Le circuit court, au plus près du producteur

circuitcourt2Parce qu’on est en plein été, il n’y a pas meilleure occasion de vous exposer tous les bienfaits du circuit court. En France, où que vous soyez, les petits marchés locaux sont pour la plupart composé uniquement de producteurs du coin, éleveurs, agriculteurs, pêcheurs, boulangers, bouchers, maraîchers, et là vous voyez bien la différence de prix … Quand une salade qui pousse sans engrais, sans produits chimiques vous coûte 0,70 centimes, qu’elle est belle et qu’en prime elle a un vrai bon goût, que votre douzaine d’huîtres de pleine mer est à 6€, forcément vous en redemandez et surtout vous n’avez pas du tout envie de rentrer à Paris pour les retrouver respectivement à 1,40€ et 13€. C’est normal. Sans atteindre tout à fait les mêmes tarifs, on peut vraisemblablement atteindre la même qualité toute l’année.

Habituellement le chemin d’un produit peut être long voire très long, passer par beaucoup d’étapes avant d’arriver dans nos assiettes (production, transformation, emballage, distribution, vente). Le circuit court lui c’est l’inverse, un seul intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur, le fameux « du champ à l’assiette ». C’est tout simplement le meilleur moyen de se connecter à notre environnement et de redécouvrir la richesse de nos terroirs. Si vous me demandiez qu’est ce que le bien manger à mes yeux ? Je vous répondrai sans aucun doute que c’est en choisissant nos aliments en circuits courts. Je m’y tiens au maximum pour de multiples raisons car nombreux sont les intérêts à supprimer les intermédiaires superflus.

La force du circuit court c’est sa transparence. À une époque ou les consommateurs perdent confiance dans l’industrie alimentaire, la multiplication de solutions alternatives est une aubaine. Les circuits courts offrent la possibilité d’échanger directement avec les producteurs, de mieux comprendre leur travail et l’attention dont un produit a besoin.  La terre nourricière et l’homme sont les deux sources d’une alimentation saine en contact direct avec votre environnement. Traçabilité garantie. Voyons un peu en quoi le circuit court est bénéfique et quels sont les points encore à améliorer.

Les avantages économiques et sociaux sont nombreux :

– Pour une rémunération plus juste du producteur ; en supprimant les étapes superflues, le producteur peut afficher un prix plus juste de sa marchandise, plus représentatif de la masse de travail nécessaire à atteindre une bonne qualité. Son travail est valorisé.

– Pour le maintien de l’économie locale ; le consommateur est directement impliqué dans le développeme

nt économique de son territoire, sa région, en favorisant les commerces et producteurs de proximité.

– Pour la diversification des activités ; les exploitations en circuit court sont souvent plus petites, moins mécanisées, de ce fait elles ont aussi plus d’employés dont le travail de ne se résume pas à une mono tâche, mais bien au contraire à être polyvalent pour une seule et même culture.

– Pour la valorisation du travail ; le consommateur est plus apte à comprendre le rôle du producteur, son travail, ses contraintes et son calendrier de par son rapprochement.

– Pour l’entretien et la création du lien social :  le consommateur se rapproche du producteur, il est capable de renseigner plus facilement, d’enrichir le consommateur, d’échanger, de donner des astuces, des recettes simplifiées.

Les raisons valables pour notre santé et l’amélioration de notre environnement :

– Pour la qualité du produit ; en supprimant les intermédiaires le nombre de trajets est réduit, le temps entre la récolte et la vente du produit permet de proposer un produit cueilli à maturité, dans le respect de sa croissance naturelle.

– Pour moins de suremballage ; réduire le nombre de transports réduit systématiquement la quantité d’emballage, moins de consommation, moins de production, moins de pollution.

– Pour plus de diversité dans nos régions : consommer près de chez nous tend à diversifier les cultures, à multiplier les différentes variétés et éviter les régions de monocultures, peu propices à la fertilité des sols.

– Pour moins de gâchis : le consommateur n’a pas l’exigence des chartes des industriels, une carotte tordue et moins chère sera immédiatement vendue, on trouve aussi facilement des cagettes entières de fruits abîmés qui sont excellents en compote ou confiture.

– Pour un meilleur rendement : en laissant la nature faire son boulot, le produit a moins besoin de manipulation, donc plus de temps pour le producteur de se concentrer sur d’autres tâches.

– Pour une meilleure qualité de produit : le circuit court est souvent pratiqué par les petites structures (fermes, élevages, champs), qui sont les plus nombreuses à offrir du bio, du raisonné, du 100% naturel sans label.

Article complet sur Eatsider.com

 

Benji

14 Commentaires

  1. Pas encore testé, mais en tout cas ça donne envie https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif http://www.materre.net/ https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

  2. Beaucoup de blabla marketing ..la ruche qui dit oui…Xavier Niel…tout le monde veut ouvrir sa boutique de vente bio….jamais chez moi je trouve des légumes ou fruits chez le producteur moins chers qu’au supermarché, la vague du Bio…qui engraisse les actionnaires oui…des articles et reportages qui appâtent le consommateur…enfin bref…

  3. ici, à Bio***de la salade locale coûte 0,99 euros, chez le primeuriste du coin 1,20€ et elle n’est pas locale ni bio.Sur le marché de la ville la plus proche, d’après une voisine car je n’y vais pas, elle est à 20 kms (!)les fruits et légumes ne sont pas du tout locaux mais viennent d’un peu partout. Alors le local sur les marchés, peut-être, mais pas ici !

    • D’accord avec toi, je l’ai constaté aussi 🙂
      Les marques imprimées sur les cageots indiquent
      les producteurs et les régions de production.
      Pas toujours de la région les fruits et légumes, et
      quand il y a mention “de pays”, c’est toujours plus cher!!!
      Cherchez l’erreur!

      • J’ai vu encore mieux : sur le grand tableau extérieur d’un primeuriste, était affiché “pêches de pays” en plein mois d’avril !

      • C’est pour cela qu’il faut vraiment trouver le petit producteur local et éthique qui pratiquera le juste prix. Toute fraîchement arrivée de la ville, au marché, j’achetais bio et local donc cher. Il s’est avérait que le maraicher bio avait prêté un de ses champs pour des expériences OGM. De plus en discutant avec lui, je me rends compte qu’il est pronucléaire… Aujourd’hui, je n’achète au marché que des légumes et fruits qui n’ont pas le label bio mais qui le sont tellement qu’une de mes maraichères joue de la flûte à ses légumes afin qu’ils poussent mieux. Un autre auquel j’achète mes fruits(2euros le kilo pour pêches,abricots,nectarines,…) a perdu son papa d’un cancer à cause des pesticides du coup, il cultive autrement. Le bio s’est bien mais attention ça devient aussi un business donc méfiance. De plus, je pense qu’il faut mieux manger local et petit cultivateur non bio que du bio de chez carrefour(par exemple). A chacun de faire ses expériences mais bien se nourrir ce n’est pas aussi simple que de mettre des articles dans son caddy.

        • il ne faut jamais acheter du bio dans une grande surface ! j’ai été renseignée sur les pratiques par quelqu’un qui y travaille et qui m’est assez proche.

          j’ai connu un petit cultivateur qui passait avant dans mon hameau, tout le monde lui prenait ses légumes. or l’ayant retrouvé sur un marché – celui dont je parlais plus haut – il y a des années et ayant discuté avec lui, je me suis rendue dans son jardin. En passant devant la porte ouverte du réduit où il mettait outils et produits, j’ai frémis d’horreur en voyant tout ce qu’il employait comme produits chimiques, l’ayant interrogé mine de rien, je me suis rendu compte qu’il ne savait absolument pas doser ces produits et qu’il pensait que plus il en mettait mieux cela valait (surtout pour son porte monnaie car la récolte était plus abondante !) alors les petits producteurs je m’en méfie comme de la peste, sauf si je suis allée fouiner chez eux, ce qui n’est pas du tout facile ici, car ils habitent loin et sont méfiants…

          • D’accord avec toi, quels que soient les producteurs, il faut enquêter un minimum. Rien n’est simple dans notre société.
            On a cru tout simplifier avec le progrès, c’est une hérésie.

  4. Un mouvement qui prends de l’ampleur, mème en Belgique!

    vous passez commande et vous allez chercher dans un point d’enlèvement, les produits sont issus de l’agriculture locale en fontion des saisons et de la disponibilité des roduits.

    https://laruchequiditoui.fr/fr

    Pour ceux que cela intéresse voici la charte
    1 Organiser des ventes régulières et sélectionner l’offre avec soin (qualité, variété, prix, distance, présence des produits de base), tout en veillant à ne pas mettre les Fournisseurs en concurrence déloyale ou inutile.
    2 Organiser les distributions dans un local spacieux et agréable, permettant aux Fournisseurs de remettre leurs produits dans des conditions d’hygiène et de confort adaptées.
    3 Enrichir en permanence le réseau de nouveaux Membres pour offrir aux Fournisseurs un débouché pertinent.
    4 Animer la Ruche via les outils de la plateforme (messagerie, mur de la Ruche, etc.), mais aussi pendant les distributions (animations, etc.) et en dehors (repas, visites chez les Fournisseurs, etc.).
    5 Avoir une posture bienveillante et de partage vis à vis des autres Responsables dans la région ; accueillir de façon positive les nouvelles Ruches et envisager des collaborations dès que cela est possible.
    6 Informer les Fournisseurs et les Membres pour des décisions importantes en respectant les préavis suivants : ◦un mois pour une distribution annulée
    ◦deux mois pour la cessation de collaboration avec un Fournisseur qui respecte ses engagements
    ◦trois mois pour la fermeture de la Ruche

    7 Faire le pont entre les Membres et les Fournisseurs, en expliquant à chacun les attentes et les inquiétudes des autres ; d’une façon plus générale, être empathique, diffuser les bonnes idées et encourager les initiatives enthousiastes.
    8 Respecter la vie privée et la liberté des membres comme des Fournisseurs : ne pas les déranger intempestivement, et ne pas utiliser leurs données personnelles à des fins autres que celles prévues par La Ruche Qui dit Oui !
    9 Ne pas contraindre les Fournisseurs à livrer si leur minimum de commandes n’est pas atteint.
    10 Entretenir un contact régulier avec la Ruche Mama, et l’informer de tout changement lié à l’activité de la Ruche (local, statut, nom du Responsable, e-mail, etc.)

    • Lorsque je regarde la vidéo, on voit la famille française type avec sa tablette(meurtrière pour les enfants africains) se connecter et commander en ligne aux personnes qui travaillent la terre leurs produits. Je ne veux pas cracher sur(probablement) une chouette initiative mais ça ma dérangé car trop à l’image de notre société de consommation…. Quoiqu’il en soit, il faut peut-être ce type d’approche pour toucher un public grande surface…

  5. est si le bio était un mythe https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif rassuré pour mieux spolier le consommateur. dans les magasins bio .. ca va dépendre encore une fois ! ya quelque produits authentique en paquets ^^ comme : sucre de cannes, farine châtaigne, riz blanc basmati, sel fin et gros sel guérande… etc… à tester un article à la fois. c’est t’on jamais.
    Oui avant tout étais peut chère est bon ! maintenant avec la bouffe bien lourde dégueulasse sur le plan nutritif ! on ais obliger de payer plus chère voir bien bien trop chères qui garantir en rien l’origine https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif donc oui ya une part du gâteau qui est scandaleuse !! au même prix il s’en empoissonneront à cout à ce ruiner 😛
    https://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/bio_pirate

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