Trois idées reçues sur la dette grecque…

Merci à RodoLeDiazec

[youtube width=”525″ height=”344″]https://www.youtube.com/watch?v=4RqU_cYxCJk#t=155[/youtube]

Mis en ligne par AttacTVFrance

Et reçu ce matin d’Attac.France

Bonjour,
Les participants à l’AlterVillage d’Attac France réunis du 10 au 17 Juillet 2015 à la ferme de la Borie-Haute (Lot) souhaitent diffuser le communiqué de presse ci-dessous et en pièce jointe, exprimant notre soutien à la lutte du peuple grec.
Nous vous remercions par avance de le diffuser le plus largement possible.
———————- communiqué de presse ———————-

L’AlterVillage d’Attac France soutient la lutte du peuple grec.

Le dimanche 5 juillet 2015, 61,3% des grecs ont dit « OXI » – « Non » en grec – au plan imposé par la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international[1]). Ne pas en tenir compte est un déni de démocratie.

Depuis 6 ans le peuple de Grèce vit de terribles mesures d’austérité, au nom d’une dette publique pourtant reconnue comme illégitime (cf. rapport des experts internationaux sur la dette grecque). Le Parlement d’Athènes avait voté vendredi dernier des mesures allant dans le sens des créanciers ; ces derniers les ont refusées en exigeant encore plus.

Le mémorandum est un chantage odieux. Il prévoit notamment la suppression du minimum retraite dans un délai de 4 ans, alors que 45% des retraités sont déjà sous le seuil de pauvreté (vivant avec moins de 655 euros par mois).

79% des grecs sondés (sondage Bridging Europe) refusent l’étranglement que constitue ce troisième plan d’austérité. Face à cette situation, la population grecque se révolte et se met en mouvement. Un appel à la grève générale est en lancé ce mercredi 15 juillet 2015.

Ce n’est pas qu’une affaire grecque, c’est aussi l’avenir des peuples d’Europe qui se joue actuellement : les mesures d’austérité imposées à la Grèce sont les mêmes que celles qui nous menacent. Nous appelons donc à des manifestations de solidarité partout en Europe.

Communiqué de l’AlterVillage[2] d’Attac France, à la ferme de la Borie-Haute (Lot), mardi 14 juillet 2015

Contact : altervillage@attac.org

—-

[1] http://cadtm.org/Synthese-du-rapport-de-la

[2] L’AlterVillage est un village alternatif organisé par Attac France sur les formes d‘actions et les pratiques militantes. L’objectif de l‘AlterVillage est double :
·         d’un côté, il s’agit de nous donner un temps de réflexion et de regard critique sur les manières de mener des actions en rapport avec les analyses altermondialistes ;
·         de l’autre, il s’agit de se former à des techniques militantes, simples, mais nécessaires pour gagner en efficacité.
Des militant-e-s de différentes organisations sont présent-e-s et échangent leurs expériences et réflexions pendant quatre ou cinq jours, à travers des ateliers, des débats, des entraînements à des techniques militantes, etc.

L’AlterVillage est un espace temporaire où s’organise une vie collective, de l’installation du Village et jusqu’au nettoyage du site, on y fait l’apprentissage du vivre ensemble et de la prise de responsabilités collective.”

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Volti

9 Commentaires

  1. Les Grecs ?

    ALLO COLUCHE ? Pourquoi n’avez-vous pas VOTRE EQUIVALENT en Grèce ? Pourquoi aucun artiste grec n’a pensé à créer LES RESTOS du COEUR pour les 20% qui crèveraient de faim ?

    Hoops ! nous venons d’être coupés…

    Charité bien ordonnée commence par soi-même.

    • J’imagine que les adeptes du Nouvel Ordre Mondial pensent exactement la même chose, avec juste une différence d’échelle.

      “Pourquoi tous ces peuples ne se tirent pas les doigts du fion pour créer plus d’emplois plutôt que de se plaindre d’être au chômage ? Pourquoi les petits bourgeois ne placent pas leur pognon à l’étranger plutôt que de se plaindre des impôts ? Pourquoi les pauvres qui n’ont pas assez à manger ou ceux qui se plaignent de la qualité de la nourriture ne font pas pousser leur propre bouffe au lieu de geindre ?

      Ils espèrent quoi ? Que nous, les milliardaires, on diminue nos bénéfices pour les aider ? Pas question, charité bien ordonnée commence par soi-même.”

      Tu critiques ces gens, mais à une échelle moindre, tu es exactement comme eux. En fait la vérité, c’est que la seule chose qui compte à tes yeux, c’est ta petite personne, et tes petites idées aussi partisanes qu’égoïstes.

  2. Grèce: la politique de la canonnière

    Le Premier-ministre grec, M. Alexis Tsipras, a donc fini par capituler. L’accord entre la Grèce et les institutions de l’Union européenne (et l’Eurogroupe) n’a d’accord que de nom. C’est ce que les allemands appellent un « diktat ».

    http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150715/1017024007.html

  3. Intervention d’Eric Toussaint à Athènes le 17 juin 2015

    La Commission pour la vérité sur la dette publique grecque présente ses premières conclusions. C’est dans ce cadre qu’Eric Toussaint, qui coordonne les travaux est intervenu aujourd’hui au Parlement hellénique. Le rapport conclut que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse.

    Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées ; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette.

    http://www.youtube.com/watch?t=25&v=x_Y3CUZUIN4

  4. Grèce: le parti au pouvoir hostile à l’accord signé par Tsipras

    La plupart des membres du Comité central du parti grec au pouvoir Syriza ont rejeté le plan des réformes prévu par l’accord que le gouvernement d’Alexis Tsipras et l’UE ont signé le 12 juillet dernier à Bruxelles, a annoncé un membre du comité, Stathis Kouvelakis.

    109 des 201 membres du comité ont voté contre les mesures d’austérité. Ils souhaitent que le gouvernement tienne compte des résultats du référendum où la population du pays s’est prononcée contre la coopération avec les créanciers de la Grèce.

    Le parlement examine mercredi le plan d’aide proposé par l’UE. La présidente du parlement grec, Zoé Konstantopoulou, représentante du parti Syriza, a appelé les députés à ne pas céder au chantage, rapporte l’agence DPA.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150715/1017047473.html

  5. La Grèce punie pour rébellion

    La Grèce a été punie, parce qu’elle a osé résister. En attendant de connaitre la décision du parlement grec, ceux qui s’indignent de la conduite de l’Allemagne et de l’Europe envers la Grèce devraient en profiter pour méditer sur le fonctionnement du système qui en est à la base, et qui régit aussi nos vies quotidiennes. A l’échelle de l’individu, quand le système, à travers les différentes forces dont il dispose, interpelle un citoyen pour quelque raison que ce soit, justifiée ou non, toute rébellion ou résistance de la personne en question devient un délit inacceptable et punissable, indépendamment des raisons pour lesquelles elle a été interpelée.

    C’est ce qui arrive à la Grèce, considérée comme une entité individuelle au sein du système européen. Elle est punie pour n’avoir pas immédiatement obéi aux injonctions du système auquel elle appartient, et d’avoir cherché à s’y soustraire par des moyens pouvant remettre en cause les règles établies. Ceux qui refusent l’application de cette logique à la Grèce, devraient revoir le bien-fondé de ces règles au niveau individuel, et considérer que la rébellion est un droit.

    L’obéissance stricte et absolue de l’individu vis-à-vis de l’état est une chose actée depuis bien longtemps, renforcée par l’acceptation volontaire. Aujourd’hui, on demande la même chose aux états vis-à-vis d’un système autonome dont on ne connait que les agents subalternes, mais dont on ne saura jamais réellement par qui et pour qui il fonctionne.

    http://reseauinternational.net/la-grece-punie-pour-rebellion/

  6. La « crise grecque », vue de Grèce
    par Dimitris Konstantakopoulos

    Vu d’Athènes, la crise grecque n’a de grecque que le nom. Elle met en jeu des intérêts stratégiques qui dépassent largement les Balkans et agit comme un piège dans lequel les principaux dirigeants de l’Union sont tombés. Car si l’enjeu est géopolitique, les réactions de l’Allemagne et de ses alliés se retourneront contre eux et contre tous les Européens.

    http://www.voltairenet.org/article188108.html

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