Ces extrêmes-droites qui ne sont nocives, fascisantes et combattues que lorsqu’elles n’arrangent pas les affaires des pays…

Cela en devient récurrent, l’extrême-droite quel que soit le pays dans lequel se trouve celle-ci est dangerconsidérée comme dangereuse lorsqu’elle ne fait pas le jeu des grands groupes politiques ou géopolitiques dominants. Il suffit juste de s’intéresser ne serait-ce qu’un minimum au sujet, en France, nous avons le Front National accusé de tous les maux et des pires dérives, pendant que nous avons un gouvernement qui multiplie les amalgames dangereux sur l’Islam ou l’antisémitisme, qui se permet tout au nom de la finance même à imposer des lois façon Corée du Nord avec un 49.3 plus que contestable, qui cumule les scandales financiers et les casseroles, bref, cela critique mais ne fait vraiment pas mieux, surtout avec un niveau de popularité plus bas que les catacombes.

L’extrême-droite est donc le mal incarné qui rappelle les sombres heures de l’histoire, elle n’est ni une option ni une alternative, elle est l’image de la haine, de l’intolérance, de la bassesse d’esprit de certains électeurs, c’est exactement ce qui nous est expliqué chaque jour dans les médias, alors pourquoi tolérer des groupes d’extrême-droite voire tout simplement nazis lorsque ceux-ci sont considérés comme étant utiles aux niveaux politiques et géopolitiques? N’est-ce pas exactement ce qui est arrivé en Ukraine? C’est également le cas des soutiens à certains groupes au Moyen-Orient… Et c’est également ce qu’il se passe avec un autre pays présenté comme étant un modèle absolu sur la planète: Israël.

C’est du moins ce que nous fait comprendre l’ex-ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon qui vient de démissionner dans un article de la RTBF, que “des extrémistes contrôlent le pays“, et plus particulièrement le Likoud, un parti ouvertement d’extrême-droite qui bizarrement ne dérange pas grand monde…

“J’ai dit au Premier ministre ce matin qu’étant donné son comportement au cours des derniers événements et mon manque de confiance en lui, je démissionnais du gouvernement et de la Knesset et que je prenais mes distances avec la vie politique”.

Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon claque la porte du gouvernement, en prenant soin de faire connaître publiquement la rupture avec le Premier ministre. La crise couvait entre les deux hommes depuis des semaines.

Ancien chef d’État-major, membre du Likoud, le parti de Netanyahou, Moshe Yaalon est un homme respecté en Israël. Loin d’être une colombe, il n’a cependant pas supporté certaines dérives morales de dirigeants israéliens soutenus par une partie de l’opinion publique.

La liberté de parole des généraux

Il y a eu l’affaire d’Hébron, qui a divisé le pays. Un soldat avait achevé d’une balle un assaillant palestinien gisant déjà à terre. La scène avait été filmée et diffusée par une ONG israélienne. Yaalon estime que le soldat doit être jugé pour son geste, qui ressemble à un assassinat. Netanyahou s’est placé du côté de ceux qui plaident la clémence.

Un haut responsable de l’armée a également dénoncé récemment le climat actuel en Israël. Il établissait un parallèle avec l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, qui a vu la montée du nazisme. Ces déclarations ont déclenché une polémique. Le ministre de la Défense a défendu la liberté de parole des généraux, à la grande colère du Premier ministre.

Article en intégralité sur la RTBF

Les bien-pensants qui prétendent lutter contre toute forme de discrimination et contre la haine en général jouent une nouvelle fois un double jeu sans vraiment l’avouer. Ils utilisent les différents mouvements politiques même si ceux-ci touchent les extrêmes dénoncés comme nauséabonds, selon le sens du vent et les intérêts du moment.

Ils le font, certes, quand cela concerne une certaine nation, puisqu’ils parlent de lutter contre la haine sur internet si celle-ci concerne Israël, et uniquement lorsque celle-ci est dirigée vers ce pays, par contre, libre à vous de cracher sur d’autres pays, c’est autorisé.

Ne vous fiez plus aux indications politiques données ni aux opinions de ceux qui nous disent quoi penser, pensez par vous-même, cherchez les informations et faites-vous vos propres opinions. Il n’y a plus de droite ni de gauche, plus d’extrêmes mais simplement des pions qui sont joués en fonction des buts à atteindre!

 

 

Benji

9 Commentaires

  1. Petit rectificatif, si tu veux bien.

    “n’arrangent pas les affaires des pays…”
    –> “n’arrangent pas les affaires des oligarques du pays…”

  2. Hitler, il n’etait pas a la tete du parti socialiste allemand ?

  3. AHAHAHA !!!

    Merci de me faire autant rire.

    Hitler était Marxiste…

    Le National socialisme était plus socialiste que nationaliste…

    Le nazisme n’est plus à l’extrême-droite, mais à l’extrême-gauche…

    La Paix, c’est la Guerre…

    Bref, la réalité, c’est qu’il ne faut pas se fier à l’emballage et aux discours, dès lors qu’il s’agit d’approches, de gouvernements, ou de politiques, d’inspiration TOTALITAIRES !

    De même, lorsqu’il vous est dit que nous vivons en démocratie…

    Que l’Anarchie c’est le Chaos…

    Que l’individualisme, c’est l’égoïsme…

    Que nos gouvernants sont socialistes…

    Etc…

    • Sors donc un peu des schémas erronés qu’on nous impose.
      Les choses ne sont pas si simples.

      Comme l’a montré Ludwig von Mises, l’apport original du nazisme ne se situe pas sur le plan idéologique, mais sur celui de l’exécution : « Les principes fondamentaux de l’idéologie nazie ne diffèrent pas des idéologies sociales et économiques généralement acceptées. La différence concerne seulement l’application de ces idéologies aux problèmes spéciaux de l’Allemagne. » Et dès 1933, F. A. Hayek écrivait : « la persécution des marxistes et des démocrates en général, tend à occulter le fait fondamental que le National-Socialisme est un véritable mouvement socialiste, dont les idées principales sont le fruit des tendances antilibérales qui ont progressivement gagné du terrain en Allemagne depuis la fin de l’époque bismarckienne. »

      http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-le-nazisme-est-il-un-socialisme-.aspx?article=4166360080G10020&redirect=false&contributor=Damien+Theillier

  4. Bonjour Nevenoe,

    Il y a belles lurettes que je suis sorti des schémas erronés que les Cons nous imposent…

    Effectivement, les choses ne sont pas si simples…

    Mais nous allons pouvoir allègrement nous écharper sur les définitions du Socialisme, du Marxisme, du Communisme, de l’Anarchisme, du Fascisme, du National-Socialisme, du Maoisme, du Castrisme,…

    Sans parler de la définition de la Démocratie, et du Totalitarisme,…

    Il y a simplement fort loin de la Théorie à la Pratique.

    Et entre les discours et la réalité des choses, il y a un gouffre, que dis-je, un Canyon…

    Les individus avides de pouvoir vont utiliser les termes et sujets porteurs de leur époque, afin de parvenir à leur fin : obtenir le pouvoir.

    Alors faisons ainsi qu’eux, sans pour autant opprimer les opposants, et détruire d’autres individus au nom d’une idéologie, brune ou rouge…

    Nous devons nous employer à obtenir le Pouvoir pour NOUS. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

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