Vous vous souvenez de tous ces sacs entassés à Fukushima? ils ont enfin trouvé quoi en faire!!!

Cela fait des années maintenant qu’à Fukushima, des sacs sont entassés par millions, tous contenant de la terre hautement contaminée. L’ensemble de la région s’est retrouvée contaminé par la catastrophe de Fukushima Daiichi, et l’une des solutions trouvée était de racler les sols pour prélever la terre touchée par les radiations, pour ne laisser que de la terre considérée comme étant saine.

2D289DA100000578-0-image-a-126_1444230160956Mais dans les faits, il y a la pluie qui s’infiltre dans les sols, les nuages qui se déplacent sur l’ensemble du territoire, les fuites des réacteurs qui s’écoulent dans l’océan, la contamination est totale, et concerne l’ensemble du Japon quoi qu’en disent les autorités, d’ailleurs, la ville de Tokyo est touchée.

Et que faire de toute cette terre stockée à Fukushima donc? Suivant un article du site japonais Mera.red traduit par Hillion-fukushima.blogspot.fr, la réponse est simple, la répandre sur l’ensemble de l’île, puisque c’est ce qu’ont reconnu faire les experts du groupe d’étude du MOE (Ministry of the Environment). Les sacs sont utilisés pour les travaux publics, et plus précisément pour la construction et l’entretien des routes et des rivages de tout le Japon.

Le plus hallucinant, le voici: en Mars dernier, le MOE a affirmé qu’ils allaient réduire le niveau de radioactivité avec une technologie qu’ils ne possédaient pas encore, et rien n’indique si cette technologie a été créée ou non.

Mais n’oubliez pas que cette méthode a déjà été utilisée ailleurs, en France par exemple, même si officiellement ce n’est pas dans les mêmes proportions… Petit rappel indispensable autour d’un sujet tabou, celui de la France contaminée:

Nous sommes tous irradiés! Pas toujours aux même niveaux, mais il commence à être difficile d’échapper aux radiations dans ce pays, pour une raison, simple: le nucléaire est de partout, et pas uniquement dans les centrales. Bien sur, certains peuvent nous reparler de Tchernobyl et de son nuage magique qui s’arrête à la frontière, preuve que si l’espace Schengen sert à quelque chose, c’est surtout pour les nuages, d’autres vont nous parler de Fukushima et de la contamination mondiale suite à la catastrophe, mais à quoi bon… Car la “pollution radioactive” était de toute manière déjà présente sur le sol, et même dans nos matériaux de construction, donc, difficile d’échapper aux atomes…

guerre-nucleaire-etait-a-l-origineMais commençons par cela, les déchets dans les matériaux de construction. L’information date de 2011, mais un rappel est toujours utile:

L’air de rien, les industriels vont pouvoir, tout à fait légalement, introduire de la radioactivité dans des objets de la vie courante.

C’est ce que permet un discret arrêté signé par trois ministères en mai dernier, et attaqué devant le Conseil d’Etat.

Depuis 2002 et « après une longue bataille », se souvient la directrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) Corinne Castagnier, le code de la Santé publique s’était doté d’articles protégeant le grand public contre la présence de radionucléides [éléments qui émettent des rayonnements ionisants] dans les aliments, les biens de consommation et les matériaux de construction.

Des dérogations étaient bien prévues dans un autre article, mais sans l’arrêté définissant leurs modalités, elles étaient inapplicables. La Criirad avait obtenu l’engagement que l’arrêté ne paraîtrait jamais… ce qui est néanmoins arrivé en mai dernier.

Pour la Criirad, l’arrêté est « laxiste ». Il ne fait que « préciser ce qui était déjà possible et mettre des verrous », plaide au contraire le ministère de l’Environnement.

La Criirad a déposé en juillet un recours devant le Conseil d’Etat pour le faire annuler. Un premier rendez-vous entre l’association et les services de Jean-Louis Borloo doit avoir lieu lundi prochain.

Avis défavorable de l’Autorité de sûreté

L’arrêté ouvre la possibilité d’introduire des substances radioactives dans tout, sauf les aliments, les cosmétiques, les bijoux et les produits en contact avec les aliments.

Certes, comme le reconnaît Corinne Castagnier, des substances radioactives étaient déjà disséminées dans le domaine public :

« Il y a du radium 226 dans les paratonnerres, de l’américium 241 dans des millions de détecteurs de fumée âgés ; et chez les particuliers on trouve du radium ou de l’uranium, dans des réveils, des montres, des carreaux en céramique… »

Article complet sur: rue89.com

Le journal libération avait également fait un article sur le sujet:

«C’est irresponsable, criminel.» Roland Desbordes, le président de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), ne mâche pas ses mots. Objet de son ire : un arrêté interministériel, paru au Journal officiel le 14 mai 2009 qui, selon la Criirad, ouvre une dérogation à l’interdiction, inscrite dans le code de santé publique depuis 2002, d’utiliser ou d’ajouter des substances radioactives dans les matériaux de construction et biens de consommation.

En bref, les industriels peuvent désormais écouler leurs déchets radioactifs en les mixant à d’autres matériaux et en faire des gravats ou du ciment. «La porte ouverte à l’éparpillement de la pollution radioactive», s’inquiète Desbordes, et un risque pour la santé publique : «Inclure des substances, même faiblement radioactives, dans la nature, c’est accroître le risque de cancers».

Suite de l’article sur: liberation.fr

Vous habitez peut-être un logement qui a la capacité cachée de “vous faire bronzer”, voire, au pire, de vous refiler le cancer. Mais il ne faut pas oublier que l’extérieur n’est peut-être pas mieux non plus en fait et cela grâce à la complicité et le silence bien entretenu des différents gouvernements sur le sujet: le scandale de la France contaminée!

Faire un jogging tout en inhalant – sans le vouloir – de l’air contaminé ? Applaudir un tir au but en s’envoyant des grandes goulées de gaz radon ? Facile, il suffit de se rendre sur des lieux aussi anodins qu’un parking, un stade ou un parcours de santé…
En février 2009, le documentaire de Pièces à convictionUranium, le scandale de la France contaminée dénonce la gestion par Areva de ses anciens sites miniers. En s’appuyant sur les travaux de la Crirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) et d’associations locales, il révèle que, depuis 1945, une quantité considérable de déchets issus des anciennes mines d’uranium a été abandonnée sans protection. Disséminés autour des sites, enfouis ou recyclés pour fabriquer des routes ou des remblais, près de 300 000 tonnes de stériles (matériaux trop faible en uranium pour donner lieu à une exploitation) ou de résidus radioactifs continuent, partout en France, à polluer l’environnement. Compteur Geiger à la main, les journalistes Romain Icard et Emmanuel Amara en apportent la preuve accablante, à travers plusieurs exemples : le parking du stade de la ville de Gueugnon, en Saône-et-Loire, le parking d’un foyer de ski de fond à Lavoine (Allier), le village de Saint-Pierre-du-Cantal, construit sur un site d’enfouissement…

Article complet sur Telerama

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=S9HbgGAv-84[/youtube]

Que faire alors? Il n’y a pas énormément de solutions, à part faire avec, dénoncer cela, faire pression sur nos politiques pour qu’ils arrêtent de courber l’échine face aux lobbys. Actuellement, ne nous pouvons pas échapper au nucléaire ni à ses mensonges, il fait partie de notre monde, de notre histoire, de notre environnement, donc pas besoin de s’alarmer, juste s’adapter et tenter de changer l’avenir, à défaut de pouvoir changer le passé…

 

Benji

11 Commentaires

  1. Et dire que Fukushima est un accident provoqué par les Banksters Rockefeller (2 bombes atomiques dans une faille et 4 minibombes atomiques dans 4 caméras de surveillance de 1500kg changées 6 mois avant par une société israëlienne dans les 4 centrales en bordure de mer. Elles n’avaient pas besoin des groupes électrogènes pour continuer à fonctionner car elles recevaient toujours du courant des 2 autres centrales situées un peu plus haut sur le même site qui avait 6 centrales !) et autres pour faire pression sur le Japon pour qu’il continue à acheter les obligations américaines et qu’il achète plus de pétrole !
    Et le jour d’après Netanyahu à fait chanter le chef du gouvernement Japonais de recommencer s’il ne lui donnait pas toutes les obligations accumulées par le japon depuis 50 ans, ce qu’il a fait !

    • Ah le séisme force 9 et son tsunami , force de de dizaines de milliers de bombes atomiques est du à ce complot imaginaire de cosmos !!

      • Il n’y a pas besoin d’aller chercher des complots délirants ( totalement fous, vu le rapport d’énergie gigantesque entre un séisme de force 9 qui déplace 500km de roches coincées sur 10 à 30m en moins d’une seconde et ce que peut notre technologie ) pour les catastrophes,
        juste la bêtise humaine est bien plus puissante, en sous estimant le risque réel, au Japon protection contre un tsunami, que de 5m lorsque pas très loin on a eu des tsunami de presque 40m en 1933 et 1896, négligence juste pour faire des économies financières !!

        En France on est encore moins doué, on n’est même pas protégé contre 1m d’inondation sur certaines centrales et on a juste la chance d’avoir des séismes 10 à 100 fois moins souvent qu’au Japon, chance qui ne durera pas éternellement !!

        Le nucléaire est encore plus fou et bien plus dangereux, que les adeptes de complots délirants !!

  2. Faudrai moderer les commentaires mdr,
    Y’a de sacrer loustique içi

    Au pire cosmos, va fair le clown dans les sujets qui n’interesse personne et n’appporte rien . Comme les astuce-bien etre ou comment fair une maison en chiant dans des briques ou autre

  3. L’Association pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants (APRI) – fondée en 1962 – était intervenue en mars 2011 auprès du ministre de la Santé de l’époque afin que soient interdits les produits alimentaires venant du Japon (tout particulièrement le poisson) …il semble qu’en définitive les contrôles sanitaires sont insuffisants.
    Rappelant que toutefois du thé contaminé avait été trouvé lors d’un contrôle dans un aéroport, peu après les accidents de Fukushima.

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