Une candidate d’En marche ! accusée d’avoir loué un logement insalubre…

République irréprochable qu’il nous a dit le nouveau locataire de l’Élysée. Véronique Avril aurait loué cet appartement de Saint-Denis à « un tarif exorbitant »… La dame ne savait pas!! Et à Toulouse, un candidat investi par En marche ! malgré une peine d’inéligibilité. Nous avons cinq ans (peut être) pour juger de l’éthique et de l’honnêteté de ces individus. Il faut dire que, ça se présente mal.

Digne d’un marchand de sommeil ? En tout cas, illégal. La candidate LREM le reconnaît, mais plaide la bonne foi http://bit.ly/2s74DM7. Médiapart

Une candidate marchand de sommeil ? Selon une enquête de Médiapart publiée lundi, une candidate de La République en marche pour les élections législatives à Saint-Denis est accusée d’avoir mis en location un appartement dans un immeuble insalubre durant cinq ans, à « un tarif exorbitant ».

Toujours selon Mediapart, Véronique Avril a acheté en 2011 un appartement de 23 m² dans le centre de Saint-Denis, « alors que l’immeuble insalubre était déjà classé depuis des années en état de péril imminent » à la suite d’arrêtés pris en 2004 et 2008. Cette chargée de mission à la Ville de Paris, ancien membre du Conseil d’administration de Médecins sans frontières, a notamment loué son bien « à une famille de cinq personnes », pour « 650 euros (charges comprises) » par mois, « soit 28 euros/m²», «très au-dessus des tarifs pratiqués dans la ville », d’après le site d’information. Mme Avril assure cependant que « la mairie avait dit qu’elle procédait aux travaux » nécessaires pour lever l’arrêté de péril imminent, ce qui n’a pas été le cas. Elle indique aussi que depuis trois ans, elle ne touche plus le loyer réclamé pour cet appartement. « La famille locataire ne voulait pas partir. Ils ont été violents, ont changé la serrure. Je m’estime victime », plaide la candidate La République en marche.

La République en marche a saisi son comité d’éthique

« Le fait qu’elle ait pu louer dans ces conditions-là, c’est complètement dingue », s’est indigné le député PS sortant Mathieu Hanotin qui lui « demande officiellement de renoncer ». « Elle ne pouvait pas ne pas savoir que l’immeuble était complètement pourri », a-t-il ajouté, en précisant que « les occupants ont été évacués au mois de décembre et vivent à l’hôtel ».

Une nouvelle polémique pour le parti d’Emmanuel Macron, qui a déjà suspendu plusieurs candidatures aux législatives. Dès lundi soir, dans un communiqué, La République en marche a tenu à préciser « qu’à sa connaissance la candidate n’a pas été condamnée et qu’à ce jour aucune plainte n’a été déposée contre elle ». « Néanmoins, dès qu’elle en a été informée, La République en marche a saisi le comité d’éthique qui statuera dans les meilleurs délais sur la situation de Mme Avril », a-t-il annoncé. De son côté Mme Avril a affirmé à Mediapart qu’elle s’attendait à ce que ces informations puissent être divulguées durant la campagne. « Si cela doit me nuire, ainsi qu’à mes proches et à En Marche !, je ferai ce qu’il faut », a-t-elle dit, citée par le site.

Source 20Minutes

Volti

8 Commentaires

  1. Merci Volti de relever, je venais de coller cette info, qui révèle surtout que les petites magouilles et arrangement entre amis continuent en courant !

    Le gonze qui est au gouvernement, le Maréchal Ferrand, fait également très fort dans le même style qu’un Fillon = https://www.marianne.net/politique/affaire-ferrand-pourquoi-le-temoignage-de-l-avocat-au-coeur-de-la-transaction-immobiliere

    Quand on lit que Papy Tapie qui se dit ruiné, alors qu’il doit rembourser 404 millions d’€ (une fatal error pour lui !) et dans le même temps fin 2016 : Le procureur de la république a requis une peine allant de 5 à 8 mois de prison ferme pour cet homme dont le casier judiciaire était vierge. Le tribunal l’a finalement condamné à 3 mois de prison avec placement immédiat en détention.Le jeune homme, un ressortissant marocain en situation irrégulière, avait dérobé le fromage mercredi dernier, dans un magasin Albi, avenue de Lardenne. Intercepté par le vigile, il a indiqué par la suite au juge que c’était la première fois qu’il volait, et qu’il avait agit de la sorte parce qu’il avait le ventre vide depuis trois jours. ► http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/22/97001-20161122FILWWW00177-3-mois-de-prison-ferme-pour-avoir-vole-un-fromage-car-il-avait-faim.php

    Il n’y a pas de “république exemplaire” l’État est par nature l’ennemi du peuple, comme l’avait notamment expliqué au plus loin “Marat” véritable ami du peuple…
    Et comme l’avait affirmé une certaine Louise Michel = L’état est maudit c’est pour cela que je suis anarchiste…
    Dont la semaine sanglante de la “Commune de 1871 du 21 au 28 mai” s’est rappelé à certaines de nos mémoires…

  2. La ministre Marielle de Sarnez visée par une enquête.

    Après le ministre Richard Ferrand, c’est au tour de la ministre Marielle de Sarnez d’être sous le feu des projecteurs.

    Les deux ministres vont-ils démissionner ?

    Le suspens est insoutenable.

    Assistants parlementaires : Marielle de Sarnez visée par une enquête.

    La classe politique française aurait-elle pris de (très) mauvaises habitudes ? L’affaire Fillon, ironiquement appelée Penelope Gate, a semé le trouble sur le travail réel des attachés parlementaires à l’Assemblée et au Sénat dès lors que ces emplois sont réservés à des proches. Aujourd’hui, un autre front judiciaire se dessine, visant cette fois des pratiques au préjudice du Parlement européen destinées à alléger les frais des partis et à assurer le train de vie de certains élus. La déflagration pourrait se révéler de plus grande ampleur.
     
    D’abord par le nombre : la situation d’un quart des eurodéputés français va être disséquée par la justice. Par les protagonistes ensuite. Marielle de Sarnez, actuelle ministre des Affaires européennes – qui dément tout délit – est notamment visée.

    Cette fois, c’est le Front national qui a allumé la mèche. Le parti d’extrême droite est le premier à avoir été soupçonné par les instances européennes d’avoir fait prendre illégalement en charge les salaires de certaines petites mains du parti et du garde du corps de Marine Le Pen par le Parlement. D’où une économie substantielle estimé à plus d’1 million d’euros pour les finances du Front.
     
    Marine Le Pen a pour l’heure refusé de se rendre à la convocation des juges, arguant l’irruption des magistrats dans la campagne. En tout cas, le parti d’extrême droite ne veut pas tomber seul. Il entend démontrer qu’une telle pratique est très répandue parmi le personnel politique français. Le 14 mars, une eurodéputée frontiste, Sophie Montel, adressait un courrier de dénonciation (un «article 40» dans le jargon judiciaire) à François Molins, procureur de la République de Paris, et au patron de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf).
     
    «Je suis contrainte de porter à votre connaissance des éléments attestant que plusieurs élus français au Parlement européen ont à leur service des assistants ayant par ailleurs des fonctions au sein de leur formation politique respective», écrit Sophie Montel. «Au nom du principe d’égalité», elle demande à la justice de faire la lumière sur 19 eurodéputés (de droite, de gauche ou écologistes) et d’une trentaine d’assistants. Autant de cas consignés dans un tableau Excel transmis au procureur Molins.

    Afin d’y voir plus clair, le parquet de Paris a ouvert le 22 mars dernier une enquête préliminaire pour «abus de confiance». Les investigations ont été confiées à l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff), et l’Olaf pourrait bientôt être sollicité en appui. Il s’agit donc d’un quasi «copier-coller» de la procédure visant le FN qui, elle, se trouve à un stade plus avancé, à l’instruction.
     
    Le cas le plus emblématique reste celui de Marielle de Sarnez, proche du Garde des Sceaux, François Bayrou. Jointe ce lundi soir, la ministre des Affaires européennes, s’emportait : «J’ai toujours respecté le règlement du Parlement européen. J’ai eu comme attachée parlementaire, basée dans ma circonscription à Paris, Philippine Laniesse six ou huit mois à temps partiel, après vérifications d’usage avec le parlement. Elle a fait son travail avant de démissionner il y a un mois.»

    L’enquête devra s’attacher à déterminer le rôle exact de son ex-collaboratrice parlementaire Philippine Laniesse, conseillère régionale et élue municipale du XIXe à Paris. Cette dernière est aujourd’hui chargée de communication de la ministre. Jointe lundi soir, Philippine Laniesse, 26 ans, n’a pas donné suite à nos sollicitations.

    Sur quoi déboucheront les investigations ? Une source proche de l’enquête appelait à la prudence, rappelant que celles-ci ne faisaient que commencer. Une autre se montrait plus affirmative : «Ce genre de pratiques relève du sport national. Il faut maintenant décortiquer chaque cas, chacun étant différent.»

    http://www.leparisien.fr/politique/assistants-parlementaires-marielle-de-sarnez-visee-par-une-enquete-29-05-2017-6996540.php

    • D’abord le FN n’est pas un parti d’extrême droite, ensuite toute la partie qui concerne les attachés parlementaires est hors sujet.

  3. ” Je m’estime victime”.
    Et c’est en plus elle qui va culpabiliser les locataires.
    Tout a fait a l’image de ces pôvres politiciens qui ne touche qu’une misérable indemnité pour l’abnégation dont ils font preuve pendant 7ans.

  4. 20 m2, pour 5 personnes !!! Deux fois plus cher !!!
    Mais pourquoi donc ces gens ont-ils accepté ?
    C’est leur choix, pourquoi se plaignent-ils ?

  5. Affaire Ferrand : de nouvelles révélations accablent le ministre.

    Ce sont de nouvelles informations qui mettent Richard Ferrand face à ses contradictions. La semaine dernière, Le Canard enchaîné révélait que le fer de lance du mouvement La République en marche avait participé il y a quelques années à une opération immobilière extrêmement opaque. Alors que les Mutuelles de Bretagne, dont il était le directeur général jusqu’en 2012, étaient à la recherche de nouveaux locaux pour accueillir un centre de soins, Richard Ferrand avait lui-même acquis un immeuble en plein cœur de Brest.

    L’homme, pas encore député, avait ainsi signé auprès d’un particulier un compromis de vente en décembre 2010, lequel prévoyait qu’une société civile immobilière (SCI), dirigée par sa compagne, Sandrine Doucen, le remplacerait bientôt. Richard Ferrand avait également fait inscrire dans le compromis que la vente ne serait valable qu’à la condition qu’un contrat de bail soit noué dans les prochaines semaines entre la SCI de sa compagne et… les Mutuelles de Bretagne.

    Un pacs conclu en 2014 ?

    Le 25 janvier 2011, tout se passe comme prévu : le conseil d’administration des Mutuelles, dont Ferrand ne fait pas partie, choisit l’offre de Sandrine Doucen, alors que sa société n’a pas encore d’existence légale, n’est pas immatriculée au greffe du tribunal de commerce, et n’est même pas encore propriétaire des locaux ! Un mois plus tard, le Crédit agricole finance 100 % de l’opération via un prêt de 400 000 euros environ, et les Mutuelles, en échange d’un loyer plus bas que le marché, acceptent de prendre à leur charge la rénovation des locaux à hauteur de 184 000 euros. Une transaction qui permet à la compagne de Richard Ferrand de réaliser une magnifique plus-value en quelques années à peine…

    À l’époque, aucun commissaire aux comptes n’est saisi pour rédiger un rapport spécial. Interrogée par Le Parisien, la directrice actuelle des Mutuelles ne voit pas non plus le problème, aucun « lien juridique ni patrimonial » n’existant entre Sandrine Doucen et Richard Ferrand, affirme-t-elle. Sauf que selon Mediapart, les statuts de la SCI de Sandrine Doucen évoquent bel et bien un pacs conclu le 2 janvier 2014 entre cette dernière et Richard Ferrand, soit après la transaction.

    Si le régime matrimonial du couple n’est pas connu, cette information vient a minima contredire le ministre de la Cohésion des territoires, lorsqu’il affirmait lundi dans Le Parisien n’être « ni marié ni pacsé » avec celle qui partage sa vie.

    La fille de Richard Ferrand possède une part dans la SCI.

    Autre révélation du site d’information en ligne qui tend à démontrer que Richard Ferrand était au moins indirectement intéressé par l’opération immobilière : sa fille, une collégienne de 13 ans, a acquis en février 2017 la seule part de la SCI qui n’était pas détenue par sa mère. Enfin, Mediapart explique également que la première épouse de Richard Ferrand, une artiste peintre installée en Bretagne, a été chargée de l’aménagement intérieur des locaux loués aux Mutuelles de Bretagne…

    « Je réponds à vos questions afin de ne pas paraître m’y dérober. Mais ce serait un comble que vous évoquiez des relations avec mon ex-mari qui n’existent plus depuis longtemps, du fait d’anciens conflits personnels. (…) Je ne saurais vous dire si le fait que nous ayons été mariés a joué, je veux croire que c’est plutôt (…) mes compétences et la qualité de mes réalisations qui ont été déterminantes », a-t-elle confié à Mediapart.

    Les mélanges de genres de Richard Ferrand.

    Selon Le Monde, qui publie mardi une longue enquête sur « les mélanges de genres » de Richard Ferrand, ce dernier a également embauché dès 2012 en tant qu’assistant parlementaire le compagnon de Joëlle Salaun, l’actuelle directrice des Mutuelles de Bretagne…

    Richard Ferrand, quant à lui, était parvenu à conserver un poste de chargé de mission aux Mutuelles de Bretagne, durant tout son mandat de député entre 2012 et 2017, contre une rémunération de 1 250 euros par mois. « Un échange de bons procédés ? » s’interroge le journal.

    http://www.lepoint.fr/legislatives/affaire-ferrand-de-nouvelles-revelations-accablent-le-ministre-30-05-2017-2131382_3408.php

  6. des petits arrangements locaux…déballés au grand jour…ça pue…le reste est sans doute du même tonneau…

  7. ils vont bien trouver un discours qui rendra cohérent cette carabistouille…avec en prime un dédommagement pour avoir été inquiété…faut pas pousser, on peut plus enfumer tranquillement désormais!

Les commentaires sont clos.