Le silence des oiseaux, le reportage choc sur la disparition des passereaux….

Voici un reportage sur l’état pitoyable de nos amis ailés. La sonnette d’alarme est tirée, va t-on agir? Imaginez le silence sans les chants d’oiseaux……

Le silence des oiseaux, le reportage choc sur la disparition des passereaux

Imaginer un monde sans musique semble impossible, mais qu’en serait-il si nous n’entendions plus jamais le chant des oiseaux ? Les scientifiques sonnent la sonnette d’alarme sur un phénomène inquiétant : le déclin de la population de passereaux dans nos ciels. Le documentaire « Le silence des oiseaux » se propose d’étudier les causes qui mettent en péril les habitats et la vie de ces créatures singulières. Un appel urgent à l’action…

L’extinction des espèces n’est pas un mythe, en voici une bien triste nouvelle preuve. On le sait, les oiseaux jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de la biodiversité. Depuis toujours, ils dispersent les graines et pollinisent les plantes dans la nature sans même le réaliser. Ces oiseaux, qui dépendent clairement des écosystèmes dans lesquels ils vivent, voient leur habitat gravement menacé par l’urbanisation, l’agro-industrie et la chasse au point d’être contraints de s’adapter (ou mourir) à un environnement hostile.

Si les passereaux représentent plus de la moitié des oiseaux de la planète, leur nombre est en chute libre depuis 50 ans. L’hirondelle noire a par exemple connu un déclin de 78% depuis 1970, quant à la paruline du Canada, sa population a baissé de 66% depuis 1966… Seule la moitié des espèces d’oiseaux recensées dans les années 60 sont toujours en vie à l’heure actuelle et de nombreuses parmi elles sont gravement menacées de disparition. Cet écroulement de la biodiversité s’est pourtant déroulé devant nos yeux, dans l’ignorance de la majorité et continue de se produire en ce moment même.

Le documentaire en deux parties « Le silence des oiseaux » réalisé par Susan Rynard se propose d’étudier la vie des passereaux et l’évolution de leur habitat dans un contexte urbain sous la pression d’un développement économique croissant. En explorant l’immensité de territoires tels que la forêt boréale canadienne ou les marais de Turquie orientale, des scientifiques, des écologistes et des amateurs passionnés se penchent sur l’impact du bruit, des lumières artificielles, des pesticides et des changements climatiques sur les populations de passereaux.

En pratique, ces oiseaux représentent un baromètre de nos écosystèmes, nous informant sur la bonne santé de notre planète. Ils nous préviennent des changements de saisons, de l’arrivée d’une tempête ou du niveau de pollution présente dans la chaîne alimentaire. Ils sont aujourd’hui en grand danger de par nos actions collectives qui affectent directement l’environnement. Leur sort est-il irréversible ? Les scientifiques tentent actuellement de développer de nouvelles technologies dans l’espoir de sauver les passereaux de ce terrible destin. Des acteurs privés et associations tentent également d’apporter leur aide. En ce sens, on peut citer La Farine Mélodieuse, un projet belge de production de farine biologique, sans intrants chimiques, où 10% de la récolte de blé est laissée aux oiseaux pour l’hiver.

A l’approche de la 21ème conférence sur le climat qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, il est urgent que chacun ouvre les yeux sur les conséquences dramatiques qu’entraînent des besoins humains toujours plus croissants sur les espèces de la planète. Il est nécessaire que des mesures strictes soient prises et tenues avant que le chant des passereaux ne deviennent pour tous qu’un lointain souvenir.

« Le silence des oiseaux« , un documentaire à ne pas rater ce vendredi 18 septembre à 19h sur la chaîne Arte. Rediffusions prévues le vendredi 2 octobre à 18h15 et le vendredi 9 octobre à 11h40. Également disponible temporairement sur Youtube.

[youtube width=”525″ height=”344″]https://www.youtube.com/watch?v=7iz7DYW2FyI[/youtube]

Source : arte.tv via 2012un-nouveau-paradigme

Des touristes perturbent la ponte de tortues de mer au Costa Rica

C’est une horde de touristes qui s’est précipitée sur une plage costaricaine où des tortues de mer en voie d’extinction réalisaient leur ponte annuelle. Perturbées par cette foule de curieux à la recherche du selfie qui fera le buzz sur les réseaux sociaux, de nombreuses tortues sont retournées à la mer sans pouvoir faire leur nid.

Note: Les cons ça osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît (Audiard)

 

 

Volti

16 Commentaires

  1. En hivers tout le monde peut aider à limiter l’impact de ce déclin, en leur faisant une mangeoire que l’on peut surprendre devant une fenêtre, sur son balcon ou dans son jardin. L’été pensez à laisser de l’eau potable dans un bac surtout par temps de canicule ou par grand gel. Les mésanges, les moineaux, les chardonnets, les rouges gorges adorent les graines de tournesols et les tourterelles, les pinçons aiment la mie de pain et les graines de blés.

    Les graines ne sont pas chères, vous pouvez vous en procurer dans toutes les grandes surfaces. De plus c’est un plaisir de les voir lorsque la grisaille arrive, c’est une rencontre que je n’oublie pas de renouveler chaque année.

    Faire une mangeoire d’oiseaux avec une bouteille en plastic ou un pot de glace.

    https://
    http://www.youtube.com/watch?v=xcMRzWDW__o

    https://

    http://www.youtube.com/watch?v=w7TYPg7n4Ck

    • Ma P’tite contribution …

      Des mangeoires à faire soit-même, en bois pour les bricoleurs ou plus faciles à réaliser avec bouteilles, tuyaux PVC, pot de fleurs …
      mangeoires.nichoirs.net

      M.G.

    • Oui,
      ..Mais bien modeste, quand des connards d’assassins épandent des millions de tonnes de pesticides et détruisent systématiquement tout haie, bocage, ou îlot de verdure!

      • Oui,
        Mais la part du colibri, cher Engel … https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

        M.G.

      • Bonjour Engel plus que OK avec le terme Connards de politicards qui adorent s’écouter parler…

        Tendres oiseaux, fragiles oiseaux, courageux volatiles
        Merveilleuses créatures.

        Quand je pense au 309 pesticides, et insecticides autorisés par des connards au pays des choux.. leurs grosses fesses molles sur un fauteuil à décréter ceci, cela…

        Insectes dont c’est le rôle des oiseaux que de les manger.

        Après les abeilles, les oiseaux… et que dire des mammifères par centaines qui disparaissent, des végétaux !

        Je me répète mais franchement faut que les Humains disparaissent et tant mieux si le CERN diabolique crée un
        trou noir pour avaler toute cette merde

        je suis dans une colère NOIRE comme ce trou dont j’aspire
        à l’apparition …

    • C’est exactement ce que je fais l’hiver, mais je constate avec tristesse qu’il y a de moins en moins de mésanges, ce sont les seuls oiseaux présents l’hiver ici.

      Pendant les autres saisons je vois qu’il n’y a plus grand monde ailé, cela se comprend parce qu’il n’y a plus d’insectes pour les nourrir ! ici ce sont des champs uniquement voués à la production de fourrage, et pourtant dès la neige fondue, des tonnes de produits toxiques sont répandus. je ne peux même plus aller chercher des pissenlits comme je le faisais il y a encore une quinzaine d’années.
      Mes lavandes ne reçoivent plus de visites, alors qu’elles attiraient chaque année des myriades d’insectes…c’est triste !

      • Bien triste cette campagne morte de pesticides!!
        Proche de ville, j’ai plus de chance avec des abeilles sur asters et oiseaux, eux qui me fauchent mes raisins encore verts !!!

  2. Bonsoir,
    Nous vivons en périphérique d’une grande ville, ce qui fait qu’on a déjà pas mal de verdure par chez-nous, et vivons à 15 min d’une forêt. Derrière chez nous, on a un beau terril verdoyant, étant composé d’une faune & flore importante.
    Dès que l’hiver pointe son nez, on donne à manger aux oiseaux, on a plusieurs mangeoires et abris pour eux, on leur donnent des boules qui sont dans une sorte de filet vert, qui leurs permettent de picoré les boules sans qu’ils les perdent. On en a dans notre propriété, et aussi en extérieur, et dans le bois, sur le chemin qu’on empruntent lor de nos promenades le dimanche. On adorent la nature, si tout le monde iraient de leur petite contribution, beaucoup de drame écologiques pourraient être évité (pensif)

    Orné

    • les boules sont toxiques pour les oiseaux car bourrées de produits chimiques,et ça peu de personnes le savent et croient bien faire, mieux vaut les fabriquer soi-même avec de la bonne graisse bio et des graines; passées au congélateur pendant quelques heures ou quelques jours elles se gardent très bien au cœur de l’hiver pendues dans des filets.

  3. En tout cas j’en viens d’en nourrir avec mes bons raisins de mon jardin qui ont disparus verts bien avant d’être mûrs !!!

  4. Comme c’est beau!

  5. Je ne donne pas à manger aux p’tits zoziaux.

    Je nourris mes poules et mes oies, et certains petits opportunistes viennent en profiter.

    J’ai renoncé à tout les autres dispositifs (mangeoires, graines spécifiques, boules de graisses, nichoirs…).

    Cela ne faisait que les attirer pour finir entre les griffes des chattes qui avaient vite compris l’aubaine…

    Celles-ci étant déjà suffisamment nourries, je ne vois pas l’intérêt de leur apporter un complément alimentaire sous la forme de p’tits zoziaux dont elles se délectent.

    Autant qu’elles consacrent leurs efforts sur les rongeurs qui pilleraient allègrement mes réserves de grains sans l’intervention de mes tigresses.

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