France: la fermeture de 16 000 lits dans les hôpitaux va les couler encore plus…

C’est la logique de nos dirigeants, et plus particulièrement celle de Marisol Touraine dans le cas présent qui a deux buts principaux, faire passer sa loi toxique qui transformera complètement la médecine en cash-machine, et couler les hôpitaux français, même si pour ce dernier point, cela n’est pas ouvertement avoué.

16 000 lits en moins, cela représente moins de profits pour les hôpitaux déjà endettés, et si moins d’argent rentre, alors cela sera plus de dettes, et plus de licenciements, logique.

reforme-hopital-public

Dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, le gouvernement a demandé aux hôpitaux de réaliser 3 milliards d’euros d’économies en trois ans, de 2015 à 2017. Via la ministre de la Santé, il a même fixé l’objectif de supprimer 10 % des lits en chirurgie et médecine actuellement disponibles, portant donc à près de 16.000 la coupe à effectuer.

Sur le terrain, cette réforme nécessaire – les hôpitaux ont accumulé plus de 11 milliards de déficit – passe difficilement. Les professionnels insistent sur le fait que, contrairement à ce qu’affirme Marisol Touraine, de telles restructurations ne pourront pas se faire sans toucher aux effectifs et à la masse salariale – qui représente 65 % du budget total – des établissements hospitaliers. Source+carte sur Le Figaro

La loi Touraine est dénoncée de longue date déjà par le cancérologue-pédiatre Nicole Delépine aujourd’hui à la retraite, et fais partie d’un ensemble de dérégulations massives avec les lois Macron1 et Macron2 (loi El Khomri), tellement dangereuses et nocives pour ce qu’est la France et ses acquis que systématiquement, elles nous sont imposées, rappelez-vous que Valls n’hésite plus à sortir le 49.3 pour faire passer les lois sans le moindre vote.

Le point commun entre toutes, hormis le fait que cela soit des trahisons, c’est qu’elles préparent le terrain pour la mise en place du TAFTA en France, le pays ne deviendra plus qu’une région de l’Europe, l’Europe la marionnette des États-Unis.

Car si réellement Marisol Touraine voulait réduire l’endettement des hôpitaux, il y aurait moyen, en exonérant les hôpitaux du remboursement des emprunts toxiques qui ne sont qu’une gigantesque arnaque reconnue comme étant illégale, et profitant avant tout à des banques étrangères. Ces emprunts toxiques font partie intégrante d’un vaste système de fuite de capitaux du pays, une fraude, et l’ensemble des hôpitaux français sont concernés. Le but est au final est soit de privatiser les hôpitaux comme le redoute Grimaldi, professeur émérite au CHU Pitié Salpêtrière à Paris, soit de confier leur gestion à des groupes privés au risque de voir les bénéfices partir dans des paradis fiscaux. Mais la finalité reste la même: cela sera des plans sociaux pour “plus d’économies” et surtout de profits, des accords commerciaux de mis en place pour une “américanisation” du système.

La catastrophe n’en est qu’à ses prémices, mais indéniablement, tous les outils sont en place pour que la santé en France soit privatisée et rapporte un maximum. Quant à votre santé….Tant que vous payez….

Benji

10 Commentaires

  1. Ah il est beau le système de santé en France !!

    Après les sans-dents, les sans-soins …

    Tagada-soins-soins …

    Mais que faire ? on se sent complètement démuni

  2. La France va finir comme la Grèce, voyez par vous même, la Grèce est l’exemple même de ce que l’on veut nous imposer .

    La destruction accélérée de l’État grec.

    La stratégie du choc a conduit, en moins de cinq ans, au démantèlement de fait du droit du travail et du salaire minimum, au licenciement de milliers de fonctionnaires, à la baisse de 30 à 40% des pensions et salaires, à la réduction dans des proportions similaires ou supérieures de toutes les indemnités sociales (chômage, handicap, etc.), au démantèlement du système de santé publique (disparition de plus de 40% des lits, fermeture de dizaines d’hôpitaux, ceux qui subsistent sont hors d’état de fonctionner normalement), à la mise en vente – à prix cassé et à des intérêts étrangers – des infrastructures et services publics, à la liquidation d’un tiers de l’enseignement supérieur et à la privatisation d’un autre tiers, le chômage est supérieur à ce qu’il fut aux États-Unis au pire de la grande dépression, avec une baisse récente due à l’accélération de l’émigration des plus qualifiés; la pauvreté a explosé, un Grec sur trois n’a plus de couverture maladie,

    On ne compte plus les faillites et les fermetures de commerces, le patrimoine archéologique est mis en danger par les suppressions de postes (vols dans les musées, fouilles sauvages…), des écoles ne sont plus chauffées en hiver et nombre de particuliers sont contraints de recourir à des chauffages de fortune au bois, etc…

    https://www.herodote.net/La_Grece_un_pays_en_detresse-article-1489.php

  3. Toujours la même erreur d’analyse.

    Cette mesure ne provoquera pas « plus de dette » car beaucoup d’hôpitaux sont déjà au taqué, en ayant pété au-dessus de leurshttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif…moyens.
    Non, seul l’inverse peut maintenant se produire, le dégraissage, ou….la liquidation!

    L’accès au Crédit-Remboursable(à taux raisonnable) se tarit.
    Les préteurs croient de moins en moins en notre capacité de remboursement.
    Conséquence, nos hôpitaux ne peuvent plus assurer leurs trains de vie, bien au dessus de leurs moyens.

    …simple , non ?

    La solution serait peut-être, de réserver exclusivement nos lits pour les non-autochtones. Car, eux sont une chance pour nous.
    …..Ainsi, encore plus, le monde entier nous enviera** notre magnifique système de santé.

    **) Ou au choix : « envahira ».…

    Amen.

  4. Un peu d’ethymologie:

    “Hôpital” vient de “hospice”, signifiant :
    -” Maison d’accueil pour les personnes très âgées et les démunies.”

    sourse: http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/hospice/

    ….Que c’est beau le socialo-capitalisme en action!

  5. Quand mes enfants étaient jeunes et que nous avions besoin d’une opération, je préférais mener le malade dans une clinique privée qu’à l’hôpital, c’était beaucoup moins cher, à l’époque, et les soins étaient de qualité.
    Nous n’avons jamais eu de mutuelle, je n’en ai toujours pas, et les frais n’étaient pas totalement remboursés par la sécu, mais malgré tout, n’étant vraiment pas riches, cela était à notre portée, l’hôpital non !

  6. Cette infamie est liée au TISA, petit frere du TAFTA.

    Mais il y a ceci également. Ce reportage ne sera pas diffusé. Donc diffusons.

    http://reseauinternational.net/entretien-avec-le-professeur-henri-joyeux/

Les commentaires sont clos.