« Brexit : Theresa May prône une rupture «claire et nette» avec l’UE !! »…

Nous assistons à un changement de cap radical et sommes aux premières loges. Il y a une bataille gigantesque qui se joue en coulisse, entre le nouveau président des USA et, le système mondialiste qui se voit menacé par les mesures protectionnistes. D. Trump va t-il bouleverser l’ordre mondial?

Hier, je vous parlais du Donald, le Trump souverainiste. Certains m’ont encore dit que j’étais trop « pro-Trump », que « Trump » était aussi un traître, qu’il servait le système, que je me trompais.

Je peux évidemment me tromper. Me « trumper » même oserais-je dire pour faire un calembour. Je ne prétends jamais donner LA vérité seule et unique. D’ailleurs, les choses sont infiniment complexes. Essayer de les décortiquer et de les simplifier n’est pas un exercice aisé ni dénué de risques ! M’étant mal fait comprendre, et avant de parler du Brexit qui participe du même mouvement souverainiste à l’œuvre dans le monde, je souhaitais apporter une précision sur Trump.

Évidemment Trump n’est pas un inconnu. Évidemment Trump dispose de soutiens très forts de ce que l’on appelle l’État profond américain. Pas de tout l’État profond d’ailleurs, disons de la frange la plus patriote et la plus… souverainiste ! Non Trump ne sera pas un miracle. Non Trump ne nous sauvera pas. Oui de sa présidence pourra sortir le meilleur comme le pire.

Néanmoins, encore une fois, quel changement de discours ! Quels changements idéologiques. De la toute mondialisation débridée nous passons à la mise au pas de certaines entreprises et c’est une grande première depuis 30 ans ! Trump, donc, ne changera pas le monde en une journée. Il l’a déjà changé ! Car avant, dans ce monde, seul les mondialistes pouvaient s’exprimer. Désormais, les mondialistes sont isolés. Il s’agit essentiellement de Merkel, en Allemagne, prise en étau entre la Russie et les États-Unis. Hollande est insignifiant. Le Royaume-Uni a choisi le même chemin que les USA.

Certains diront que ce n’est que du « marketing », que Trump dit ce que nous voulons entendre, pourtant, Trump veut réformer l’Otan et c’est dur d’y être opposé tant l’Otan a été source de guerres dans les 10 dernières années. Trump ne veut pas des traités de libre-échange ! On ne parle plus du Tafta… Bref, Trump est vraisemblablement une véritable rupture et l’hystérie autour de son élection plaide pour le fait que Trump représente bien la frange souverainiste de l’élite américaine.

Le Brexit est un autre élément essentiel de ce changement rapide idéologique où vous voyez que nous sommes en train de passer du tout mondialisation à la reprise en main par les États de leurs destins… Jusqu’où ira le retour de balancier ? Difficile de le dire. Mais il est indéniable qu’il se passe quelque chose de fondamental, là, maintenant, sous vos yeux.

Marché unique, immigration… : Theresa May dévoile son plan pour le Brexit

« La Première ministre britannique a détaillé sa feuille de route pour la sortie du pays de l’Union européenne. Mais le flou demeure sur la contenance des accords qu’elle souhaite conclure.

Enfin, Theresa May a prouvé qu’elle le peut. Longtemps accusée de rester floue sur le processus menant à une sortie de l’Union européenne, la Première ministre britannique a dévoilé ce mardi ses objectifs tant attendus. Elle met ainsi fin à une incertitude politique qui plaçait la livre britannique sous pression ces derniers mois. »

« Comme pour contrecarrer l’idée largement répandue par les partisans du « Remain » qu’un Brexit signait l’enfermement certain de la perfide Albion. Le mot « global » sera utilisé plus de quinze fois par la Première ministre : « Je veux que nous soyons une Grande-Bretagne globale, la meilleure amie et voisine de nos partenaires européens, mais un pays qui va au-delà des frontières de l’Europe. » (…)

Theresa May persiste désormais, et signe : le Brexit sera un « Hard Brexit ». Près de sept mois après le vote surprise pour une sortie de l’Union européenne, Theresa May annonce dans son plan une sortie du marché unique. « Nous poursuivrons un accord de libre-échange audacieux et ambitieux avec l’Union européenne (…) Mais je veux être claire. Ce que je propose ne peut pas signifier une appartenance au marché unique », a-t-elle déclaré. Au lieu de cela, la Première ministre dit vouloir chercher un accord nouveau et « complet ».

Theresa May dit également vouloir tout refaire concernant l’union douanière, quitte à reprendre un peu ce qui existe déjà : « J’ai un esprit ouvert sur la manière de procéder. Ce n’est pas le moyen qui importe mais la finalité. »

« En tant que secrétaire d’État à l’Intérieur pendant six ans, je sais qu’on ne peut pas contrôler l’immigration globale quand il y a une libre-circulation depuis l’Europe. » La priorité numéro une de Londres sera dès lors la maîtrise de l’immigration européenne qui passe par la fin de ce principe de libre-circulation des travailleurs européens. « Le Royaume-Uni est un pays ouvert et tolérant mais le message du peuple a été très clair : le Brexit doit permettre de contrôler le nombre d’Européens qui viennent au Royaume-Uni. »

Theresa May vient d’exprimer que l’on peut être un pays moderne, ouvert, ne pas être la Corée du Nord, et ne pas plus accepter des hordes migratoires qui ne servent que les intérêts de quelques mondialistes psychopathes qui veulent dissoudre les nations pour leur profit uniquement, et non par humanisme.

Il existe d’autres voies de développement ! Nous avons laissé quelques grands malades nous emmener sur la pire des routes, celle de la confrontation entre les communautés, ce qui n’est évidemment de l’intérêt de personne, ni des « déjà-là », ni des « tout-juste-arrivés ».

Le point d’achoppement essentiel est évidemment ce sujet de l’immigration. C’est un point de cristallisation terrible et c’est en très grande partie la cause du Brexit.

Bref, je pense, au risque de me tromper, que nous sommes à un moment de bascule idéologique fondamental et que notre pays va devoir, dans quelques mois, se positionner aussi pour son avenir. Il sera difficile d’ignorer la direction que prend le monde autour de nous. Comme tout basculement idéologiquement, il s’agit de périodes forcément complexes, difficiles et risquées.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles SANNAT pour Insolentiae

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Volti

4 Commentaires

  1. Il est évident que si l’UE ne revoit pas sa politique migratoire et ne change pas les accords de schengen sur l’ouverture des frontières, il y aura de plus en plus de pays d’Europe qui sortiront de L’UE.

    Comme le dit Theresa May; nous ne pouvons plus accepter des hordes migratoires qui ne servent que les intérêts de quelques mondialistes psychopathes qui veulent dissoudre les nations pour leur profit uniquement, et non par humanisme. Et c’est bien vrai.

    Les peuples Européens ne sont pas fous et ils ne veulent plus de cette invasion incontrôlé et voulu. Ils veulent préserver leur patrimoine, leurs emplois et celui de leurs enfants, leurs traditions et leur culture, quel mal y a t-il là dedans ?

    Mais depuis peu, certains élites mal intentionnés font tout pour provoquer la colère des Européens, en espérant que cela permette à chaque pays d’Europe de retrouver sa souveraineté. De toute façon il est certain que cette UE n’est plus viable.

    « Le terrible aveu de Donald Tusk : le rêve d’un seul État européen, d’une seule nation européenne est une illusion ! Et c’est le président du Conseil européen qui le dit. Enfin ! »

    https://lesmoutonsenrages.fr/2016/05/11/le-terrible-aveu-de-donald-tusk-le-reve-dun-seul-etat-europeen-dune-seule-nation-europeenne-est-une-illusion-et-cest-le-president-du-conseil-europeen-qui-le-dit/

    Jean-Claude Juncker a reçu le prix Coudenhove-Kalergi en 2014 (Merkel en 2010). La destruction de l’Europe des nations…

    http://lesobservateurs.ch/2015/09/03/jean-claude-juncker-a-recu-le-prix-coudenhove-kalergi-en-2014-merkel-en-2010-la-destruction-de-leurope-des-nations/

    Brexit : cinq raisons pour lesquelles les Britanniques veulent nous quitter.

    http://www.lefigaro.fr/international/2016/02/17/01003-20160217ARTFIG00214-brexit-cinq-raisons-pour-lesquelles-les-britanniques-veulent-nous-quitter.php

  2. May gouverne la Grande Bretagne, mais fait comme la Reine.
    Elle s’incline devant le Lord Maire de la City qui gouverne le Commonwealth..

  3. Et sur le pouvoir régnant du Commonwealth, j’avoue être plus calé sur le Canada de l’Île de la Grande Tortue ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/09/lautoroute-des-larmes/ Avec le pedigree du Jean Chrétien, mentor de Justin Waterhole…

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