, un lapin fluorescent a été exposé dans un musée européen en tant qu’objet d’art.

    Par ailleurs, la transgénèse permet l’introduction d’un gène sécrétant une protéine fluorescente dans le système reproducteur mâle d’anophèles (insectes). La séparation à grande échelle des mâles et des femelles est ainsi plus facile. Les mâles sont stérilisés et pourraient être relâchés afin d’abaisser la population de ces moustiques reconnus pour propager la malaria. Cette même protéine fluorescente (qui permet de quantifier la réussite de la transgénèse) est associée au système immunitaire de chats transgéniques qui secrètent une protéine aidant à résister au virus de l’immunodéficience féline.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Animal_g%C3%A9n%C3%A9tiquement_modifi%C3%A9

    Et c’est une liste très loin d’être complète.
    Tellement de manipulation et d’horreur… go vegan !

  4. A quand une vache qui broute pas et qui vit dans le noir sans respirer?!
    Franchement…

  5. il faudrait qu’ils étudient aussi des vaches resistantes au gel, car un jour on va vers un réchauffement du climat, et le jour suivant vers une ère Glaciaire!!

    Plus besoin de congel!!! le panard!!!!

  6. Soleil Vert, ça existe déjà vraiment (Soylent green en anglais) !
    http://www.slate.fr/life/80559/soylent-arreter-manger

    Et ils assument le lien avec la nouvelle de science-fiction autour de la surpopulation dont est tiré le film (celui où en fait le soleil vert, ce sont les “farines humaines”)…

  7. Tellement abérant !!! au lieu de faire des efforts pour améliorer les choses ils préfèrent faire des modifications aux animaux..j’ai mon voyage..

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