La fièvre jaune frappe de plein fouet le Brésil….

Quand on confond la dictature avec la démocratie, qu’au nom de la dite démocratie on bombarde des nations qui n’ont rien demandé. Qu’on fait la morale aux autres pays, au nom des droits de l’homme, tout en supprimant ces droits, les uns après les autres. Qu’un grand pays comme le Brésil, touché par une épidémie de fièvre jaune, ne fasse pas la une, on est qu’à moitié étonné. Des personnes en danger de mort, ça fait moins scandale, que les costumes de luxe, offert à certains, les affaires de corruption ou, les emplois fictifs. Circulez il n’y a rien à gagner. Mammon règne!! Les voyages ne sont pas interdits mais, faites vous vacciner…

Malade souffrant de la fièvre jaune et nécessitant une dialyse rénale.

Après l’épidémie de Zika c’est maintenant la fièvre jaune qui fait des ravages au Brésil et prises de court les autorités sanitaires du pays se sont heurté à une rupture de stock de vaccin. L’Organisation Mondiale de la Santé (WHO), devant cette situation alarmante, préconise une seule injection de seulement 1/5e de la dose normale conseillée jusqu’à maintenant. Il semblerait que ce soit suffisant pour protéger les individus contre cette fièvre dévastatrice qui attaque les reins et le foie. Jamais pareille épidémie n’avait été observée depuis 1920 y compris dans des zones urbanisées comme Rio, Bahia ou encore Sao Paulo. Le fait que des singes soient morts dans ces villes, le singe étant souvent un animal de compagnie, fait craindre le pire car c’est maintenant le moustique Aedes egypti qui a été déterminé comme étant le vecteur principal et non plus des moustiques de la jungle comme cela était le cas. Quand des singes meurent c’est un signal de la présence du virus tant dans les villes que dans la campagne.

Les statistiques plus ou moins précises indiquent que moins de 50 % de la population du Brésil est vaccinée contre la fièvre jaune ce qui rend cette épidémie d’autant plus inquiétante. Dans le seul Etat du Minas Gerais (21 millions d’habitants) personne ou presque ne possède de carnet de vaccination et il faudrait en toute sécurité revacciner la plupart des personnes or la pénurie de vaccin aggrave la situation. Seulement 2,8 millions d’individus ont été vaccinés depuis l’apparition des premiers cas de fièvre. Il va sans dire que compte tenu des conditions hospitalières existantes une personne atteinte de fièvre jaune et nécessitant alors une dialyse rénale bi-hebdomadaire est d’ors et déja condamnée à mort.

Que conclure de ces informations alarmantes ? Tout simplement que les pays occidentaux qui disposent des facilités pour produire rapidement le vaccin s’en moquent totalement. les Brésiliens sont des gens pauvres, à quoi bon se soucier de leur santé alors que produire le vaccin contre la fièvre jaune ne rapporte pas d’argent aux multinationales de la pharmacie et alors que ces même pays occidentaux dépensent des centaines de milliards de dollard en armements pour détruire des pays qui ne l’ont jamais demandé. Il y a bien un problème moral planétaire et les Nations-Unies – dont dépend le WHO – sont tout simplement incapables de maintenir la paix ni de se soucier de la santé dans le monde. Normal, cet organisme est aux ordres des USA, le plus grand fauteur de troubles depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Tout simplement écœurant …

Source Jacques Henry

Dernières nouvelles d’EuroNews (du 27 mars 2017)

Les hôpitaux sont pris d’assaut à Rio de Janeiro où une campagne de vaccination préventive contre la fièvre jaune a été lancée. L‘épidémie a fait au moins 137 victimes au cours des derniers mois. Le ministère de la santé recense 424 cas confirmés au Brésil. Ce mercredi, le premier cas de décès suite à la maladie a été confirmé dans l’Etat de Rio, où vivent plus de 16 millions de personnes.

AnnA Estrela, étudiante, a rejoint une des longues file d’attentes qui se créent devant les 34 centres de vaccinations ouverts à Rio.
C’est une question de sécurité, parce que vous ne savez pas vraiment si la fièvre jaune arrivera ici à Rio ou non et que vous voyez que cela a avancé dans d’autres endroits, donc c’est important d‘être immunisé, parce que si cela arrive, il n’y aura peut-être pas assez de vaccins pour tous.

Jobel Farias Marins, prothésiste, attend également son tour pour être vacciné. “Je pense que c’est nécessaire. La vie est déjà très difficile et maintenant nous sommes confrontés au risque d‘être infecté. Que peut-on faire, avec la crise affectant les hôpitaux ?

Il s’agit de la pire épidémie de fièvre jaune depuis des années – dans un pays qui avait presque éradiqué la maladie, en particulier dans les grandes villes.
Mais elle se propage dans des zones, dans le nord et l’ouest du pays, où la population n’est pas vaccinée en temps normal.

Conseils de l’OMS

Conseils aux voyageurs prévoyant de se rendre dans des régions du Brésil présentant un risque de transmission de la fièvre jaune: vaccination antiamarile 10 jours avant le départ au moins; respect des mesures permettant d’éviter les piqûres de moustiques; sensibilisation aux symptômes et signes d’apparition de la fièvre jaune; incitation à consulter pendant le voyage et en revenant d’une zone exposée au risque de transmission de la maladie, surtout s’il s’agit d’un pays où le vecteur compétent de la transmission de la fièvre jaune est présent.

Conformément à l’annexe 7 du RSI, une dose unique de vaccin antiamaril suffit à conférer une immunité durable et une protection à vie contre la fièvre jaune. Les doses de rappel sont inutiles. Si, pour des raisons médicales, un voyageur ne peut être vacciné contre la fièvre jaune, cette contre-indication doit être certifiée par les autorités pertinentes, conformément aux annexes 6 et 7 du RSI.

Le Secrétariat de l’OMS ne préconise aucune restriction de voyage vers le Brésil ni de commerce avec ce pays au vu des informations actuellement disponibles sur cet événement.
Source et article OMS

 

 

Volti

10 Commentaires

  1. En 2007, J’ai pris ce satané vaccin pour un séjour au Venezuela et il m’a rendu malade pendant 2 ans.
    Fatigue chronique, perte d’attention, perte d’équilibre, état dépressif etc…
    Depuis je choppe tous les microbes qui passent.

  2. le Brésil a d’abord lancé des millions de moustiques trangeniques dans la nature dans sa lutte contre le paludisme
    mauvaise idée https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif
    et juste après il y a eu la vague de zika

    maintenant la fièvre jaune
    la Brésil a plein d’endroits insalubre ou les moustiques peuvent proliférer et si en plus ils s’amusent a jouer aux apprentis sorcier avec la nature le résultat ne m’étonne pas

    En Guyane on n’a pas peur la frontière nous protège

  3. Effarant les moutons ne s’intéressent presque pas à un mal réel, qui pourrait bien nous arriver, très grave qui justifie de vacciner, mais ils écrivent sans cesse des purs délires sur d’autres sujets imaginaires délirants !!

    Un moustique virtuel les a piqué leur a donné l’énergie nocive de la fièvre jaune

    Lisez “Géopolitique du moustique” par Erik Orsenna et Isabelle de St Aubin Fayard pour en savoir bien plus de réel !!

  4. Le risque de transmission de la fièvre jaune doit être considéré comme présent dans les États de Bahia, de Rio de Janeiro et de São Paulo.

    Mais on parle de 424 cas sur 200 millions 400 mille individus vivant au Brésil, donc on est loin d’une épidémie…

    Et pour avoir choppé le chikungunya, le zika et 2 formes de dengues, je peux vous confirmer que je suis toujours vivant et qu’il faut arrêter de fantasmer: à moins d’être déjà très affaibli, ces maladies sont bénignes.

  5. Le vaccin d’il y a 40 ans était-il meilleur que celui de maintenant ? j’ai été vaccinée ainsi que ma fille à ce moment là et nous n’avons eu aucun malaise ni rien du tout après.
    Nous devions faire escale à Nairobi dont la population était en partie atteinte.

  6. @ verisheep, je ne suis pas certaine que le chikungunya soit si innocent que ça. Une de mes cousines, habitant la Réunion et native de l’Ile, l’a attrapé, elle était infirmière anesthésiste. Elle s’est donc soignée elle-même sans problème apparent, or deux ans après elle a développé un cancer des poumons, alors qu’elle ne fumait pas et n’était pas dans un environnement de fumeurs, de plus elle avait cessé son activité. Elle est décédée après des mois de souffrance.
    La famille a toujours pensé que ce cancer était dû à cette maladie traitée sans doute un peu trop légèrement comme une grippe ordinaire. Elle menait une vie saine.
    Sans doute était-elle moins résistante que toi ?

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