Petit rappel des textes en vigueur pour ceux en qui nous sommes censés faire confiance

Il y a 3 grandes professions auxquelles nous sommes censés avoir confiance, malheureusement, cette confiance se perd, est parfois trahie de la plus belle manière, et un petit rappel à l’ensemble de ceux qui non seulement ne méritent plus aucun respect, et qui devraient plutôt répondre de leurs actes et abus devant des tribunaux! Il y en a toujours pour faire honte à leur profession, alors qu’ils sont censés être des modèles pour l’ensemble des citoyens!

Marianne

Premier texte, et pas des moindres, le serment d’Hippocrate, pour les médecins qui ont décidé que l’argent passait avant la santé de ses patients, pour ceux qui se sont vendu plus ou moins consciemment aux labos plutôt qu’à la médecine, pour ceux qui multiplient les dessous de table (dont certains chirurgiens) pour accepter de soigner leurs prochains, ceux qui acceptent d’orienter les rapports médicaux en fonctions de qui paie.

Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services  qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.

 

Source: Conseil-national.medecin.fr

Second texte, la charte d’éthique professionnelle des journalistes car certains d’entre-eux pensent que le journalisme se limite à raconter les frasques sexuelles de quelques célébrités, même si tout est faux. D’autres arrangent les informations à leurs propres sauces, suivant les intérêts et la géopolitique du moment, capables de dire n’importe quoi sur certains personnalités n oubliant les grandes lignes, celles qui sont les plus importantes. Combien de ces journalistes ont peur des vérités, et ne servent que les intérêts de ceux qui dirigent l’information? Beaucoup trop…

Il s’agit ici de la dernière version de la Charte de déontologie, fondatrice de la profession, adoptée par le Comité national en mars 2011, pour le 93e anniversaire du SNJ.

Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre.

Ces principes et les règles éthiques ci-après engagent chaque journaliste, quelles que soient sa fonction, sa responsabilité au sein de la chaîne éditoriale et la forme de presse dans laquelle il exerce.

Cependant, la responsabilité du journaliste ne peut être confondue avec celle de l’éditeur, ni dispenser ce dernier de ses propres obligations.

Le journalisme consiste à rechercher, vérifier, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualité ; il ne peut se confondre avec la communication. Son exercice demande du temps et des moyens, quel que soit le support. Il ne peut y avoir de respect des règles déontologiques sans mise en œuvre des conditions d’exercice qu’elles nécessitent.

La notion d’urgence dans la diffusion d’une information ou d’exclusivité ne doit pas l’emporter sur le sérieux de l’enquête et la vérification des sources.

La sécurité matérielle et morale est la base de l’indépendance du journaliste. Elle doit être assurée, quel que soit le contrat de travail qui le lie à l’entreprise.

L’exercice du métier à la pige bénéficie des mêmes garanties que celles dont disposent les journalistes mensualisés.

Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle, ni aux principes et règles de cette charte.

Le journaliste accomplit tous les actes de sa profession (enquête, investigations, prise d’images et de sons, etc…) librement, a accès à toutes les sources d’information concernant les faits qui conditionnent la vie publique et voit la protection du secret de ses sources garantie.

C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom :
• Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles, mêmes anonymes ;
• Respecte la dignité des personnes et la présomption d’innocence ;
• Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ;
• Exerce la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’où qu’elles viennent ;
• Dispose d’un droit de suite, qui est aussi un devoir, sur les informations qu’il diffuse et fait en sorte de rectifier rapidement toute information diffusée qui se révèlerait inexacte ;
• N’accepte en matière de déontologie et d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs ; répond devant la justice des délits prévus par la loi ;
• Défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ;
• Proscrit tout moyen déloyal et vénal pour obtenir une information. Dans le cas où sa sécurité, celle de ses sources ou la gravité des faits l’obligent à taire sa qualité de journaliste, il prévient sa hiérarchie et en donne dès que possible explication au public ;
• Ne touche pas d’argent dans un service public, une institution ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ;
• N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;
• Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication ;
• Cite les confrères dont il utilise le travail, ne commet aucun plagiat ;
• Ne sollicite pas la place d’un confrère en offrant de travailler à des conditions inférieures ;
• Garde le secret professionnel et protège les sources de ses informations ;
• Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge.

 

 

Source: Syndicat National des Journalistes

Enfin, dernier texte, la constitution d’Octobre 1958, celle de la cinquième république que chaque politicien est censé respecter depuis sa mise en place. Ils nous disent de respecter chaque loi, chaque amendement, de ne pas frauder, de ne pas faire certaines choses, mais non seulement certains se permettent le contraire, mais de plus, ils crachent ouvertement sur la constitution, un mépris qui devrait mettre fin à tout carrière! Combien sont des repris de justice pour avoir magouillé? Combien méritent la prison ferme pour certaines affaires? Combien peuvent être accusés de haute trahison? Ils sont nombreux, mais sont au dessus des lois… Depuis 1958, le cumul des mandats est interdit, combien se gavent pourtant en occupant plusieurs postes, parfois plus de 10??? Et pourtant, rien ne les arrête.

Source et textes en détail: Conseil-constitutionnel.fr
À cause d’une poignée de personnes pour lesquelles ces textes ne comptent pas, qui ont trahi leurs professions ainsi que leurs valeurs, la France traverse une crise d’une ampleur jamais égalée. Comment voulez-vous réellement que les citoyens continuent à faire confiance? Certains anonymes sont même plus honnêtes et efficaces que ces vendus diplômés pour aider sans pour autant s’enrichir.
Heureusement, il y a encore des politiciens, des médecins et des journalistes qui entretiennent les lettres de noblesse de ces professions, et que nous ne pouvons qu’encourager pour qu’un grand ménage soit effectué.

 

Benji

2 Commentaires

  1. moi j’écrirais :

    soit “en qui nous …….. avoir confiance”

    soit ” à qui nous ……… faire confiance”

    mais bon… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

  2. Excellent rappel.D’ailleurs je vais imprimer quelques exemplaires pour afficher dans un hopital et dans des cabinets.Je pense que certains docteurs ne l’ont même pas lu.D’autres l’ont oublié pour se protéger du burn-out.D’ailleurs c’est la raison pour laquelle ils ne travaillent plus les wee-kend, tard le soir, n’assure plus les urgences, ne donnent plus d’ explications, ne cherchent plus la cause…

    Les déserts médicaux ont une explication:
    Les mèdecins se regroupent dans des maison médicales pour pouvoir faire des semaines de 2 jours.donc, il faut au moins 3 ou 4 au même endroit pour faire un temps plein.De préférence, en ville bien sûr.

    La maison médicale est réalisé uniquement pour le confort des docteurs et autres.

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