[ Reportage ] We Feed The World – Comment l’industrie contrôle nos assiettes

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Devenons responsable en choisissant des circuits courts ( coopératives, AMAP, vente à la ferme, marchés de producteurs…) et des producteurs réspectueux des hommes et de la nature.

L’alimentation, c’est la base des sociétés humaines. Nous avons pourtant vendu nos assiettes à de grands consortiums industriels et nous en payons aujourd’hui le prix sanitaire, social et écologique. À l’approche du TAFTA, We Feed The World est le documentaire immanquable pour comprendre l’envers du décors de la mondialisation industrielle alimentaire.

La mondialisation est un phénomène complexe aux dimensions multiples. Alors que certains idéologues détournent l’attention du public vers les mouvements de populations, c’est la mondialisation industrielle qui triomphe dans l’ombre. Avec le soutien massif des consommateurs, une poignée de multinationales imposent en ce moment leur modèle partout sur la planète. Là on le monde politique parle de liberté d’entreprise, à peine 500 marques contrôlent désormais 50% de la production mondiale. La production de nourriture est évidemment au centre de cette concentration de moyens…

Réalisé par le cinéaste autrichien Erwin Wagenhofer, We Feed The World est un documentaire immanquable pour ceux qui cherchent à comprendre la complexité des enjeux de la mondialisation. Depuis le point de vue des travailleurs, on y explore comment l’environnement et l’économie locale furent écrasés par les logiques industrielles de très grande échelle. Un point de vue très pertinent alors même que le Traité Transatlantique est en phase d’être adopté au profit de ces mêmes multinationales.

Source: Agoravox.tv

 

Benji

5 Commentaires

  1. J’avais douze oeufs à la ferme en 2014. La gentille fermière ne peut m’en offrir que trois avant de fermer boutique.

    J’avais des poulets fermiers chez son amoureux, l’amoureux a fermé boutique.

    Il me reste mes gentils voisins qui me ramènent des produits fermiers de Normandie, pommes made in Normandie,
    fromages made in Normandie, cidre made in Normandie, charcuterie kif-kif. Sauf qu’ils s’y rendent quatre fois l’an. Et qu’entre temps, je dois continuer de me nourrir et qu’immanquablement je “tape” dans ce qui est d’ailleurs et parfois carrément “dégueulasse”.

    J’ai remarqué une chose chez les poissonniers, lorsqu’ils vendent des tourteaux, cuits ou vivants, ce sont tous des crabes FEMELLES. 0ù vont les mâles beaucoup moins “charnus” … à une gay pride ?

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