Utiliser un désherbant bio en France: l’Osmobio toujours pas autorisé

Il y a des solutions, des idées, des alternatives, mais pour qu’elles soient commercialisées, il faut des autorisations, sauf que celles-ci sont plus que difficiles à obtenir, ce qui est le cas pour un désherbant 100%: l’Osmobio. Le problème, du moins un des problèmes, c’est que chaque chose doit entrer dans des cases, et ce produit ne rentre dans aucune, surtout pas celle du profit des grands producteurs de pesticides bien chimiques et parfois même (souvent?) considérés comme cancérigènes. D’ailleurs, souvenez-vous que notre cher gouvernement extrêmement écolo a refusé l’interdiction des produits à base de glyphosate. Elle ne va pas être facile à sauver la planète avec une telle logique…

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Source de l’image: Lecourrierindependant.fr

Alors que le gouvernement a réaffirmé, lundi, son intention de diminuer de 50 %, d’ici à 2025, le recours aux pesticides, dont font partie les herbicides, Jacques Le Verger, fondateur de l’entreprise loudéacienne Osmobio, se bat, en vain, pour obtenir une autorisation de mise sur le marché d’une de ses créations : un désherbant naturel et totalement inoffensif pour l’homme et l’environnement, aussi efficace que les désherbants chimiques à base de glyphosate, déclaré cancérogène.

 

 

Jacques Le Verger, diplômé d’agronomie et de biologie végétale, a créé son entreprise en 1999 pour trouver des solutions alternatives aux pesticides et autres produits chimiques utilisés en abondance dans l’Hexagone. Son entreprise propose une gamme d’une soixantaine de produits élaborés avec des principes actifs végétaux. « Nous travaillons beaucoup avec les grandes collectivités, comme Nantes, Paris ou Lyon, explique-t-il. Mais aussi avec les jardiniers amateurs soucieux de cultiver proprement.»

 

Testé avec succès le long des routes

En 2009, Jacques Le Verger développe un désherbant à partir d’extraits naturels de plantes. « Un herbicide aussi efficace que les produits chimiques qui, comme eux, détruit les racines mais aussi les graines. La seule différence, c’est qu’il respecte la terre et l’environnement. » Comme l’exige la loi, Jacques Le Verger confie plusieurs de ses flacons à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). En juillet 2012, ce grand laboratoire public conclut que l’usage du produit ne comporte de risque ni pour l’homme ni pour l’environnement. Dans les mois qui suivent, la Direction des routes de l’Ouest (Diro) accepte de tester le désherbant naturel sur des parcelles inaccessibles aux machines et envahies de plantes diverses comme les chardons, particulièrement coriaces. « Trois campagnes ont été menées, de 2011 à 2013. Les résultats obtenus, consignés dans un audit, ont été concluants », poursuit Jacques Le Verger. L’Ineris s’engage alors à accompagner le chef d’entreprise costarmoricain dans la quête d’une autorisation de mise sur le marché. Le dossier est déposé à l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (*), seul organisme habilité à le faire. « C’est là que tout s’est compliqué. Comme c’était la première fois qu’on leur soumettait un tel produit, aucune classification ne lui correspondait, poursuit le chef d’entreprise. La faute à nos autorités qui n’ont pas traduit en droit national la volonté de l’Europe de développer les produits dits de biocontrôle. En clair, si j’avais présenté un produit chimique, il n’y aurait pas eu de problème. »

Retour à la case départ

 

Jacques Le Verger ne baisse pas les bras. Il y a deux ans, il est reçu au cabinet de Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture. Depuis, le dossier est dans l’impasse. Au début du mois, Jacques Le Verger s’est tourné vers le ministère de l’Environnement. « On m’a dit de relancer la procédure. Un retour à la case départ en quelque sorte. » Jacques Le Verger perd patience. D’autant que, dans quelques mois, tous ses produits se retrouveront dans les rayons des grandes enseignes de jardinerie. Ce qui n’était pas le cas auparavant. « C’est la Sobac, une entreprise du Sud, qui distribuera nos produits dans toute la France. Une sacrée opportunité pour nous ».

 

 

Source et fin sur Letelegramme.fr 

Pour les intéressés des produits naturels ‘Osmobio, c’est par ici que cela se passe. Pour ceux qui souhaitent traiter leurs terre avec des désherbants naturels sans passer par une solution commerciale, c’est également possible, en utilisant ces astuces:

Un désherbant écologique

Les désherbants chimiques se sont montrés catastrophiques pour l’environnement et la santé humaine. Les agriculteurs comme les jardiniers utilisent pourtant des tonnes de désherbants alors qu’il existe des désherbants écologiques efficaces.

En matière de désherbage, l’utilisation de désherbants chimiques est ce qui se fait de pire. Les désherbants chimiques sont en effet très polluants pour les végétaux, les micro-organismes, les sols, et les nappes phréatiques.

Pour éviter le désherbage chimique, il existe plusieurs méthodes : outre le désherbage à la main ou le désherbage à l’eau chaude, il existe d’autres solutions pour désherber son jardin.

Il faut prévenir la pousse de futures “mauvaises herbes” avec des les solutions préventives : avant la période de dispersion de leurs graines, pensez à dégager ces herbes des zones qui bordent votre potager et qui portent des graminées ou d’autres plantes non désirées.

Au printemps, arrosez la partie de jardin a semer. Laissez pousser les mauvaises herbes et arrachez-les une fois poussées puis semez.

 

Les différents désherbants écologiques

 

Le purin d’orties est un désherbant écologique efficace mais pas forcément le plus facile ou agréable à fabriquer du fait de son odeur. voir e Recette pour l’utilisation du purin d’orties

Le purin d’angélique est un autre désherbant écologique également efficace contre les “mauvaises herbes”

 

Un désherbant écologique : le thermique

  • Utiliser des jets de vapeur bien dirigés est efficace mais vous pouvez aussi prendre un autre désherbant naturel : plutôt que de la jeter, utilisez l’eau de cuisson de vos pâtes alimentaires ; elle a des propriétés de désherbant écologique.

Le désherbant classique

  • Le désherbant le plus respectueux de l’environnement et le plus classique reste le désherbant manuel, désherber à la main une fois que ces plantes ont germé et poussé.

L’eau de cuisson riche en amidon, comme l’eau de cuisson de pommes de terre ou de riz, est à pulvériser sur les mauvaises herbes. Plus la concentration en amidon est forte, plus l’effet est efficace.

Autre méthode de désherbage bien connue : le paillage. Le paillage des plants de légumes avec de la paille, du lin ou même des déchets de tonte ou des herbes arrachées et laissées séchées 4/5 jours au soleil, et aussi une solution limitative.
Pour désherber naturellement une cour ou une allée, un bon verre à mourtade de javel pour dix litres d’eau, l’arroser avec une rampe, répéter cette opération 10 jours après, l’herbe séchera et sera détruite.

 

Le désherbant pour la pelouse

Pour faire disparaître la mousse verte dans la pelouse, la soupoudrez-la de cendre de bois ou de chaux qui a pour effet de changer le PH de la terre et de faire disparaitre définitivement la mousse.

 

Pour désherber sur et entre les dalles d’une allée

  • Si vous utilisez des capteurs d’humidité dans votre maison (Rubson), vous pouvez utiliser l’eau qui s’accumule dans le bac de récupération pour désherber vos allées. En effet, cette eau est chargée en sel, récupéré lors de son passage sur le bloc absorbeur. Cette eau salée brûle les mauvaises herbes à moindre coût.

Les purins comme désherbant naturel

 

Le purin d’orties est très réputé contre les mauvaises herbes. Lire Recette pour l’utilisation du purin d’orties

La fermentation d’orties putréfiés est un très bon désherbant écologique.

Le purin d’angélique, qui est tout aussi efficace contre les pousses indésirables.

 

Les faux semis comme désherbant naturel

  • Les faux semis est une méthode qui permet de limiter la repousse des adventices. C’est une méthode que les éco-jardiniers apprécient beaucoup et qui est très utile avant l’installation du gazon ou d’un potager.Le faux-semis consiste à d’aérer le sol comme si celui-ci allait être semé, puis d’attendre la pousse des mauvaises herbes pour les retirer avec plus de facilité.

Le désherbage thermique

  • Le principe du désherbage thermique consiste à appliquer une source de chaleur intense, directe ou indirecte, pendant une courte durée, pour provoquer un choc thermique qui fait éclater les cellules végétales de la plante que vous voulez faire disparaitre . De plus en plus, les services de jardinage professionnels ont recours au désherbage thermique.

Le désherbage thermique existe sous plusieurs formes respectueuses de l’environnement et de la santé :

– l’eau bouillante ou la va vapeur d’eau… qui sont les plus simples et plus connues, – les brûleurs à gaz sont une solution efficace et écologiquement intéressante si le gaz utilisé est issu de la filière écologique.

Pour éradiquer les des graines en dormance dans le sol, il suffit d’effectuer quelques passages par an sur les zones concernées par le désherbage qui devient alors un désherbage préventif. Notez qu’en détruisant la plante indésirable, vous ébouillantez aussi les micro-organismes du sol.

attention : l’eau bouillante permet de recycler les eaux de cuisson des légumes, et de détruire instantanément la partie aérienne de la plante (attention cependant aux mauvaises herbes vivaces dont les racines profondes pourront repousser l’année suivante). Toutefois, l’intérêt est bien de recycler l’eau usagée, au regard de la consommation d’eau et d’énergie qu’elle représente. Il est absurde de faire bouillir de l’eau qui ne servirait qu’à désherber, d’autant que cette technique, aux effets immédiats est néanmoins d’une efficacité limitée puisqu’elle n’empêche pas la repousse. Elle ne vaut que pour de toutes petites zones, ou dans le cas d’une herbe mal placée, à éliminer.

 

Le désherbage à l’eau chaude

Pour désherber vos plates bandes, utilisez l’eau de cuisson des pommes de terre et des pâtes lorsqu’elle est encore bouillante.

Lire Désherbage à l’eau chaude

Vous pouvez également arroser vos allées avec de l’eau bouillante mélangée avec du gros sel. Mais attention le sel a pour inconvénient de stériliser le sol et de détruire ses micro-organismes.

 

Le vinaigre blanc comme désherbant naturel

  • Vinaigre blanc en pulvérisation : le désherbant total bio écologique

Du vinaigre tout seul sur des pousses ou plantes coupées d’avances (pour ne pas utiliser des tonnes de vinaigre) : en un jour, plus rien ! C’est tout à fait efficace. C’est encore plus efficace si vous arrosez au soleil. En cas de mauvaises herbes récalcitrantes, utilisez de l’eau très chaude : dès le lendemain elles sont flétries.

A utiliser idéalement sur les terrasses, allées. Dans les massifs, mettre vraiment juste quelques gouttes sur la plante concernée pour ne pas perturber l’équilibre de la terre aux alentours.

Attention > utiliser du vinaigre blanc, n’est pas une méthode avérée. Le vinaigre pénètre dans la plante, mais aussi dans le sol; or le vinaigre détruit les micro-organismes dont les plantes ont besoin pour se développer.

A utiliser sans exagération pour ne pas acidifier le sol pour éliminer la mousse et les mauvaises herbes.

 

L’Huile essentielle de basilic comme désherbant naturel

  • Huile essentielle de basilic et de citrus.

Certaines huiles essentielles ont des propriétés désherbantes en plus des propriétés bactéricides, insecticides et fongicides connus. Il y a lieu de choisir la bonne huile essentielle qui a l’action voulue. Certaines huiles essentielles peuvent être utilisées comme désherbant total, d’autres comme anti germinatif. Ajouter du savon liquide bio pour faire une bonne solution avec l’eau. Dilution : 100 ml à 1 litre par hectare en bas volume donc pour 30 à 200 litres d’eau. C’est bio et écologique.

 

l’eau de cuisson de pommes de terre ou de riz

  • l’eau de cuisson de pommes de terre ou du riz additionnée d’un peu de savon liquide sert de désherbant : elle offre une bonne adhésion aux feuilles des mauvaises herbes….

Source et suite des astuces sur Encyclo-ecolo.com

 

 

Benji

13 Commentaires

  1. Existe-t-il une pétition sur cette affaire?
    Puisque les élus ne veulent rien entendre autant s’en occuper en tant que citoyens…

    • Je sais on se répète, mais les pétitions ne servent à rien puisque même signées à plusieurs millions d’exemplaires, elles passent à la corbeille. De plus, encadrées par des sociétés douteuses, il est fort probable qu’elles ne servent qu’à cataloguer les gens selon leurs opinions …

      Houuu M.G, le vilain complotiste qui émet des hypothèses sans l’aval du Gouv, la GAV te guette …

      M.G.

      • Des pétitions, j’en ai signé des tas. Si, cela a servi à me pourrir de spams une de mes boîte à mails… 🙁

        Oh, pas directement par les organismes intéressés, car on coche généralement la case pour ne pas recevoir de newletters et ne pas divulguer les coordonnées…Mais certains organismes pas très honnêtes vendent quand même les références à des boîtes louches, et bonjour l’infection…

        Alors, j’en signe encore parfois pour des causes valables, mais je me méfie.

  2. Ça sent l’emprise de monsanto à plein nez…https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    Akasha.

  3. Si c’est pas autorisé c’est que c’est INTERDIT et la sanction GAV .
    En démocratie les désherbants sont dans la bouffe .
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  4. “« un désherbant naturel et totalement inoffensif pour l’homme et l’environnement, aussi efficace que les désherbants chimiques à base de glyphosate, déclaré cancérogène. »

    » déclaré cancérigène » ??
    Par qui est-il déclaré cancérigène, ce produit..? Alors que les produits utilisés actuellement le sont sûrement en plus d’être très toxiques. :i

  5. Avant, on utilisait le chlorate de soude, bien plus efficace que le roudup, qui a été interdit parce qu’il est inflammable…
    L’essence aussi, le gaz, sont inflammables.

  6. Faut etre aveugle pour pas voir le FLUOR dans l’eau potable et les dentifrices,l’ASPARTAME dans l’alimentation sucrée (en PROMO en +)et dans les vitamines aussi,pour les CHEMTRAIL (sauf en RUSSIE,voyez par vous meme)..
    .
    https://www.facebook.com/News360x/videos/944275565661359/
    .
    La camomille devient toxique .
    Pour le vin et accessoirement le fromage au lait crus BONNE CHANCE .
    L’intox par voie MERDIATIQUE est omniprésente .
    Qui parie avec moi que c’est un Musulman qui allumera la mèche (ses papiers d’identités récupérés seront la preuve,non?) Il y a un Sioniste dans la salle ?
    .
    http://www.youtube.com/watch?v=Ts7H0swNz0g
    .
    C’est 3 ou 4 minutes pas +
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

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