Quinoa: le bio-piratage au cœur de l’Anjou…

Quand on parle de bio, de quoi s’agit il exactement? Bio signifie vie, et ce devrait être le modus opérandi de toutes cultures, puisque avant la prolifération des pesticides et autres “activateurs” de croissance, les paysans ne produisaient que de cette manière naturelle ancestrale. Ces mêmes paysans sélectionnaient les meilleures graines pour resemer, ce qui à présent leur est interdit, puisque des firmes, s’arrogent le droit de manipuler et breveter, donc de rendre payant, ce qui nourrit le monde depuis toujours. Les graines sont le patrimoine de l’humanité, et il devrait être interdit de breveter le vivant. C’est ce qui arrive au quinoa, graine connue depuis la nuit des temps. L’association Kokopelli qui se bat contre ces pratiques, par la plume de son président D.Guillet, nous informe sur les pratiques peu scrupuleuses de ces “paysans” en cravates et costumes, qui cultivent ce qu’ils connaissent le mieux… le fric, dans leurs luxueux bureaux climatisés. Pour équilibrer le débat, en fin d’article, lisez le sujet d’une ingénieur agronome, sur le quinoa en Anjou.

RESUMÉ

Quinoa Faro

C’est cette année, en 2016, qu’expire le premier brevet déposé, en 2001, sur une variété de quinoa, dénommée “Baer” par le semencier Erik von Baer au Chili.  Aujourd’hui, il existe une petite trentaine de quinoas brevetées, de par le monde, dont une dizaine par la Hollande. Jason Abbott a breveté, lui-même, la variété “Jessie”, en 2013, en France, aux USA…

Les variétés de quinoa “sélectionnées et brevetées” par l’Université de Wageningen, et dont les licences sont exploitées par Jason Abbott, sont sujettes au paiement de royalties en Europe, aux USA… et au Chili. Pourquoi au Chili? Parce que l’Université de Wageningen y travaille en étroite collaboration avec Nestlé/Chili au centre de l’INIA à La Platina.  Et il n’est pas qu’au Chili, d’ailleurs, où l’Université de Wageningen soit en partenariat avec Nestlé. 

Avec la Quinoa de l’Anjou, nous sommes au coeur du bio-piratage le plus flagrant. Les variétés de quinoa de l’Université de Wageningen sont, au mieux, et tout simplement, des variétés Chiliennes et Boliviennes et, au pire, les mêmes variétés bricolées par mutagenèse.

En Europe, il semblerait que le consommateur bio ait le choix entre, d’une part, la quinoa bio non-équitable du Pérou et de la Bolivie (qui est polie) et, d’autre part, la quinoa bio de l’Anjou (qui n’est pas polie) brevetée par l’Université de Wageningen en partenariat avec la multinationale criminelle Nestlé.

Les Quinoas de Terre de Semences dans l’Allier en 1994

Img/ethnolatin.com

En 1984, Dave Cusack, le politologue US qui contribua énormément à l’introduction de la culture de la quinoa au Colorado, fut froidement assassiné par la CIA, dans les ruines de Tiahuanaco en Bolivie, alors qu’il préparait un ouvrage sur le coup d’état de 1973 à l’encontre du Président Allende – ce même président qui, depuis 1970, avait tout fait pour relancer, au Chili, la culture traditionnelle de la quinoa, “Chisiya Mama”, la Mère des Grains pour les Peuples Indigènes de l’altiplano Andin. 

C’est ce que j’évoquais, en 1994, dans le tout premier catalogue de semences bios de Terre de Semences [15], l’un des deux ancêtres de l’Association Kokopelli, qui proposait alors dix variétés traditionnelles de quinoas: “Isluga”, “Cochabamba”, “Linares”, “Llico”, “Temuco”, “Tunari”, “Real”, etc, qui toutes provenaient du Chili, à l’exception de “Cochabamba” et de “Real”, provenant de Bolivie. Sept de ces variétés sont toujours distribuées, aujourd’hui, par Kokopelli. [14] En 1993/1994, Terre de Semences et le Jardin Botanique de la Mhotte (l’autre ancêtre de l’Association Kokopelli), cultivèrent dans l’Allier – et pour la première fois en France, en bio – une diversité d’une vingtaine de variétés traditionnelles de quinoas. Durant cette même période, les premiers essais en agriculture chimique furent réalisés, dans l’Allier également, dans le cadre d’un programme de l’UNIP (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines). L’Angleterre, quant à elle, avait déjà lancé des essais agricoles avec la quinoa, depuis 1982, dans le but de nourrir le gibier à l’automne. Des essais sans doute discrets car Nestlé, la multinationale criminelle de l’alimentaire, possédait déjà le contrôle incontestable de la quinoa planétaire et n’avait jamais encouragé sa culture Européenne.

Les mensonges de Didier Perréol, le pape de la quinoa bio

C’est à cette époque que la société Euro-Nat de Didier Perréol prit son essor, et le leadership, dans le secteur de la distribution de quinoa bio (avec sa marque Priméal), et à cette époque, également, que le même Perréol commença à décourager les paysans bios Français de cultiver de la quinoa en prétendant, effrontément, que la quinoa ne pouvait pas pousser en France – alors qu’il venait justement d’utiliser mes  photos de quinoas, cultivées au Jardin Botanique de la Mhotte, pour sa propre communication de marketing! Ce sont les paysans bios découragés qui me téléphonaient pour s’enquérir de la vérité “agronomique” de cette espèce alimentaire Andine très riche en protéines. Les élucubrations de Perréol ne s’arrêtaient pas là puisqu’il surfait sur le très célèbre ballon de baudruche du “commerce équitable” en prétendant que sa quinoa bio permettait aux paysans Boliviens et Péruviens d’arrêter de cultiver de la coca et de se recycler dans l’agriculture bio “équitable” – équitable à la mode de l’Industrie Bio, s’entend.

Premièrement, de quoi se mêlent les Occidentaux d’empêcher les Peuples Andins de cultiver leur coca médicinale et multimillénaire? Secondement, l’argument de Perréol était de la pure intoxication publicitaire car sa quinoa “Real” était cultivée, et est encore cultivée, sur l’altiplano froid tandis que la coca, “Mama Inala”, (Erythroxylum coca) pousse naturellement – sans doute depuis des millions d’années – dans des régions subtropicales chaudes à 2500/2700 mètres d’altitude.

Didier Perréol est le président du Syndicat Synabio (Syndicat national des transformateurs de produits naturels et de culture biologique), un syndicat regroupant du bio et du non-bio, et il est également – pour un second mandat – le président de l’Agence Bio en France. Cette Agence Bio est, en fait, l’Industrie Bio, donc l’Industrie, qui génère des bénéfices énormes en pillant les pays du Tiers-Monde (les pays “émergeant” dans la voie de l’Occidentalisation) de leur précieuse bio-masse, soit sous forme d’intrants pour la fertilité des sols bios Français, soit sous forme de produits alimentaires bios pour la consommation humaine ou animale. L’Afrique, l’Asie du sud-est, l’Europe de l’est et les Amériques Latines sont aux pieds de l’Industrie Bio – sous tous aspects. La France est le pays le plus toxique d’Europe: elle a réussi à transformer l’intégralité de son territoire en vaste poubelle agrochimique et nucléaire et la croissance de l’Industrie Bio est fulgurante – de par les angoisses métaphysiques de la classe moyenne.

Aujourd’hui, Perréol a regroupé ses neuf sociétés dans son groupe Ekibio dont il est le président. Ekibio a été racheté par la société Léa Nature de l’entrepreneur Flamand très entreprenant, Charles Kloboukoff, qui a acquis récemment une pléthore de sociétés bios et non bios. Charles Kloboukoff est un idéaliste dont la mission auto-proclamée est de racheter des sociétés bios avant que les Fonds de Pension US ne les rachètent! Au printemps 2016, il n’a pas pu ajouter la société Celnat, au palmarès de chasse de sa Holding “Compagnie Biodiversité”, car la famille Celle, propriétaire de Celnat, a préféré se laisser racheter par la multinationale Ebro – qui possède les Pâtes Panzani – pour 26 millions d’euros. 

La société Euro-Nat a bâti sa prospérité-quinoa, en quasi-monopole pendant une vingtaine d’années dans toute l’Europe, sur l’exploitation éhontée des paysans de l’altiplano Bolivien et Péruvien. J’ai nourri tous mes enfants à la quinoa bio jusqu’au jour où un agronome Français – un ami de Pierre Rabhi, l’un de nos vice-présidents depuis 1999 – m’invita à donner des ateliers sur la production de semences à San Cristobal de las Casas, dans le Chiapas au Mexique, en 2005. Lorsqu’il m’éclaira sur le scandale de la quinoa bio non équitable – car il avait travaillé au Pérou – je commençai alors à dénoncer cet état de fait et à boycotter l’usage de la quinoa dans notre famille. Ces toutes dernières années, de nombreux articles se sont fait l’écho de l’exploitation des paysans producteurs de quinoa, sur l’altiplano Andin. En 2012, au Pérou, alors que nous y passions 7 mois pour préparer le festival Kokopelli-Pachamama, le prix de la quinoa bio était supérieur à celui pratiqué en France ou aux USA.

Les Quinoas brevetées, et sous licences, d’AbbottAgra

L’absence de quinoa cultivée en France (sur le plan des grandes cultures, du moins, car Kokopelli, à la suite de Terre de Semences, a distribué des variétés de quinoa aux jardiniers depuis 1994) a perduré jusqu’en 1998/1999 lorsque des paysans ont commencé à cultiver une centaine d’hectares en Anjou. En mars 2013, un agriculteur  bio Français contacta Kokopelli pour s’enquérir de conseils juridiques. Il s’était mis à cultiver de la quinoa (avec une souche achetée dans une Biocoop) et à la revendre jusqu’au jour où Jason Abbott vint frapper à sa porte pour lui réclamer des royalties sur la variété brevetée de quinoa qu’il cultivait – en toute illégalité. De par la restructuration totale de Kokopelli en 2013, nous n’avions pas pu communiquer sur cette problématique. A la mi-avril 2016, un agriculteur bio Belge me téléphona pour s’enquérir de variétés de quinoas chez Kokopelli parce qu’il ne pouvait pas semer 50 hectares de quinoa car son associé était parti, non pas avec la caisse, mais avec les graines – à savoir avec les “droits” pour la Belgique des mêmes variétés brevetées en France. Cette seconde requête raviva mon intérêt pour ce cas avéré de bio-piratage aux dépens des Peuples Indigènes de l’Amérique du sud.

Les mensonges de Didier Perréol, dans les années 90, ont découragé les paysans bios de développer la quinoa en France – et donc de travailler eux-mêmes sur la sélection variétale – et ces mensonges ont laissé le terrain libre de droits de la quinoa se faire pirater, et breveter, par des opportunistes. C’est ainsi que Jason Abbott, un ancien de Vilmorin/Limagrain, créa sa société AbbottAgra, en 2008, pour faire cultiver de la quinoa sous licence – à savoir la licence qu’il obtint de l’Université de Wageningen pour trois variétés de quinoa brevetées: « Le responsable du programme de recherche, Robert Van Loo, avait remis le projet au placard. J’ai obtenu une licence pour utiliser les variétés Atlas, Pasto et Riobamba. » [4] Selon l’Université de Wageningen, c’est en 2007 que Jason Abbott obtint la licence de leurs trois variétés brevetées. [5] La variété Atlas a été brevetée en 1997; la variété Pasto a été brevetée en 2005 et une seconde fois en 2007; et la variété Riobamba a été brevetée en 2005 et une seconde fois en 2008. Il n’apparaît nulle part évident que l’Université de Wageningen aurait remisé au placard son projet quinoa – d’autant plus que cette université vient de communiquer, en 2014, sur sa “nouvelle” quinoa résistante au sel et destinée à la Chine. [6] (un cas avéré de bio-piratage de plus car les quinoas résistantes à la salinité existent, depuis l’aube des temps agricoles, en Bolivie!!).…/….

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Auteur Dominique Guillet pour Kokopelli

Crédit image: Wikiagri.fr qui propose un article de Lysiak Opaline sur le sujet:

Le quinoa en Anjou, histoire d’une implantation

L’article proposé est sous la responsabilité de l’auteur.

Volti

25 Commentaires

  1. Bonjour les ME,

    Breveter la Nature… C’est très “Homme Moderne”. Vivement le jour où la connerie humaine sera breveté, la personne qui détiendra le brevet sera très vite milliardaire!

    Les Saprophytes sont-ils brevetés???

  2. Voilà bien le genre de truc qui me fait grincer des dents. Car le Quinoa chez les Vegan que nous sommes est un incontournable, il fait partie des fameux super aliments. Le Quinoa est une pseudo céréale il fait partie de la famille des graines et contient un taux de protéine non négligeable ce qui la rend intéressant pour nous. Mais ce n’est pas tout il contient aussi des acides gras polyinsaturés à comparaison comme l’huile d’olive donc riche en omega 3. Il est aussi riche en fibre et contient des Antioxydants et isoflavones.

    Sont profil protéinique est assez élever, sont profil biologique est complet, c’est à dire qu’il contient tout les acides aminés dont l’organisme à besoin pour réparé les tissus musculaires abimés, les cheveux, les ongles, cartilages, os et organes et cerveau. C’est donc d’acides aminés essentiels qu’il s’agit dont l’organisme ne peut les fabriqués seul. Je citerai la cystine, l’arginine, l’histidine et l’isoleucine. On y trouve aussi de la prolamines (sorte de protéines plutôt rare).

    En sel minéraux on trouve du manganèse, du cuivre, phosphore, magnésium du zinc et vitamine B2.

    Pour les glucides, ils s’agit bien entendu d’une digestion lente. Il contient plus 75 gr de glucide pour 100 gr ce qui est intéressant pour les sportifs.

    le Quinoa est garanti sans gluten.

    Personnellement on se fourni en Quinoa via le circuit du commerce équitable, il vient d’équateur ce qui nous garanti de ne pas participer à cette mascarade décrit dans l’article.

    Quelques recettes : http://www.cuisineaz.com/recettes/recherche_v2.aspx?recherche=quinoa

    Texte Orné

    • Les vertus du quinoa sont très bien connues, ce dont il est question, ce sont les brevets qui dépossèdent ceux qui le cultivent depuis des lustres d’un juste revenu. Avec le boom de la consommation en Europe, il est moins cher ici que dans le pays d’origine, il y a un sacré problème là.. 🙁

    • “…on se fourni en Quinoa via le circuit du commerce équitable, il vient d’équateur ce qui nous garanti de ne pas participer à cette mascarade décrit dans l’article.”

      C’est une blague?
      Tu as lu l’article, il dénonce pourtant cette mascarade qu’est le commerce dit équitable ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  3. Alors que les usa exportent des céréales OGM, la Russie exporte plus de produits mais en bio.

    http://reseauinternational.net/la-russie-se-lance-maintenant-dans-sa-revolution-du-bio/

  4. M’en fous !

    Mes boutures de Goji (Lycium barbarum) sont superbes…

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    • Veinard ! j’aurais bien aimé pouvoir en faire pousser aussi, mais en montagne à 1100 mètres ! les arbustes auraient gelé comme mon forsythia cette nuit ! heureusement les fleurs des pruniers ont tenu le coup.

      • Mais si, tu peux.
        Ça résistent très bien aux geler.
        Par contre, sol drainant obligatoire.
        J’en ai trois qui ont parfaitement résisté à du moins 15°!
        …Mais faut pas s’attendre à de forte production dans notre pays.

    • Pourquoi tu comptes remplacer les céréales avec ça ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

      • Pas les remplacer, mais faire un complément.

        Vive la biodiversité.

        Tant dans les biotopes, que dans l’assiette.

        Et pour les céréales, j’ai mes semences de blé et de maïs…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

        Sans parler de toutes les autres dans ma “boite à graines”… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

        • si t’est encore la.
          T’est un vrais fermier/paysan ?
          Tu as tuer le cochon ,tu as fait du boudin avec le sang ?
          Tu as entendus son couinement de peur?
          bisous
          l’autre m’a énervé
          bisous
          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

        • BIO OU PAS,
          ils me font chier avec leurs conseils ; manger 5 fruits et légumes par jour, ils me font marrer… Moi, à la troisième pastèque, je cale

          Alors manger une courge, une citrouille un pâtisson, un potimarron et une pasteque au dessert…… La boule vanille bourbon optionnelle reste dans l’assiette.

          • Chier de la merde en +
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

          • Bonsoir Thierry 🙂

            Il n’a jamais été dis que on devais les manger d’un coup les 5 fruits et légumes. Ce serait même contreproductif et pas très salutaire. Par contre accompagner trois grands repas plus deux collations avec fruits et légumes, là cela devient intéressant.

            Remarque pour le repas du soir il est judicieux de supprimer tout féculents et grosse source de glucides au profit d’un légume vert pour accompagner sa viande ou poisson ou volaille, je parle ici bien sûr pour les régimes omnivores. Pourquoi ? Parce que à une heure tardive, il est inutile d’ingérer autant d’énergie et calorie qui ne sera pas utiliser dans les mitochondries et ira se stoker dans les tissus adipeux. Donc juste une grande salade assaisonnée ou encore des brocolis.

            Akasha.

            Akasha.

          • Bio ou pas ?!?

            Je suis scandalisé que l’on incite à manger 5 fruits et légumes par jour sans préciser des produits BIO !!?!!!!!!

            Ninportnawak de conseiller de manger des produits qui contiennent autant de merde….

            Le saviez-vous qu’une pomme peut subir jusqu’à 33 traitements ?? Hein !!!

            Le saviez-vous qu’une pomme bio dans le commerce subi 5 traitements bio et 1 non-bio ??? Hein !! Vous ne le saviez pas !!! Mais toléré par nos gouvernements…..

            Pssst…. un petit conseil…. ne mangez JAMAIS la partie de la pomme où il y a la queue…. tous se fou là et c’est hyper concentré en pesticide…
            A+
            ABE

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