Arbres fourragers – De l’élevage paysan au respect de l’environnement…

Le saviez-vous ? Depuis le Néolithique et l’apparition de l’élevage, les feuilles d’arbres ont constitué la base de l’alimentation du bétail. Or, la mécanisation de la récolte d’herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu’au milieu du XXème siècle pour le fourrage d’appoint.

L’augmentation des périodes de sécheresse menace les éleveurs, qui, en fin d’été, se trouvent en rupture de pâtures et doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers… Avec des conséquences graves : le surpâturage, qui dégrade les prairies permanentes, provoquant une pénurie des aliments produits sur la ferme pour le bétail, entraînant soit la diminution du cheptel soit des achats extérieurs.

Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d’autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches… C’est l’objet de ce livre, étayé par une expérience et des rencontres de terrain. En s’appuyant sur l’exemple d’agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement, leur valeur fourragère et les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés.

Enfin des fiches présentent plusieurs dizaines d’arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail.

Un ouvrage très pédagogique et très instructif qui va bien au-delà des pratiques fourragères mais qui n’oublie pas de donner tous les bons conseils pour perpétuer ces pratiques ancestrales avec les connaissances actuelles.

Auteur(s) : Jérôme Goust Date de parution : 31/12/2016, prix indicatif : 19 Euros
Editeur : Editions de Terran

Source Notre-Planète-Info

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Volti

9 Commentaires

  1. Merci Voltigeur. Je vais pouvoir peut-être trouvé des producteurs qui praztiquer ce systèeme pour les chèvres ou brebis..
    En effet, la pupart des chèvreries ne sortent pas souvent leurs chèvres ou brebis.
    Quand à l’ analuse compositionnelle ddu lait par exemple , mission impossible pour un particulier.
    Mais on peut facilement comprendre pourquoi viu le chiffre d’affaire des compléments alimentaires pour animaux. De plus, les paysans se sont modernisés. Ils partent en week end et finissent leurs journées plutôt, donc on donne des compléments alimentaires ou du du fourrage en étable.
    La transparence n’existe pas dans le monde de l’alimentaire même chez les artisans.
    J’ ai encoiore posé la question à un artisan biscottier et j’attends toujours la réponse pour connaître l’origine des ingrédients.

    • Quand j’avais ma biquette, je l’ai accompagnée dans les bois, maquis et j’ai vu ce qu’elle “grignotait”. Quand elle restait dans son enclos, j’allais récolter des branchages d’arbres qu’elle aimait. Double avantage, ça permettait de régénérer les arbres puisque, je les éclaircissais et ils étaient plus touffus d’année en année et nourrir ma biquette avec différentes feuilles .. 😉 L’observation de la nature apprend aussi beaucoup. Les animaux savent ce qui est bon pour eux. 😉

  2. Nombre de feuilles sont aussi comestibles pour nous, comme les jeunes feuilles de tilleul.
    La seconde écorce de bien des arbre aussi (pas la première qui contient trop de tanins). Bien sûr, à n’utiliser que dans des cas de famine ! Elles étaient souvent broyées et mélangées à de la farine pour faire du pain.

  3. Ce n’est pas pour rien que le frêne (Fraxinus excelsior) était un arbre sacré pour les Celtes…

  4. c’est sur qu’il faudra trouver d’autres sources de nourriture
    pour le bétail

    https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=10&t=8998

    contamination radioactive des aliments pour bétail.
    C’est dans la plus grande discrétion que le Parlement européen a adopté une résolution législative sur les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive des denrées alimentaires et des aliments pour le bétail après un accident nucléaire

  5. Euh, questions, ?
    A) 99% des arbres pour cette alimentation sont des feuillus caduques, les bestiaux, entre le 30 septembre et le +/- 15 mai ils mangent quoi?
    B) une fois que la bête à brouté les feuilles, (il suffit de regarder les arbres de plein champ) l’animal s’attaque aux brindilles, petites branches, etc,… qui vont mettre deux ans environ sans nouveau festin pour repousser : vous faites manger quoi au bétail ? l’arbre des voisins.
    C) Avez vous vu la production de feuilles accessibles d’un arbre ?? a moins de l’abattre pour que la bête puisse manger le dessus,??
    D) Et quid de l’écorce, un arbre écorcé sur son périmètre, est un mort,…. Je doute que la vache, la chèvre ne résiste à l’envie de se faire un raclage d’écorce.

    • Je pense que c’est une question de variété et surtout de quantité disponible. C’est un peu comme pour les limaces qui vont te bouffer en deux heures 3 pauvres salades qui se battent en duel, mais si tu en repiques suffisamment au milieu d’une grande variété de légumes et fleurs, les dégâts seront minimes et ta récolte restera abondante. Même principe avec des poules, 20 poules sur 50m2 et plus un brin d’herbe en quelques jours. Pour que la nature ait le temps de se régénérer il faut rendre aux animaux l’espace que nous leur avons confisqué …

      M.G.

  6. Une personne donne justement en ce moment du foin d’arbres tout fait en Charente maritime:
    https://www.leboncoin.fr/autres/1104069437.htm?ca=20_s
    à saisir pour ceux qui sont proche et ayant des animaux (herbivores hein!, pas des chiens!)

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