Payez enfin moins d’impôt

Ce sujet est principalement réservé à ceux qui logiquement payent des impôts, car ce sont des astuces utiles qui vont permettre de réduire un peu le braquage légal, sachant que nous sommes tous assommés par 266 impôts et charges. Le souci, ce n’est pas tellement le fait que nous payons des impôts, mais la manière dont ceux-ci sont utilisés. Pour la répartition de notre argent, 2014, voici que que nous pouvons apprendre:

Enseignement, sécurité, solidarité, justice… Tous les Français financent directement ou indirectement les dépenses de l’État, par le biais des impôts et des taxes. Pour les contribuables, la principale question est de savoir à quoi serviront ces impôts? La réponse en chiffres.

Qu’ils soient imposables ou non, tous les Français acquittent des impôts ! En présentant les nouveautés de la déclaration 2014, Michel Sapin, ministre des Finances vient de détailler où seront affectées les sommes perçues.

En schématisant, les impôts servent à financer l’État et ses structures : les écoles, les infrastructures, la sécurité … Des secteurs payés en grande partie, par les contribuables par le biais des impôts directs tels que l’impôt sur le revenu ou la taxe d’habitation, et les impôts indirects comme la TVA.

Pour 299 milliards de recettes générées, l’État prévoit en 2014 de dépenser 381 milliards au titre des missions du budget général et des prélèvements. La différence, 82 milliards d’euros, constitue le déficit du budget général.

En 2014, les 380 milliards d’euros du budget seront affectés de la manière suivante :

impots_2014Source: Leparticulier.fr

Le problème, c’est que nos impôts servent à financer nombre de domaines dans lesquels les décisions politiques sont largement contestées, voire vont à l’encontre des intérêts du pays:

Nous payons encore et toujours pour financer “cela”, une politiques ultra-libérale et mondialiste, sans que les décideurs n’aient la moindre intention de faire bouger les choses à notre avantage. N’est-ce pas des raisons de donner le moins possible en restant dans la légalité? Une nouvelle forme de contestation en utilisant leurs propres armes: les impôts.

Voici donc quelques pistes pour payer moins.

Les contribuables touchés par le ras-le-bol fiscal n’ont peut-être pas exploité toutes les possibilités pour faire baisser la pression fiscale : 6 idées pour réduire la facture, de la moins risquée à la plus audacieuse.

 

Pour les impôts à payer en 2016, c’est évidemment trop tard ! Mais pour l’impôt à payer en 2017, sur vos revenus de 2016, tout est encore possible. A condition de vous y prendre dès maintenant et de ne pas attendre la fin de l’année pour souscrire à la va-vite des placements de défiscalisation qui ne correspondront pas forcément à vos besoins. Sans prétendre à l’exhaustivité, voici quelques solutions efficaces et faciles à mettre en oeuvre, qui peuvent vous permettre de réduire sensiblement la note.

Profiter des avantages liés aux services à la personne

C’est sans aucun doute la solution la plus simple et la moins risquée pour payer moins d’impôt sur vos revenus de 2016 : profiter de l’avantage fiscal attaché à l’emploi d’une ou de plusieurs personnes à domicile. Accordé sous forme de crédit d’impôt pour les contribuables qui exercent une activité professionnelle ou sont inscrits à Pôle emploi depuis au moins trois mois, et de réduction d’impôt pour les autres ménages, cet avantage représente la moitié des dépenses engagées : salaires + charges sociales ou factures réglées à l’organisme prestataire.

Ces dépenses sont retenues dans la limite d’un plafond annuel de 12.000 euros. Ce plafond est majoré de 1.500 euros par enfant à charge et/ou par membre du foyer fiscal de plus de 65 ans, sans pouvoir dépasser 15.000 euros, et est majoré de 3.000 euros l’année où vous employez pour la première fois un salarié à domicile, c’est-à-dire sans passer par l’intermédiaire d’un organisme de services à la personne. Soit une économie d’impôt pouvant atteindre 9.000 euros pour un couple ayant deux enfants à charge, qui embauche pour la première fois un salarié en direct en 2016 !

La quasi-totalité des services à domicile permet de profiter de cet avantage, que vous y ayez recours de manière occasionnelle ou tout au long de l’année, dans votre résidence principale comme dans votre résidence secondaire : frais de garde des enfants à domicile, travaux ménagers, travaux de jardinage, cours de soutien scolaire pour les enfants, cours particuliers pour les adultes (musique, cuisine, gymnastique…), assistance informatique et Internet, etc.

Programmer des travaux dans votre résidence principale

Une autre solution peu risquée pour réduire votre impôt sur le revenu de manière significative : faire réaliser dans votre résidence principale des travaux ouvrant droit au crédit d’impôt en faveur de la transition énergétique. Sont concernés les travaux d’isolation thermique ainsi que l’installation d’équipements de chauffage et de production d’eau chaude économes en énergie ou fonctionnant avec des énergies renouvelables.

Le crédit d’impôt est égal à 30 % du prix des équipements et matériaux, frais de main-d’oeuvre non compris, sauf pour les travaux d’isolation thermique des parois opaques. Les dépenses sont retenues dans la limite de 8.000 euros pour une personne seule et de 16.000 euros pour un couple, cela apprécié sur une période de cinq années consécutives. Ce plafond est majoré de 400 euros par personne à charge.

 Se créer  un déficit foncier

Les travaux réalisés dans un logement donné en location ne permettent pas de bénéficier de ce crédit d’impôt mais constituent des charges déductibles.

Si vous avez d’autres biens locatifs, la déduction des travaux peut vous permettre de neutraliser vos autres revenus fonciers et donc de réduire à la fois le montant de votre impôt sur le revenu, mais aussi celui des prélèvements sociaux (15,5 %) dus sur les loyers. Si vous n’avez pas d’autres biens locatifs, cela vous permet de constater un déficit foncier, imputable sur votre revenu global dans la limite de 10.700 euros par an. La fraction dépassant cette limite ainsi que les intérêts du prêt éventuellement contracté pour financer vos travaux sont imputables sur vos revenus fonciers des dix années suivantes.

L’économie d’impôt apportée par l’imputation de ce déficit dépend de votre taux marginal d’imposition : plus il est élevé, plus vous y gagnez. Pour un contribuable imposable dans la tranche marginale à 30 %, l’imputation d’un déficit de 10.700 euros permet d’économiser 3.210 euros d’impôt ; cette économie atteint 4.815 euros pour un contribuable imposé dans la tranche à 45 %. Or cette économie d’impôt échappe au plafonnement global des avantages fiscaux et peut donc venir s’ajouter aux 10.000 euros dont on peut profiter par ailleurs.

« Il existe un autre dispositif très avantageux de déduction des travaux qui concerne les biens détenus en démembrement de propriété. Le nu-propriétaire peut déduire de son revenu global les grosses réparations, dans la limite de 25.000 euros par an. Peu importe que le logement soit loué. Il peut même être occupé gratuitement par le nu-propriétaire ! » explique Olivier Rozenfeld, président de Fidroit. Mais, pour profiter de ce régime dérogatoire, il faut que le logement soit détenu en direct et non par l’intermédiaire d’une SCI, par exemple, et que le démembrement résulte d’une succession ou d’une donation, consentie sans charge entre parents jusqu’au quatrième degré ou entre époux ou partenaires de pacs.

  Réorganiser une partie de votre patrimoine

Une autre technique à envisager pour payer moins d’impôt sur le revenu est celle qui consiste à se « débarrasser », au moins provisoirement, de certains revenus lorsqu’ils sont lourdement taxés. « L’exemple typique est celui de la donation temporaire d’usufruit à des enfants majeurs. Plutôt que de leur verser une pension destinée à financer leurs études, les parents peuvent avoir intérêt à leur transmettre l’usufruit temporaire d’un bien productif de revenus. Il peut s’agir par exemple d’un logement donné enlocation, dont les loyers, imposables au barème progressif de l’impôt sur le revenu, peuvent être taxés au taux de 60,5 % pour les contribuables imposables dans la tranche la plus élevée. Dans la mesure où ce sont les enfants qui vont percevoir les loyers, ces revenus échapperont à l’impôt sur le revenu entre les mains des parents », précise Etienne de Bryas, associé chez RSM. Si les enfants n’ont pas d’autres sources de revenus, il est vraisemblable que ces loyers échapperont également à l’impôt sur le revenu entre leurs mains. A défaut, ils seront imposés dans une tranche marginale plus faible que celle des parents.

En contrepartie, le ou les enfants bénéficiaires de la donation vont devoir payer des droits de donation. Mais si la donation est consentie pour une durée inférieure à dix ans, ces droits ne seront calculés que sur 23 % de la valeur de la pleine propriété. Compte tenu de l’abattement de 100.000 euros applicable entre parents et enfants, cela permet à chacun des parents de transmettre à chacun des enfants des biens, dont la valeur en pleine propriété peut atteindre 434.782 euros, en franchise totale de droits. Cette stratégie est également avantageuse en matière d’ISF car, en cas de démembrement de propriété, les parents n’auront plus à tenir compte de la valeur de ce bien pour évaluer leur patrimoine taxable (c’est, en principe, l’usufruitier – le ou les enfants bénéficiaires de la donation en l’occurrence – qui doit déclarer les biens pour leur valeur en pleine propriété, s’il est redevable de l’ISF). « Cette technique peut aussi être utilisée pour éviter de basculer dans l’ISF à la suite d’un héritage, par exemple », conseille Etienne de Bryas.

Article en intégralité sur Lesechos.fr via Resistance authentique

Et si vous souhaitez aller plus loin, il y a d’autres idées: Comment « faire chier » vos dirigeants, l’Union Européenne, la finance et les banques, plein de pays et bien plus encore, en toute légalité. Mais pour cela, il faut vouloir se battre…

Et dans le pire des cas, si vous considérez que vous payez trop et si vous souhaitez être moins pauvres, alors suivez le conseil de David Cameron qui a démontré son niveau à travers cette réflexion hautement intelligente: Les pauvres, ça doit économiser pour être moins pauvre…

Benji

7 Commentaires

  1. la moitié des ménages français ne payent pas d’impôts (sur le revenus). Les plus riches non plus. Ce sont seulement les couillons de la classe moyenne qui en payent.
    quand aux conseils du particulier … en gros, ça consiste à profiter des niches fiscales, mais, c’est un jeu de dupe, car il ne s’agit que déshabiller paul pour habiller jacques.
    payer moins d’impôts, c’est facile : il suffit de travailler moins, et dépenser moins, de mieux organiser sa vie et de s’éloigner du consumérisme et autres attrape-gogo. Quitter la france est aussi une bonne solution, ce pays se meurt de toute manière et à bien pris soin de détruire toute idée de solidarité nationale !

    • Je suis pour une fois d’accord avec toi, c’est assez rare pour mériter d’être souligné.

    • Et ben barre-toi, mais garde en tête que tu restes un traître.

      • Je me barre sans remord loin de votre cage, et ton jugement tu peux te le carrer où je pense.
        Je ne trahis rien car il n’y a plus rien à trahir: la France n’existe plus depuis longtemps, il ne reste plus qu’un territoire soumis peuplé de charlies décérébrés et d’impuissants nostalgiques d’une époque révolue; les uns comme les autres bien obéissants.
        Cette ersatz de france je te le laisse sans aucun regret, contrairement à moi tu y es à ta place.

        Dans des conditions similaires, De Gaulle lui aussi s’était barré; une trahison, sûrement…

        Alors si pour toi je suis un traître (et je n’en ai rien à foutre), pour moi tu n’es qu’un crétin rêvant mollement d’une patrie imaginaire.
        A moins qu’il ne s’agisse que de la jalousie d’un vieux pleutre aigri n’ayant pas le courage d’en faire autant…

        • Je suis aux Mines de Paris, et je deviendrais sûrement ton patron avant même que tu ais le temps de te barrer, cet ersatz qui m’a permis de m’élever de part mon intelligence et mon travail me convient très bien, j’ai une bonne qualité de vie et j’ai envie au moins de rembourser au pays l’éducation qu’il m’a payé.

          Donc je suis jeune, peut être aigri, mais ce n’est pas que je n’ai pas le courage d’en faire autant (d’ailleurs c’est être courageux que de fuir ? ), c’est juste que je n’en ai pas envie.

  2. et refuser de payer ?non ca vous fait trop peur !

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