Un Arrêté du Samedi 14 novembre 2015 autorise l’utilisation d’antidotes injectables contre les neurotoxiques de guerre

Suivant les dernières informations,l’utilisation de sulfate d’atropine en solution injectable de 40 mg/20 ml vient d’être autorisée en France, cette solution est un antidote aux neurotoxiques organophosphorés. Cela ne signifie pas qu’un risque d’attaque chimique soit imminent, mais que l’état français se prépare à toute éventualité, surtout à l’approche de la COP21. En effet, Manuel Valls a expliqué que cela n’était pas terminé et que d’autres frappes pourraient avoir lieu dans les jours et les semaines à venir. Mais si l’avertissement est lancé, aucune précision n’est donnée sur le type d’attaque à envisager, tout simplement par ce que tous les scénarios seraient donc envisagés. C’est donc par mesure de précaution que cet Arrêté est passé, maintenant, les termes sont relativement techniques, des précisions sont donc les bienvenues dans les commentaires.

British_infantry_advancing_at_Loos_25_September_1915Image d’illustration: utilisation des armes chimiques durant la première guerre mondiale

Arrêté du 14 novembre 2015 autorisant l’utilisation de sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés

NOR: AFSP1527645A

ELI: http://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/11/14/AFSP1527645A/jo/texte

La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes,
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 3131-1 ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment son article L. 721-2 ;
Considérant l’accueil sur le territoire français de la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique de 2015 (COP21/CMP11) du 30 novembre au 11 décembre 2015 ;
Considérant l’accueil sur le territoire français d’un sommet de chefs d’Etat, préparatoire à la COP21, le 29 novembre 2015 ;
Considérant que le risque d’attentats terroristes et le risque d’exposition aux neurotoxiques organophosphorés constituent des menaces sanitaires graves qui appellent des mesures d’urgence ;

Considérant les données disponibles sur le sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA comme antidote spécifique dans les intoxications aiguës par les anticholinestérasiques (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates) ou par les médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques, dans un contexte d’urgence ou de catastrophe ;
Considérant que, malgré l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché français délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour le sulfate d’atropine 40 mg/20 mL PCA, les contraintes de fabrication et d’étiquetage ne permettent pas sa mise à disposition dans des délais compatibles avec l’organisation de la COP 21 ;
Considérant qu’aucun autre médicament adapté à la prise en charge en urgence n’est à ce jour autorisé en cas d’exposition de personnes à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques) et qu’il convient de prendre toute mesure utile pour prévenir les atteintes graves pour la santé, en cas d’exposition d’un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés,

Arrête :

Article 1

A titre dérogatoire, le sulfate d’atropine solution injectable 40 mg/20 mL PCA, fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, peut être acquis, stocké, distribué, prescrit, dispensé et administré pour la prise en charge des personnes exposées à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques), par les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente, conformément au protocole prévu à l’article 3 du présent arrêté.

 

Article 2

Le service de santé des armées approvisionne l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires qui met à disposition des services d’aide médicale urgente le sulfate d’atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA.

Article 3

Le service de santé des armées est chargé, pour le médicament mentionné à l’article 1er :
– de l’élaboration et de la mise en place d’un protocole d’utilisation ;
– de l’enregistrement et de l’analyse de toute déclaration de pharmacovigilance transmise au SSA dans les conditions prévues par l’article 4.

Article 4

La traçabilité du médicament mentionné à l’article 1er est assurée par le service de santé des armées.
Le recueil des effets indésirables et leur transmission à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et au service de santé des armées sont effectués par les professionnels intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente ou par les professionnels de santé prenant en charge les patients.
Le suivi nominatif d’utilisation du médicament mentionné à l’article 1er est assuré par les professionnels intervenant dans le cadre des services d’aide médicale urgente.
A la demande du directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, le retrait des lots est mis en œuvre par le service de santé des armées.

Article 5

Le directeur général de la santé et le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 14 novembre 2015.

Pour la ministre et par délégation :

Le directeur général de la santé,

B. Vallet

Source: Légifrance

Ce que sont ces gaz:

C’est quoi une arme chimique ? L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) définit les armes chimiques comme étant “tout produit chimique toxique” pouvant “causer la mort, des blessures, une incapacité temporaire ou une irritation sensorielle par son action chimique”. Ces armes sont “généralement considérées comme des armes de destruction massive”, selon les Nations unies.

Quels sont les différents types d’armes chimiques ? L’OIAC les classe en plusieurs catégories : les agents suffocants, vésicants (irritants), hémotoxiques (qui empoisonnent le sang) et neurotoxiques. Ces derniers, dont font partie le gaz sarin, le soman et le VX, sont les plus connus. Ces gaz neurotoxiques organophosphorés agissent sur les cellules nerveuses et peuvent entraîner la mort rapidement. Le gaz sarin, par exemple, crée un blocage “au niveau de transmission musculaire”, créant “des contractures qui peuvent bloquer les muscles qui contrôlent la respiration”, explique à Europe1.fr le toxicochimiste André Picot. Leur fabrication, à base de phosphore et de produits à base de carbone, est plutôt “facile”, “mais le plus dur, c’est de le purifier”, note le chimiste.

Tous très toxiques, les gaz neurotoxiques peuvent être diffusés sous forme liquide ou sous forme d’aérosols, et peuvent être inhalés ou absorbés par la peau. Pour le gaz VX, une seule petite goutte, de la taille d’une tête d’épingle, est suffisante pour tuer. Pour se soigner, il faut un antidote contenant de l’atropine, “un médicament très utilisé mais de manipulation un peu délicate”, précise André Picot.

Article complet sur Europe1

Cet article nous apprend également que l’utilisation de ces armes sont maintenant interdites, ce qui n’a pas empêché son utilisation à plusieurs reprises ces dernières années: “Depuis 1993, le droit international interdit l’utilisation des armes chimiques. Mais six pays n’ont pas signé la Convention sur l’interdiction des armes chimiques : le Soudan du Sud, l’Angola, l’Égypte, la Corée du Nord, la Somalie et … la Syrie.

Il y a plusieurs types de NOP (pour neurotoxiques organophosphorés), les “agents G”, les “agents V”, et les IVA.

  • Les agents G: La plupart sont volatils ou s’évaporent rapidement le plus volatile, le Sarin, s’évapore moins vite que l’eau! * Constituent un risque “vapeur”
  • Les agents V: Ils ont la consistance de l’huile de cuisine. Ils s’évaporent lentement comme l’huile. Pas de risque “vapeur” sauf en cas de grosses chaleurs
  • Les IVA sont des intermédiaires, IVA signifiant intermediary volatility agents
Les informations complémentaires ainsi que les méthodes de soins sont disponibles en fichier PDF sur le site de la Société Française des Infirmier(e)s anesthésistes.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas la PCA Pharmacie Centrale des Armées qui va gérer les antidotes:

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=xitxwiseIZc[/youtube]

Pour en apprendre plus sur le sujet, je vous conseille également ce fichier PDF de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé.

Benji

39 Commentaires

  1. Je me renseigne auprès de qui de droit et vous donnerai la réponse quand je la recevrai.

    • Il est logique de se prémunir! La date est du 14 novembre, donc ça
      a été discuté bien avant, il y a pas mal de rassemblements de prévus
      COP21, matchs, courses hippiques etc..; il vaut mieux prévoir… 🙁

      • C’est pas encore obligatoire ?
        Juste pour les ploucs ok.
        https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

        • S’il y a une attaque chimique avec des armes de destructions
          massives (ce dont il est question) On devra faire face, et
          là pas question d’obligation, mais de sauver des vies. 🙁

          • C’est pas marrant de nous obliger à etre vaccinés contre,je te cite
            .
            “une attaque chimique avec des armes de destructions
            massives ”
            .
            .
            Ils feront n’importe quoi,pourtant la Grosse Gourde Bachelot n’est plus au GVT,hahah ok ,elle et son fils travaillent chez Pharlamort assisté,ok ok
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

          • @RTB, il n’y a pas de vaccin, uniquement des antidotes, une fois contaminé.
            La seule prévention possible est le masque a gaz avec cartouches filtrantes.

          • Ainsi que le dit Thierry,

            la protection, c’est une tenue NBC (Nucléaire Bactériologique Chimique) complète.

            Surbottes, gants, tenue, poncho, cagoule, étanches, et masques à gaz avec des cartouches filtrantes adéquates.

            La seringue d’atropine n’étant utilisée que pour soigner en urgences des individus exposés à un contact avec certains produits, type hypérite (gaz moutarde), voire Sarin.

            J’ai un doute pour les neuro-toxiques, ma mémoire flanche, et je n’ai pas eu l’occasion de réviser en pratique depuis 30 ans…

          • @ Mata-Hari,

            La syrette ! J’avais oublié l’expression.

            Perso, j’ai été formé dans le cadre du BNS à l’époque, ainsi que lors de ma formation de sous-off.

            Les packs NBC comprenaient des seringues auto-injectables (à percuter sur la cuisse) mais n’étaient distribuées que si la situation le justifiait.

            Dans la majorité des cas, c’était pour de l’entrainement, heureusement…

            En situation de guerre chimique, bactério, ou nucléaire, j’imagine qu’il sera fourni à nos forces armées ce qu’il faut.

            Par contre, pour les civils…

            Sachant que tout le matériel NBC est classé en matériel de guerre, catégorie 1, et donc interdit au public.

            CQFD https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

          • Oui ta mémoire te fait défaut.

            L’atropine agit sur les agents neurotoxiques du type organophosphoré et uniquement sur ceux là.
            Donc surtout a ne pas utilisé en présence d’un empoisonnement à l’ypérite.

          • ou comme explosion centrale nucléaire???

        • Cela me semble un peu gros ce truc…un belle petite puce rfid dis donc..

          • @Fenrir normalement pour les neuro-toxiques l’atropine est utilisée.
            Les Trilons ( Fabriqués normalement par BASF ) sont des poisons du système nerveux, c’est pour çà qu’on les appelle ” gaz des nerfs ”

            En cas d’intoxication par les Trilons :
            – Etancher
            – Faire une injection d’atropine ( avec une syrette )
            – Pratiquer la respiration artificielle en cas d’arrêt respiratoire.

            Une syrette ou ampoule auto-injectable est un petit tube ( souvent en matière plastique ) muni d’un bouchon sous lequel est fixée à l’avance une aiguille, dans le tube se trouve le produit à injecter.

            C’est ce dont je me rappelle des cours lorsque j’ai passé mon brevet de secouriste !

            En Israel dans la boite de masque à gaz, en principe il y a aussi, une syrette d’atropine comme j’ai eu l’occasion de voir dans le pack de mon ami lors de la première guerre du Golfe.

          • @ Lily

            Bonjour 😀

            Pour les radiations nucléaires c’est des capsules d’Iode qu’on donne…D’ailleurs en Belgique, dans un certains périmètre (qui est de 25km autours d’une centrale je pense). On reçois un bon pour aller en retirer gratuitement via notre pharmacie 😉

            Akasha.

  2. Marrant et curieux de lire ce type d’article, et de voir surgir ce type d’info, alors que j’ai été formé à l’utilisation des seringues auto-injectables d’atropine dans le cadre de ma formation NBC par l’Armée Française en 1986.

    Cela fait donc quelques années que ces produits existent.

    et qu’ils peuvent être utilisés en dernier recours dans le cadre d’attaques chimiques.

    Les garanties de résultats étant toutes relatives…

  3. Un monde immonde engendre des actes immondes : Ne pas renoncer à penser face à l’horreur

    http://www.michelcollon.info/Un-monde-immonde-engendre-des.html

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  4. edition-speciale-la-france-en-guerre-avec-le-criminologue-xavier-raufer

    http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/xavier-raufer-qui-se-cache-51557

    lire les commentaires

    • Merdeuh… Tv Liberté! Éteint moi ça!!! Comment on décrit le bouton pause. Tape la!!!! Bon, je fais mon coming out? Je suis anti facho, un truc de grave. Je sais que je suis bête et je suis pas le seul, mais je me respecte et j’attaque pas par derriere… Et je suis anti-sociale, aussi va savoir! Le monde est-il trop con!? Bref, je suis MEuhhh! The only way to be!

      Bref, tout de suite, des arrières pensées…

      Agoraxvox, je connais! Une vrai critique avec un de mes commentaires:
      http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/guerre-paix-1-l-etat-islamique-qui-51577

      Effectivement un peu pourri le son… Mais sur le fond, tu en manges jusqu’à vendredi prochain. Mes respects ME, AgoraVox, Le cercle!

      Ps: Remarquer la couleur des chemises! Noirs, grises, blanches… Et des positions. C’est assez instructif. Bisous.

  5. Pfff… Le chimique, c’est pourri et beaucoup trop cher!

    Tu prends du poulet pourri, de l’eau, du sucre! Tu laisses ça fermenter, tu as une arme de destruction massive! Une goutte suffit. Made in Deach, la simplicité à votre service. De base ils nous tuent… Pourquoi faire compliquer!? Le Bio a de l’avenir, moi je vous le dit! Et ça va chier. J’imagine qu’ici, c’est interdit au moins de 18 ans. Bisous.

    • Une tranche de viande de porc fraiche, bien macérée et traitée correctement est plus efficace.
      PS: Si tu a égorgé correctement la bete elle est meme Hallal 🙂 ou casher

      • Dit pas du mal du cochon!
        Il est pas méchant, il y a juste le même système immunitaire et les mêmes maladies que nous.

        C’est triste de dire que l’on est sain/saint et pas lui… Alors que l’on est si semblable! Amis Cochons Enragés!!! Hihi… Rebellez-vous!

        Un cochon en plein santé et gage de… bonne… Santé. C’est aussi simple que ça.

  6. L’UPR fait une analyse assez cinglante sur cet arrete :
    http://minilien.fr/a0am9h

  7. De toute façon, tout ça c’est un peu du flan…

    Si tu peux pas te faire ton, ou tes injections(trois maximun) dans les plus brefs délais*,.. c’est foutu!

    *)Délai qui oscille entre quelques minutes ou quelques secondes, suivant le mode de propagation et la concentration, en clair faut l’avoir avec soi.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    • Pour faire les injections salvatrices, il faudrait déjà
      qu’il y en ait pour tous! Il me semble que c’est d’abord
      l’armée qui en a à disposition et pour elle!
      Une petite question que je me pose.
      Aura t-on le temps d’en fabriquer en quantité suffisante
      et seront elles disponibles immédiatement sur place, sachant
      qu’on ne sait pas à l’avance où une attaque se produira, si elle se produit?

    • Merci Engel pour ton rappel plus haut.

      J’aurai besoin d’une remise à niveau NBC.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

      L’atropine n’est pas une nouveauté, et j’avais en mémoire qu’elle ne couvrait pas tous les types d’attaques chimiques.

      Donc, uniquement les neurotoxiques type Sarin ou VX.

      Par contre, le délai d’injection doit être un peu plus long, dans l’heure qui suit la contamination, de mémoire.

      Il est vrai que le plus tôt étant le mieux.

      De toute façon, ce matériel n’est pas à disposition des civils, et nous n’en sommes pas encore à l’utilisation d’armes chimiques sur notre territoire.

      Arrêtons un peu de nous faire peur…

      • Il y a 25 ans, quand j’étais encore vice-présidente de la Protection Civile dans le 06, nous recevions déjà une formation contre tous les risques NBC. En tant que Moniteur je les répercutais à mes stagiaires. Ces formations sont toujours à l’ordre du jour réactualisées selon les modifications apportées depuis.
        Effectivement les civils n’a aucun matériel pour se défendre seul. Il est déjà tellement difficile aux centres de secours de s’en procurer …

      • je connais bien le sujet pour avoir fait l’école NBC de Caen dans les années 80.

        Non, tu n’as pas un délai si long.
        Seulement de quelques secondes après inhalation(voie orale) du neurotoxique après tes propres convulsions t’empêchent de te soigner et la mort survient dans les deux trois minutes qui suivent.
        Seule la contamination par voie cutanée est un peu plus longue. Elle dépend de la zone touchée, du type de peau et de son niveau de sébum, entre autres.
        Mais là aussi, deux à trois gouttes suffisent. Elles agissent en quelques minutes, ou dizaines, suivant la charge corrosif qui lui est associée.

  8. j’avais promis une réponse, la voici. A l’heure actuelle les services de secours n’ont reçu aucune consigne concernant la protection de la COP, par contre, ils se préparent activement à intervenir, si besoin était, au moment de l’Euro 2016, qui semble réunir toutes les conditions pour attirer de grands dangers.
    si quelque chose change pour la fin du mois, je serai avertie à temps et vous ferai part des mesures prises spécialement, s’il y en a.

  9. J’ai posté un com sur un autre sujet, qui revenait à ceci: quelle serait selon vous la meilleure cartouche de masque à gaz ? Faute d’un vrai grand gros masque de type dernière guerre mondiale, un masque pour la peinture ou les produits de traitement, ne pourrait-il pas faire l’affaire ?
    Faute de mieux, je le comprends bien.

    Je retiens la A2B2-P3. Serait-ce suffisant au plan respiratoire pour ce genre de danger ?

  10. Et bien je me suis renseignée et on ne peut pas parler d antidote à proprement parlé. C est un anti douleur costaud. Mais pas un antidote.
    C est le genre de produit qui va t aider à t endormir gentiment si tu souffres trop.

    • C’est comme les CHEMTRAIL.
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • C’est ce que j’ai cru comprendre, Ange, c’est pour cela que je vise plutôt le masque. Même si ce n’est pas très seyant en réunion, et pas pratique au restaurant (je plaisante, il le faut bien !).
      Je pense que c’est un leurre, car en plus il faudrait l’administrer très vite, et je doute qu’il y ait un toubib avec tout ce qu’il faut, au moment où il le faudrait.

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