Tout quitter pour vivre au plus près de la nature

A 30 ans, Charlotte a réalisé son rêve d’enfant : se construire un cabanon dans la forêt et vivre en autarcie au plus près de la nature. Elle nous raconte son choix implacable et son insolite face-à-face avec l’essentiel.

La fille des bois

Depuis toujours, je rêve d’habiter dans une cabane. Dès 5 ou 6 ans, je me nourrissais de ces histoires d’enfants perdus dans la forêt qui, au détour d’une clairière, découvrent une maison… La campagne, c’est chez ma grand-mère que j’en ai fait l’expérience : les longues marches dans les bois, le nom des arbres, le sens de l’orientation… Sinon, j’ai grandi dans une HLM de la banlieue de Nantes, entre un père alcoolique et une mère à la volonté de fer : c’est à travers elle que j’ai découvert qu’on peut aller au bout de ses convictions et construire la vie qu’on s’est choisie.
Amoureuse de la nature
La révélation m’est tombée dessus pendant ma première année de doctorat en neurosciences comportementales. Grâce à un livre, « Cabanons à vivre » (1), dans lequel on explique comment bâtir sa tanière, son refuge, et montre qu’on peut vivre simplement sans avoir froid.

Un an plus tard, comme j’ai un peu d’économies, je décide de m’acheter un terrain. Je sais que la Creuse n’est pas chère, je sillonne le département et tombe amoureuse de cette nature rude, de ces forêts et de ce granit. L’endroit est très peu peuplé, mais fourmille d’associations, de réseaux d’entraides et de chantiers alternatifs.

Dès 2008, je démissionne donc de mon laboratoire de recherches et pars vivre en Creuse, logée et nourrie chez les uns et chez les autres, en échange de coups de mains. Je découvre alors une manière de vivre fondée sur la gratuité, la solidarité et l’authenticité. Un an plus tard, je déniche mon terrain, neuf hectares à l’orée d’un village du Parc naturel régional de Millevaches. Dès que je l’arpente, je sais que je suis chez moi. Le boulot est colossal. Je défriche au croissant, à la faux et à la houe.

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Mouton Resistant

14 Commentaires

  1. bof ça ne fait pas rêver, je vis en Guyane Française je fais des balades dans une vraie foret, moustiques, serpent, pumas, singes, croco etc..
    et puis quoi elle a une petite poche de terrain, j’ai un terrain je ne sais même pas ou se trouve la dernière borne c’est loin dans la foret.

    article banal.

    • bof.. commentaire très banal !!!! je vis sur une magnifique planète ou je fais de très belle ballade au milieu d’être fantastique qui détruisent les éléments vitaux, au milieu de gents qui crachent leur venin…….
      très bon article

  2. Moi ça me donne presque envie d’aller vivre avec elle https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  3. Effectivement ça donne envie de se lancer. Le seul bémol c’est le RSA qu’elle perçoit. Elle n’est donc pas autonome et vit finalement un peu au crochet de la société. Cela me semble extravagant de donner le RSA a une personne diplômée, jeune, en bonne santé et en âge de travailler. Donc cette personne constitue un mauvais exemple.

    • bonjour

      les daltones (valérie, jacques, nicolas, ) à eux 3 cumulent une modique somme de 6 millions d’euros par an, ce qui fairait survivre cette jeune femme pendant 5 siècles et demi environ.. ci je rajoute les sinistres, les sénato…riens, les dépu..tains.. tous les gégennes.. les hauts fonctionnaires…les pdg…les banksters….et tutti quanti… j’aime mieux vous dire que çà ne me gène pas qu’elle perçoive le RSA….
      elle entretient au minima un morceau de terre .. tandis que les odieux personnages cités précédemment entretienne leur portefeuille….
      bon j’arrête car je vais devenir très impoli
      Bonne journée

    • Le travail tel que nous le concevons n’est peut-être pas une finalité en soi
      Et si la vision que nous avons de notre existence dans ce monde était erronée …

      M.G.

      • Tout à fait mouton grain la vision que nous avons de notre existence est complétement erronée. Le Christ lui même n’a-t-il pas dit: Vivez dans ce monde mais ne vivez pas de ce monde.

        Notre mode de vie contemporain nous éloigne de la vrai vie et de surcroit, nous apporte des maladies, des problèmes physiques, émotionnels et mentaux car nous ne sommes plus en accord, ni en harmonie avec les éléments de la nature qui nous entourent. Nous avons perdu le sens de la vie.

        Nous travaillons matin est soir dans des villes corpusculaires sans profiter de la vie, du temps qui passe, du soleil, de la nature, des valeurs de l’existence pour faire toujours plus de profit, pensant par là que la vie n’est rien d’autre que travailler, amasser, se sécuriser par des besoins futiles et matériels, mais pourtant à l’origine la vie nous est donnée nous n’avons pas à la gagner !?

        Il faut savoir “être” inutile de temps en temps et profiter de la vie afin de prendre le temps de se réaliser, d’évoluer, de se ressourcer. Quel intérêt a une existence qui passe sont temps à amasser quantité de chose qu’elle n’emportera pas avec elle après sa mort ? de plus, si nous arrêtions notre vie effrénée demain, la terre ne s’arrêterait pas de tourner pour autant !

        Ce qui est rassurant, c’est de voir que certain décident de s’arrêter, de descendre du manège et de regarder de loin le monde continuer à tourner. Moi je dis que ces gens ont bien raison et parfois il faut se laisser aller à goûter le parfum de l’existence pour retrouver ce que l’on est.

    • Il est clair que le rsa ce n’est pas l’indépendance !
      Mais si on devait critiquer tous ceux qui font des boulots inutiles, voire nuisibles pour le peuple ou même l’humanité, il n’y aurait plus grand monde au boulot ! 😉 Alors ?
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  4. Elle touche le rsa…oui et alors?
    Elle ne dérange personne cette brave femme, d’ailleurs elle l’avoue ce rsa lui fait un peu honte.
    Mais sans lui elle ne tiendrait pas longtemps dans sa cabane… elle essaie de vivre son rêve et elle a raison.
    Il y a toujours eu des ermites, j’en ai connu un qui vivait dans une grotte et…je n’aurai pas voulu être à sa place.
    Des centaines de milliers d’autres touchent le rsa, en banlieue et crament des bagnoles pour s’amuser ou dealent la came en ” niquant ” la police.
    A tout prendre je préfere cette demoiselle et sa philosophie.

  5. La fille des bois sortie de la matrice recevra sa dose d’aluminium, de Zinc, Barium, … tous ces neurotoxiques qui nous empoisonnent, nous affaiblissent et nous détraquent.
    La lumière ou les ondes divines ne doivent pas nous atteindre!
    Le travail pour ceux qui aiment enrichir leurs bourreaux si ils veulent mais apprendre à devenir esclave ou escroc n’est plus très enviable!

  6. Je trouve aussi qu’elle a raison. Elle a beaucoup travaillé pour construire son nid, elle ne dérange personne en effet, elle recherche la liberté. Le RSA ? Oui, bien sûr, mais comment vivre complètement sans argent dans ce système ? Elle s’en serait bien passé. Mais elle n’est certainement pas inutile, elle nous donne un exemple d’une autre vie, d’une autre philosophie. Et, en bousculant les autorités (notamment le maire), elle peut amener à des prises de conscience. On peut toujours espérer…

  7. je me promenais sur la plage et là une vraie porcherie des bouteilles plastique, de coca, de bière, des sachets de chips
    même en foret on en trouve
    les gens transforment tout en dépositoire

    le truc Hermite nomade, vie dans la foret, on te trouve on te fait payer quelque chose
    la société ne t’oublie pas.

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