Cuisiner pendant la guerre

Il y a des doutes à l’heure actuelle, des craintes, quelles solutions adopter en cas de problème en 2016 (voir 2017)? Que faire? Comment réagir? Comment se préparer? De très nombreuses questions qui pour beaucoup resteront sans réponses dans un premier temps, car il est impossible de se préparer réellement à une situation que l’on a jamais connu. La seule chose que nous puissions réellement faire à l’heure actuelle si jamais l’on redoute le pire comme un conflit ou un effondrement, est d’apprendre, de multiplier les connaissances, de lire des témoignages de ceux qui ont vécu une situation proche, et surtout, d’apprendre à s’adapter à différentes situations.

Dans ces témoignages, nous avons un site qui recense des recettes de la seconde guerre mondiale, avec “les moyens du bord et les ressources disponibles” de l’époque. Toujours utile de les parcourirs, au moins pour avoir une idée…

8023081124_885a140d06_o

Pour une famille belge à la campagne ou en ville, la préparation de repas pendant la période de la Grande Guerre a laissé, heureusement, différents types de traces. La palette d’ingrédients, de préparations et de goûts de guerre qui peut être lue dans les sources qui datent de 1914-1918, est aussi variée qu’unique. Ce sont par exemple les lignes écrites de la main de soldats sur les champs de bataille qui décrivaient souvent le vrai côté de la faim, du besoin et de la pénurie alimentaire; sans ces témoignages l’histoire de l’alimentation de la guerre en Belgique serait incomplète et c’est pour cette raison qu’une section complète sera dédiée à ce propos. En ce qui concerne la population civile non militarisée, l’objet de la présente sélection de recettes, on trouve des exemples comme le manuscrit rédigé par Madame Germaine Servais dans sa cuisine bourgeoise à Charleroi, et les recettes et conseils publiés qui parlaient aux ménagères comme Le coin de la Ménagère de Tante Colinette, L’alimentation en temps de disette en temps de guerre de l’abbé Berger et l’Almanach Bénard.

Parmi les plus de 300 recettes décrites dans ces pages se comptent trois types principaux: des recettes faites à partir de la faible variété d’ingrédients imposée par la guerre, des préparations traditionnelles belges et des plats d’origine française. Ces derniers s’expliquent par l’essor de la cuisine française pendant le XIXe siècle à partir des créations gastronomiques reconnues internationalement d’Antoine Carême et d’Auguste Escoffier.

 

 

Sous des influences plus ou moins repérables de la cuisine française et d’autres pratiques culinaires européennes, les recettes publiées en Belgique au début du XXe siècle s’insèrent dans un moment de l’histoire de l’alimentation en pleine transformation. Spécifiquement pour celles qui ont été rédigées entre 1914-1918, les pommes de terre, le riz, le pain, des viandes comme le mouton et le bœuf et des légumes comme les haricots, les pois, les carottes, les oignons et le céleri, se comptent parmi les ingrédients les plus utilisés. Souvent préparés en soupe ou en ragoûts, ces aliments ont déterminé les goûts de guerre dont certains, comme le riz ou le maïs, n’étaient pas utilisés de manière généralisée en Belgique au le début du siècle.

 

 

A l’exception des recettes qui guidaient les ménagères dans le monde de la pâtisserie où la précision a toujours été la garantie pour une bonne réussite, chacun des manuels culinaires mentionnait rarement les quantités exactes d’ingrédients requis pour les différentes préparations de plats salés. Cela s’explique par le fait que le ravitaillement alimentaire était marqué par la pénurie. Les cuisinières, figures exemplaires de la période de guerre, ont donc composé des repas pour leur famille avec ce qu’elles avaient à disposition.

 

 

Dans les recettes choisies pour nos lecteurs, une classification a été faite par le type d’ingrédients utilisés, par la difficulté dans les préparations ainsi que par le public auquel les conseils étaient destinés: la bourgeoisie, la classe moyenne ou les classes populaires. Un regard attentif permettra au lecteur de tirer ses propres conclusions par rapport aux différences dans les savoirs et usages de chaque auteur. Pour ceux qui veulent s’aventurer dans la recréation des repas historiques, cette courte sélection de recettes est à peine un amuse-bouche. Au bout du compte, comme l’affirmait le sage historien Jean-Louis Flandrin, la seule manière de s’approcher des pratiques alimentaires du passé c’est à travers l’expérimentation en cuisine.

 

 

Benji

30 Commentaires

  1. Cela dépends de ce que tu cuisine…

    Ton prisonnier ou ton beefsteak

    • Pour avoir discuter longuement avec un ancien qui à fait la guerre de 39/45 dans un régiment d’intendance (cuisine pour les soldats) je peut vous dire que l’humain se cuisinai effectivement à toutes les sauces. Je ne dit pas que cet ancien en préparai dans sa cuisine mais que du fait que leur boulot était de gérer et préparer la tambouille, il à été au courant de plusieurs histoire faisant état du cannibalisme à cette époque . Des perquisitions ont été mené chez des suspects au marché noir, il à été trouvé de la viande humaine dans leurs stocks de nourritures.
      Il était même notoire dans certain lieu de la disparition de quelques individus qui n’était pas forcément engagés dans les forces armées, la plupart était des civiles qui ont sans doute fini dans les estomacs de personnes qui pensaient surement manger de la viande animale.Je sais , c’est glauque mais cela fait aussi partie des réalités de la guerre que cela plaise ou non.

      Il vaut mieux privilégier les recettes végétarienne si l’on veut éviter de bouffer nos contemporains en cas de guerre.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

      Beaucoup de faits de guerre n’ont jamais été rapportés dans les livres d’histoire. Le cannibalisme n’y figure pas alors qu’il à réellement existé en France pendant la guerre comme les viols des femmes Française et allemandes par les alliées de la speudo libération américaine.

  2. La soupe aux cailloux n’y figure pas. Connaissez-vous cette magnifique recette ?
    Très coopérative en temps de crise. 😉
    Après, on trouve toujours une recette … lorsqu’on a les ingrédients. 🙂

  3. il faut avoir des briquets et des bougies c’est utile quand il n’y a plus l’ électricité
    et puis on mange des insectes y’en a partout, une bonne soupe de cafards.

  4. Le Manuel de survie vous apporte de l’information et décrit des techniques de base qui vous permettront de survivre et de sortir vivant d’une telle situation.

    Dans ce manuel, la forme masculine est employée de façon neutre et inclut la forme
    féminine

    https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=56&t=8215

    MANUEL DE SURVIE ARMEE CANADIENNE (PDF 600 pages)

  5. Moi ce qui m’intéresserait, ça serait plutôt : bloguer pendant la guerre …

    Je pense que ce n’est pas si simple qu’il n’y parait dans la mesure ou il est difficile d’informer sans prendre parti quand la vie des notre est menacée. Et vue que la, on va vers une guerre civile, le gouvernement va murer le web, pas d’autre choix à mon avis, de toute manière c’est déjà ce qui se met en place.
    Je n’ai pas trop réfléchi à la question je dois dire. Je suppose qu’on aussi se référer à ce qui s’est passé pendant les autres guerres quand on ne peut pas faire confiance au voisin.
    Je ne suis pas sûr que le net change grand chose sur ces sujets la.

    Bien sûr il sera toujours possible d’écrire des articles à l’eau tiède. Ça ne mange pas de pain.

    • Bloguer pendant la guerre !!

      Faut pas rêver, je pense qu’on aura bien autre chose à faire, et puis pas si sûr qu’en temps de guerre nous ayons encore le moindre réseau pour communiquer, ni même d’électricité. D’ailleurs, en temps de guerre la plus part des services publics ou privés ne sont plus assurés, il existe suffisamment de témoignages sur le sujet.

      Aujourd’hui, ce que l’on peut retirer du net, c’est une multitude d’informations concernant la débrouille – pour ne pas dire la survie – que nous devons éplucher et trier pour en extraire tout ce qui pourrait justement nous servir dans un futur proche en cas de conflit. Ceux qui pensent encore vivre au pays de merveilles, comme G.ros par exemple, feraient bien de se réveiller et se préparer un minimum s’ils veulent avoir une petite chance de survivre en cas de conflit ouvert.

      En même temps, il ne se passera peut-être jamais rien au pays des bisounours, puisque nous sommes tous protégés par nos gardes chiourmes …

      M.G.

      • Salut MG,à tu penser au fonctionnement des centrales nucléaires sans électricité svp ?.
        Le personnel d’entretien,(sans électricité les pompes des stations services,l’eau et un tas d’autres systèmes seront hors service)
        Comment ARRÊTER une centrale nucléaire SANS ÉLECTRICITÉ ?,pour le reste je dirais qu’avec 1 Million de migrants en + le système pourras survivre quand meme,nous PAS.
        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  6. ah ben il y a des recettes que je fais encore c’est marrant, je ne savais pas que ça venait de la guerre
    hummmmm la tarte au riz de ma grand mère, un régal!!!! heureusement j’ai sauvegardé ça recette que je fais quand j’ai envie, ainsi que la tarte au sucre (je sais c’est pas bon pour la ligne mais bon..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif )

    et puis si on part vers le sud, en espagne par exemple, la paëlla c’est un plat qui peut servir quand il y a pénurie mais qu’on a du riz et très peu de choses pour agrémenter, un bouillon, quelques os, des haricots verts, des petits pois, ou tout autre légume, et c’est tout
    Il y a aussi les migas, du pain sec émietté revenu dans l’huile d’olive et un peu d’ail et servi avec des piments verts ou des oignons frits et n’importe quelle petit morceau de viande, vu que la prépa est bourrative
    Il y a plein de recettes simples avec des restes aussi, d’ailleurs chez moi c’est ce qu’on préfère souvent car il faut être inventif et du coup c’est bon

  7. Ben, avant de penser “cuisine” encore faut ‘il songer à trouver de quoi remplir la marmite ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif
    Et là, le fait de se regrouper et d’apprendre à se réapprovisionner à la campagne en faisant des achats groupés prend tout son sens !
    Perso, c’est ce que j’ai commencé à organiser en en parlant dans mon entourage immédiat.
    Outre que s’approvisionner directement chez le fermier ne peut être que bénéfique à beaucoup de point de vue: santé, économique, resserrement de liens sociaux, etc… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

    • OK,jsuis juste un peut pessimiste,vous allez le payer comment le fermier quand l’argent seras virtuel ?
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

      • Sans électricité comment faire des payements quand l’argent monnaie est interdite ?.
        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

        • Se sera le retours du troc ! Donc du coup je pourrai peut être négocier un rouge à lèvre, un fard à joues ou un Rimmel contre quelques légumes MDR https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

          Akasha.

          • Salut,non si le fermier a l’oreille musicale tu lui chante en Français du David BOWIE contre 1 Kg de carotte ou betterave aux choix.
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

        • mettre ses compétences en commun et faire du troc ou mettre une monnaie alternative en place
          Parce que s’il n’y a plus d’argent, le fermier non plus ne pourra vendre, ni acheter pour lui-même

          • Il vas troquer QUOI le type qui habite en ville ,des bijoux,de l’Or ou demander à Jovanovitch ?..
            Ces jouets n’auront aucune valeurs vus que de UN ils seront interdit et que de DEUX aller à la Banque pour avoir des chiffres sur un compte en vendant ces babioles meneras en PRISON.
            Un KG de patate contre le fauteuil du grand père ,il y a amateurs ?
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

            • Ben non je faisais plus allusion aux marché noir moi. Dans se genre de cas comme durant la guerre des marchés parallèles se créent..Bon se sera fini les bons plats, on sera sans doute un peu sous alimenter, mais il y aura moyens de survivre..Se sera le retours de la bonne veille Kartoffel^^

              Bon je dois y aller, je vais passer ma petite soirée cocooning, à plus tard passez aussi une belle soirée les black sheep

              Akasha.

            • vous ne savez rien faire de vos 10 doigts pour dire ça?????
              comment pensez-vous que les gens ont fait pendant la guerre??? ils ne vivaient pas tous à la campagne!!!

              • EXACT chère MICHELE,l’OR,l’Argent,les Bijoux servaient d’échange,le contexte est totalement DIFFÉRENT avec la suppression des liquidités et la mise en place de l’Argent virtuel (l’argent imprimé est une invention dépassée)et les transactions ACHATS/VENTES seront entre les gens possédant un service virtuel Bancaire qui détermineras si vos échanges sont oui ou non terroristes.
                C’est pas moi le responsable,éviter de vous facher sur moi svp.
                Merci
                https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

                • si tu échanges un service contre quelque chose de réel, il n’y a pas besoin d’argent
                  Et puis il n’y a pas que l’or ou les bijoux à échanger, le savon, une brosse à dent, du dentifrice, même fait maison, ça peut servir aussi, d’ailleurs c’est une très bonne monnaie d’échange car ça part vite et tout le monde ne pense pas en faire quelques réserves
                  Et s’il n’y a plus d’électricité, donc plus de frigos, le sel est aussi une denrée recherchée, car on peut saler les aliments pour les garder plus longtemps
                  il y a plein de solutions en dehors de l’argent pour des cas comme ça, il suffit d’y réfléchir un petit peu

      • Et je rajoute, vous pensez en trouver beaucoup des fermiers qui seront prêt à vendre leurs propres réserves à des p’tits gars de la ville qui s’imaginent qu’on les attend à bras ouverts à la campagne pour les nourrir en cas de pénurie chez Auch.n !

        Mdr, il va falloir se réveiller un jour …

        M.G.

        • Ouche ,à cause de toi on rigole plus,holalalaal,sacré MG,à ta santé,j’ouvre une Chimay ,je m’amusais tellement que j’avais oublier ou était le décapsuleur.
          bisous
          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

        • oui les fermiers, mais ils ne sont plus majoritaire, maintenant ce sont des agriculteurs qui font de la monoculture, et du coup eux aussi seraient en manque de beaucoup de choses.
          Sans compter que beaucoup ne savent plus faire tout ce que les fermiers “à l’ancienne” faisaient
          On est dans un monde de spécialistes, et la spécialisation sera un gros handicap si les gens ne s’unissent pas, et dans ce marasme, celui qui bricole et qui sait faire plein de choses sera le mieux loti. A vous d’apprendre….https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  8. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif C’est surtout vos Toutous et vos minous que vous allez avoir du mal à protéger ! …demandez donc aux Syriens, ils les ont tous becté là-bas ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

  9. En temps de guerre les gens mangent ce qu’ils peuvent comme ils le peuvent. L’article ne sert donc à rien, à part faire des projections inutiles

Les commentaires sont clos.