Dossier de presse: TAFTA, filière viande française et Mercosur…

On ne cesse de dénoncer, le danger de ce traité transatlantique TTIP/TAFTA. L’interprofessionnelle bétail et viande INTERBEV, a édité un dossier de presse, sur ce qui attend les éleveurs français qui, malgré la règlementation drastique française, qui est des plus contraignante, n’est pas à l’abri des scandales mis à jour par des associations de défenses des animaux, où des associations de consommateurs. Évidemment, le tableau est  enjolivé ne parlant pas de ces scandales, mais je vous conseille de lire le pdf en entier, car si nous avons à nous inquiéter, pour ce que nous mettons dans nos assiettes, ce n’est rien en comparaison de ce qu’il va y avoir…. Bon appétit ou bonne chance ?.

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3 – 4L’élevage bovin sur le continent américain : LA RENTABILITÉ poussée à l’extrême au détriment de l’hygiène, de l’environnement et du bien-être animal
ZOOM sur… Les Etats-Unis : un recours systématique aux « feedlots »
En France : une production animale raisonnée
5 – 6 En France : DES COÛTS DE PRODUCTION de viande bovine
bien supérieurs à ceux des élevages américains. Plusieurs causes expliquent cette situation – Quelques chiffres évocateurs
ZOOM sur… Le coût de la main-d’oeuvre, au cœur du différentiel de compétitivité entre la France et les États-Unis / le Mercosur
7 – 8 RÉGLEMENTATION SANITAIRE : aux États-Unis comme au Brésil, une traçabilité facultative, un recours massif aux farines animales et aux antibiotiques !
Une traçabilité des viandes quasi inexistante sur le continent américain

Un principe de précaution très peu rigoureux ZOOM sur… L’alimentation animale : des pratiques opposées, d’un côté et de l’autre de l’océan Atlantique
9 – 10 BIEN-ÊTRE ANIMAL : une considération mineure, pour les producteurs américains. Aucune loi pour la protection des animaux d’élevage sur le continent américain. Des impacts désastreux sur le plan du bien-être animal
ZOOM sur… Les principales obligations réglementaires appliquées par les professionnels de la filière viande bovine française.
11 – 12 ENVIRONNEMENT : des impacts et obligations réglementaires
sans commune mesure d’un côté et de l’autre de l’Atlantique
Aux États-Unis : une sur-concentration des animaux à l’origine de divers problèmes environnementaux.
Au Brésil : un élevage bovin responsable de 80 % de la destruction de la forêt amazonienne et très fortement émetteur en GES ZOOM sur… Les réglementations environnementales s’appliquant aux éleveurs français
13 – 14 EN CONCLUSION… Quelles conséquences de telles importations de viandes
bovines américaines, sur le plan économique et social en France ? Une situation de concurrence déloyale insoutenable pour l’ensemble des professionnels de la filière viande bovine française. Plusieurs milliers d’emplois en danger… pourtant garants de l’animation des territoires ruraux
ZOOM sur… Quel impact réel sur le marché de la viande bovine européenne

L’élevage bovin sur le continent américain :

LA RENTABILITÉ poussée à l’extrême au détriment de l’hygiène, de l’environnement et du bien-être animal.
Avec 91 millions de têtes de bovins, les États-Unis demeurent le premier producteur
mondial de viande bovine. Avec le Canada, ils exportent près de 20 % des volumes de viande bovine échangés dans le monde.
Le Brésil, membre du Mercosur, est le premier exportateur mondial de viande bovine avec plus de 1,3 million de tonnes équivalent carcasse en 2011, soit plus de 16 % des échanges.
Si les deux systèmes d’élevage présentent des différences (systèmes de finition ou d’engraissement très intensifs aux États-Unis et plutôt extensifs au Brésil, bien que la grande majorité des bovins brésiliens destinés à l’export soient engraissés en feedlots), ils se caractérisent tous deux par des réglementations très souples sur le plan sanitaire, social (coût du travail), environnemental, du bien-être animal…, rendant leurs productions extrêmement compétitives.

Aux États-Unis : un recours systématique aux « feedlots »
Selon l’USDA (United States Department of Agriculture), le ministère de l’Agriculture des États-Unis, 2/3 des bovins américains sont engraissés au sein de « feedlots » – des parcs d’engraissement très intensifs – contenant plus de 8 000 bovins, tandis que les feedlots de plus de 32 000 bovins représentent 39 % de la production.
Ces parcs d’engraissement, qui peuvent contenir jusqu’à 100 000 bêtes,
sont souvent liés à de grands groupes industriels, tels que des abattoirs, ou à des usines d’éthanol, qui écoulent ainsi leurs sous-produits.
Ils se caractérisent par :
– Des espaces artificiels de production réduits et surchargés, pour un niveau de rendement maximum.
– Une alimentation sans herbe, à base de maïs OGM et de ce que les Américains
nomment la « technologie », c’est-à-dire des additifs alimentaires utilisés comme activateurs de croissance : œstrogènes, androgènes, somatotropine, tétracyclines, ionophores ou encore stéroïdes.
– Une mécanisation importante pour réduire les coûts de main-d’œuvre.
– Une réglementation relative au bien-être animal et à la protection de l’environnement peu contraignante.
Pour compenser ce manque de soins au niveau de l’élevage, les abattoirs américains ont développé une pratique curative basée sur un « douchage » des carcasses aux substances chimiques.
En France : une production animale herbivore raisonnée et liée au sol
➥ 90 % des aliments du troupeau sont produits sur l’exploitation, 80 % de la ration de base est composée d’herbe, sous forme pâturée ou de foin, accompagnée de maïs et de tourteaux.
➥ Les exploitations d’élevage dit « intensif » (engraissement de jeunes bovins)
comportent en moyenne entre 60 et 200 bovins.
➥ Les opérateurs sont soumis à la réglementation sanitaire la plus stricte au monde :
– Une réglementation « nécessaire » pour protéger le consommateur (traçabilité, interdiction des hormones, des OGM…), assurer un certain niveau de bien-être à l’animal et contribuer au respect de l’environnement : traçabilité individuelle obligatoire (identification de chaque bovin et notification de chacun de ses mouvements, du lieu de naissance jusqu’à l’abattoir, interdiction totale des farines
animales, des hormones et des antibiotiques utilisés comme facteurs de croissance,
liste détaillée des MRS (Matériels à Risques Spécifiés).
– Une réglementation « contraignante » (tests ESB systématiques, par exemple, alors que la Commission européenne a levé cette obligation depuis le 1er janvier 2013) qui freine la compétitivité des entreprises et les placent à des niveaux de déséquilibre aux niveaux européen et international.
➥ Ainsi qu’à de nombreuses obligations sur les plans du bien-être animal
(soin et confort des animaux sur l’exploitation et pendant le transport, notamment) et environnemental(stockage et épandage des fumiers et lisiers, mises aux normes des bâtiments, écoconditionnalité de la PAC).
➥ L’élevage bovin reste une activité économique et sociale majeure qui contribue directement à l’aménagement et l’animation des territoires ruraux. Il est également le seul garant de l’entretien des paysages (13 millions d’hectares de prairies et parcours montagneux sont entretenus par les ruminants) et participe à la préservation de la biodiversité.
Une traçabilité des viandes quasi inexistante sur le continent américain…/…
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L’alimentation animale : des pratiques opposées, d’un côté et de l’autre de l’océan Atlantique
1 – Les hormones, largement utilisées aux États-Unis, ainsi que l’intégralité
des antibiotiques utilisés comme facteurs de croissance par les producteurs
américains et brésiliens, sont interdits en Europe, car liés à un risque sanitaire réel (anti-biorésistance, résidus dans les viandes…)*.
2 – Les États-Unis n’ont pas proscrit, dans l’alimentation bovine, les farines de sang
(y compris de ruminants), les farines de monogastriques (porcs et volailles) et les litières de volaille, alors que l’ensemble de ces produits, considérés comme risqués au regard de l’ESB ou d’autres maladies infectieuses, sont rigoureusement interdits dans l’alimentation des bovins en Union européenne.
3 – Les rations typiques des feedlots américains sont composées à plus de 80 % de maïs et soja OGM, contre moins de 5 % dans les rations des jeunes bovins à l’engraissement en France (à noter : « alimentation animale à base d’OGM » ne signifie en aucun cas « viande OGM »).
En France, la ration typique d’un jeune bovin en phase d’engraissement contient plus de 70 % de fourrages et de céréales produites sur l’exploitation (autonomie fourragère) ou de coproduits de la région (ex : pulpes de betterave), exempts d’OGM car produits dans l’UE.*
Il est important de noter que les filières « sans hormone » ouvrant la voie aux
exportations de viandes américaines vers l’Union européenne, n’interdisent pas
l’administration d’antibiotiques comme facteurs de croissance.
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Contacts presse :
BGC Toscane pour INTERBEV :
Ariane Papon – Sarah Vinot  – contact@bgctoscane.com
INTERBEV :
Cécile Lardillon  – c.lardillon@interbev.asso.fr
Volti

4 Commentaires

  1. si nous TOUS habitants sur le sol des FRANCS on achetait DES PRODUITS DE CHEZ NOUS
    et PAS QUE LA VIANDE IL Y AURAIT PAS DE CONCURRENCE

    mais quand je vois que des KONNARDS s’inscrivent sur AMAZONARD (détruisant les petits
    commerces…. )
    pour acheter loin et vite sans bouger leur cul + rien de m’étonne même pas les KONNARDS
    qui vont bientôt se réveiller et chialer

    NOTA J’ECRIS GROS BIEN DISTINGUER LES MOTS QUE JE VEUX SOULIGNER

  2. je ne vois qu’une solution : ne plus manger de viande d’où qu’elle vienne, sauf si on connaît un petit paysan, que l’on sait comment il élève veau, vache, cochon, mouton et volaille, lapin, et qu’il les tue lui-même. Mais pour la majorité de ces bêtes ce n’est pas permis.
    Et puis flûte on peut se passer de viande ! alors si certains continuent à en vouloir dans leur assiette ils n’ont qu’à prendre leurs responsabilités et ne pas pleurnicher sur la qualité, le coût, et les maladies qui s’en suivront et qui ont déjà bien commencé. Personne ne les oblige à en consommer.

    • Eh bien voilà, je suis entièrement d’accord, on peux se passer de viande c’est prouvé. Cela fait partie de notre évolution normale, l’homme évolue sans cesse pour s’adapter aux nouvelles contraintes auxquels il doit faire face. On dois s’adapter à notre planète et non l’inverse, on a beaucoup détruit en peu de temps sur notre planète, c’est donc à nous de répondre aux nouvelles contraintes que nous avons nous même créé !

      Akasha.

  3. Tout à fait d’accord avec cela ; On peut se passer de manger de la viande… D’ailleurs, ça devient un produit de luxe même si c’est aussi de plus en plus dégueu. Mais perso, ce qui m’angoisse, mais vraiment, c’est le forcing pour nous faire bouffer le bison futé qu’avait mis STOP TAFTA en illustration d’un de ses billets ; https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/02/24/bison-fute-arrive-dans-nos-assiettes/

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