François Couplan – La nature nous sauvera

La nature est tout, elle est notre passé, notre présent et notre avenir! C’est elle qui a toujours nourri la planète, et quoi que nous fassions, elle nous survivra et sera toujours là bien après notre mort. La nature est également exceptionnelle, car même sur un champs de ruine, elle parvient à s’imposer, à renaître, à vivre, tout simplement… Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la nature nous sauvera si nous savons la respecter et vivre avec elle, et le jour où les difficultés se présenteront, pour nous nourrir, c’est avant tout par elle que nous trouverons les meilleures solutions.

C’est donc deux livres qui sont proposés ici pour ceux qui aimeraient acquérir certaines connaissances supplémentaires dans le domaine si besoin est, deux livres qui un jour pourrons s’avérer salvateurs: La nature nous sauvera-Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui, et Vivre en pleine nature, le guide de la survie douce.

Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui

Par Patrice van Eersel (Nouvelles Clés)

Ce livre est un entretien avec François la-nature-nous-sauvera-couvCouplan, le meilleur spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles. Depuis plus de trente ans, cet homme a montré que l’on pouvait survivre à peu près n’importe où – sur tous les continents, dans les endroits les plus reculés, et même dans le jardin de Central Park – en se nourrissant uniquement de plantes sauvages. Il a publié plus de quarante ouvrages sur le sujet, dont le plus prestigieux est sans doute sa Flore sauvage comestible américaine qui, dans sa version en langue anglaise, constitue la référence n°1 sur ce sujet aux États-Unis.

À longueur d’année, il parcourt le monde, sur la piste des connaisseurs de plantes. Cette démarche l’a mis en contact avec les plus anciennes cultures, qui se nourrissent encore partiellement comme dans la préhistoire. Devenu un expert internationalement reconnu, il propose une approche révolutionnaire de la vie. Un retour à nos origines, dont il dit qu’elles ne furent ni affamées, ni austères, mais pleine de santé.

Selon lui, les véritables causes de la crise écologique remontent bien avant l’industrialisation : à la révolution néolithique, c’est-à-dire à l’invention de l’agriculture, mère de la civilisation, mais aussi de la guerre et des grandes famines. C’est un point de vue extrême, qui lui fait jeter un regard des plus originaux – un point de vue préhistorique ! – sur la situation actuelle.

Par ailleurs, depuis une dizaine d’années, François Couplan est devenu la « référence nature » d’un certain nombre de grands cuisiniers, dont le plus connu est Marc Veyrat, qui a cosigné avec lui plusieurs ouvrages de cuisine utilisant les plantes sauvages comme ingrédients essentiels. Ce compagnonnage smart est l’une des explications de la présence assez fréquente de Couplan dans les médias.

L’explication du succès de cet auteur est l’intérêt grandissant que le public porte aux produits naturels. S’ils sont sauvages, c’est encore mieux. Les recherches montrent qu’une plante sauvage contient dix fois plus d’éléments bénéfiques à la santé qu’une plante cultivée. D’autre part, à une époque ou toutes sortes d’incertitudes inquiétantes planent sur notre avenir, beaucoup de gens aiment l’idée qu’ils pourraient survivre n’importe où, comme François Couplan le démontre en organisant régulièrement des stages de survie (parallèlement à ses stages de gastronomie).

Nous nous sommes entretenus avec lui sur son parcours très singulier et sur le regard que pose sur le monde d’aujourd’hui un homme qui s’entraîne à longueur d’année à se nourrir comme nos ancêtres préhistoriques.

 sic…

Vivre en pleine nature : Le guide de la survie douce

vivre-en-pleine-nature-smOn a souvent tendance à considérer la nature comme hostile. Avec la civilisation, l’homme s’est sédentarisé et a pris l’habitude de vivre en milieu urbain. Isolé de son environnement naturel, il ne retrouve plus ses repères et se sent vite démuni. Pourtant, la richesse de la flore sauvage recèle toutes les ressources pour lui permettre de vivre de manière autonome en milieu naturel.

Cet ouvrage est un véritable mode d’emploi pour se sentir en harmonie dans ce milieu qui est celui où nous nous sommes construits et qui nous a permis de devenir ce que nous sommes. Vous y trouverez tout ce que vous devez savoir pour séjourner agréablement en pleine nature : apprendre à vous nourrir en sachant reconnaître les plantes et les champignons comestibles de ceux qui sont toxiques, les rendre appétissants à l’aide de recettes simples, apprendre à faire un feu pour vous réchauffer et cuisiner, à vous procurer et à stocker l’eau, savoir vous orienter, vous abriter, bivouaquer, mais aussi vous soigner, vous laver en vous débrouillant avec les “moyens du bord”. Vous saurez sélectionner l’équipement adapté en évitant les surcharges, vous pourrez même vous divertir en participant à des jeux distrayants et instructifs.

Vous avez entre les mains un véritable guide “de survie douce” pour toutes vos promenades et excursions dans la nature, utile en toutes circonstances. Un compagnon précieux qui vous permettra de découvrir les richesses souvent insoupçonnées de la vie en pleine nature.

Extrait de l’introduction :
Vivre en pleine nature Vivre dans la nature ? Voilà qui peut sembler éloigné des préoccupations de l’homme moderne, dont le souci principal serait plutôt d’apprendre à survivre au milieu du béton. Mais plus il vit en ville, plus un grand besoin de respirer l’envahit. La sécurité d’un quotidien où l’imprévu n’a plus aucune place lui donne envie de conquérir de nouveaux horizons, de vivre un peu l’aventure… Ne sommes-nous pas un peu tous dans ce cas ? Une vie moderne trop facile, où le goût de l’effort vrai s’est perdu, peut nous inciter à retrouver l’exercice physique, à commencer par la marche, qui convient à tous. Trop de gadgets et d’objets censés rendre notre existence meilleure ne nous poussent-ils pas parfois à nous en détacher… du moins quelque temps, et peut-être pour mieux en jouir au retour, et à rechercher l’essentiel ? Un désir de prendre du recul par rapport à la vie, de retrouver nos racines finit souvent par se faire jour. C’est que notre séparation progressive d’avec la nature nous a tellement éloignés de nos sources qu’un nouvel équilibre s’avère aujourd’hui nécessaire. Pendant longtemps, les deux pôles «civilisé/sauvage» ont été ressentis comme contradictoires, le sauvage, le primitif étant alors considéré comme inférieur. Je pense qu’ils sont en fait complémentaires, et indispensables tous les deux. Pour nous autres citadins, la nature renferme des merveilles et possède sans doute la clé de bien des mystères.

Source et un peu plus… sur Revolution-lente.coerrance.org

 

Benji

11 Commentaires

  1. Je fais la demande d’achat à la média. Si elle tarde, je trouverais bien ce livre ailleurs…

    J’en profite pour poser une question: j’ai près de 400 fiches de plantes sauvages et arbres comestibles. Mais j’ai tiré les textes et photos de plusieurs sites, parfois je ne sais plus desquels. Est-ce que je peux publier ces fiches, en mettant tous les liens possibles, sans savoir si les auteurs des photos ont ou non mis un copyright ? Ou bien est-ce que je dois demander l’autorisation ?
    Je les mettrais alors sur le forum car elles intéresseront sûrement quelques personnes.

    • Je pense que tu peux retrouver la source des images avec “google image” ainsi que les sites qui les ont publiées, là tu verras s’il y a copyright ou pas, si elles proviennent de livres, il y a des droits d’auteurs, en général en demandant l’autorisation, ça se passe bien. C’est la diffusion “sauvage” sans citer les sources qui posent soucis. 😉

  2. Merci Volti ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif
    Au début, je pensais que, parce que je pouvais les copier, c’était que la personne l’autorisait. Sinon elle pouvait bloquer les “copier”.
    Je viens de faire une demande sur le forum de mes infos principales http://www.mauvaisesherbes.org/
    Sinon ça va être dur car l’identification a besoin de beaucoup de photos. Même si cela ne suffit pas.

  3. ATTENTION !!!
    Je me permets juste une petite remarque importante :
    Tout aliment cueillis au niveau du sol dans la nature doit être impérativement cuit avant d’être consommer.
    C’est la meilleure prévention contre l’ECHINOCOCCOSE, le simple rinçage étant insuffisant.
    Beaucoup plus rare que celle du chien, elle est due à l’echinococcus multilocularis.
    – l’hôte de ce taenia est le renard,
    avec un hôte intermédiaire qui est en général un rongeur.
    Cette maladie n’est pas uniquement une maladie des forêts mais également une maladie des champs et de lisière des bois..
    L’homme est un hôte accidentel qui se contamine en mangeant des baies (myrtilles en particulier) souillées par les déjections du renard. (les déjections intestinales, c’est à dire les crottes) .
    Il faut également savoir que le renard peut hanter les villes ou leur banlieues,et qu’un jardin non clôturé peut représenter un risque identique.
    Le taenia vit dans l’intestin du renard et les oeufs de ce taenia sont expulsés dans les excréments de l’animal.
    Il faut savoir que le risque est à ras du sol et qu’il faut se méfier de la consommation de pissenlits, de mâche sauvage, voire de champignons, dans les régions d’endémie.
    Dans les Vosges, la Franche-comté, la Savoie et l’Alsace, en particulier, il est recommandé de ne pas consommer les myrtilles crues, et de se méfier des salades sauvages.
    Il faut également savoir que ces oeufs sont très résistants aux basses températures (même à celles du congélateur), mais que par contre ils ne résistent pas à la chaleur.
    Une tarte aux myrtilles cuites n’est pas dangereuse de même que les confitures.
    La larve atteint le foie de l’homme, elle y détermine de très fortes lésions nécrosantes et envahit tout le foie et les voies biliaires.
    SYMPTOMES
    Au début, simple gêne sous hépatique.
    L’EOSINOPHILIE est élevée.
    Puis un ictère rétentionnel s’installe (jaunisse) avec infection des voies excrétrices vésiculaires et hépatiques (angiocholite) .
    Le foie est gros, irrégulier, ferme.

    EXAMENS COMPLEMENTAIRES
    Il faut savoir que la sérologie peut se positiver parfois plusieurs mois seulement après l’infestation..
    Léchographie reste un excellent moyen de diagnostic entre les mains expérimentées.
    Elle permet de repérer des lésions de 1 cm ce qui permet l’ablation de ces lésions chirurgicalement

    TRAITEMENT
    Dans les formes diagnostiquées au début, si elles restent localisées, une hépatectomie sélective permet de guérir le malade (ablation de la partie du foie contaminé) .
    L’administration d’albendazole à la dose de 10 à 15 mg / kilo et par jour, la vie durant peut être envisagée.
    Dans les formes évoluées, le pronostic est très sombre.
    On ne dira jamais assez que la consommation des myrtilles crues dans les régions du nord-est de la France est fortement déconseillée.

    • @Merci Niakine pour cette info TRES importante. Je ne sais pas combien d’atteinte par cette bactérie sont à déplorer, mais c’est une réalité. Les renards, il y en a partout. Mais de mon côté, il n’y a pas de cas connu, d’infestation. Méfiance cependant.

      @Merci Volti pour l’idée. J’ai demandé deux autorisations, j’attends les réponses. Si la première est négative, je ne peux rien faire car c’est la base de mes fiches.
      Et au moins, ton indication doit pouvoir prendre les photos sans alourdir le forum. C’est mieux en effet.

    • Pour les fruits et légumes passés sous radiation (procédé généralisé pour les grandes surfaces)afin de supprimer les pathogènes pour la conservation longue durée,à part la présentation colorée,le transit digestif et intestinal apprécie.
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  4. Ces livres sont excellents mais croire que l’on sauvera l’humanité entière en revenant à la préhistoire est une gageure. ON NE SAUVERA PAS L’HUMANITE. Elle s’autodétruira. C’est ce qu’elle est entrain de faire et c’est irréversible. Ceux qui veulent s’en sortir doivent en avoir conscience : les places seront chères. La survie ne passera pas par une voie “douce” ou “violente” ,elle sera pragmatique. Il faut dés aujourd’hui apprendre à ne compter que sur soi-même et sur un réseau basé sur les compétences de ceux qui le constitue. Elever des poules ,cultiver un potager ,acquérir un certain nombre de techniques et d’objets résilients ,entretenir sa forme , connaître son environnement ,tisser de bonnes relations avec son voisinage et ce dés aujourd’hui ,voilà à mon sens ,les clefs d’une possible survie. Il ne s’agit pas de jouer les Rambo. Il faut surtout éviter le piège de la technologie et privilégier le simple ,le solide et le fiable.

  5. Absolument, Rossel. Tu as posé les bases d’une préparation minimaliste. Accumuler les infos permet cependant de prendre conscience de nos capacités et surtout de nos manques. Manque de forme par exemple !
    Advienne que pourra. Mais ce serait dommage de jouer les cigales si on peut être fourmis.

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