Important : 2017 – La feuille de route de l’Europe pour Matignon…

Cet article est la suite de, Voici la preuve tangible et indiscutable que la France est gouvernée par l’UE.
Ceux qui ont pris la peine de télécharger le PDF, émis sur le site du gouvernement, pourront suivre la mise en place, selon le déroulement des suggestions bruxelloises, de la politique menée par n’importe lequel des prétendants. Qu’il soit posé ou hystérique, tribun ou populiste, le discours est le même à quelques variantes près, (il ne faudrait pas que ce soit trop visible), pour ce faire, ils ont besoin de vous et de votre “chèque en blanc”. Lisez leur programme et comparez. Tiré du PDF dont il est question, page 32/171 le paragraphe ci dessous.

2015/2016/2017 :

Maîtriser la progression des dépenses de protection sociale.
les réformes de structures en matière de protection sociale participent à la stratégie de réduction de la dépense publique.
Mesures : réforme des retraites de base, accord sur les retraites complémentaires, convention d’assurance chômage de 2014 , modernisation de la politique familiale et modération des dépenses d’aide au logement, amélioration du fonctionnement des caisses de la sécurité sociale…/…

Vous pouvez aussi regarder région par région, les défaillances de nos PME/PMI et, il y a 90 pages. La relance du travail et de l’emploi dans ces conditions, est impossible.

A quelle sauce seront nous mangés en 2017 selon la feuille de route européenne ? Parce qu’au fond, il n’y a que cette réalité là. L’Europe décide, les pouvoirs appliquent. Ce que prétendent les candidats la main sur le cœur et la voix vibrante d’une complicité de commande n’est que du vide, du vent. Ils me font penser à la drague en boite de nuit : une série de mensonges romantiques, creux et flatteurs pour obtenir la seule chose qui importe sur le moment, l’adhésion du ou de la partenaire à l’assouvissement du désir. L’obsession de ces manipulateurs est de voir leur bulletins glisser dans la fente de l’urne.

Voilà ce qui nous attend de la part des candidats à la présidence qui ne remettent pas en cause notre adhésion à l’Union Européenne, c’est à dire quasiment tous : Toute la droite, la gauche de la droite, je veux parler du défunt socialisme dont l’étiquette mensongère masque à peine une adhésion sans réserve au néo-libéralisme, nous sommes non pas payés mais plumés pour le savoir.

En réalité, il n’y a plus qu’une politique unique, celle décidée par cette Europe gouvernée par des caciques non élus. Le parlement européen n’est qu’un faux nez pour nous éviter de voir qu’en réalité nous vivons en Europe sous un régime dictatorial qui impose ses diktats sous peine de punition, voire de mort civile, confère l’horrible agonie grecque. Il n’y a pas d’autre alternative.

Vous qui me lisez, gardez bien en tête cet élément fondamental de la politique si vous êtes tentés par des promesses séduisantes d’un Macron, Montebourg, Hamon, la liste est trop longue pour les nommer tous. Vous noterez la discrétion de la plupart sur le sujet majeur de l’écologie. A ce propos, je voudrais particulièrement vous mettre en garde contre les « Vert » européistes. A leurs propos, posez-vous la question : En quoi les députés verts on réellement fait avancer l’écologie au parlement européen ? Le peu qu’ils ont gagné en combien de temps l’ont ils obtenu ? Quel poids ont-ils face aux multinationales ?

C’est une guerre économique contre nos intérêts qui continuera en 2017. Restons rationnels, lucides et vigilants. Observons les faits et n’oublions pas le passé. Si nous le voulons vraiment, nous pouvons renverser la table.

Galadriel

Les GOPE 2016 (Grandes Orientations de Politique Économique) ou la feuille de route économique de Matignon pour 2017 .

Voici les GOPÉ du 18 mai 2016, en vertu de l’article 121 du TFUE. Macron a été le porte-flingue des GOPÉ 2014, El Khomri le porte-flingue de celles de 2015. Qui sera le porte-flingue de celles-ci ?
Entre autres, il y a trop de PME en France, selon Bruxelles. Il est vrai que la France est un pays innovant et que les PME libres et innovantes font partie de notre ADN économique, et ce, depuis l’époque des Gaulois. Cela constitue certainement une concurrence insoutenable vis à vis des multinationales anglo-saxonnes.

C’est dans la plus grande discrétion que les « Grandes Orientations de Politique Économique » (GOPE) fixées par la Commission européenne aux 28 États membres de l’Union européenne pour 2014-2015 ont été publiées le 2 juin dernier [1].

Aucun média de grande diffusion ne s’en est fait l’écho de façon approfondie et sérieuse auprès de nos concitoyens, aucun des partis politiques ayant accès à ces médias non plus. Soit tout ce petit monde n’y connaît rien à rien – ce qui est hélas certain dans bien des cas – soit il a jugé beaucoup plus prudent de distraire l’attention des Français sur des sujets dérisoires et inoffensifs. Par exemple sur les règlements de compte familiaux ou maffieux qui déchirent l’UMP et le FN devant l’indifférence blasée des Français.

Pourtant, ces GOPÉ publiées à l’aube de la trêve estivale constituent ni plus ni moins que la feuille de route fixée à chaque État membre de l’Union européenne pour les 12 mois qui viennent, en vertu de l’article 121 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) [2].

Il est donc du plus haut intérêt d’analyser quelles sont ces recommandations que les membres non élus de la Commission européenne – et dont 96,4% ne sont pas Français (27 commissaires sur 28) – ont décidées pour la France. Puisque ces « recommandations » vont constituer la politique économique de la République française mise sous tutelle, il est assurément beaucoup plus important d’en prendre connaissance que de s’enquérir des résultats de telle ou telle de nos élections pour rire.

La Commission évalue tout d’abord le programme présenté par le gouvernement, que ce soit le « programme national de réformes » ou le « programme de stabilité ».

L’objectif affiché par le gouvernement (qui lui est imposé par les traités européens) est de corriger en 2015 le déficit du budget de l’État. Car celui désormais prévu pour 2014 est une nouvelle fois très excessif par rapport aux normes européennes, comme il l’a été en 2013, en 2012, en 2011, en 2010, en 2009, en 2008, etc. Le couteau sous la gorge, le gouvernement français a donc promis-juré qu’il ramènerait cette fois-ci notre déficit budgétaire à -0,5 % du PIB… en 2017.

Pour que Paris atteigne cet objectif – dont nul n’ignore à Bercy qu’il est extrêmement ambitieux, sinon irréaliste -, la Commission européenne a indiqué en fronçant les sourcils que la « France doit déployer des efforts supplémentaires ». Bigre ! Mais quels sont ces efforts additionnels que demande la Commission [3] ?

Pour bien en saisir le sens et les conséquences, il faut se livrer à un exercice de traduction de la « novlangue » bruxelloise en bon français. Car chacune des formules du jargon bruxellois est porteuse de conséquences très concrètes pour nos compatriotes. Traduisons-les donc.

1- « Réduction des dépenses publiques »

Traduction : c’est ce que le gouvernement a annoncé avec son plan de 50 milliards d’économie [4]. C’est la fameuse contrepartie du « pacte de responsabilité » pour ne pas faire exploser le déficit. À ce pacte de responsabilité peu efficace [5] sur la compétitivité, il est désormais demandé d’ajouter une nouvelle réduction drastique des dépenses publiques.

…/…

2- Redéfinir « la portée de l’action des pouvoirs publics »

Traduction : cela revient à accentuer les privatisations et la destruction de notre système de santé et de nos services publics auxquels les Français sont majoritairement attachés, quelle que soit leur couleur politique [6].

…/…

3- Le texte va plus loin concernant le système de santé puisqu’il explique que « d’importantes économies à court terme ne peuvent être réalisées sans une réduction significative de l’augmentation des dépenses de sécurité sociale »

Traduction : il faut s’attendre à une baisse massive des remboursements de santé, puisque la branche maladie représente quasiment 50 % des dépenses de la Sécurité sociale [7], ainsi qu’à une privatisation rampante de la Sécurité sociale, via le recours croissant aux mutuelles privées, présentées comme solution à tous les problèmes.

…/…

4- « Simplifier les différents échelons administratifs »

Traduction : voilà l’une des motivations avancées par les pouvoirs publics pour adopter une nouvelle loi de décentralisation.

Il faut pourtant noter qu’aucune des lois précédentes de décentralisation n’a apporté d’économies substantielles. Bien au contraire, les coûts des collectivités locales ont généralement eu tendance à exploser [9].

…/…

5- Dans le chapitre coût du travail, « il convient que le salaire minimum continue d’évoluer d’une manière propice à la compétitivité et à la création d’emploi »

Traduction : il faut : a) arrêter les revalorisations du SMIC ; b) commencer à mettre en œuvre sa suppression.

…/…

6- « Une attention particulière devrait être accordée aux dispositions réglementaires du Code du travail ou aux règles comptables liées aux seuils spécifiques en matière d’effectifs, qui entravent la croissance des entreprises françaises »

Traduction : tiens donc ! C’est exactement ce que « propose » François Rebsamen, le prétendu « ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social » du gouvernement.

…/…

7- « Accroître la souplesse des conditions de travail en cas de difficultés économiques provisoires »

Traduction : il faut poursuivre la remise en cause de l’existence même des contrats de travail à durée indéterminée (CDI) et accroître la précarisation des contrats de travail.

8- « Une majorité reste confrontée à d’importantes barrières à l’entrée ou à l’exercice (par exemple les taxis, le secteur des soins de santé, les notaires et, plus généralement, les professions juridiques) »

Traduction : il faut déréguler tous ces secteurs, déjà mis à mal par les traités européens.

9- « Les tarifs réglementés restent d’application pour les ménages et, en ce qui concerne l’électricité, ils sont fixés en dessous des niveaux de coûts et l’accès pour les autres fournisseurs est limité »

Traduction : la hausse des tarifs et la privatisation d’EDF sont au programme.

…/…

10- « Dans le secteur ferroviaire, des barrières à l’entrée continuent d’entraver le bon fonctionnement du marché »

Traduction : comme précédemment, c’est la privatisation de la SNCF et sa mise en concurrence forcée qui sont au programme du gouvernement.
Conclusion

On l’aura compris, aucune de ces mesures visant prétendument à la réduction du déficit budgétaire et à la relance économique n’aura l’effet escompté.

ARTICLE COMPLET A CONSULTER

https://www.upr.fr/actualite/europe/les-gope-grandes-orientations-politique-economique-feuille-route-economique-matignon

Publié par Les-Brinsd’Herbe

Volti

Un Commentaire

  1. salut les moutons PELES
    cela fait + de 30 ans que nous sommes SANS SLIP ET SANS ROGNONS
    en 1789 avant de perdre leur tête, ils bouffaient de la brioche
    alors question: avez vous des ROGNONS ?

    merci Volti, Brins d’Herbes pour cet article EDIFIANT

    je vous embrasse tous grostres

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