Nucléaire: Elargis, les plans d’intervention en cas d’accident sont-ils pour autant efficaces?…

Est ce l’anniversaire de l’accident de Tchernobyl qui fait, qu’on veut rassurer la population, ou le mauvais état de notre parc nucléaire qui n’est plus à démontrer compte tenu, des multiples incidents qui se sont répétés dans un silence médiatique assourdissant, nous disait Agoravox en janvier? Nous sommes un pays où malheureusement, la population est loin d’être protégée, si un accident majeur se produit. En supposant qu’on nous informe réellement au moment voulu, car en France la tendance est d’éviter la panique, en minimisant les risques. Souvenons nous des déclarations du Pr Pellerin, seul “expert” en son temps, “rien à craindre pour la santé” etc…. La cour de cassation a prononcé un non lieu pour le professeur Pellerin en 2012, lui donnant raison, les radiations étaient minimes, il n’y a pas eu d’impact sur la santé, enfin! en l’état des connaissances, l’explosion de cancer de la thyroïde en Corse est un effet collatéral? Dans l’Est aussi sans doute. 58 réacteurs en France, des anomalies, un allongement de la durée de vie des centrales, de la main d’œuvre en sous traitance pas forcément formée correctement aux risques. Doit on s’inquiéter? De toutes façons, il n’y a pas d’endroits sécurisés en France, la dissémination des centrales sur tout le territoire et l’absence d’abris anti-atomique, comme en Suisse, nous met tous devant l’évidence.

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Savez-vous ce qu’est un PPI ? Sauf si vous habitez tout près d’une centrale nucléaire, il y a peu de chances que vous connaissiez les « plans particuliers d’intervention », ces dispositifs destinés à assurer la protection des populations en cas d’accident nucléaire. Ils fixent notamment les modalités d’information des voisins de la centrale, l’organisation d’une évacuation si nécessaire et la conduite à avoir en cas d’alerte, notamment la prise des comprimés d’iode. Crucial, donc, dans un pays qui compte 58 réacteurs nucléaires répartis sur 19 sites à travers la France.

Des PPI étendus à 80km

Ce mardi, la ministre de l’Ecologie a annoncé que le périmètre dans lequel ces PPI sont applicables serait étendu à 20km autour des centrales au lieu de 10 actuellement. Une « étape décisive » pour l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (Anccli), qui a publié début avril un rapport alarmant sur la sûreté nucléaire. « Cet élargissement est significatif car si on prend l’exemple de la centrale du Bugey (Ain), le périmètre va maintenant englober 1 million de personnes contre 68.000 auparavant », chiffre Michel Demet, conseiller du président de l’Anccli.

Ségolène Royal n’a pas précisé quand cet élargissement entrerait en vigueur, mais déjà les ONG anti-nucléaire ont jugé que la mesure était dérisoire. « On sait qu’à Fukushima la zone d’évacuation totale était de 20km autour de la centrale mais que la contamination radioactive était aussi importante à 80km », note Roland Desbordes, président de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad). L’Anccli, qui assure un suivi permanent de l’impact des installations nucléaires sur la population, aimerait voir les PPI étendus à 80km. Les communautés de communes de Bordeaux (centrale du Blayais) et de Cherbourg-Octeville (EPR de Flamanville) ont déjà adopté ce large périmètre.

« On prend la voiture et on reviendra quand ce sera décontaminé »

Ailleurs, seules les populations situées dans les 10km de la centrale ont été informées et invitées à se munir de pastilles d’iode stable pour limiter les effets de l’iode radioactif sur la thyroïde. A Beaugency (Loiret), les 8.000 habitants sont ainsi censés connaître les consignes à suivre en cas d’accident grave à la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) située à quelques kilomètres :…/…

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Auteur Audrey Chauvet pour 20Minutes/Planète

 Et si la prochaine catastrophe nucléaire était en France?

 Cinq ans après Fukushima, ils veulent faire revivre un village fantôme

Sur le site de l’IRSN vous pourrez voir les articles suivants

Petit ajout pour éviter un double-article sur le sujet:

Tout va très bien en Belgique, ou presque… Les centrales sont considérées comme étant dangereuses, voire très dangereuses, plusieurs d’entre elles sont considérées comme étant des Tchernobyl en puissance, et comme l’explique une dépêche de l’agence Belga, le gouvernement a décidé que dans un rayon de 100 kilomètres des centrales belges comme étrangères, chaque belge recevrait des pilules d’iodes, ce qui implique que l’ensemble de la population va recevoir un tel traitement, comme ça, jusqu’au cas où… Même si dans les faits, il n’y a pas besoin d’attendre qu’un “Tchernobyl bis” ait lieu, puisqu’il suffit d’habiter à proximité d’une centrale pour voir ses chances d’irradiations d’augmentées.

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Bien sûr, il n’y a pas que les centrales belges qui posent problème, les centrales françaises sont pour certaines extrêmement problématiques, mais pour le gouvernement français qui n’a jamais vu aucun risque réel dans le nucléaire ou qui a fermé les yeux sur certains scandales, le problème ne semble pas assez sérieux pour qu’une telle distribution d’iode soit envisagée. De toute façon, en France, il n’y a pas assez de pilules d’iodes en stock en cas de problème.

Volti

3 Commentaires

  1. haha…
    1) pas d’abris prévus
    2) pas d’exercice à taille d’une ville
    3)pas d’information (ou minimisée) sur les risques, incidents à répet…
    et cerise sur la poudrière… on a même plus les sirènes qui sonnent 1er mercredi
    de mois… (en tout cas sur Paris)

    empoisonnés ns sommes par le nucléar, les médocs, les transgéniques, les ogm, LES pollutions diverses, les vaccins, la bouffe industrielle et LES MENSONGES

    bref à petit feu ils ns tuent en oubliant pas au passage de rafler notre fric

    .

  2. Beaucoup de bla-bla de la part notamment de certaines ONG qui ne sont que des instruments du pouvoir, pendant ce temps on continue de plus belle le nucléaire sans même s’inquiéter réellement des dangers à venir pour les populations !
    Là c’est une réalité !
    Il serait temps de distinguer dans ce brouhaha, où en fait nous allons ?… Et que font certaines associations pour en finir avec le nucléaire ? Associations qui ressemblent (plus le temps passe) à certains syndicats proches du pouvoir qui encadrent plus les mécontentements qu’ils défendent les salariés…
    Depuis des années nous subissons toujours le même cinéma médiatique sans pour autant entrevoir la fin du nucléaire qui en tout état de cause devra trouver une solution au niveau non pas national mais international !
    La pollution radioactive n’a pas de frontières…
    On nous amuse, avec l’état financier d’EDF il serait plus raisonnable de la part du gouvernement de s’orienter définitivement vers une programmation de l’arrêt de toutes les centrales nucléaires, d’autant que la maintenance coûte chère et qu’il faudra prévoir aussi le coût des démantèlements, rien que pour les 2 réacteurs de Fessenheim un rapport avance la petite somme de 5 milliards d’euros…
    EDF ferait bien aussi, tout autant, d’arrêter la pose du compteur Linky il ferait des économies et en plus des emplois seraient sauvegardés…

    …”On doit arrêter progressivement l’énergie nucléaire mais s’en donner les moyens est incompatible avec la construction de nouveaux réacteurs comme l’EPR de Flamanville ???…tout comme la promotion de véhicules électriques est incompatible avec l’arrêt des centrales nucléaires, c’est le temps d’orientations complètement folles.
    Sans oublier que l’EPR s’avère être ruineux et dangereux (les défauts constatés avant sa mise en service ne sont pas pris en considération apparemment) le calva sera pétillant dans les années à venir.
     
    Mais revenons, plus sérieusement, à l’accident de Tchernobyl et concluons que ce dernier n’a pas été compris comme un avertissement, pas plus que les accidents des réacteurs de Fukushima Daïchi.” Extrait du communiqué de l’APRI du 26/4/2016

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