Festival de résistance, tout un roman…

Un petit mot sur ma sortie du jour, la diffusion du documentaire “Je lutte donc je suis” avec débat et buffet au cinéma de ma ville, un grand moment….de perdu! La soirée devait commencer à 18H00 avec le court-métrage “Ne vivons plus comme des esclaves”, mais il a été décidé de commencer par le débat avec le réalisateur dès 18H40, et celui-ci s’est déroulé jusqu’à 20H15, restait la diffusion des deux documentaires que j’ai personnellement déjà vu, “Ne vivons plus comme des esclaves“, suivit de “Je lutte donc je suis“, je suis donc parti avant la projection…

bof

Je vous passerai mes impressions sur ce débat, pas assez constructif, pas assez d’informations, on en est resté à la base sans réellement faire bouger les esprits, et même si le réalisateur était un homme charmant et disponible, on ne mène pas un combat en espérant ni-même en basant sa réflexion sur “l’imaginaire”. Quand à son opinion au sujet du blog que vous lisez actuellement, penser que les moutons enragés sont une passerelle de l’extrême-droite notamment pour avoir relayé des vidéos d’Etienne Chouard, comme le disait la Vénus de Milo: “les bras m’en tombent”. Nous avons même fais un ménage dans ce sens là même au niveau des participants trop radicaux, mais bon…. Après avoir pris connaissance des signataires du festival ouvert par cette projection, j’ai mieux cerné le problème.

Pour la petite info, cette projection faisait partie de l’ouverture d’un “festival de résistance” avec comme signataire la CGT (revoir ce sujet au passage), le Parti de Gauche, le PCF, la LDH et le Groupe Rouge Vif spécialisé dans la communication qui a comme clients la société Total, EFD, Microsoft, nombre de régions et de services gouvernementaux entre autres grands noms. Un petit livret de présentation pour le festival était même distribué, 20 pages noyées de publicités qui parle de résistance, mais qui ne cite pas une seule fois les mots “TAFTA”, “Traité transatlantique”, qui ne dénonce rien… Cela reste avant tout une “résistance festive”, on va bien avancer avec cela. Bref, la résistance à ce niveau là, je la laisse pour les gens normaux, et continue la mienne sur internet avec mes articles qui citent des personnes de tout bord au nom de l’information avant tout! Je dois être anormal d’avoir espéré un débat qui puisse m’apporter autre chose que ce que je savais déjà grâce au blog, en beaucoup, beaucoup, beaucoup plus complet (et informatif…).

Bref, du temps de perdu auprès de ma magnifique épouse, du temps de perdu sur le blog puisqu’au final, je suis ressorti sans avoir appris quoi que ce soit qui puisse m’être utile au niveau info, au niveau lutte contre le système, ou à n’importe quel autre niveau, quel qu’il soit, mais cela suffit au plus grand nombre semble-t-il, donc, on fait avec…

À se demander si réellement l’information passe et s’il y a possibilité de gagner le moindre combat un jour

Benji

38 Commentaires

  1. Comment peut-on associer Etienne Chouard à un quelconque mouvement d’extrême droite ???

    Ca me rappelle les propos déformés ces derniers jours de Jacques Sapir (http://leseconoclastes.fr/2015/09/soutien-a-jacques-sapir/) dont l’interview réalisée sur France interWC a été proprement scandaleuse (la journaliste Léa Salamé n’étant qu’une vendue juste bonne à curer des chiottes…) : http://www.franceinter.fr/emission-invite-de-7h50-jacques-sapir-a-terme-la-question-de-la-participation-du-front-national-sera

  2. Du coup en partant avant la fin tu as raté le buffet, et surtout les discussions avec les spectateurs qui auraient pu être plus intéressantes…

  3. Serais-tu en train de découvrir que toute une bonne grosse partie de la gauche dite réactionnaire n’est que le recto du mensonge olligarchiques..

    Tout ces mouvements ne servent qu’à manipuler/canaliser/contrôler/désamorcer à leur insu, les gens plein d’espoir et de révolte.

    Et c’est pas nouveau…
    – Marx n’est-il pas arrivé en Russie tous frais payés par l’occident.
    – Et pour le rejoindre, Trotski n’a t’il pas bénéficié d’un passeport/visa de sortie, signé de la main même de Wilson, président des états-unis. …Sans commentaire!

  4. Elle est passionnante, ta vie.

  5. Les moutons enragés un site “d’extrême droite” c’est vraiment décourageant pour notre avenir à tous d’entendre ça sortir de la bouche d’une personne qui croit vraiment qu’elle veut changer le système… J’ai l’impression que les gens, par la force des choses, ouvrent de plus en plus les yeux mais qu’ils se trompent de combats. La manipulation des esprits a atteint un tel niveau que les mots n’ont plus le même sens qu’avant et qu’ils sont utilisés à tort et à travers pour empêcher les gens de réfléchir correctement. Le terme d’extrême droite est associé au fascisme italien et au national-socialisme allemand; quel rapport avec Etienne Chouard qui promeut la démocratie directe; tout l’opposé. Est-ce que ce sont tous les additifs alimentaires qu’on ajoute à la nourriture qui rendent les gens aussi cons?

  6. Etienne Chouard excessif ? Et à quel niveau ? Franchement je ne vois pas…Le but est d’instauré une réelle démocratie, car pour l’instant elle n’a que le nom…Son but est aussi l’instauration de l’allocation universelle. Et un système de vote plus équitable.

    Pour moi c’est l’ultralibéralisme avec sa privatisation en outrance qui est excessive, ou les secrets qui a autours des négociations de finalité du TAFTA ou encore la surveillance qui est de plus en plus imposé sans notre avis et de façon insidieuse…

    Le double jeu avec DAECH? ou l’appuis américain et de l’OTAN en Ukraine, la mise en esclavage de la Grèce…

    Voilà ce qui me semble excessif, et encore ma petite liste n’est pas exhaustive.

    Quand on parle d’excessivité, encore faut-il savoir ou elle handicape réellement le peuple, et ou elle sert les intérêts de l’élite. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    Akasha.

    • Et bien oui, Chouard est d’extrême droite,… puisqu’il prône la démocratie direct!!! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

      ..Faut comprendre que ce truc là, c’est vachement subversif et vachement dangereux pour tous les salauds qui se nourrissent, de et grâce à, l’exploitation du système.

      Le bon coté de la chose:
      -Ce faisant, ces vendus se décrédibilisent et s’identifient comme agents actifs du système.

      PS: Gauche droite/ droite est une notion totalement galvaudée depuis sa création du temps monarchique…

  7. Il s’agit avant tout d’un gros problème de paradigme, en réalité.
    Je dis “notre”, parce que derrière les Mars Makers il y a un couple d’auteurs plutôt libertaire (encore que..), loin de toute obédience politique, syndicaliste, religieuse ou ethnique.
    Cette petite mise au point faite, afin de mieux appréhender la suite, nous avons passé ces dernières 25 années à essayer de définir le merdier dans lequel nous nous trouvons.
    Partis de la fameuse phrase de Deleuze, “créer c’est résister”, nous avons arpenté, dans notre travail cette fameuse résistance, que certains ressentent depuis toujours comme un besoin naturel, une inscription dans la trajectoire de nos vies.
    Difficile de ne pas constater que la mouvance de résistance prend ses racines dans des mouvements populaires, donc harponnée et mise sous clef par l’extrême gauche, puis, par son opposé, à raison de grands coups de populisme visant à fracturer la population en deux catégories bien distinctes, les possédants d’une part et les possédés d’autre part.

    Hors c’est un paradigme, selon nous qui prend ses racines trés loin dans notre histoire, et qui remonte avec l’invention du monothéisme patriarcal. Tout, dans l’histoire remonte par les écrits religieux. L’art et l’histoire sont orientés, financés et laissés à la postérité via cette société ayant comme base sociale un rapport avec une entité divine, supérieure, impitoyable de colère et surtout en permanent état de jugement.
    Par l’élimination du principe féminin, donc l’assujettissement de sa descendance, par la négation de notre puissance liée à notre pouvoir de création, par la déresponsabilisation de l’être humain s’en remettant à un dieu vengeur, et par rebond au sacre du messie, du leader, du gourou, possédant en lui les pouvoirs légitime du divin extérieur.
    L’homme devient donc “au service de”, néglige peu à peu l’éducation et la responsabilité de ses enfants pour en faire un sujet obéissant, acceptant sa misérable condition de pêcheur, et apprenant à délaisser les réels plaisirs de la vie sous peine de bannissement et donc de souffrance éternelle.
    Sortis du régime féodal/religieux, au travers d’une révolution des marchands créant une aristocratie économique de fait, nous en sommes donc à sa déviance naturelle selon Aristote, soit l’oligarchie. D’ailleurs, à ce propos, cet homme annonçait déjà qu’il n’existait que 3 systèmes possibles en terme politique.

    1 – Un seul gouvernant : La monarchie dont la forme déviante est la tyrannie
    2 – Plusieurs gouvernants : L’aristocratie ( soit les meilleurs) dont la forme déviante est l’oligarchie
    3 – Nombreux gouvernants : constitutionnel dont la forme déviante est… la démocratie.

    Une telle pensée appuie le fait que toute forme de pouvoir déviera sans cesse sur son appropriation puis son détournement vers ceux qui le détienne.

    C’est un peu long, certes, bien que raccourci à la limite de la caricature, mais c’est dans ce contexte que tout forme de resistance s’appuyant sur le “contre” alimente la machine.
    Aujourd’hui on vote “contre”, on défend des idées ou des opinions “contre”, se basant sur le postulat qu’il faut prendre le pouvoir à ceux qui le détienne. Pas étonnant que le mot même “révolution” signifie de faire un grand tour pour revenir au point de départ.
    Il ne peut y avoir de destruction donc, dans le concept de résistance, bien au contraire, mais un abandon de paradigme, qui aujourd’hui repose sur un seul leitmotiv : Diviser, fracturer, alimenter le “contre”, afin de ne plus avoir de porte de sortie, si ce n’est une déviance de plus en plus forte du système qui est censé nous protéger ensemble de la jungle.

    Donc nous sommes coincés et rangés sans cesse dans des cases illusoires. Gauche, droite, extrême gauche ou extrême droite. Une étiquette de traçabilité permettant d’avoir des arguments fabriqués et artificiels à opposer, des pseudos choix qui n’en sont pas, et empêchant au final toute réflexion, coincé que nous sommes tous dans un paradigme historique, qui date du début de notre civilisation.

    • un paradigme historique sciemment entretenu et amplifié par les forces dirigeantes. Apparemment, la majorité des humains sont un terreau propice à ce genre de manipulation mentale. Certains ont trouvé la clef de la méthode d’asservissement des peuples et perpétuent cet asservissement depuis la nuit des temps. En fait rien n’a changé (sur le fond) même si l’on a l’impression que tout à changé depuis des centaines d’années. Notre prison est plus confortable mais nous sommes toujours prisonniers. Il y a une minorité d’humain qui échappe à ce paradigme (pour utiliser tes mots), certaines peuplades très reculées et préservées(indiens d’Amazonie). Ce sont ces peuples libres qui doivent nous inspirer si l’on veut changer notre civilisation occidentale!

      • Tout à fait. Il s’agit juste d’une analyse personnelle, sans but autre que de pointer une source de causes, dont les effets communs bâtissent nos sociétés reposant sur un terreau monothéiste.
        Nous ne sommes pas du tout pessimistes, mais quand à soigner, autant essayer, tenter d’en définir la cause aux vues des symptômes.
        Il va s’en dire que les peuplades reculées ne reposent “bizarrement” pas sur une telle construction et définisse souvent leur rapport au sacré sous une forme beaucoup plus polythéiste, rendant au monde sa pluralité au final. Un tel paradigme repose sur le respect et sur la crainte que toute action a une répercussion multiple, et en de multiples directions.
        Disons que la science moderne nous a fait mésestimer l’importance de la spiritualité, le rapport avec le sacré qui cimente la société au travers de “croyances”, en voulant éliminer la religion de la sphère du progrès, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose en soit, puisqu’elle permet à l’homme de se libérer de ses peurs mythologiques. Mais elle aussi, repose sur une opposition.

    • Certes,
      Même si rien n’est parfait, il fut malgré tout des temps où l’humanité fut plus “calme sereine et surtout plus vivable”.
      Le XIX°, XX° et le début XXI° siècles battent tous les records de sauvagerie institutionnelle.
      …Peut-être la mort dans notre société de la notion du spirituel divin.
      -“Plus de dieu, plus de limite, si ce n’est celle de l’auto-destruction.”

      Mais bon,
      C’est pas parce que l’homme a échoué dans cette quette depuis la nuit des temps, que cela est par là-même impossible.
      ..La preuve non savons voler(dans les airs https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif ) et sans nous brûler les ailes…

      • A ce sujet, la remarque est plutôt judicieuse, en effet. Nous ne voulions pas à travers ce petit post très réducteur il est vrai, conseiller tout abandon de la notion du sacré, bien au contraire. Il ne s’agissait que de pointer du doigt le principe monothéiste et des mécanismes gérant son appropriation du pouvoir, que chacun peut appliquer sur toutes les époques de notre histoire.
        La sauvagerie moderne, à travers la mise à mort de notre planète au profit du… profit, n’est qu’une conséquence de notre déresponsabilisation, de notre mise en esclavage divin, et au principe de celui qui devient gourou économique, messie financier…
        La foi aveugle et unilatérale s’est muée en cette énergie nouvelle épinglée sous le nom de monnaie. Nous sommes loin des notion de spirituel-divin, non ?

        Mais nous sommes persuadé que l’espoir n’a jamais été si grand, puisque les moutons s’informent, débattent et proposent de façon de plus en plus indépendante, pointue et ils sont plus nombreux qu’il y a quelques années..

        • Mono, poly…, peut importe;
          C’est toujours la récupération par une force destructrice et prédatrice qui est la cause de nos malheurs.

          Perso, quand je lis les 10 commandements “donnés par dieu” à Moïse. Je les trouvent pas trop mal comme base base saine “d’un vivre ensemble harmonieux”.
          Et ce sont les seuls “écrits” que ce dieu est donnés! ..Et de suite, en bas de la montagne, le taureau(veau) d’or !
          …Métaphorique, perpétuel, universel.

          Je ne sais pas si dieu existe. Mais la NOTION de bien et de mal, ça j’en suis sûr.

          Bien à vous tous.

          • Exact, et c’est justement ce thème central sur lequel nous sommes entrain d’écrire un livre.
            Car de notre point de vue, il s’agit de définir l’illusion, qui nous mène par dépit à la désillusion, son inverse.
            Or l’illusion se retrace au travers de l’iconographie, matière première de l’art, qui soutient l’idée de ce que l’on retient de notre mémoire transgénérationnelle.
            L’iconographie permet une auto représentation, dans le sens où un gamin mort, seul, rejeté par la mer devient une icône de soi. L’homme s’approprie cette image qui le définit, il devient sa propre représentation de l’innocence rejetée par mère nature après l’avoir souillée, tout en étant rejeté de la société humaine. Il est la victime innocente, car l’icône est magique, elle permet d’entretenir l’image de soi telle une victime perpétuelle, donc non coupable de ce qui lui arrive.
            Mécanisme perfide, dans le “je suis ce gamin”, “je suis Charlie”, etc, etc, jusqu’à sa quintessence, soit le selfie, qui permet une véritable anthropophagie, soit sa propre représentation livrée à la société, comme finalité de ce que nous sommes.
            Il s’agit d’une métaphore, bien entendu, qui part de la représentation des dieux, de dieu, de ses représentants jusqu’à nous même. C’est à la fois un déni de nous-même donc, mais surtout nous mène à un refus de l’autre, celui qui n’adhère pas à nos propres icônes, nos propres représentation, nos propres illusions… Ne reste donc que la désillusion, le retour en nous, notre propre pardon sur ce que nous sommes, avant d’apprendre à s’aimer, condition obligatoire pour aimer l’autre.
            Mais comment s’aimer si l’on se considère comme une victime ?

        • Tu dis “Mais nous sommes persuadé que l’espoir n’a jamais été si grand, puisque les moutons s’informent, débattent et proposent de façon de plus en plus indépendante, pointue et ils sont plus nombreux qu’il y a quelques années..”.
          Personnellement, je trouve cela plutôt déprimant. Car c’est vrai que les gens peuvent de moins en moins ne pas savoir dans quel monde ils vivent et paradoxalement les choses empirent de par la passivité des masses. Pour preuve, regarde la Grèce et le présent article de benji.

          • La résistance peut prendre de multiples formes. Que les choses empirent n’est peut-être qu’un passage obligé dans l’attente que les possédants soient dépossédés des richesses qu’ils ont volées à l’humanité et à la Terre. Ils s’accrochent à leurs butins, espérant réduire notre capacité de perception, par la religion, la technologie, l’alimentation, l’industrie du médicament… Une chose semble évidente aujourd’hui, c’est la désillusion vis à vis du rêve américain. La désillusion favorise la réflexion. Comprendre le pourquoi du comment n’est pas évident. C’est une question de temps. La vérité finit toujours par ressortir de façon indiscutable.

          • Il est vrai que la situation devient insoutenable au quotidien, nous n’échappons pas à la règle, et la connaissance est un véritable poison qu’il est impossible d’éliminer et qui n’accepte aucun retour en arrière. Mais ce n’est pas une malédiction mais heureux les innocents…
            Par contre, là où nous poserions un bémol est sur le fait que la passivité des masses ferait s’empirer les choses.
            Nous ne pensons pas que ce soit la passivité qui soit responsable, mais plutôt la continuité du pré-existant, la machine continue à nous broyer toujours plus, c’est comme cela qu’elle est conçue. Dans ce grand jeu qui consiste de chercher les coupables, soit toujours les autres, n’oublions pas aussi de trouver notre propre responsabilité.
            Nous ne pouvons nous soustraire à ce système de fait, il nous nourrit, nous fournit plus ou moins un toit et nous permet de nous regrouper. Par contre, en quoi avons nous alimenter la machine infernale ? Avons nous toujours été irréprochable dans nos vies ? Et bien lorsque nous contemplons notre œuvre, pas forcément, mais il y a aussi du bon dans notre évolution, forcément. C’est exactement cela résister, c’est dur, c’est à contre courant, c’est la sauvegarde essentielle d’idées qui permettent un avenir, pour ceux qui pourront les utiliser et c’est une guerre permanente, une guerre d’usure, pénible mais ce n’est en rien une punition, cela a un nom : l’espoir

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