Cet article 50 qui permet, d’après Mr Asselineau de sortir « légalement » du bouzin européen, pose un problème de taille. Il est en effet question d’un délai de deux années, durant lesquelles des « négociations » auront lieu, « négociations » d’où nous seront exclus. Sil y a négociations, il y aura forcément CONDITIONS, quelles seront elles ? Comment le président protègera le pays durant ces palabres ? C’est une question qui mérite d’être posée. En admettant que Mr Asselineau soit élu, est ce qu’il est prêt à sacrifier deux ans de son mandat car, nous devrons nous conformer à Bruxelles durant ces deux ans, non ? Qu’en pensez vous ? Les grecs aussi ont essayé, on a vu comment Tsipras s’est couché. Merci Libertaire22170
Voici une analyse du parti Initiative Communiste. Vous pourrez lire l’article complet en cliquant sur le lien source. Je ne met que la partie qui nous intéresse, à savoir l’article 50 par lequel nous devrions sortir de ce carcan européen, à moins que… Le leader de l’UPR devra s’expliquer sur ce point.
Soumettre le Frexit à la condition de l’article 50 c’est soumettre la France à l’UE et interdire la sortie de l’UE et de l’Euro !
…/…
Mais il faut également déplorer le flou et la confusion entretenus par d’autres, tel le mouvement de M. Asselineau, candidat à la présidentielle, qui tout en prétendant être pour la sortie de l’UE et de l’Euro, indique que l’UPR refuse une sortie de l’UE qui ne se feraient pas aux conditions de l’article 50 du traité de fonctionnement de l’Union Européenne. Une condition bien étrange, venant limiter la souveraineté populaire à l’opposé de l’engagement clair, net, précis et détaillé dans son programme candidat 2017, du PRCF pour le Frexit populaire, sans autre condition que celle que les travailleurs français le décide. Pour faire place aux peuples.
Car de fait, l’article 50 interdit en pratique une sortie dans de bonnes conditions pour le peuple français de l’Union Européenne et de l’Euro. Il interdit, qui plus est, pendant 2 ans de mener une politique par et pour les travailleurs français, laissant les mains libres à la dictature des marchés financiers – via l’Euro – pour écraser une France pieds et poings liés par l’article 50. Rappelons par ailleurs aux partisans inconditionnels de l’article 50 qui se réfèrent au Brexit, cette différence qui ne peut leur avoir échappé que le Royaume Uni dispose de sa monnaie et contrôle sa banque centrale, ce qui change considérablement les effets des négociations en cours sous l’égide de l’article 50. Par ailleurs, chacun peut observer les menaces scandaleuses, violentes, exercées par la Commission Européenne, qui prennent appui justement sur l’activation d’une sortie par l’Article 50.
www.initiative-communiste.fr avait dès 2014 posé clairement les dangers de l’art 50, démasquant cette illusion. En cette période électorale, alors que les passions se déchaînent, la majorité des français qui souhaitent, il est important de repartager cette analyse, ainsi que les précisions apportées par le M’PEP
L’illusion de la sortie de l’UE par l’article 50 du traité de Lisbonne
Certains partis à prétention hégémonique fondés par des politiciens venus de l’UMP cherchent à faire croire que le seul moyen viable de sortir de l’Union Européenne est l’article 50.
Examinons ce que dit le traité et donc les conditions de sortie de l’UE par l’article 50.
Voici ce fameux article 50:
- Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
- L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
- Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.
- Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
- Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49.
Donc en conclusion, tant que les autres États de l’UE ne sont pas d’accord sur les conditions du retrait, le pays reste soumis à la Commission Européenne (Commission de Bruxelles) pendant deux ans. On voit bien que dans cette configuration, le pays qui veut sortir par l’article 50 est en position de faiblesse au cours des négociations du retrait. Pour sûr la Commission Européenne et les puissances atlantistes ne se priveraient pas de mettre la pagaille dans le pays réfractaire s’il était trop dur dans les négociations (NDLR. cf. notre article au sujet des menaces de la BCE). On ne peut donc que s’attendre à ce qu’un gouvernement passionnément épris de légalisme se plie à leurs exigences, surtout s’il est favorable au système capitaliste, c’est-à-dire au pouvoir des détenteurs du capital.
Derrière le paravent de l’Art 50, une porte de sortie pour le système…
On voit donc bien que les partis qui proclament la sortie de l’UE par l’article 50 offrent objectivement une issue de secours au grand capital dans la situation où le maintien dans l’Union Européenne du pays concerné serait combattu massivement par la population
Donc en conclusion, tant que les autres États de l’UE ne sont pas d’accord sur les conditions du retrait, pendant une durée qui peut aller jusqu’à deux longues années, le pays reste soumis à la Commission Européenne (Commission de Bruxelles).
MF pour www.initiative-communiste.fr
La tribune du M’PEP le 30 novembre 2015.
Pour sortir de l’Union européenne, ne surtout pas utiliser le miroir aux alouettes de l’article 50 du traite de Lisbonne !
Jusqu’à présent, le Mouvement politique d’émancipation populaire, devenu depuis le Parti de l’émancipation du peuple, a considéré que la sortie de l’Union européenne, et donc de la zone euro, pouvait se faire au moyen de l’activation de l’article 50 du Traité de Lisbonne (voir cet article intégralement à la fin de ce texte). Comme nous pensons que la sortie de l’Union européenne et de l’euro est la condition fondamentale pour résoudre les difficultés du pays, et principalement le chômage et la précarité, même si elle ne suffit pas, nous avons donc préconisé la sortie par l’article 50. Aujourd’hui, après de nombreuses discussions, notamment avec des juristes, et surtout après l’expérience de la Grèce, nous arrivons au constat que la sortie de l’Union européenne en utilisant l’article 50 est non seulement illusoire, mais qu’elle est extrêmement dangereuse. Elle constitue une grave diversion ne pouvant aboutir qu’à l’enlisement du processus de retrait et à la démobilisation de la population. La sortie de l’Union européenne et de l’euro doit au contraire se faire par une décision unilatérale d’un pays, en créant une situation de fait, démarche qui ressemble à la politique de la « chaise vide » menée par le Général de Gaulle entre juin 1965 et janvier 1966.
Respecter la parole de la France ?
On entend dire, ici ou là, que ne pas utiliser l’article 50 du Traité de Lisbonne, qui permettrait précisément de sortir légalement de l’Union européenne, puisque c’est écrit, reviendrait à ne pas respecter la parole de la France, notre pays ayant ratifié ce Traité. Mais c’est exactement le contraire ! Ce serait en activant l’article 50 que la souveraineté du peuple français serait bafouée ! En effet, le Traité de Lisbonne est illégitime depuis 2005. Il ne faudrait quand même pas oublier que le peuple français, le 29 mai 2005, à 55%, a dit NON au Traité constitutionnel européen. Or le Traité de Lisbonne n’est qu’un résumé du Traité constitutionnel européen. En outre, le Traité de Lisbonne a été ratifié par la France à la suite d’un coup d’État parlementaire. Le Congrès (réunion de l’Assemblée nationale et du Sénat) a d’abord révisé la Constitution française le 4 février 2008 pour introduire un Titre XV intitulé « De l’Union européenne » qui fait de l’appartenance à l’Union européenne, en citant le Traité de Lisbonne, une obligation constitutionnelle. Puis, le 8 février, le Congrès (PS, droite, verts) a ratifié le Traité de Lisbonne, passant outre le vote du peuple lors du référendum.Si nos concitoyens votaient pour la sortie de l’Union européenne et de l’euro, la France aurait alors toute légitimité pour en sortir par un acte unilatéral, sans passer par l’article 50. Ajoutons que le mandat politique donné à la nouvelle majorité imposera qu’elle le respecte ce qui est incompatible avec le recours à l’article 50.
La sortie par l’article 50 est illusoire car c’est un parcours du combattant organisé pour empêcher toute sortie de l’UE
Une lecture attentive de l’article 50, éclairée par l’expérience grecque, montre le caractère parfaitement illusoire de l’utilisation de l’article 50. Qu’on en juge :Un processus de négociation qui dépend uniquement du bon vouloir du Conseil européen
L’alinéa 2 de l’article 50 stipule que « l’Union négocie et conclut avec cet État [celui qui veut sortir de l’UE] un accord fixant les modalités de son retrait ». Pour nous, la souveraineté d’un État ne peut se « négocier ». Certes, il est évident que des discussions doivent s’engager entre l’État qui veut sortir de l’UE et les représentants de l’UE au niveau du Conseil. Mais en aucun cas il ne peut s’agir de « négociations », ce ne peut être que des discussions, pouvant déboucher – ou non – sur un protocole d’accord. Si aucun « accord » n’est trouvé, l’État souhaitant sortir sera bien obligé de prendre une décision. Par conséquent, autant prendre cette décision le plus vite possible afin d’éviter d’entrer dans le processus de l’article 50.
En outre, cet « accord » doit être « négocié » conformément à l’article 188 N, paragraphe 3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Ce dernier prévoit que « la Commission […] présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations. » Autrement dit, le Conseil peut décider de ne pas ouvrir de « négociations ». C’est une raison supplémentaire pour se passer de son avis et indiquer au Conseil, si ce dernier tarde ou refuse d’ouvrir ces « négociations » ou les retarde, les conditions mises par l’État sortant.
Il faut « l’approbation du Parlement européen »
Si le Parlement européen vote pour la sortie de l’État demandeur (dans quels délais ?), il ouvre la voie à la décision du Conseil. Mais s’il vote contre, que va-t-il se passer ? Une nouvelle fois, le plus simple est de ne pas entrer dans ce garrot et de prendre une décision unilatérale.
Le Conseil doit statuer à la majorité qualifiée
Celle-ci est définie par l’article 205 du TFUE, paragraphe 3, point b, qui stipule : « la majorité qualifiée se définit comme étant égale à au moins 72% des membres du Conseil représentant les États membres participants, réunissant au moins 65% de la population de ces États. » Ainsi, une majorité « qualifiée » peut refuser la sortie d’un État souverain qui le demande, ou lui proposer des conditions inacceptables. Là encore le plus simple est de ne pas mettre le doigt dans cet engrenage.
Les délais peuvent atteindre deux ans !
Le délai commence à partir de la « notification » de l’État au Conseil. Mais en deux ans il peut se passer beaucoup de choses, notamment des tentatives de déstabilisation du gouvernement qui s’engagerait dans cette voie.
Des « négociations » qui excluent le pays demandeur !
Il est en effet indiqué que l’État qui demande à bénéficier de l’article 50 « ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil qui le concernent ». C’est cela que le Traité de Lisbonne appelle des « négociations » ! Et c’est à cette mascarade que nous avons cru jusqu’ aujourd’hui.
Utiliser l’article 50 est extrêmement dangereux et même fatal
De fausses « négociations » qui placent le pays voulant sortir en position de faiblesseLe pays qui voudrait sortir par l’article 50 se mettrait lui-même en position de faiblesse au cours de « négociations » jouées d’avance, qui reviennent à se mettre la tête dans la gueule du loup.
Offrir aux européistes de tous poils le temps de mettre la pagaille dans le pays sortant.
L’exemple de la Grèce au cours de l’année 2015 doit être médité. Si le Premier ministre Tsipras a capitulé, c’est aussi à la suite des pressions énormes exercées par les oligarques européens et leurs relais en Grèce : grand patronat, grands médias, certains syndicats… Les conditions mises par l’article 50 sont telles, qu’elles sont de nature à empêcher toute réaction immédiate de l’État concerné à des attaques des marchés financiers ou à des troubles organisés par les classes dirigeantes.
Étaler une profonde incohérence politique
Un gouvernement qui s’engagerait dans cette voie serait un gouvernement à 60%, avec un président de la République qui accepterait de sacrifier 40% de son mandat (2 années sur 5) au nom du respect de la signature de la France d’un traité dont il veut pourtant se débarrasser. Où est la cohérence de cette position qui consiste à respecter à 100% les traités européens pendant les deux années de la « négociation », pour pouvoir ensuite en sortir totalement, mais uniquement passé ce délai ? C’est une attitude totalement incompréhensible pour la population à qui on expliquerait qu’elle doit attendre deux ans pour voir appliquer le programme pour lequel elle a voté. C’est même franchement ridicule et suicidaire.
L’article 50 vise en réalité à engluer dans des procédures juridiques interminables et incompréhensibles pour la majorité de la population, les États qui voudraient sortir de l’UE.
Sortir vite en créant un état de fait
Charles de Gaulle, dans C’était de Gaulle, tome 2, d’Alain Peyrefitte, écrit que « C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu au cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit : « Je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp ! Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça ». Nous sommes entièrement d’accord avec cette remarque frappée au coin du bon sens.
La sortie de la France de l’Union européenne ne se fera surtout pas au moyen de l’article 50 du traité de Lisbonne. Pour sortir, la France invoquera les articles 61 et 62 de la Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur le droit des traités. Ces articles décrivent le droit de retrait d’un traité international par un État, au motif notamment d’un « changement fondamental de circonstances ».
La sortie de l’Union européenne devra être rapide et unilatérale, autrement dit la France décidera, seule, de sortir. Son geste, à n’en pas douter, provoquera une réaction en chaîne souhaitable, incitant les peuples des autres pays à se mobiliser pour retrouver leur liberté.
La sortie de l’Union européenne s’accompagnera d’un référendum pour réviser la Constitution française afin d’en éliminer tous les articles qui placent le droit français sous la tutelle du droit communautaire européen, particulièrement ceux contenus dans le titre XV intitulé « De l’Union européenne ».
La tragédie grecque démontre qu’aucune négociation n’est possible avec les représentants de l’Union européenne. Ses dignitaires ont dit à plusieurs reprises que les pays membres de la zone euro y étaient pour toujours. Il faut donc éviter la moindre naïveté et préparer dès à présent nos concitoyens à des épreuves qui ne pourront pas être « sereines ». L’angélisme, le juridisme, la naïveté, réels ou simulés, constituent une très grave faute politique.
La voie juridique de l’article 50, ce miroir aux alouettes, est une impasse politique aux conséquences désastreuses.
Source et article complet Initiative Communiste
Ben ça fait vachement beaucoup à lire.
@ Thibaultraa = Ben oui, mais voter un jour c’est démissionner 5 ans ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/04/06/voter-un-jour-cest-aussi-demissionner-5-ans/
Parce qu’il faut se préparer à porter plus efficacement et plus extensivement le boulot de nous gouverner nous-mêmes, parce qu’au pire, le Système capitaliste va revenir nous chercher.
Le mal et ceux qui le porte ont un nom, une histoire, une origine, un calendrier, une géographie ; C’est le Système capitaliste. Depuis des centaines d’années, nous vivons sous les 4 roues de ce Système ; L’Exploitation, la Répression, la Dépossession et le Mépris…
C’est ce qu’explique le mouvement Zapatiste, qui depuis 1994 exerce la gouvernance par et pour le peuple, avec des leaders sans pouvoir, qui ne sont là que pour transmettre et coordonner la parole des zapatistes ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/01/05/demain-se-plante-aujourdhui/
C’est notamment pour cela que je pense que pour stopper le bouzin, c’est en dehors des règles du système. FA veut utiliser les règles du système pour se faire élire, pour sortir de l’UE… C’est FOUPOUDAV (Foutu, Pourri, d’avance). Tenez, je m’appuie sur l’expérience zapatiste en 3ème partie de ce billet ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/03/27/stopper-le-bouzin/ Et sur des textes politiques fondateurs, non pour en prôner une application Per se, mais juste pour souligner que nous pouvons les étudier et adapter ce qui peut l’être. La solution c’est NOUS…
Je trouve que c’est une vision très simplifié et qui comporte un danger aussi : la parole de la France sur la scène internationale. Que penser d’un pays qui a sciemment signé des traités et qui du seul fait du prince décide de partir unilatéralement en faisant un fuck aux autres ? A partir de là cela crée un précédent et tous les autres pays se méfieront d’un pays qui d’un jour à l’autre décide de rompre le contrat comme ca … Sans compter les rancunes … Même si c’est très tentant, je pense que ce n’est pas très intelligent.
Et les 2 ans de négociations sont un délai maximum. Et même au cours de ces négociations je ne vois pas pourquoi on se laisserait faire.
On parle de rompre un contrat que nous (le peuple français) n’avons jamais signé et qui nous saigne aux quatre veines.
C’est une simple question de survie et je pense que plutôt que de générer de la rancune de la part des autres pays cela montrerait plutôt un exemple à suivre.
En plus on a dit NON en 2005 donc, tout ce qui a été fait après par le traitre Sarko est nul!! ( et ça devrait l’être) 🙂
Volti,
On a dit non en 2005 mais on a rien fait en 2008 quand Sarko a passé son traité en force !
Comme je le dis plus bas, juridiquement comme dans la vie de tous les jours : qui ne dit mot consent.
Mais Danielle, notre avis, ils s’en moquent.
Je suis d’accord, j’en avais parlé en temps et heure en disant qu’il ne fallait pas accepter, qu’on l’aurait in the gnouf, et ben, tout les moutons ont moutonné et maintenant ? Je suis sidérée de cette conscience qui émerge APRÈS que les conneries soient faites et non AVANT. C’est bien français ça! 🙂
Aucun parti , aucune manifestation n’a eu lieu pour nous soutenir nous les sans dents
contre ce p… de traité imposé par le traître. Il s’est bien foutu de notre gueule avec son référendum.
@Donarmando
La réputation de la France?
L’affaire du mistral a fait un sacré bon boulot, AREVA s’acharne à le pourrir un peu plus et la Lybie, cerise sur le gateau!
Donc , la République, étant au fond de la merde niveau réputation internationale, ne pourra que se réhausser en entammant de cordiales négociations avec ses partenaires.
Et ces mêmes partenaires marcheraient sur des oeufs, et ne prendraient pas le risque d’entacher leur réputation, ou de créer un sentiment de solidarité populaire pour la France face au méchant monstre Européen…
Je répète donc ici que j’ai posé la question par mail à Monsieur Asselineau via le site de l’UPR, de savoir pourquoi il préfère passer par l’article 50 du traité de Lisbonne pour sortir de l’UE quitte à subir les représailles de l’Europe durant deux longues années plutôt que de se servir des articles 61 et 62 de la convention de Vienne ne prévoient semble t-il aucun délai ni aucune négociation.
J’attends une réponse mais vu le flot de mails qu’il doivent recevoir la réponse risque de se faire attendre.
Je suggère de lire ceci https://textesdipannotes.files.wordpress.com/2011/07/c-v-19691.pdf aux articles 61 et 62.
Notamment les « notes » juridiques et les références de jurisprudence … en bref, ces articles sont inopérants dans le cadre du traité de Lisbonne.
J’insiste, ceux qui ont rédigé ce « billet » ont pour objectif de faire ce qui a été fait aux britanniques pour qu’ils ne votent pas en faveur de la sortie de l’UE = « projet peur » ou « fear project » et s’ils ont lu les articles qu’ils citent avec un minimum de connaissances juridiques ! c’est encore plus évident que le but est d’enlever des voix à FA qui prend de plus en plus de poids y compris dans les « sphères » de notre cher Etat !!! Même et surtout les « gros » sont conscients que l’UE et l’euro vont exploser en vol et si certains peuvent simplement prendre la poudre d’escampette, ce n’est pas forcément le cas de tous soit par manque de moyens techniques au vu de leur situation propre, soit parce qu’ils ont tout simplement un minimum d’amour pour leur pays.
Bref, je signe et je persiste. Ce « billet » est une volonté déguisée et malhonnête de faire peur.
Merci Volti pour cet article, je viens moi-aussi d’envoyer la question directement à François Asselineau via le site de l’UPR.
Si comme le dit Danielle il y a une jurisprudence concernant les articles 61 et 62 inopérants dans le cadre des traités européens, alors le traité devient qualifiable de « Léonins » et donc nul et non avenu… C’est un contrat avec le Diable, ça !!!
Ce qui m’inquiète (et c’est dans ce sens que je lui ai posé la question) c’est que François Asselineau parle d’une sortie « sereine » via l’article 50…
D’une autre coté, nous venons de lire ici l’interprétation de l’article 50 faite par le parti communiste, qui au départ, qu’on me corrige si je me trompe, est plutôt derrière Mélenchon qui lui n’est pas favorable à une sortie de l’UE.
Donc, n’avons-nous pas ici à faire face à de la désinformation?
Ou tout simplement à une interprétation erronée par omission?
Il serait tout de même étonnant que François Asselineau qui maîtrise si bien ses dossiers et dont l’intégralité du programme et du discours se fonde sur cet article 50 pour sortir de l’UE , finalement, soit passé à côté du fait que cet article 50 soit « aussi » une arnaque, non?
Si c’était le cas, je tomberais de haut, alors…
Au secours, ADD, aide-nous à y voir plus clair !!! Enfin si tu as toujours tes entrées dans les hautes sphères de l’UPR…
C’est dans le but de décortiquer cet article 50, que je l’ai posté. 😉 Asselineau connaît ses dossiers à fond, il va te répondre. C’est le labyrinthe que sont ces traités avec leurs alinéas « x » section « y » point « z » qui semble fait, pour qu’on y comprenne rien 😉
@Mirzabad:
Cet article émane du PRCF, qui est clairement pour une sortie de l’UE, de l’OTAN et de l’Euro.