Petit guide du survivaliste en 10 points

couteau suisse outil survivalisme

Suite aux déclarations d’André Blattmann, chef de l’armée suisse, la semaine dernière, focus sur le survivalisme. Ou comment se préparer à survivre à une catastrophe sociale, environnementale ou économique.

Comment survivre en cas de catastrophe? Les survivalistes donnent des clefs pour survivre.

 

  • 1. Toujours préférer les équipements mécaniques aux équipements électriques. Et si certains équipements ont malgré tout besoin de courant, penser à faire provision de piles et batteries de toutes les catégories. Un chargeur (solaire ou par dynamo) peut s’avérer utile si des piles rechargeables sont choisies.
  • 2. Stocker un maximum d’eau: l’être humain peut survivre plusieurs semaines sans manger, mais seulement trois à quatre jours au maximum sans boire. L’eau sert également à la cuisson, à la toilette,… Mais il est important de renouveler le stock régulièrement car l’eau contenue dans les bouteilles en plastique peut être altérée par des éléments du contenant.
  • 3. Si l’eau est cruciale, stocker la nourriture l’est tout autant. Il s’agit toujours de préférer les produits à longue conservation et à forte valeur nutritionnelle. Ainsi, pâtes et riz, même s’ils exigent de l’eau pour leur cuisson, sont de bons choix. Et les boites de conserves constituent un achat idéal, non seulement car la conservation et le goût des aliments sont optimaux, mais aussi car elles renferment de l’eau. Ecueil à éviter: stocker la nourriture et la laisser à l’écart; il faut toujours penser à consommer et renouveler le stock, afin que les dates de péremption soient les plus éloignées possible.
  • 4. Disposer d’un abri, d’un lieu où se sentir en sécurité, où stocker ses réserves et qui puisse être fermé de l’intérieur. Qu’il s’agisse d’un abri collectif (et la Suisse est championne dans ce domaine) ou d’un refuge personnel ou familial, il est indispensable de disposer d’un lieu  où se replier. La sûreté offerte par les anciens abris peut paraître désuète face à une attaque à l’arme nucléaire ou bactériologique, mais sa protection reste certaine face aux menaces plus conventionnelles et elle reste une garantie lors d’une tempête.
  • 5. Prévoir des vêtements de nature à faire face à toutes circonstances, chauds mais respirants. L’idéal résidant sans doute dans les tenues de randonnée et de sports outdoor. Evidemment, ces vêtements étant encombrants, il faudra les stocker avec l’eau et la nourriture.
  • 6. Prévoir un moyen de s’éclairer en cas de rupture de l’alimentation électrique. Deux écoles s’affrontent là: ceux qui privilégient les bougies, qui permettent de chauffer mais consomment l’oxygène, et ceux qui préfèrent les lampes torches, dont la lumière est directionnelle mais qui nécessite un stock important de piles. Les lampes à dynamo peuvent constituer une option également.
  • 7. Garder à portée de main une trousse de premiers secours, avec des produits et médicaments de base dont la date limite d’utilisation est la plus éloignée possible. Quelques connaissances en soins de base, voire un stage de premiers secours, sont également très utiles.
  • 8. Suivre un stage de survie. De nombreux tours operators et agences spécialisées proposent des vacances “aventures” et stages de découverte des techniques de survie. Comment se débrouiller en pleine nature, allumer un feu sans allumettes ni briquet, fabriquer un abri,… Une bonne alternative pour ceux pour qui le passage par l’armée n’a pas suffi.
  • 9. Disposer d’un maximum d’écrits sur papier, qu’il s’agisse de livres pour se distraire et s’occuper en cas d’enfermement prolongé, mais surtout de manuels et d’instructions de survie. En effet, la connexion au web pourrait être l’un des premiers éléments à être perturbé en cas de crise grave ou de catastrophe.
  • 10. Toujours prévoir un plan B, une alternative au cas où le repli ou refuge prévu initialement ne puisse être choisi. Evidemment, cette deuxième option devra être plus légère et plus souple que l’abri prévu à la base. Mais il ne s’agit pas de négliger ce plan B qui peut sauver des vies.

 

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Benji

6 Commentaires

  1. le 1 c’est le gun il faut pouvoir se défendre
    pour l’eau si on creuse suffisamment profond on trouve de l’eau
    la 1ére chose qu’on coupe c’est le courant des bougies et briquets si tu as une foret tu peux toujours faire du feu avec la lampe torche non.

  2. + acheter le couteau en photo ci-dessus et le mettre a cote de la photo de Bear Grylls (man VS wild)https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  3. je dois être une incurable optimiste car toutes ces catastrophes annoncées me passent très loin au-dessus de la tête.

    Je ne dis pas qu’elles ne pourront jamais arriver, tout est possible en ce bas monde, mais je refuse absolument de me laisser aller à alimenter un égrégore négatif et noir en diable, tant que je reste positive j’espère apporter ma goutte d’eau pour que tout cela n’arrive jamais malgré toutes les Cassandre qui en rajoutent à qui mieux mieux sur la toile.
    Après, si j’en prends plein la poire tant pis pour moi.

    • Il ne s’agit pas d’alimenter un égrégore néfaste, mais simplement de conscientiser nos semblables d’un possible effondrement qui nous oblige à un minimum de préparation pour ne pas subir si un jour le pire l’emportait …

      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif M.G.

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