Code du travail: Présentation du projet autorisant à réformer par ordonnances…

Les choses sérieuses vont commencer et certaines structures CGT ont commencé dès début juin à se mobiliser, dénonçant un « démantèlement du Code du travail ». Souvenons nous que cette même CGT a appelé à voter, pour Macron, le destructeur du code du travail mais, ce n’était que pour barrer la route à l’extrême droite…

Le projet de loi permettant de réformer par ordonnances le Code du travail, promesse phare d’Emmanuel Macron, est présenté ce mercredi en Conseil des ministres, avec comme principale philosophie d’accorder plus de flexibilité à l’entreprise. Possibilité de déroger à l’accord de branche, fusion des instances représentatives du personnel, plafond obligatoire des dommages et intérêts pour licenciement abusif… la réforme couvre plusieurs engagements du candidat Macron.

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D’autres sujets sont sur la table, comme la rupture de contrat de travail, le licenciement économique ou le recours au contrat de chantier, un dispositif à mi-chemin entre le CDI et l’intérim, selon un document publié par Le Monde. Cette réforme va plus loin que la très décriée loi travail, qui avait déclenché l’an dernier la pire crise sociale sous un gouvernement de gauche, avec plusieurs mois de manifestations.

Les concertations vont se poursuivre tout l’été

Cependant cette fois, l’exécutif a mis les formes, proposant aux organisations syndicales et patronales une série de concertations, qui vont se poursuivre tout l’été, parallèlement au parcours parlementaire du texte. Lors de ces discussions, le ministère du Travail se contente toutefois de dévoiler ses intentions par toutes petites touches et les partenaires sociaux n’ont aucun texte de référence.

Certaines structures CGT ont commencé dès début juin à se mobiliser, dénonçant un « démantèlement du Code du travail ». Mardi, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées près de l’Assemblée nationale, jour de rentrée des nouveaux députés, pour contester la réforme, à l’appel des syndicats CGT, FO, Solidaires, Unef et FSU.

La CGT appelle à une journée d’actions le 12 septembre

La CGT, qui dénonce « un dialogue social pipé d’avance », a appelé mardi soir à « une journée d’action et de grève dans toutes les entreprises et services le 12 septembre. FO, en première ligne lors de la fronde contre la loi travail, se montre pour l’instant réservée, préférant attendre la fin de la concertation, début septembre. « Contrairement à ce que disent certains, ce n’est pas plié.

Ne sifflons pas la fin du match avant qu’il ne soit joué », prévient Laurent Berger, numéro un de la CFDT. Ce syndicat agite plusieurs lignes rouges à ne pas franchir : le référendum d’entreprise à l’initiative de l’employeur, le plafonnement des indemnités aux prud’hommes, la fusion des instances représentatives.

De son côté, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, assure, sibylline, qu’il y a « des points d’accord avec les syndicats ». Elle défend également un « dialogue social au plus près du terrain, là où les questions concrètes se posent et où on peut faire converger performance économique et justice sociale ».

Divergences chez les patrons

Côté patronal, la future réforme est très attendue, mais les avis divergent sur ce qu’elle doit contenir. Pierre Gattaz, président du Medef, milite pour que les accords de branches ne priment « que par exception » afin de donner « la possibilité au chef d’entreprise de négocier le plus de choses possible avec ses salariés, directement ».

Une ligne que ne partage pas la CPME, qui veut voir la branche conserver le verrou sur les six thèmes où c’est déjà le cas (salaires minimums, classifications, protection sociale complémentaire, formation, pénibilité et égalité professionnelle hommes-femmes). La CPME appelle à « sécuriser la rupture pour sécuriser l’embauche, car beaucoup d’entreprises refusent d’embaucher, tétanisées par les prud’hommes », a expliqué François Asselin, son président.

Le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances sera examiné au Parlement du 24 au 28 juillet. Les ordonnances elles-mêmes seront adoptées en Conseil des ministres d’ici le 20 septembre, avec « application immédiate », a promis Muriel Pénicaud.

Source 20Minutes

Voir:
Réforme du travail: Le principe des ordonnances sera maintenu, prévient l’Elysée.

Réforme du Code du travail: Le ministère du Travail porte plainte après la publication de documents dans «Libération».
…/…«Cela porte atteinte à l’honneur et à l’intégrité de toute l’administration», a justifié la ministre après avoir rappelé une nouvelle fois que le document publié n’engageait «en rien le gouvernement»…./…
Parmi les «pistes» évoquées: la possibilité de négocier, à l’échelle de l’entreprise, le motif du licenciement, le niveau des indemnités légales de licenciement ou encore les critères de recours aux CDD, autant de mesures qualifiées de «pas acceptables» par les syndicats…./..

Tentant de calmer la polémique, la ministre du Travail avait alors assuré qu’elle n’avait «pas de plan caché» et que le document cité par le quotidien n’était pas «officiel».

Volti

7 Commentaires

  1. Macron l’avait dit: “Je vais faire des réformes et ce ne sera pas facile !” Autrement dit, nous allons tous en baver car derrière lui il y a Bruxelles, les multinationales, les banquiers, les lobbies et les nantis qui le poussent à agir sans concession.

    Bref nous le peuple Français nous avons contre nous les mondialistes et leurs acharnements et ils ne vont pas s’arrêter avec quelques manifestants de la CGT car tout a été prévu pour résister à la grogne des travailleurs.

    Les gens de la CGT pensaient qu’en votant Macron ils arriveraient à changer son programme et bien c’est peut-être bien Macron qui va changer la CGT et cela par la force des choses.

    Pour changer cette politique de démantèlement de nos acquis, il faudrait que tous les Français se mettent en grèves plusieurs semaines et non un jour par-ci, un jour par-là, ce qui est ridicule et inefficaces !

    Cependant Marine Le Pen n’est pas une fasciste mais une patriote, il faut qu’ils arrêtent avec ça, on est plus au temps de Franco et surtout, ils devraient se rappeler qu’elle comptait agir contre les intérêts des mondialistes et pour les intérêts du peuple Français.

    Mais la peur l’a emportée sur la raison alors qu’elle n’a jamais eu l’occasion de d’être élue et de prouver ses intentions. Par contre nous devrions avoir peur des mondialistes car la France telle qu’on l’a connue va définitivement disparaitre aux profits des puissants de ce monde, et nous ? Et bien nous, nous aurons que le choix de nous soumettre et de subir leurs caprices ou de partir de ce pays pour des destinations plus équitables!

  2. Les syndicats nous préparent un beau baroud d’honneur avec protestations de façade, tribuns “déchaînés” et autre rodomontades, mais tout ça ce n’est que du vent.
    Au “mieux” ils vont nous coller des grèves qui vont nous faire ièche, nous, la France d’en bas, mais qui n’apporteront que des modifs à la marge déjà prévues dans le silence des loges.

  3. Le jour où les grèves échapperont au contrôle des syndicats on pourra rigoler.

  4. Un appel a la grêve générale de la consommation des produits issu des multinationales de qqs jours seulement serait une arme beaucoup plus redoutable!!!

  5. DES CLAQUES OU DÉCLIC ?

    Je propose de VOTER directement les vrais projets de LOI du gouvernement Macron, POUR ou CONTRE, dans le groupe public du PARLEMENT DIRECT. Là, chaque français majeur en s’ y inscrivant deviendra un DÉPUTÉ DIRECT dans ce parlement simplifié (on peut commenter les futures lois et les voter mais pas encore les amender). Pour les curieux et les intéressés, voici son adresse:
    https://framavox.org/g/aSo9pQyJ/parlement-direct

    Après la claque LE CLIC.

    (Quand un français n’ a plus la force de cliquer contre, il est mort…)

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